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Hettie Jones, figure de la Beat Generation à (re)découvrir absolument, à travers ce recueil de poésie d'une grande modernité. " Drive rappelle que la Beat Generation a aussi été féminine. " LibérationDans ce recueil de poésie d'une grande modernité, Hettie Jones, libre comme l'air, prend la route. Voix incontournable de la Beat Generation, la poétesse nous parle d'amour et d'amitié, de voitures, de politique, à travers une écriture effrénée et débridée. Avec ce féminisme joyeux, intrépide et assumé qui lui est propre, Hettie Jones nous rappelle que beatnik s'accorde aussi au féminin. Et après quelques coups d'oeil dans le rétroviseur de l'existence, elle n'hésite pas à appuyer sur l'accélérateur, l'avenir en point de mire.
" j'ai toujours été à la fois
suffisamment femme
pour être émue aux larmes
et suffisamment homme
pour conduire ma voiture
dans n'importe quelle direction "
Hettie Jones
" Il se dégage de ces textes une impression de modernité absolue, de rébellion chevillée au corps. " Libération -
La poésie de François Villon est double : à côté d'une philosophie optimiste et d'un rire tout rabelaisien se déploie la satire grinçante d'un homme que le désespoir menace. Oscillant entre sa vision carnavalesque de l'existence et son obsession de la mort, cet excellent artisan du vers use d'un mélange de bouffonnerie et de gravité, d'ironie et de pathétique, de grossièreté et de délicatesse. Il rit, il pleure.
Cette ambiguïté rend compte de l'incertitude du monde : à ses yeux, il est quasiment impossible d'appréhender la réalité, les êtres humains et le langage, qui gardent leur opacité. Face à ces apparences trompeuses, le texte littéraire devient le lieu de la métamorphose du réel : masques, changements de rôles et animalisation des hommes bouleversent les normes et triomphent des angoisses. Pour autant, Villon n'est pas dupe : le rire libère, mais il ne dure pas ; la fête est là, mais la fête finira.
Publiée pour la première fois à l'Imprimerie nationale, cette édition a obtenu le Grand prix de l'édition critique de l'Académie française en 1984. -
Les Poèmes tardifs de Margaret Atwood, autrice de La Servante écarlate, dans une édition bilingue inédite. " Atwood à l'apogée de son pouvoir poétique. " The New York Times Book ReviewL'amour, la perte, le temps qui passe, la nature, ou encore... les zombies : la poésie de Margaret Atwood est introspective, personnelle dans la forme, universelle dans le fonds. Poème après poème, elle déploie des trésors d'imagination tandis qu'elle promène son regard acéré vers un monde qu'elle perçoit avec prudence et intuition.
Beaucoup connaissent les romans de Margaret Atwood, parmi lesquels les best-sellers
La Servante écarlate et
Les Testaments, mais peu savent qu'elle est aussi l'une des plus brillantes poétesses contemporaines. -
Une colombe si cruelle : Poèmes en prose et autres textes
Federico García Lorca
- Robert Laffont
- Pavillons poche
- 22 Février 2024
- 9782221274392
Un recueil de poèmes et courts textes en prose dans une édition bilingue inédite, par l'un des plus grands auteurs espagnols de tous les tempsDans
Une colombe si cruelle, qui rassemble une sélection de textes divers - poèmes en prose, nouvelles ou encore contes -, Federico García Lorca s'affranchit des genres et des codes pour aller au plus près de ce qu'il veut exprimer. Les textes sont une véritable ode à la liberté stylistique, une invitation à renoncer à toute rationalité pour se laisser embarquer par la poésie. Le lecteur est plongé dans un univers à la fois doux et violent, dans lequel les personnages - hommes, animaux ou autres - ont des destinées farfelues et parfois cruelles.
