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Fayard
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C'est le livre noir de l'agriculture intensive. Démontant, sans concession, l'absurdité du système, Isabelle Saporta dévoile le véritable coût de notre agriculture, que ce soit en termes économiques, écologiques ou encore, de santé publique. Si tout le monde s'accorde sur le constat d'échec, aucun politique ne veut s'attaquer aux fondements de l'agriculture intensive. Car du porc à la pomme, des tomates au blé, du maïs aux pommes de terre, tous les secteurs de l'agriculture, tout ce qui compose notre assiette, est aujourd'hui produit en dépit du bon sens. Isabelle Saporta met au jour ces rouages extravagants, qui nous ont poussés à faire continuellement les mauvais choix. Autant de décisions aberrantes, aujourd'hui lourdes de conséquences, pour notre santé, notre porte-monnaie, comme pour notre environnement. Pourtant, des solutions existent. Il suffit de tendre l'oreille. N'entendez-vous pas le murmure des anciens ? Ceux qui connaissaient le monde d'avant. Ceux, qui, chercheurs, agriculteurs, et médecins travaillent aujourd'hui d'arrache pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan.
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La transition énergétique
Philippe Murer
- Fayard/Mille et une nuits
- Les Petits Libres
- 30 Avril 2014
- 9782755505535
INEDIT La transition énergétique ou passage des énergies anciennes aux énergies renouvelables est un débat crucial pour au moins trois raisons différentes : la rapide diminution des réserves de pétrole, le possible réchauffement du climat, la possibilité de créer des centaines de milliers d'emplois dans la fabrication et l'installation des énergies vertes qui remplaceront à terme les 65 milliards d'euros d'énergies fossiles importées chaque année. Le débat technique, scientifique a été amplement relayé, l'opinion publique est relativement bien informée. Mais le débat sur la faisabilité économique de cette transition, la taille des investissements à réaliser n'a pas eu lieu. Les énergies renouvelables sont-elles, seront-elles moins chères ou plus chères que les énergies classiques ? Seront-elles suffisamment abondantes ? Peut-on les stocker ? Comment financer et réaliser concrètement ce programme ? Trouvons un plan réaliste pour passer aux énergies renouvelables et ne nous contentons pas d'incantations.
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Spécialiste de la physique du globe et de la géochimie, prix Crafoord pour ses travaux scientifiques, Claude Allègre a été ministre de l'Education nationale, de la recherche et de la technologie de Lionel Jospin. Il s'est distingué au printemps 2007 par des plus extrêmes réserves vis-à-vis de la candidature de Ségolène Royal à l'élection présidentielle. Il a récemment été l'auteur de deux grands succès de librairie, publié conjointement par Plon et Fayard : Ma vérité sur la planète (contre les thèses de Nicolas Hulot) et La Défaite en chantant.
Il a publié de nombreux livres chez Fayard, parmi lesquels : L'Ecume de la Terre (1983 et 1999), De la Pierre à l'étoile (1985 et 1996), Economiser la planète (1990), Introduction à une histoire naturelle (1992 et 2001), La Défaite de Platon (1995), Dieu face à la science (1997), et Un peu de science pour tout le monde (2003).
De février 2007 à février 2008, Claude Allègre a tenu un journal dont l'exergue est cette citation de Montaigne : « J'ai pu me mêler des charges publiques sans me départir de moi de la largeur d'un ongle. » C'est ce qu'on peut reconnaître à Claude Allègre : il n'a pas sa langue dans sa poche et n'a pas la langue de bois. Il alterne ici l'évocation de sa vie de savant, bien plus discrète que l'autre, mais foisonnante, et sa vie publique plus turbulente : ici se trouvent dévoilés les dessous de l'« ouverture » sarkozyste et éclairés de manière inégalée les circonstances de la défaite de la candidate socialiste et ses conséquences.
