La découverte
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Ce à quoi nous tenons ; propositions pour une écologie pragmatique
Emilie Hache
- La découverte
- Poche / Sciences humaines et sociales
- 14 Novembre 2019
- 9782348054907
Avec la crise écologique, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les forêts qui nous entourent ne sont plus des choses qui vont de soi et que l'on peut traiter avec indifférence. Nous découvrons qu'elles ne sont plus des ressources inépuisables ni des ressources tout court au sens de simples moyens au service de nos propres fins.
Nous n'en avons donc pas fini avec la morale. Mais fabriquer une morale qui inclue les relations que les humains entretiennent avec les animaux, les montagnes, les océans, le climat, etc. implique de nouvelles propositions. Celles-ci ne peuvent pas être la simple déclinaison de principes universels fondés
a priori, mais elles doivent s'appuyer sur les multiples expérimentations en cours, engagées aussi bien par des scientifiques que des éleveurs, des économistes, des patients ou encore des activistes se mêlant souvent de ce qui n'est pas censé les regarder.
En s'attachant à décrire au plus près ce à quoi nous tenons et non à prescrire ce qu'il faudrait faire, sans jamais séparer ce souci moral de ses conséquences politiques, Émilie Hache explore de nouvelles façons de prendre en compte ces différents êtres. Elle propose ainsi une approche pragmatiste des questions écologiques : il s'agit en effet d'apprendre à élaborer des compromis afin de se donner une chance de construire un monde commun, exigeant de ne pas s'arrêter à la question : " Qui est responsable ? ", mais d'en accepter une autre, bien plus difficile : " Comment répondre ? " -
La symphonie inachevée de Darwin
Kevin Laland
- La découverte
- Sciences sociales du vivant
- 25 Août 2022
- 9782348073014
La théorie de l'évolution s'est longtemps heurtée à une énigme qui, pour les créationnistes plus ou moins déclarés, avait valeur d'objection : comment les exceptionnelles capacités cognitives, sociales et culturelles des humains sont-elles apparues, démarquant notre espèce de toutes les autres ? Faute d'apporter une réponse étayée à cette question fondamentale, la symphonie de Darwin est restée inachevée. Kevin Laland s'attache ici à compléter les pages manquantes de notre histoire évolutive pour comprendre par quels processus le langage, la technologie, les sciences et les arts ont été possibles.
À partir d'études expérimentales étonnantes menées dans le domaine de l'apprentissage social chez les animaux et d'analyses novatrices issues de la théorie des jeux évolutionnaires, cet ouvrage retrace la manière dont la faculté propre à l'humanité de complexifier et d'accroître continuellement son patrimoine culturel a évolué à partir de comportements d'apprentissage, d'innovation et d'imitation largement répertoriés non seulement chez les grands singes, mais également chez les oiseaux, les poissons ou les insectes. Il met ainsi en évidence la dynamique de coévolution entre gènes et culture par laquelle des compétences socialement transmises ont pu orienter de façon spectaculaire le cours de la sélection naturelle chez nos ancêtres.
Ce récit captivant de l'origine de notre espèce renverse la perspective de la psychologie évolutionniste, qui envisage les phénomènes culturels seulement comme des réponses adaptatives à des circonstances extérieures, dans une relation causale à sens unique allant des gènes à la culture. Il montre que la culture n'a pas simplement émergé à partir de l'intelligence, mais qu'elle a constitué le principal moteur de l'évolution dans notre lignée. Autrement dit, l'esprit humain n'est pas façonné
pour la culture, mais véritablement
par la culture. -
Destinées improbables : le hasard, la nécessité et l'avenir de l'évolution
Jonathan B. Losos
- La découverte
- 23 Septembre 2021
- 9782348060632
L'histoire naturelle de la Terre est remplie d'exemples fascinants de convergence : certaines structures biologiques, telles que les yeux, les ailes ou les pattes caractéristiques des lézards grimpeurs, sont apparues de nombreuses fois au fil de processus indépendants. Pourtant, les biologistes de l'évolution nous apprennent qu'il existe également de nombreux exemples de contingence : des cas où le moindre événement - une mutation aléatoire, l'éternuement d'un papillon préhistorique - serait capable de modifier la trajectoire de l'évolution. Quel poids attribuer à ces deux forces dans une nature en perpétuel changement ? Les plantes et les animaux qui existent de nos jours, sans oublier les êtres humains eux-mêmes, étaient-ils tous destinés à apparaître ou ne sont-ils que le résultat du hasard ? Et quelles conclusions en tirer au sujet des formes de vie présentes sur d'autres planètes ?