D'une poule crétine à une perdrix meurtrière, de Socrate à Charlie Chaplin, le poète passe du coq à l'âne, rompt toute relation logique entre les objets et prouve par là son talent et son attrait pour le surréaliste et le fantasque. -
Le corsaire et autres poèmes orientaux
George Gordon Byron
- Gallimard
- Poésie/Gallimard
- 25 Avril 2019
- 9782072738197
Cette édition éclaire d'un jour nouveau la poésie de Lord Byron (1788-1824), et plus particulièrement son rapport à l'Orient. Elle rassemble quatre oeuvres en vers (trois poèmes narratifs : Le Corsaire, Le Giaour, Mazeppa ; et une ode : Oraison vénitienne).
L'aspect novateur du projet consiste à proposer une traduction neuve qui ne privilégie pas le respect contraignant de la métrique aux dépens du rythme et du sens. La forme est donc versifiée mais garde une certaine liberté : ces poèmes orientaux sont des récits d'action et de superbes romans d'aventure, et il était essentiel d'en préserver l'élan.
Par leur influence sur de nombreux artistes (Hugo, Pouchkine, Tchaïkovski, Liszt, Delacroix... ), leur beauté et leur modernité, ces quatre oeuvres orientales constituent une référence incontournable, et il est important de les rendre à nouveau accessibles au public curieux des oeuvres fondatrices de la poésie européenne. -
Cette édition bilingue des Sonnets de Shakespeare est traduite, présentée et annotée par l'un des plus grands spécialistes de la période élisabéthaine, Robert Ellrodt, auteur notamment de l'édition des poèmes de Keats et de Shelley pour l'Imprimerie nationale.
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Au milieu des années cinquante, nombreux sont les écrivains de la Beat Generation à s'intéresser au bouddhisme et à se tourner vers le haïku, dont la forme épurée fait écho à leur quête de spiritualité. Si Jack Kerouac n'est pas le premier à expérimenter cette tradition poétique, il est selon Allen Ginsberg ' le seul maître du haïku '. Adaptant ces poèmes japonais de trois vers à la langue et à la culture américaines, il en vient à redéfinir le genre, qui l'accompagnera toute sa vie.
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Poétesses anglo-saxonnes / Women poets
Collectif
- Langue pour tous bilingue
- 6 Juillet 2023
- 9782266335812
Un recueil inédit en langue anglaise, qui met à l'honneur les femmes et la poésie.
Ce recueil présente un choix éclectique de textes de six poétesses anglo-saxonnes qui ont écrit entre le XIXe et le milieu du XXe siècle. Ils se distinguent par leur ton, leur rythme, leur partis pris formels, leur couleur. Elles sont trois Britanniques (les soeurs Brontë) et trois Américaines (Dickinson, Stein et St. Vincent Millay). -
J'ai un rendez-vous avec la Mort
Alan Seeger, Odette Raimondi-Matheron
- Les Belles Lettres éditions
- Mémoires de Guerre
- 4 Avril 2025
- 9782251921099
Alan Seeger, poète américain, a vingt-huit ans quand il meurt le 4 juillet 1916 devant le petit village de Belloy-en-Santerre dans la Somme où son bataillon est anéanti par les mitrailleuses allemandes. Engagé dans la Légion étrangère dès août 1914, ce fils d'une famille américaine aisée voue un culte à la France et à Paris où il vit depuis 1912, fréquentant le milieu artistique et littéraire de la capitale, centre du monde intellectuel de l'époque. Ami d'Apollinaire, qui annonce sa mort, Alan Seeger n'a cessé d'écrire durant ces années de guerre. Des lettres, un journal, des poèmes aussi, dont le plus connu « J'ai un rendez-vous avec la Mort », était le texte préféré du président John Kennedy. Tous ces écrits, pieusement rassemblés par son père et sa soeur dans les semaines et les mois qui suivent sa disparition sont publiés d'abord aux États-Unis, où ils connaissent un formidable succès, puis en France en 1918. Ce livre, intitulé à l'origine, « Alan Seeger, le Poète de la Légion Étrangère, ses lettres et poèmes réunis par son père » n'avait jamais été republié depuis. Il s'agit pourtant d'un témoignage rare sur l'engagement, d'un portrait pointilliste de cette France, à la fois belle et ravagée, dont le poète sillonne les routes, le lourd paquetage sur le dos avant de plonger dans le cloaque des tranchées. C'est aussi la Légion étrangère au combat, troupe de choc rudement éprouvée durant la Première Guerre mondiale, tour de Babel au sein de laquelle Seeger demeurera quand on lui proposera de rejoindre une autre unité : « J'ai choisi de rester fidèle à la Légion ou je me trouve content et ai de bons camarades. »
Alan Seeger (22 juin 1888, New York, 4 juillet 1916, Belloyen-Santerre), poète. -
J'ai vu Sisyphe heureux
Katerina Apostolopoulou
- Bruno Doucey
- JEUNES PLUMES
- 7 Janvier 2021
- 9782362293610
"Vivre pauvre sans être rustre
Avoir peu et tout offrir
Garder le meilleur pour l'ami ou l'étranger
Reprendre tous les matins le même chemin
Savoir que toute la vie sera ainsi
Et en sourire
Moi
J'ai vu
Sisyphe heureux."
