« Si vous attendez de ce livre un petit bouquin distrayant, passez votre chemin (non revenez, on va rire un peu quand même). Attention, ça va piquer : le monde du vin est largement sexiste, classiste, raciste, LGBTphobe et validiste. La bonne nouvelle c'est qu'on peut tenter de comprendre ce qui nourrit ces inégalités pour y remédier. Avec l'éclairage de linguistes, sociologues, anthropologues, mais aussi les témoignages de professionnel·les ou d'amatrices et amateurs de vin, j'ai exploré son langage, démêlé l'écheveau complexe et souvent tordu que constitue le vocabulaire du vin, décortiqué tout ce qui coince : misogynie, invisibilisation, harcèlement, plafond de verre, manque de légitimité... Les obstacles sont nombreux. Dans ce manifeste, je propose donc d'autres façons de s'exprimer un verre à la main, plus respectueuses de la diversité du mondovino. Parce que la langue est un outil d'émancipation et qu'on a tout à gagner à redonner du sens aux mots partage et convivialité. »
Sandrine Goeyvaerts est caviste dans la région de Liège, sommelière, journaliste et autrice. Le Manifeste pour un vin inclusif est son cinquième livre.
Sandrine Goeyvaerts est caviste dans la région de Liège, sommelière, journaliste et autrice. Le Manifeste pour un vin inclusif est son cinquième livre.
Surnommé l'avocat du vin naturel, Éric Morain a livré de nombreuses plaidoiries devant les tribunaux en faveur de ce vin jugé rebelle. Après avoir défendu des vignerons emblématiques comme Olivier Cousin ou Alexandre Bain - et gagné tous ses procès - il prend ici la plume pour nous conter, avec humour et conviction, ce combat juridico-humain pour un vin et une agriculture libérés de la chimie folle et de la pieuvre administrative... Son mot d'ordre ? Buvez nature !
Il s'agit du premier ouvrage d'Eric Morain, avocat au barreau de Paris depuis 1997 (spécialisé dans le pénal, droit de la famille et droit de la presse). Depuis quelques années, il a défendu la cause (et remporté les procès) de nombreux vignerons naturels réputés tel Olivier Cousin, Alexandre Bain ou Sébastien Riffaut, souvent en conflit contre leur propre AOC. Il s'est ainsi fait connaître dans le milieu viticole et y occupe une place unique grâce à son regard juridique précis et vulgarisateur.