Ce livre nous révèle les dernières découvertes de la biologie de l'évolution ainsi que les réponses qui ont été fournies à l'un des plus grands débats scientifiques de notre temps. C'est à un voyage autour du globe qu'il nous invite, à la rencontre des chercheurs qui sont en train de percer les mystères de la vie. Jonathan Losos, l'un des pionniers de l'approche expérimentale en matière d'évolution, nous explique comment des expériences sur des guppies, des mouches à fruit, des bactéries, des renards et des souris de chasse, ainsi que ses propres travaux sur les lézards anoles des Caraïbes permettent de rembobiner le film de la vie pour déterminer à quel point l'évolution peut être rapide et dans quelle mesure son caractère reproductible la rend prévisible. -
Dans la logique de La Simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance, de Paul Ariès, et de Au temps des catastrophes, d'Isabelle Stengers, ce livre articule les luttes économiques et sociales au combat pour la protection de l'environnement. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2012)
D'un côté, trois milliards de gens vivent dans des conditions indignes de l'humanité. Enseignement, santé, énergie, eau, alimentation, mobilité, logement : individuellement leurs besoins sont modestes mais, au total, ils sont énormes. Les satisfaire n'est possible qu'en augmentant la production matérielle. De l'autre côté, deux cents ans de productivisme ont mené le système climatique au bord de l'infarctus. Éviter que les changements climatiques s'emballent et frappent des centaines de millions d'êtres humains impose de réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre. Donc la consommation des énergies fossiles nécessaires aujourd'hui à la transformation des ressources prélevées dans l'environnement. Donc la production matérielle. Comment stabiliser le climat tout en satisfaisant le droit légitime au développement de celles et ceux qui n'ont rien, ou si peu... et qui sont en même temps les principales victimes du réchauffement ? C'est le casse-tête du siècle. Dans ce livre, Daniel Tanuro propose de réconcilier l'écologie et le projet socialiste, parce que le capitalisme ne saura rien résoudre. Contre les sceptiques, il montre le fonctionnement exemplaire des scientifiques au sein du GIEC, mais aussi comment les gouvernements sous-estiment en permanence ses recommandations. Il montre aussi que le marché du carbone a pour principal résultat d'enrichir et de renforcer les grands pollueurs, ceux qui ont intérêt à brûler des combustibles fossiles le plus longtemps possible. Si l'on n'est pas capable d'articuler les luttes économiques et le combat pour la protection de l'environnement, le capitalisme causera des catastrophes sociales et environnementales de grande ampleur. Quelles erreurs ceux qui se réclament du socialisme ont-ils commises pour que cette articulation semble aujourd'hui si difficile ? (Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2012) -
Une enquête drôle et informée sur notre rapport intime et névrotique à nos modes de vie et aux menaces qu'ils font peser sur la planète. Voyage dans nos imaginaires saturés de CO 2 - automobile, avion, supermarché etc., ce livre n'est pas un énième cri d'alarme sur l'absurdité de notre modèle de croissance. Loin du catastrophisme, une enquête impertinente à la première personne sur notre rapport difficile à l'écologie.
" Je suis née dans une bulle de plastique orange. C'était l'année du premier choc pétrolier, en 1973. Le soir, on mangeait de la purée Mousline toute préparée, chauffée avec du lait acheté en brique dans une grande surface. La nature n'existait pas. Je croyais que le monde entier était une ville en développement. "
Je crise climatique est une enquête à la première personne sur le rapport intime, paradoxal, névrotique que nous entretenons à nos modes de vie et aux menaces qu'ils font désormais peser sur la planète. Entreprenant un voyage original dans nos imaginaires, Jade Lindgaard explore notre amour de la chaleur et notre goût pour la vitesse et les destinations lointaines. Un voyage au cours duquel l'auteure mène l'enquête sur le carbone émis par sa chaudière, rencontre des fans de tuning et de courses de moto, découvre que la France est le paradis des aéroports, évoque ses lombrics qui fabriquent du compost dans un coin de sa terrasse...