Katerina Apostolopoulou est née à Volos, en Grèce, en 1981. Après des études de lettres et de civilisation françaises à l'université d'Athènes, elle arrive à Paris, où elle vit encore aujourd'hui, pour effectuer un DEA de littérature comparée à la Sorbonne. Elle se tourne alors vers la traduction et le théâtre. En 2016, elle entreprend de traduire Ceux qui se taisent de Bruno Doucey pour les éditions Vakxikon, à Athènes. Avec J'ai vu Sisyphe heureux, elle publie son premier recueil. -
La divine comédie Tome 1 : l'enfer
Dante Alighieri
- Table Ronde
- La petite vermillon
- 15 Avril 2021
- 9791037108401
"Offrir un vrai poème dont la marche n'est en rien entravée" : telle est l'ambition de cette nouvelle traduction de L'Enfer. Afin de rendre au plus près le rythme de l'oeuvre de Dante, William Cliff a pris le parti de suivre le "chiffre" du décasyllabe original. Sur le fond, il n'a pas hésité à supprimer des noms et des références qu'il jugeait inutiles ou fastidieux. Loin de trahir le poète florentin, le poète belge l'accompagne. La richesse de sa traduction tient à cela : il se glisse sur ses pas, telle une ombre, dans les cercles infernaux.
Cliff, comme Dante, est un poète en marche. -
Au titre-jeu de mots, ce recueil a paru pour la première fois en 1927, vingt ans après Musique de chambre, qui lui avait valu l'admiration de poètes déjà reconnus, notamment Ezra Pound et T.S. Eliot. Avant d'être romancier, Joyce est d'abord poète ou... poémier. Pour lui, la poésie est un jeu, "art mineur", dit-il, mais aussi un véritable laboratoire de recherches linguistiques. Tout le ressort de l'oeuvre romanesque se retrouve là, dans ces po(è)mmes. Pourtant, sans jamais cesser d'être des jeux de l'esprit, ceux-ci distillent un sentiment de désenchantement. Ils sont en effet marqués du sceau d'une dérive, physique (Dublin, Trieste, Zurich et Paris) et morale. Ils sont amers. Les pommes d'or du jardin des Hespérides réservent des surprises... "Tout un monde dans une coquille de noix." Au titr
Le poète et romancier irlandais James Joyce (1882-1941) a été l'ami d'Italo Svevo, d'Ezra Pound et de T.S. Eliot. Après des séjours en Italie et en Suisse, c'est à Paris qu'il se fixe en 1920. Il est notamment l'auteur d'Ulysse, "cathédrale de prose" censurée par les Anglo-saxons (1922) et de Finnegans Wake (1939). -
La divine comédie Tome 2 : le purgatoire
Dante Alighieri
- Table Ronde
- La petite vermillon
- 15 Avril 2021
- 9791037107886
La rencontre de William Cliff avec Dante remonte à ses années universitaires : il est encore capable de réciter les premiers vers de L'Enfer en italien, entendus en cours de philologie romane. Difficile, ensuite, de retrouver dans les traductions françaises de l'oeuvre du poète ce qu'il avait encore à l'oreille. S'y essayant lui-même, William Cliff n'est parvenu à satisfaction qu'en adoptant la contrainte du décasyllabe, et il a aujourd'hui le sentiment d'avoir donné une lecture contemporaine de La Divine Comédie : non seulement en vers réguliers, mais avec le souci constant d'une clarté évidente, afin que le lecteur comprenne, sans aucune note, le sens du texte.