Le ton d'une seconde exergue donne le « la » de cet ouvrage riche d'anecdotes, corrosif et coruscant : « Ne sois pas plus sage que nécessaire, tu deviendrais stupide » (L'Ecclésiaste). -
« Peut-on expliquer l'amour, l'addiction, l'esprit critique ou l'empathie en regardant une IRM ? Est-ce la taille du cerveau qui compte ou l'architecture de ses connexions ? Comment prendre soin de son cerveau ? Quelles sont nos chances de triompher de ces maladies invaincues que sont Alzheimer, Parkinson, l'épilepsie, l'autisme, la dépression, la psychose ? Pourquoi les adolescents sont-ils parfois violents ? Les écrans sont-ils vraiment dangereux ?
J'ai essayé ici de faire vivre quelques-unes des grandes avancées récentes sur la compréhension des mécanismes à l'oeuvre dans le cerveau.
Au fil des pages, vous serez tour à tour fascinés, irrités, voire effrayés. Le cerveau se moque des convenances, bouscule les idées reçues, enjambe les obstacles, déjoue les hypothèses. Le cerveau ne se laisse pas définir ou cerner facilement. Nous verrons que des milliards de neurones se retrouvent dans nos intestins, que la musique est un tsunami cérébral, que les jeux vidéo ont aussi des vertus cognitives, que certains aveugles voient sans le savoir, que la conscience se laissera peut-être un jour photographier...
Cette enquête fait le lien entre les expériences les plus incroyables et les comportements les plus quotidiens, entre les théories les plus abracadabrantes et les petits riens du bon sens, entre les lois de l'univers et l'infiniment petit neuronal. Le cerveau, c'est l'individu lui-même entièrement contenu dans l'infinie complexité de ses perceptions.
Mieux connaître les progrès actuels des neurosciences sur le cerveau, c'est mener l'exploration ardue et exaltante de soi-même, c'est emprunter un parcours qui ne peut laisser personne indifférent et qui peut nous conduire vers plus d'équilibre, de sagesse et de bonheur. »
S.M.
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Notre monde est fini et nous en faisons partie. La biodiversité et l'humanité ont leurs destins intimement liés, tant la protection de la première ne va pas sans la protection des relations sociales qui tissent la seconde. Il est urgent de redéfinir les relations des différents acteurs de la biodiversité pour réconcilier biodiversité et société.
Aujourd'hui, les relations entre biodiversité et société sont formalisées à toutes les échelles, de la gouvernance mondiale (conférences de Copenhague, de Nagoya...) aux stratégies des entreprises : ce lien unit les acteurs politiques, sociaux et économiques pour parler du monde naturel qui nous entoure et avec lequel nous interagissons sans cesse. Mais, historiquement, ce sont les associations de protection de la nature qui se sont souciées les premières de la biodiversité et de la nécessité impérieuse d'alerter l'opinion. Comment peuvent-elles aujourd'hui dépasser leur statut de dissidence et intégrer certains processus de gouvernance ? Plus généralement, comment fonder un pacte social qui lie les citoyens avec la nécessaire protection et gestion de la nature ?
Ce sont les questions auxquelles répond cet ouvrage collectif, qui réunit les meilleurs chercheurs dans toutes les disciplines liées à ce sujet. -
Cessons de tuer la terre pour nourrir l'homme !
Jean-marie Pelt
- Fayard
- Documents
- 28 Mars 2012
- 9782213665733
Le « Grenelle de l'environnement » a prévu de réduire de moitié l'utilisation de pesticides à l'horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé, et il est tout à fait probable que la disparition totale des abeilles dans certaines régions est due à leur emploi intensif. Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agricoles, dans les jardins grands et petits des « rurbains », voire dans ces cultures miniatures qui agrémentent les balcons et terrasses des citadins. De nouvelles stratégies doivent permettre à ces adjuvants de la vie, de la beauté et de la fécondité des plantes, qui font aujourd'hui l'objet d'intenses recherches (stimulation des défenses naturelles des végétaux, utilisation de produits peu ou pas nocifs, développement de plantes qui « dépolluent » les sols, symbiose avec des champignons, etc.), d'éviter le recours systématique à des produits chimiques.