Cet essai d'" ego climat " n'est pas un énième cri d'alarme sur le changement climatique et l'absurdité de notre modèle de croissance - ça, nous le savons déjà ! C'est un livre qui essaie de comprendre pourquoi il nous est si difficile de changer et de réinventer une vie libérée de nos désirs chargés en CO2. Autrement dit, de résoudre l'énigme psychologique, mais aussi politique et anthropologique de notre temps. -
Plusieurs scandales récents (amiante, pesticides, entre autres) ont dévoilé que des " savants ", travaillant pour des industriels, étaient impliqués dans une " stratégie du doute " quant aux risques et à leurs conséquences. Un climat de suspicion qui creuse le fossé entre chercheurs et citoyens. Chacun est alors confronté à ces questions essentielles, s'agissant de la vie, de la mort, de la santé : qui croire ? À qui profite la science ? Un réquisitoire engagé d'Annie Thébaud-Mony.
Dans les discours politiques, la science est aujourd'hui de plus en plus convoquée pour énoncer des vérités incontestables. Pourtant, suite à de nombreux scandales sanitaires, un climat de suspicion s'est installé, creusant un fossé entre les chercheurs et les citoyens. Chacun est alors confronté à ces questions essentielles s'agissant de la santé : qui croire ? Que nous cache-t-on ? À qui profite la science ? Ces questions sont au coeur de ce livre, qui analyse comment de nombreux chercheurs ont participé à un processus de confiscation de la science au service des intérêts privés de grands groupes industriels, souvent avec la complicité active de l'État. Ils ont ainsi contribué à instaurer l'hégémonie d'une " stratégie du doute " quant aux risques industriels (amiante, plomb, nucléaire, pesticides, etc.) et à leurs conséquences. S'appuyant sur sa propre expérience professionnelle et sur celle d'Henri Pézerat, toxicologue connu pour son engagement scientifique et citoyen contre l'amiante, Annie Thébaud-Mony dénonce ici avec force le cynisme et l'impunité de ceux qui, délibérément, ont choisi la mort des autres pour leur plus grand profit. Ses révélations dressent un réquisitoire implacable, qui invite à résister à l'imposture scientifique et à mettre en synergie, en matière de santé publique, savoirs scientifiques et savoirs citoyens. -
Dans ce livre, écrit comme un témoignage, une enfant observe les adultes au travail avec des animaux d'élevage. Il ne se contente pas de généralités, mais rapporte des faits : tout autant les conditions de travail très pénibles des salariés, que les conditions de vie terrible des animaux
" J'aime bien les cochons. J'ai beau être encore une gamine, comme on me le rapelle souvent quand on veut m'empêcher de faire certaines choses que seuls les adultes peuvent faire. Je les aime bien, et j'ai des tas de choses à dire, moi, sur les cochons."Pour Solenn, la vie est une drôle d'histoire. Moins rose que les cochons qu'elle fréquente en regardant travailler sa mère, Morgane, salariée dans une porcherie industrielle, et plus étrange que ce que semblent en percevoir les adultes. Avec son regard d'enfant, Solenn observe les adultes aux prises avec un travail quotidien éprouvant. Mais, à travers les yeux d'une enfant, les auteures de ce récit en disent beaucoup plus que tous les rapports officiels sur la réalité effrayante et absurde de l'agriculture industrielle et sur l'état de nos relations avec les animaux." Est-ce qu'on a tous les droits sur les animaux ? ", se demande Solenn. " Il y a des fois je me demande si on n'est pas des sauvages ", répond Morgane. Alors, au bout du compte, élever des animaux, manger de la viande, oui, mais pas à n'importe quel prix pour les éleveurs et pour leurs bêtes : " Parce qu'on peut être libres ensemble, ou prisonniers ensemble, c'est à nous de choisir. " -
