Armand Colin
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Le pacifisme, une passion française
Yves Santamaria
- Armand Colin
- Hors Collection
- 8 Février 2005
- 9782200356316
De Sedan à Bagdad, les divers pacifismes français font l'objet de ce livre dans la mesure où ils signalent une position circonstanciée de refus de la guerre. Les attitudes d'hostilité à la participation aux conflits furent tributaires de la mutation de deux éléments conditionnant également les choix bellicistes : le nationalisme - attentif tout autant à la décadence qu'à la menace externe - et la révolution sociale - y compris sous sa version soviétisée -, deux passions entretenant avec le pacifisme une concurrente et tumultueuse liaison. La chute du Mur et la « dérive des continents » enregistrée entre Vieux Monde et Amérique n'ont, que partiellement altéré cette relation triangulaire.
Le choc du 11 septembre 2001 n'a pas davantage gommé les liens tissés par les idéaux de réduction de la violence avec la démocratie et les Droits de l'homme. Mais les passions démocratiques ne jouent pas de façon univoque sur la perception du danger de guerre. Ressort majeur de mobilisation, la peur elle-même est un oracle malaisément décryptable : elle peut aussi bien nourrir l'interventionnisme que la tentation du repli. Pourquoi mourir pour Strasbourg, Danzig ou Pristina et non à Grosny, Kigali ou Falloudja ? Dans tous les cas, les pacifistes savent, tout comme les partisans d'un engagement militaire, mobiliser les « valeurs » plutôt qu'évoquer les intérêts.Yves Santamaria est agrégé d'Histoire-Géographie, docteur en Histoire et en Sociologie. Maître de conférences à l'IUFM des Pays de Loire et à l'IEP de Paris, il est notamment l'auteur de L'Enfant du malheur. Le PCF dans la « Lutte pour la paix », Seli Arslan, 2002.La paix dictée. 1889-1914 : le crépuscule des dieux. 1914-1918 : la paix, le droit, la force. 1918-1933 : la paix inquiète. 1933-1939 : dépression et rémission. 1939-1947 : une drôle de guerre prolongée. 1947-1962 : une paix belliqueuse. 1962-1974 : la guerre par procuration. 1975-1989 : la fille aînée de l'Alliance ? 1989-2004 : vieille Europe, nouvelles menaces. -
Une haine imaginaire ? : Contre-enquête sur le « nouvel antisémitisme »
Weill-Raynal G.
- Armand Colin
- Hors Collection
- 1 Avril 2005
- 9782200253271
La question du « nouvel antisémitisme » ne cesse, depuis quatre ans, d'occuper le débat et d'inquiéter, outre la communauté juive, toute la société française, désemparée par un phénomène inédit de violences survenues depuis l'automne 2000.Cette situation exige, autant que les réactions nécessaires, des efforts d'appréciation rationnelle. Pourtant, des intellectuels de renom, secondés par des idéologues militants, se sont voués à des exégèses hallucinées et à un pur discours d'imprécation : ces violences ne seraient que la partie émergée d'un déferlement de haine en passe de gangrener tout le corps social, la « France » se replacerait dans son supposé sillon antisémite.Inlassablement ressassées, ces thèses ont acquis, aux yeux d'une large partie de la communauté juive, à bon droit hyper-sensible, un statut quasi « officiel ». Or, comme le démontre implacablement le présent ouvrage, elles sont fausses, bâties sur le néant et d'ordre fantasmatique.Le drame est qu'en entretenant ce mythe d'une haine antijuive sous-jacente, notamment dans le traitement du conflit israëlo-palestinien par les grands médias, les apprentis sorciers font tout ce qu'il faut pour que la communauté juive, loin d'affronter les défis du contemporain, s'enlise dans une peur, voire un rejet de l'autre qui risque de lui faire perdre son âme.Guillaume Weill-Raynal, avocat au barreau de Paris, a mené avec courage et résolution cette enquête « interdite »...
La haine introuvable. Le latin de Taguieff. Décrypter Décryptage. L'AFP antisémite ? FP (suite et fin). Le paradoxe de la désinformation. Le piège de l'antisémitisme. Les clercs dans la mêlée. La défaite de la raison. De quoi la France est-elle coupable ? Conclusion : Malaise dans la communauté. -
Parents d'aujourd'hui ; enfant de toujours
Christian Flavigny
- Armand Colin
- Hors Collection
- 31 Août 2006
- 9782200242060
Les parents changent, mais l'attente de l'enfant reste toujours la même : il doit sentir qu'il comble ses parents, qu'il est « leur » enfant, qu'il est « adopté » par eux.
Quelle est, eu égard à ces nécessités affectives de l'enfant, l'incidence des bouleversements de la famille : divorces, recompositions familiales ? Quelle serait celle de l'effacement de la différence des sexes (parents homosexuels) ou des générations (parents ayant passé l'âge de la procréation) ?
L'adoption est sans doute le meilleur fil conducteur qui soit pour aborder ces questions : comment garantir à l'enfant abandonné que la famille adoptante devienne sa famille ? Quelle place préserver pour la relation dite d'origine ? Quelles questions se pose l'enfant adopté par un parent seul ? Quelle réponse apporter aux actuelles demandes d'adopter au nom et en fonction d'une relation ne portant pas en soi potentialité d'enfantement (relation homosexuelle, demandes de parentalité tardive) ? Ces demandes correspondent-elles à un droit ?
Toutes ces questions, et bien d'autres, font l'objet d'un vif débat. Elles sont ici abordées par un véritable expert, praticien et clinicien, dans un esprit d'ouverture et de rigueur : il s'agit d'être accueillant aux façons nouvelles de faire la famille, sans rien céder sur les besoins essentiels de la vie psycho-affective de l'enfant.
Ce débat engage l'avenir : c'est tout le lien aux générations futures qui est concerné. Comment concilier la modernité de la vie familiale avec l'épanouissement de l'enfant ?
Christian Flavigny est psychanalyste. Il dirige le département de psychanalyse de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). Pédopsychiatre à l'hôpital de Ville-Évrard (Seine Saint-Denis), il est spécialiste de la filiation et de l'adoption.