Botaniste et fervent écologiste avant l'heure, Jean-Marie Pelt fait ici le point sur l'ensemble de ces perspectives prometteuses et parfois très originales dont certaines sont d'ores et déjà mises en oeuvre à travers le monde. -
Histoire humaine et comparée du climat Tome 1 ; canicules et glaciers, XII-XVIII siècles
Emmanuel Le Roy Ladurie
- Fayard
- Divers Histoire
- 9 Juin 2004
- 9782213640174
Si nous avions été tentés de l'oublier, l'été 2003 serait venu nous le rappeler avec violence : le climat joue sur la vie humaine un rôle aussi - voire plus - fort que les bouleversements géologiques, les guerres et les épidémies (encore n'est-il pas rare d'observer entre certains de ces phénomènes et le temps qu'il fait une constante interaction).
Dans des sociétés de subsistance comme celles de nos pays jusqu'à la fin du xviiie siècle, les réchauffements et/ou les refroidissements, les excès ou déficits pluviométriques ont des effets directs sur les récoltes (en particulier le froment), les vendanges, l'état du bétail, la présence (ou non) de la dysenterie. De surcroît, les tendances lourdes - du XIIe au XVIIIe siècle s'observe ainsi un « petit âge glaciaire », donc de refroidissement - connaissent elles-mêmes des cycles et des variantes de plus faible amplitude. La taille changeante de certains glaciers au cours des âges comme les informations données par les anneaux des arbres ou les témoignages humains nous montrent bien que le climat ne fonctionne pas comme une horloge : telle année à hiver rigoureux connaît un été caniculaire, telle autre subit une pluviosité catastrophique des mois durant et en toutes saisons ; plusieurs mois de gel ne donnent pas forcément des moissons calamiteuses, il arrive qu'un été sec et brûlant - on en a repéré plusieurs dizaines depuis le XIIIe siècle - fasse moins de dégâts qu'une humidité prolongée.
Reliés à l'histoire générale avec ses soubresauts divers (géopolitiques, politiques, guerriers) et ses évolutions techniques, les événements climatiques apparaissent comme le « donné de base » par excellence de l'Histoire, comme la trame même de l'étoffe sur laquelle l'humanité inscrit sa destinée, certes autonome.
Abondant en détails représentatifs d'une situation ou bien curieux par eux-mêmes, s'inscrivant en contrepoint d'une longue durée qui s'étend à l'échelle européenne et sur plus de cinq siècles, l'immense travail d'Emmanuel Le Roy Ladurie (qui sera suivi sous peu d'un second volume : XVIIIe-XXe siècle) redistribue les cartes : avec un souffle braudélien, il remet à leur juste place l'écume des jours et les grandes houles. Il nous invite à lire l'histoire autrement. L'exercice est roboratif... -
Darwin a laissé un Tour du monde d'un naturaliste. Sur ce modèle et sur celui, plus connu, du Phileas Fogg de Jules Verne, Jean-Marie Pelt raconte en quarante étapes le périple planétaire d'un spécialiste et défenseur de l'environnement.
Partant de son village lorrain natal, il longe le Rhin, traverse les forêts d'Europe centrale, remonte vers la Russie, sillonne la Sibérie avec une étape obligée au bord du lac Baïkal, rejoint l'Alaska, descend sur Mexico, remonte l'Orénoque jusqu'à la forêt amazonienne, avant de gagner l'île de Pâques, le Bangladesh, les Maldives, le Kenya, les rives du Nil, le Liban, la Grèce, le Ténéré, pour finir sur la Côte d'Azur.
Chaque station est l'occasion d'évoquer les ravages causés par l'homme à l'écosystème planétaire _ pollution des fleuves, déforestation, pluies acides, érosion des sols, destruction de la couche d'ozone, réchauffement de l'atmosphère, mégapoles et grands travaux, accidents nucléaires, déchets toxiques, etc. _ mais aussi parfois les initiatives prises pour le protéger ou le restaurer.
Ce livre " vert " sur l'état de la planète, écrit dans le style alerte et imagé qui séduit tant le public de plus en plus large de Jean-Marie Pelt, " l'homme qui sait faire parler les plantes ", est promis à devenir un classique de l'écologie moderne.