Le paradoxe de la vie ; la biologie entre Dieu et Darwin
Francis Kaplan
- La découverte
- Sciences et société
- 21 Novembre 2013
- 9782707172099
Qu'est-ce que la vie ? Ce problème s'est posé à l'homme depuis des millénaires, et malgré les immenses progrès de la biologie, le statut du vivant reste, quoiqu'on en pense, toujours aussi incertain. L'étude du vivant, contrairement aux autres sciences, ne peut pas se passer de l'idée de finalité. Derrière les notions de fonction, d'organe, d'adaptation ou de pathologie, rôde toujours la question : à quoi sa sert ? (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 1995)
Qu'est-ce que la vie ? Ce problème s'est posé à l'homme depuis des millénaires, et malgré les immenses progrès de la biologie, le statut du vivant reste, quoiqu'on en pense, toujours aussi incertain : les tentatives de réduction de l'organique au physico-chimique laissent toujours un résidu inexplicable, tandis que les définitions de la spécificité du vivant hésitent entre la tautologie et l'irrationnel. L'étude du vivant, contrairement aux autres sciences, ne peut pas se passer de l'idée de finalité. Derrière les notions de fonction, d'organe, d'adaptation ou de pathologie, rôde toujours la question : à quoi sa sert ? Mais les biologistes ont un peu honte d'une particularité qui semble ramener les fondements de leur discipline aux idées naïves du sens commun. L'essai de Francis Kaplan prend ces problèmes à bras-le-corps et fournit une introduction philosophique sans équivalent aux avatars du concept de vie depuis l'Antiquité grecque jusqu'aux controverses actuelles sur le hasard et la nécessité, l'émergence de la vie et les rapports entre conscience et matière. Il montre que ni la finalité théologique ni la réduction de la vie à la matière, ni les théories vitalistes n'apportent une réponse satisfaisante à l'énigme de la finalité biologique. Quant à l'explication par le rôle du hasard, même associé à la sélection naturelle, une analyse probabiliste sérieuse montre qu'elle se heurte à des difficultés insurmontables. Le fait que la vie soit compréhensible reste donc incompréhensible. C'est une leçon d'humilité pour la raison, mais cela n'empêche pas la biologie de fonctionner et de progresser. Entre le danger d'une dérive théologique et le carcan de la stricte orthodoxie darwinienne, il y a donc une place pour une définition pratique de la vie qui rende mieux compte du travail effectif des biologistes. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 1995) -
Histoire de l'écologie ; une science de l'homme et de la nature
Jean-paul Deléage
- La découverte
- 1 Juillet 2010
- 9782707155139
L'évolution des sociétés humaines met aujourd'hui en jeu les équilibres fondamentaux de la biosphère et la survie de l'humanité. La conscience scientifique de ces problèmes est récente. Ce livre en retace l'histoire passionnante et mouvementée, ainsi que celle de ses principaux acteurs.