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On connaît tous l'adage Carpe diem. Ce qui est moins connu, en revanche, c'est qu'il est tiré des Odes d'Horace. Tout imprégné d'épicurisme, ces poèmes célèbrent le bonheur d'une vie simple, à l'abri des tentations de l'ambition ou de la richesse, et la sagesse de vivre pleinement l'instant, que la perspective du déclin et de la mort rend plus émouvant encore. Ce livre, grâce aux notes et à la traduction proposée en regard, permet au lecteur de redécouvrir une oeuvre qui inspira profondément Ronsard, La Fontaine, Molière, ou encore Hugo ; bref une oeuvre à la source de notre propre littérature.
Edition bilingue -
Édition bilingue.
Vers 1816, au fin fond d'une province pontificale d'Italie du Nord, un jeune homme mélancolique, pétri de lectures érudites, s'apprête sans espoir à l'« oeuvre de sa vie ». Ce jeune homme, c'est Giacomo Leopardi. Il écrit des poèmes renouant avec la plus haute tradition italienne, celle qui remonte à Pétrarque et au Tasse. En 1831 paraît la première édition des Canti.
De la véhémence des premières canzones (À Angelo Mai, Brutus) aux méditations nocturnes des idylles (L'Infini, Le Soir du jour de fête, À la lune), en passant par les grands poèmes philosophiques (Le Genêt), le poète chante la solitude et l'exclusion, le temps répétitif et destructeur, le destin et la perte.
Tour à tour élégiaque et révolté, nihiliste et exalté, Leopardi inaugure une forme nouvelle de lyrisme : du moi au nous, sa voix déplore au nom de tous la souffrance d'être. Ce recueil d'une noire beauté inspira des esprits aussi divers que Schopenhauer, Musset, Nietzsche et Giuseppe Ungaretti. -
Joséphine Bacon, nomade de la toundra, nous fait parcourir, à la lumière du poème, des territoires inconnus. Gaston Miron, Saint-Denys Garneau et Paul Chamberland ont nommé Terre Québec ; Joséphine Bacon élargit le pays en nous initiant à la toundra et aux douces chansons de l'infini. L'horizon est offert avec tant de grâce et de naturel que nous lui sommes à jamais redevables de nous rappeler à l'essentiel : beauté, simplicité et volupté.
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"L'avez-vous vu ?
Il portait son enfant dans ses bras
et il avançait d'un pas magistral
la tête haute, le dos droit...
Comme l'enfant aurait été heureux et fier
d'être ainsi porté dans les bras de son père...
Si seulement il avait été
vivant. "
Née à Lattaquié en Syrie, Maram al-Masri entreprend des études à Damas, avant de s'exiler à Paris où elle connaît une situation difficile. En 2003, Cerise rouge sur un carrelage blanc la révèle au public francophone. Sa poésie, saluée par la critique des pays arabes et traduite dans de nombreuses langues, fait d'elle une des grandes voix féminines du Moyen-Orient.