Jean-Marie Pelt est professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l'université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie. -
Dieu de l'Univers : Science et foi
Jean-marie Pelt
- Fayard
- Hors Collection
- 18 Janvier 1995
- 9782213640471
" Ce livre, destiné à tous, est plus particulièrement dédié aux scientifiques, aux responsables politiques, aux professionnels des médias qui ont en charge la marche du progrès. Mais il s'adresse aussi aux responsables religieux qui veillent au progrès des âmes; et ce n'est pas le même progrès...
Mûri durant de longues années de réflexion et de travail en vue d'ébaucher quelques éléments de synthèse dans le domaine très évolutif des relations entre la science et la foi, cet essai voudrait humblement contribuer à l'éclosion d'un nouvel humanisme: humanisme écologique éclairé comme du dedans par une nouvelle approche du problème de Dieu; humanisme de paix et de réconciliation entre Dieu et l'homme, mais aussi entre les hommes eux-mêmes, afin de préserver la notion et l'existence même d'un avenir.
Saurons-nous être les ouvriers de la dernière heure à qui tout fut pardonné, y compris leur retard? En lieu et place d'un monde de compétition sans compassion ni miséricorde, dur et cruel aux faibles, saurons-nous enfin construire un monde réconcilié et convivial? "
J.-M. P. -
Le Jeu des possibles : Essai sur la diversité du vivant
François Jacob
- Fayard
- Temps des sciences
- 21 Octobre 1981
- 9782213669489
" La biologie moderne fait renaître de vieux cauchemars. Elle a un parfum de savoir défendu. Elle réveille de vieux mythes. Elle dérange. Particulièrement scandaleuse apparaît la preuve qu'on peut facilement jouer avec la substance qui est à la base de toute vie sur cette planète. Spécialement impardonnable l'idée qu'il faut bien considérer l'évènement le plus extraordinaire de ce monde, la formation d'un être humain à partir d'un oeuf, comme le résultat d'un bricolage cosmique. Plus un domaine scientifique touche aux affaires humaines, plus il risque de se trouver en conflit avec les traditions et les croyances. La diversité des individus qu'engendre la reproduction sexuelle est rarement prise pour ce qu'elle est: l'un des principaux moteurs de l'évolution, un phénomène naturel sans lequel nous ne serions pas là. Par une singulière équivoque, on cherche à confondre identité, concept biologique, et égalité, concept social. Comme si l'égalité n'avait pas été inventée précisément parce que les êtres humains ne sont pas identiques ".
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Divinités et sanctuaires de la Gaule
Emile Thévenot
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Résurrection du passé
- 22 Juillet 2019
- 9782706299711
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les éclipses
Theophile Moreux
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Les mystères de l'univers
- 4 Mars 2019
- 9782706243677
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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A l'exception de quelques climato-sceptiques, la cause est entendue : nous, occidentaux en particulier, sommes responsables de la formidable accélération du changement climatique enregistrée depuis un demi-siècle. Nous, notre société de consommation productiviste et les émissions massives de CO2 relâchées dans l'atmosphère. Pour contrer ce phénomène, un nouvel indicateur a été créé et mis à toutes les sauces : le carbone. On calcule les empreintes carbone de tous nos faits, gestes et entreprises, on veut instaurer une taxe carbone, on spécule sur les bourses au carbone. Le carbone serait donc notre nouvelle boussole, à l'aune de laquelle nous pourrions mesurer tous nos actes afin d'inverser le cours des choses. Dans cet essai enlevé, Frédéric Denhez révèle la gabegie que recouvre cette dictature du carbone. Car hélas, c'est l'arbre qui cache la forêt ou plutôt l'indicateur qui permet au système de s'acheter - fort cher - une bonne conscience écologique pour continuer de plus belle. Il montre de manière claire et implacable quelles sont les autres critères qu'il faut prendre en compte pour redonner à notre société un avenir plus radieux et quelles solutions, plus contraignantes pour le système, doivent être mises en place au plus tôt.