L'évolution des sociétés humaines met aujourd'hui en jeu les équilibres fondamentaux de la biosphère et la survie de l'humanité. La conscience scientifique de ces problèmes est récente. Ce livre en retace l'histoire passionnante et mouvementée, ainsi que celle de ses principaux acteurs.L'écologie plonge ses racines dans un passé biséculaire, avec l'équilibre de la Nature de Linné et le principe de population de Malthus. Les voyages biogéographiques de Humboldt, l'agrochimie de Liebig et surtout la théorie de l'évolution de Darwin préparent la définition donnée en 1866 par Haeckel : l'écologie est la science des relations des êtres vivants, plantes et animaux, entre eux et avec leur milieu.Mais il faudra attendre le début de ce siècle pour que soient définis et mis en oeuvre les concepts modernes de l'écologie : "biosphère" (Vernadsky), "écosystème" (Tansley) ou "réseau trophique" (Linderman). Et c'est beaucoup plus récemment que les progrès de la génétique et des mathématiques, ceux des techniques modernes d'observation et de l'informatique lui ont ouvert d'immenses et nouveaux espaces de recherche.Dès l'origine, en intégrant le phénomène humain à sa réflexion, l'écologie s'est située sur le terrain complexe des rapports homme-nature. Elle est donc la matrice vivante d'une nouvelle conscience et d'une nouvelle culture, celles de notre appartenance à la nature. C'est dire qu'elle est au coeur d'un débat crucial, celui de notre dépendance vis-à-vis de cette dernière, que nos sociétés croyaient naïvement avoir maîtrisée sans retour. -
Prédation ; nature, le nouvel eldorado de la finance
Sandrine Feydel, Christophe Bonneuil
- La découverte
- Cahiers libres
- 13 Mai 2015
- 9782707186164
La protection de l'environnement est un marché mondial juteux. On connaissait le business du " développement durable " et de la " croissance verte ". Mais on ignore souvent qu'un pas supplémentaire vient d'être franchi : désormais, terres, animaux et végétaux sont transformés en produits financiers. Cette enquête impressionnante raconte l'histoire de la mainmise sur les ressources vivantes à l'échelle planétaire, véritable entreprise de prédation. Avec un film documentaire sur Arte. La protection de l'environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d'être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De fait, selon le vieil adage " tout ce qui est rare est cher ", les espèces vivantes en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés prennent de la valeur. La nature devient alors un capital sur lequel il est possible de spéculer.
Cette enquête raconte l'histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l'échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation. Elle révèle que des banques et des fonds d'investissement achètent aujourd'hui d'immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales en danger, partout dans le monde, pour les échanger sur des marchés. Elle dévoile également le rôle crucial des lobbies, qui s'activent auprès des institutions européennes et internationales pour favoriser le développement de cette branche financière du
green business.
Sandrine Feydel et Christophe Bonneuil nous conduisent en Ouganda, au Brésil, en Amazonie, aux États-Unis et en Malaisie, où des bio-banques " protègent " désormais des écosystèmes en danger. Ils décrivent les dangers auxquels se trouvent alors exposés les populations locales et leur environnement naturel. Ils montrent enfin que ce sont souvent les entreprises les plus destructrices de l'environnement, comme les industries minières et pétrolières, qui s'intéressent à ces marchés, et que les institutions financières responsables de la crise des subprimes en 2008 n'en ont décidément tiré aucune leçon et nous préparent un " krach vert "... -
Mon combat contre les empoisonneurs
André Aschieri
- La découverte
- Cahiers libres
- 5 Mai 2011
- 9782707166722
André Aschieri, ancien vice-président de l'AFSSET, dévoile la manière dont les lobbies industriels les plus puissants (chimie, biotechnologies, nucléaire...) s'organisent pour paralyser la prévention malgré la progression dévastatrice des maladies.
À l'heure où les produits toxiques n'ont jamais fait autant de victimes, les industriels redoublent d'imagination pour cacher leur responsabilité. Dans ce livre, André Aschieri, ancien vice-président de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale et du travail, dévoile la manière dont les grands lobbies industriels (chimie, biotechnologies, agroalimentaire, nucléaire...) s'organisent en France et en Europe pour paralyser la prévention malgré la progression dévastatrice des maladies " environnementales ". Et comment des élus et des responsables politiques leur apportent un soutien actif... Documents et preuves à l'appui, il révèle comment, pour protéger leurs marchés, des lobbyistes s'efforcent d'influencer les gouvernements et ceux qui font la loi, mais aussi de neutraliser les agences chargées d'évaluer la toxicité de leurs produits. Cela d'autant plus que ces produits - qui entrent dans notre alimentation, nos vêtements, notre mobilier ou nos médicaments - connaissent d'intenses transformations (grâce aux nouvelles molécules, aux nanomatériaux et aux biotechnologies). Les retombées économiques attendues par les investisseurs sont si grandes qu'ils font preuve d'un cynisme sans précédent. Ce témoignage rigoureusement argumenté délivre aussi un formidable message d'espoir : André Aschieri montre en effet que son combat est d'abord celui qu'il partage avec un nombre croissant de réseaux et d'experts citoyens, qui constituent désormais, dans tous les domaines, un contre-pouvoir devenu incontournable face à la puissance des empoisonneurs.