Ses derniers recueils, Par la fontaine de ma bouche et La robe froissée, ont été publiés par les Éditions Bruno Doucey. -
Un inédit de Yannis Ritsos. Dès les premiers chants de ce long poème écrit en 1938 sous le régime dictatorial de Metaxas, Yannis Ritsos fait allusion aux drames qui ont jalonné le printemps de sa vie : l'effondrement économique d'une famille noble, la mort prématurée de sa mère et de son frère, la démence qui conduisit son père dans un asile psychiatrique, le désespoir qui l'a lui-même guetté. Mais une présence lumineuse, celle d'une femme, vient effacer les traces de ce passé, apportant la jeunesse, l'espérance et la vie. Une invitation à ouvrir portes et fenêtres pour regarder le monde ? Oui, et à relever la tête, car dans le contexte difficile de la Grèce des dictateurs, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l'imaginaire.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce en 1909, dans une famille de propriétaires terriens. Proche du parti communiste grec, il associe la poésie à l'engagement politique, aspire à un idéal de fraternité et lie l'héritage du surréalisme aux forces vives de la culture populaire. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l'expérience de la prison, l'exil ne l'empêchent pas de mener à bien une oeuvre poétique de tout premier ordre. Il s'éteint en 1990. -
La divine comédie ; purgatoire
Dante Alighieri
- Éditions Actes Sud
- Poésie
- 10 Octobre 2018
- 9782330111571
Avec la publication de Purgatoire, deuxième volet de cette traduction novatrice de la Divine Comédie par Danièle Robert, Actes Sud se donne pour mission de contribuer à faire rayonner cette oeuvre unique, véritable monument du patrimoine mondial.
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La révolte de l'islam
Percy Bysshe Shelley
- Gallimard
- Poésie/Gallimard
- 8 Septembre 2016
- 9782072648328
S'il est un nom qui, dans l'Angleterre du XIXe siècle, a suscité le scandale, c'est bien celui de Shelley. Et en particulier avec son dernier livre écrit avant l'exil, dont les intitulés ont changé plusieurs fois dès les éditions de 1817 : d'abord Laon et Cythna ou La Révolution dans la Cité d'Or, avant de prendre le titre définitif de La Révolte de l'Islam. Il s'agit d'un poème-hymne, d'un poème-pamphlet qui clame son désir de liberté pour les femmes.
Comme le précise Judith Brouste dans sa préface, "La Révolte de l'Islam est dédicacée à Mary, qui vient elle-même de terminer son Frankenstein. La composition des douze chants de plus de 4 500 vers a duré six mois. Écriture difficile où l'ardeur et l'inspiration sont suivies de longs abattements..." -
Fable de Polyphème et Galatée
Luis De góngora
- Gallimard
- Poésie/Gallimard
- 4 Novembre 2016
- 9782072682773
"Entre Jean de la Croix (1542-1591) et Quevedo (1580-1645), Góngora (1561-1627) est le troisième sommet de la poésie du "Siècle d'Or" espagnol. Sa réputation d'illisibilité, comme pour Mallarmé à qui on l'a, peut-être un peu trop vite, comparé, semble dresser autour de lui une muraille infranchissable qui en a rebuté plus d'un. Cependant, si la difficulté de cette oeuvre est bien réelle - et son auteur la revendiquait avec un orgueil aristocratique qui rejetait comme vulgaire trop de facilité -, elle n'est pas, comme on pourrait le croire, de
l'ordre de l'incompréhensible, mais d'une compréhension qui doit se conquérir et se mériter parce qu'elle réclame, outre un esprit délié, un sens de l'allusion et une culture que seuls ceux que Góngora appelle "les hommes d'études" ou les "hommes doctes" de l'époque pouvaient posséder. Góngora n'écrit pas pour tous, du moins dans ses grands poèmes, mais pour quelques-uns - pour cette "immense minorité", disait Juan Ramón Jiménez, qui est censée représenter l'intelligence dans ce qu'elle a de plus éclatant, de plus universel. [...]