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Ne soyons pas des écologistes benêts ; pour un protectionnisme écologique et social
Aurélien Bernier, Michel Marchand, M'pep
- Fayard/Mille et une nuits
- Les Petits Libres
- 25 Août 2010
- 9782755504057
Qu'ils soient militants associatifs ou politiques, les écologistes benêts sont ceux qui ne voient le monde qu'à travers la crise écologique en oubliant la crise sociale. Ceux qui défendent une écologie qui ne serait « ni de droite ni de gauche » (Nicolas Hulot). Ceux qui prétendent sauver les écosystèmes sans mettre fin au capitalisme (Yann Arthus Bertrand). Pourtant, ceux-ci auraient dû être réveillés par la déflagration de l'effondrement financier en 2007-2008 venant s'ajouter aux alarmes des climatologues... Eh bien non. Certains prônent sans le moindre complexe un capitalisme vert qui nous promet des éoliennes et des centrales photovoltaïques par milliers couvrant des terres agricoles ou forestières, car plus profitable... L'ordre économique mondiale tente de se faire une seconde jeunesse. Face à cette offensive extrêmement dangereuse, nous ne devons pas nous laisser illusionner. Les innovations certes. Mais c'est avant tout à un réordonnancement des échanges qu'il faut oeuvrer. Cela passera par des prises de position claires : contre l'OMC, pour un protectionnisme écologique et social à l'échelle des continents, à commencer par celle de l'Europe.
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L'oeuf et la poule : histoires du code génétique
Antoine Danchin
- Fayard
- Temps des sciences
- 12 Octobre 1983
- 9782213683034
Alors que l'on vient de découvrir que des microbes peuvent croître et se multiplier à des températures aussi élevées que 250°, sous l'énorme pression de 265 atmosphères, la question de l'origine de la vie est remise à l'honneur. Mais, pour parler de cette origine, encore faut-il caractériser la vie: qu'est-ce qui différencie l'organique de l'inorganique?
Au travers de l'histoire du Code Génétique, ce livre cherche à rendre compte de l'histoire de la vie. L'idée centrale en est que ce qui permet l'existence des êtres vivants, en dehors des molécules géantes qui les constituent, est la présence d'un processus de codage. Ce codage permet d'exprimer l'hérédité ramassée sous la forme d'un " texte " extrêmement condensé, au moyen d'une suite de réécritures. Mais il permet aussi de répéter le texte, et donc de le reproduire. Ce cercle fondamental du vivant, qui lui permet de sortir de lui-même pour s'exprimer sur lui-même, est à la base de l'existence d'un autre cercle: celui du développement qui conduit de l'oeuf à l'adulte. Remonter vers l'origine va ainsi permettre de briser le cercle et de montrer que si de nombreuses contraintes sont nécessaires à l'apparition de la vie (l'eau, dans son état liquide, paraît être une nécessité absolue), le domaine des possibilités de son existence est immense.
En un temps où, pour la première fois de l'histoire, un être vivant est en mesure d'agir sur les mécanismes de sa propre hérédité, il est essentiel de connaître l'état du savoir actuel en ce domaine.
Antoine Danchin est généticien " moléculaire ". Chercheur au C.N.R.S., il dirige à l'Institut Pasteur un groupe de chercheur sur le thème de la " régulation de l'expression génétique ". En plus de son activité d'expérimentateur, sa formation initiale de mathématicien le conduit à participer à la formalisation d'un certain nombre de problèmes liés à des thèmes majeurs de la biologie (neurobiologie, immunologie, différenciation...). Enfin, il consacre une partie de son temps à des activités de vulgarisation. -
Pour le « Monsieur Plantes » bien connu des lecteurs, le point sur les médicaments présents et à venir issus directement de la nature, du ginkgo au ginseng, du millepertuis à l'if, du pavot au tabac et même au cannabis, des venins aux analgésiques et anticancéreux issus de la mer... Face aux molécules de synthèse, le grand retour annoncé de la pharmacopée naturelle. Jean-Marie Pelt est professeur de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie. Il a publié chez Fayard De l'Univers à l'être, Dieu de l'univers : science et foi, Le Tour du monde d'un écologiste, Au fond de mon jardin, Des légumes, Des fruits, Le Jardin de l'âme, Les Plantes transgéniques et La Terre en héritage.
