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En 1672, Guillaume d'Orange prend le pouvoir en Hollande, profitant du massacre par le peuple des frères Jean et Corneille de Witt accusés de tractations secrètes avec la France. Pendant ce temps, loin des tumultes de la politique, le jeune Cornélius van Baerle (filleul de Corneille de Witt), se livre à sa passion des tulipes en essayant de créer une tulipe noire, dont la découverte sera récompensée par un prix de la société horticole de Harlem. Le voyant sur le point d'aboutir, son voisin Boxtel, par jalousie et par cupidité, le dénonce comme complice de Corneille de Witt. Extrait : - Oui, car il sera fort ou il sera faible. S'il est fort (car si étranger qu'il soit à ce qui nous arrive ; car, quoique enseveli à Dordrecht, quoique distrait, que c'est miracle ! il saura, un jour ou l'autre, ce qui nous arrive), s'il est fort, il se vantera de nous ; s'il est faible, il aura peur de notre intimité ; s'il est fort, il criera le secret ; s'il est faible, il le laissera prendre. Dans l'un et l'autre cas, Corneille, il est donc perdu et nous aussi. Ainsi donc, mon frère, fuyons vite, s'il en est encore temps.
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L'écriture du Nez débute en 1832 et s'achève en 1835. La nouvelle est d'abord refusée comme « sale et triviale » par L'Observateur moscovite, avant d'être publiée, en 1836, par la revue littéraire Le Contemporain, avec une présentation d'Alexandre Pouchkine. Dans ses OEuvres complètes, parues en 1843, Gogol la placera, avec Le Manteau, Le Portrait, Le Journal d'un fou et La Perspective Nevski, dans le recueil intitulé Les Nouvelles de Pétersbourg.
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Pierre Loti raconte ici son enfance. Enfance pleine de tendresse, d'amitié et de mystère. Enfance de petit garçon songeur, vivant dans un mondé d'irréalités sur lequel l'éducation n'a point dé prise, formant sans cesse mille rêvés grandioses et impossibles, mais au travers desquels, déjà, une double vocation s'éveille... Extrait : Ce que je craignais de voir arriver par là n'avait encore aucune forme précise ; plus tard seulement, mes visions d'enfant prirent figure. Mais la peur n'en était pas moins réelle et m'immobilisait là, les yeux très ouverts, auprès de ce feu qui n'éclairait plus, - quand tout à coup, du côté opposé, par une autre porte, ma mère entra... Oh ! alors je me jetai sur elle ; je me cachai la tête, je m'abîmai dans sa robe : c'était la protection suprême, l'asile où rien n'atteignait plus, le nid des nids où l'on oubliait tout...