Pourquoi traduire la Fable de Polyphème et Galatée ? Parce que parmi les grands poèmes de la maturité de Góngora, celui-ci est le plus abouti et, comme tel, le sommet de la poésie baroque européenne de son temps. Dans cette "fable" convergent toute une tradition multiple et discordante qui remonte à l'Antiquité - epyllion ou épopée brève, bucolique, poème lyrico-narratif, épithalame (ou poème nuptial), élégie... - et toute une modernité dont conceptisme et gongorisme sont la pointe la plus extrême. Il s'agit donc d'un poème qui, tout en réalisant la fusion de la tradition et de la modernité dans une densité et une intensité proprement inouïes, les transcende et, par là, reste toujours vivant."
Jacques Ancet. -
Écrits en 1922 à Muzot, dans le Valais, en « quelques jours de saisissement immédiat » et conjointement aux dernières Élégies de Duino, auxquelles ils sont jumelés, les Sonnets à Orphée, sont une oeuvre magistrale et cristalline de Rilke. Après des décennies de traductions diverses, ils n'ont pas perdu un iota, ou un électron, de leur magnétisme, de leur puissance dionysiaque. Rilke affirme « le chant est existence » et son chant perpétue, en effet, une vibration lyrique de l'existence et de la pensée.
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Plonger dans l'epave. poemes 1971-1972
Adrienne Cécile Rich
- Éditions du Noroît
- Dialogues
- 24 Septembre 2024
- 9782897664688
Pour la première fois traduit en français dans son intégralité, Plonger dans l'épave. Poèmes 1971-1972, lauréat du National Book Award en 1974, est une odyssée radicalement féministe qui explore, avec un souffle incomparable, les mythes et les tréfonds de la société - ce qui a été oublié, muselé ou encore, inexploré. Véritable icône de la poésie américaine, Adrienne Rich propose ici des poèmes d'une grande force symboliste qui puisent à même son engagement pour les droits des femmes et pour la diversité sexuelle. Lire Plonger dans l'épave, quelque cinquante ans après sa parution, c'est s'immerger dans la puissance d'une voix qui a défini la deuxième vague du féminisme nord-américain et admirer la clairvoyance d'une poésie qui annonce l'éclatement des genres et des formes traditionnelles.
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Un grand recueil de poésie et de dessins inédits de Carolyn Carlson, traduit et présenté par Jean-Pierre Siméon.
« Carolyn Carlson est, depuis toujours, foncièrement, intrinsèquement et pleinement poète. Et, de grâce, qu'on n'en accorde pas à cette appellations la valeur molle et complaisante qu'on lui attribue trop souvent. Être poète ce n'est pas, quoi ? Une particulière disposition à la sensibilité, être rêveur, contemplatif, amant des belles choses, ou se montrer un élégant musicien des mots, etc.
Je n'emploie pas, moi, le mot à la légère et c'est d'une chose autrement plus grave qu'il s'agit : est poète qui voue sa vie, sa vie entière, sans compromis, à un questionnement radical, à la scrutation obstinée des raisons et des moyens de l'existence hors des discours bavards qu'on en fait, sans égard pour les réponses morales, idéologiques, religieuses qu'on oppose à l'énigme et qui closent le débat.
C'est s'adonner, à ses risques et périls, à cette plus-value du sens qui défait tout savoir et régénère incessamment la vie en l'ouvrant à son mystère irréductible.
C'est en ce sens que je dis que Carolyn Carlson est d'abord et en tout essentiellement poète. Il s'ensuit cette vérité, qui est la réalité de sa vie : tout ce qu'elle a fait, fait ou fera, tous les signes qu'elle crée pour retourner les apparences et révéler les infinis visages de mystère, tout cela est poésie, haute poésie.
Qu'importent alors les moyens ou les supports, corps, gestes, espace sculptés et traversés, papier, encres, poèmes. Ce ne sont là que des traces du passage de la poésie, de ses formes visibles et donc partageables. » - Jean-Pierre Siméon
Ce recueil réuni des poèmes et dessins inédits de Carolyn Carlson ainsi qu'une nouvelle édition du Dialogue avec Rothko.