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Descendons-nous du singe? En quoi sommes-nous différents des Primates? Est-ce pour pouvoir comprendre le monde et le dominer que le cerveau des Primates a progressivement atteint la taille et la complexité que nous lui connaissons aujourd'hui?Pour Jean-Jacques Petter, il fallait d'abord qu'existât un système de guidage très fiable permettant aux Primates de se mouvoir au sein du milieu qui était le leur, la forêt, et d'échapper ainsi aux prédateurs. A d'autres étapes, d'autres facteurs du milieu furent au premier plan pour guider l'Evolution, du plus petit Lémurien jusqu'à l'homme, et favoriser l'augmentation de la taille, perfectionner la vision, augmenter ainsi en précision et en diversité les communications sociales.Une des thèses essentielles et originales de ce livre réside dans l'idée que l'évolution a permis un développement prodigieux des organes sensoriels, particulièrement ceux de la vision: bien avant l'apparition du langage, ce perfectionnement a permis une communication adaptée aux conditions du milieu.L'auteur montre ainsi que la distance qui, sur le plan de la production et de l'échange d'informations, nous sépare de ces grands singes privés de parole, n'est pas si grande qu'on l'imagine ou veut le croire parfois.Professeur au Laboratoire d'Ecologie du Muséum national d'Histoire naturelle et à l'Université PARIS VI, Jean-Jacques Petter a consacré une grande partie de son oeuvre scientifique à l'étude des Primates et, en particulier, des plus primitifs d'entre eux, les Lémuriens malgaches.Ses études de sciences et de médecine l'ont poussé très tôt à s'intéresser à l'évolution de l'homme en en cherchant les traces dans les dernières forêts tropicales du monde.Il participe activement depuis 20 ans aux entreprises de l'Union internationale pour la Conservation de la Nature et du World Wild Life Fund, dont il a reçu en 1981 la Médaille d'or.
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Comme les légumes, les fruits sont à la mode. Ils ont fini par se dégager des préjugés défavorables dont les médecins les avaient affublés durant des siècles. Dans la mesure où ils ont été les premiers aliments de cueillette, leur histoire épouse fidèlement celle des civilisations.
La notion de fruit mérite d'être précisée, le terme recouvrant des acceptions multiples; il y a de surcroît de nombreuses sortes de fruits que les botanistes ont classés tant bien que mal sous diverses rubriques: drupes, baies, fruits secs, etc. Mais, quels qu'ils soient, la nature emprunte des itinéraires parallèles pour les élaborer, les hormones végétales jouant ici un rôle considérable que l'on commence seulement à mettre en évidence.
Si chaque fruit a son histoire, on raconte à propos de certains d'entre eux des histoires. Tel est le cas notamment des fruits du Sud qui ont hérité du riche symbolisme des cultures méditerranéennes. Il n'en est point de même des fruits nord-européens au sujet desquels les mythologies celte, germanique ou scandinave sont généralement moins prolixes. Mais, quelle que soit son origine, chaque espèce produit un fruit original avec sa composition particulière en nutriments et micronutriments: vitamines, oligo-éléments, etc.
Les fruits intéressent aujourd'hui l'alimentation moins par les quantités de sucre qu'ils apportent au régime que par leurs fibres et leurs multiples micronutriments auxquels on découvre peu à peu des vertus protectrices pour la santé. C'est ainsi qu'un lien a pu être établi entre le ralentissement du développement de certains cancers, de l'infarctus du myocarde, des maladies dégénératives du vieillissement, et les teneurs des fruits en certaines vitamines dont le champ d'action n'est encore qu'imparfaitement connu. Aussi les fruits apparaissent-ils de nos jours comme des éléments indispensables à la santé.
Jean-Marie Pelt est professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l'université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie. Ses derniers livres: Le Tour du monde d'un écologiste, Au fond de mon jardin et Des légumes. -
Les légumes sont à la mode.
Pourtant, ils sont consommés depuis la nuit des temps, et chacun d'eux a sa propre histoire. C'est de cette histoire que l'on traite d'abord ici en tentant de situer les productions maraîchères contemporaines dans la continuité des processus historiques qui ont fait d'herbes sauvages les plantes potagères que nous connaissons aujourd'hui.
On trouvera aussi dans cet ouvrage une série de monographies, ainsi que des considérations générales sur le passé, le présent et le futur de ces éléments fondamentaux de l'alimentation humaine que sont les légumes.
Ici comme ailleurs, la modernité a provoqué une rupture avec des traditions souvent millénaires. C'est de l'heureux mariage entre innovation et tradition que naîtront, soyons-en sûrs, les légumes de demain, aussi délectables à la vue et au goût que ceux d'aujourd'hui, mais enrichis en vitamines et en éléments indispensables aux grands équilibres qui fondent la santé de l'homme.
Jean-Marie Pelt est professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l'université de Metz, président de l'Institut européen d'écologie. Ses derniers livres: Le Tour du monde d'un écologiste et Au fond de mon jardin. -
Carnets de voyage d'un botaniste
Jean-marie Pelt, Franck Steffan
- Fayard
- Documents
- 11 Septembre 2013
- 9782213675343
Il y a vingt ans Jean-Marie Pelt publiait avec un franc succès son Tour du monde d'un écologiste. Il remet ici ses pas dans les siens, non plus pour dénoncer les déprédations subies par la planète, mais pour nous faire partager l'émerveillement du savant face à l'infinie diversité de sa parure végétale, liée à la disparité des sols et des climats rencontrés. Son périple le conduit de l'Afghanistan en guerre à l'ensemble du Proche et Moyen-Orient où il cherche en vain la trace des roses d'Ispahan, de l'Afrique subsaharienne où, initié au vaudou, il fait connaissance avec les pouvoirs des plantes hallucinogènes, à ces précieuses réserves que constituent les îles et archipels, des Seychelles aux Maldives, de Maurice aux Canaries, avant de rentrer, tel Ulysse, dans son canton aux trois frontières à deux pas de Schengen, où un " gisement d'orchidées unique par la richesse de ses espèces " donne l'occasion au botaniste d'épiloguer sur les moeurs comparées de ces étranges végétaux et de ce non moins singulier animal qu'est l'homme. À quatre-vingts ans sonnés, plus « vert » que jamais, Jean-Marie Pelt, « l'homme qui aimait les plantes », livre là toute la mémoire de ses savoirs et de ses émerveillements face à une nature dont il s'est fait l'inlassable défenseur.
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Découvrir la Terre
Claude Allègre, Laure Meynadier
- Fayard
- Temps des sciences
- 12 Septembre 2012
- 9782213667201
Le terrible séisme qui a engendré au Japon la catastrophe nucléaire du printemps 2011 a rappelé à l'humanité que l'expression "terre ferme" par laquelle les marins désignent le "plancher des vaches" est toute relative, et que nous vivons en fait sur des radeaux continentaux flottant sur un magma, dont les télescopages et les chevauchements ébranlent la surface terrestre.Ancien directeur de l'Institut de géophysique du globe, spécialiste mondial incontesté, prix Crawford - l'équivalent du Nobel dans sa discipline -, Claude Allègre, en collaboration avec Laure Meynadier, ausculte la Terre sous toutes ses coutures, et, dans une synthèse magistrale, rappelle comment s'est formée l'actuelle configuration de notre planète, les causes et la localisation de ses grandes colères - volcanisme et tremblements de terre -, avant d'exposer en détail les hypothèses émises successivement par cette science jeune dont il est un des maîtres, pour expliquer ces mortels soubresauts : dérive des continents, expansion du globe, tectonique des plaques.L'ouvrage, écrit avec un évident souci de pédagogie, est illustré de nombreuses cartes et figures.
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Nouveau tour du monde d'un écologiste
Jean-marie Pelt, Franck Steffan
- Fayard
- Documents
- 7 Septembre 2005
- 9782213640549
Une évidence : quand on a parcouru l'ensemble du système solaire, la Terre est bien notre seule oasis. Le nouveau tour du monde de Jean-Marie Pelt débute à Tenerife, aux Canaries, où l'on découvre les conditions ayant présidé aux origines de la vie. Parcourant cette île du littoral jusqu'au sommet du volcan, se succèdent des zones de végétation comme empilées les unes sur les autres au fur et à mesure qu'on prend de l'altitude. Tenerife représente une sorte de planète en miniature, une magnifique leçon d'écologie, avec ses plantes extraordinaires.
Des étranges mares salées de Lorraine aux vastes prés salés du Mont-Saint-Michel et, de là, aux marais de Kaw en Guyane, on suivra ensuite le travail de ces hommes engagés dans de minutieuses enquêtes afin de comprendre le fonctionnement de la nature. Comment vivent, par exemple, d'étranges oiseaux et d'énormes caïmans à Kaw, dans une région où aucun homme ne s'était jamais aventuré. Ailleurs, où il s'est au contraire trop aventuré, la nature est mise à mal. L'Espagne, qu'un écureuil pouvait jadis traverser en sautant d'arbre en arbre des Pyrénées à Gibraltar, est devenue, en certains lieux, un désert. La Grèce également, et Platon déjà s'en désespérait. De même Nauru, dans le Pacifique, Haïti, la mer d'Aral ont été dévastées. Seul miracle, le petit royaume du Bhoutan, coincé entre l'Inde et la Chine, reste un véritable Eden écologique.
Ce nouvel ouvrage de Jean-Marie Pelt fait suite au Tour du monde d'un écologiste paru en 1990. On y découvre concrètement, à l'aide de multiples exemples, ce qu'est l'écologie dont on parle tant mais que l'on connaît si peu. -
La loi de la jungle ; l'agressivité chez les plantes, les animaux, les humains
Jean-marie Pelt, Franck Steffan
- Fayard
- Documents
- 10 Septembre 2003
- 9782213653228
Compétition pour la lumière dans la forêt où les arbres les plus chétifs meurent étouffés par les plus forts ; conquête massive de territoires par de redoutables envahisseurs ; déploiement d'armes chimiques sophistiquées : les plantes ont mille manières de se faire la guerre. Mais nul ne dirige ces entreprises belliqueuses, car les plantes sont un monde sans chef.
Les animaux s'affrontent pour la nourriture, le territoire, le partenaire sexuel, la protection des petits. Mais, à travers l'évolution, la nature a inventé d'habiles stratagèmes visant à réguler leur agressivité ; on les voit se mettre en place et se perfectionner chez les poissons, les oiseaux et même les loups. Ils échouent malheureusement chez les rats... et chez les humains. En effet, nous sommes loin de nos cousins les Bonobos, ces grands singes qui, fidèles au slogan de mai 68, font l'amour mais pas la guerre.
Les humains ont tenté de tout temps de maîtriser leur agressivité qui menace si dramatiquement notre espèce, mobilisant à cette fin les philosophies, les religions, la psychologie, la sociologie. Force est de constater qu'ils n'y sont point parvenus. Y parviendront-ils et comment ? Peut-être en s'inspirant des modèles que nous offre la nature...
Jean-Marie Pelt est professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz et président de l'Institut européen d'écologie. Il a notamment publié chez Fayard De l'Univers à l'être, Dieu de l'univers : science et foi, Le Tour du monde d'un écologiste, Au fond de mon jardin, Des légumes, Des fruits, Le Jardin de l'âme, Les Plantes transgéniques, La Terre en héritage, Les Nouveaux Remèdes naturels, Les Langages secrets de la nature, Les Epices et L'avenir droit dans les yeux. -
C'est le livre contre le front anti-viande. Un essai pour les agriculteurs, les lobbyistes et les consommateurs. René Laporte et Pascal Mainsant nous démontrent scientifiquement l'absurdité et la dangerosité des discours idéologiques et souvent non prouvés de certains, tiers mondistes, écologistes, philosophes et/ou éthologues, défenseurs de la protection animale et du végétarisme. Un front anti-viande, depuis quand, qui, raisonnable ou absurde ? Il traite les accusations les plus récurrentes, l'élevage et l'éthique, l'élevage affameur de l'humanité par détournement, l'élevage et le réchauffement de la planète, la consommation de viande et la dégradation de la santé, etc Ils nous expliquent ce que serait un monde sans élevage, historiquement, socialement, politiquement, scientifiquement. Un livre pour alimenter la controverse déséquilibrée et nous guider pour mieux comprendre et éviter les confusions bien légitimes qui nous habitent.