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Stylit
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Observations, indignations, confessions, énumérations, élucubrations, exagérations et autres émerveillements extatiques... bref, une invitation à vagabonder en tous sens, l'oeil vissé sur la lorgnette déformante de l'auteur. Les 44 textes de ce recueil louchent plus du côté de Jacques Prévert que de Charles Baudelaire et se veulent résolument contemporains.
Ils sont accompagnés d'illustrations qui ne sont en aucun cas de la "photo de charme" mais comportent du nu. Pour n'effaroucher personne, une version non illustrée sera bientôt disponible, également chez Atramenta, sous le titre "Outrecuidance" (au singulier). -
"Si transparent que soit cet arbre, Madame, il est de graves oiseaux qui nidifient dans ses branchages. Oh ! le chant que leur gorge retient ! Vous n'en révélez que les trilles secrètes où déjà s'ouvre "la ville irradiée" ! "
Géo Norge (1898-1990)
"De la belle littérature, vraie, fondée sur les quatre éléments, nappée de beauté, ceinte de profondeur. Voilà ce que l'on trouve ici chez Anne-Marie Désert. Un régal !"
Gérard Caramaro 2012
"Du grand art, vous dis-je et de la belle ouvrage. Il est doux de suivre Anne-Marie dans les dédales, les soubresauts, les étincelles de son lyrisme."
Michele Angelo Murgia 2 avril 2012
"Cela n'a pas de sens de parler de fond ou de forme ici mais il y a un sens qui explose sous les images livrées à profusion, où tout est vivant : images florales, celle de l'arbre bien sûr, de l'herbe ("l'herbe du temps") ; minérales, les rochers ("ils courent comme s'ils avaient volé de l'or"), les fleuves et rivières qui dessinent des perspectives ; animales, c'est l'esprit, c'est l'écoute ("quelque chose chuinte et crache à mes oreilles "), la fidélité (" mon bossu trotte et je vais derrière lui") ; il y a encore des ciels, de la nourriture qui est la poésie ("il à posé sur la table de l'eau et du sel, du lait et du miel"), et tant d'autres choses et tout cela s'échange, les feuilles s'envolent vers le ciel comme des paroles, le ciel se défroisse comme un nouvel horizon, la terre entière porte l'expression de la vie ("terre et ciel, tout est vert"). On n'en finit pas d'épuiser le sens de ces vers.
Je suis particulièrement sensible au poème intitulé "Le cercle d'eau" où après un début assez sombre une rencontre suggère une renaissance ("quelqu'un à ouvert la fenêtre, quelqu'un a fait du feu").
Tous ces mots ont été puisés au fond d'une perception lucide et rêveuse à la fois, ils brillent comme des pierres précieuses."
Aldo Rossman 17 mars 2018 -
Des écroulements de parfums noirs hystériques qui hurlent les étoiles cicatricielles vierges à peaux d'abeilles silencieuses
Clement Velluet
- Stylit
- 29 Juin 2022
- 9789523902091
Des chaos de langues dansent dans des hystériques essences de la métaphore objectale. Des abeilles noires pleuvent des azurs de lèvres invisibles. Des miroirs de peaux cristallisent les doigts parcheminés de vacuités positivistes. Des silences cosmiques s'arrachent de désirs de chevelures d'astres polyglottes, à travers des ruissellement d'anges esthétiques, voilés de rires agnostiques crevés d'hybridations sociologies, des univers plastiques, intuitifs, par-delà, les baisers des fontaines sémiotiques, des sourires d'offrandes clairsemées de licornes associatives, les dépassements des ipséités des cicatrices rousses, ô délires d'asymptotes écroulés de murmures, les éthers aux encres graphologiques en prières d'ossements intuitifs, balancés de cascades d'oiseaux chus, tombés, ô électricités des mains anthropologiques, ô flûtes des réels diamantaires, imaginaires, les décompositions d'offrandes pâmées, ô démences des araignées prostitutions, ô folies des insectes infusés de mythologiques yeux, des labeurs enfantés de veines aux firmaments intérieurs, ô fronts des grappes onirismes intelligentes, égrenées de flagelles en comètes schizophréniques, ô pharmacologies des synapses labourées de continences, des biologiques ipséités des regards écartelés, élastiques, ô hydres des prédicats ontologiques, ô végétations des lampes bipolaires, ô osmoses des larmes de lumières aux fragilités, aux tremblements des pétales symétriques, ô puissances des paupières criblées d'illuminations des puits d'orgueils ontologiques, ô âmes liquides...
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Une sélection de poèmes traduits du français vers l'italien.
J'étais en dernière année de lycée quand j'ai visité la France pour la première fois lors d'un voyage scolaire. Pour être précis, Paris et la Normandie. Depuis je ne suis pas retourné en France mais ce court voyage m'a laissé des souvenirs indélébiles d'atmosphères et de sensations que j'ai retrouvées à la lecture de certains poètes des XIXe et XXe siècles. Quelques poèmes de ces poètes, j'ai pensé à les rassembler dans une petite anthologie, essayant de respecter l'esprit du poète mais s'écartant de la traduction littérale lorsque celle-ci ne satisfaisait pas ma sensibilité. -
La fuite du temps ! Le "sujet" le plus ancré peut-être au coeur de la vie humaine - le "thème" sans doute le plus récurrent de la poésie. Question fondamentale du roseau pensant que nous sommes, traversant tous les âges, toutes les cultures.
Ce poème en est, à sa manière, l'illustration : monologue d'une voix qui mâche et remâche et rumine, durant 365 jours, cette obsédante idée en passant, tour à tour, par des moments de joie, voire d'euphorie (quand l'avenir semble ouvert à tout le bonheur possible) et des instants d'abattement en proie au nihilisme (quand le désespoir paraît avoir le dernier mot.)
Et paradoxe suprême, éprouvé par chacun : ces journées, ces semaines, ces mois qui s'étirent entre bouffées de confiance et sentiments de déprime ne rendent que plus aiguë la fugacité de notre existence... -
Pas facile d'être rebelle au petit-déjeuner...
Et pourtant...
Les motifs pour le devenir ne manquent pas, réchauffement climatique en tête...
Mais pas question de se laisser gagner par la morosité ambiante.
Surtout au moment crucial de plonger mon délicieux croissant dans ma tasse de café noir.
Alors soyons fou et partons nous évader dans un road trip rebelle vraiment swag.
Périple incertain, mais ô combien salvateur, pour redécouvrir les beautés de notre planète menacée,
rencontrer l'amour, l'amitié, célébrer l'art et la liberté, sous les regards probablement amusés
d'illustres rebelles, de Diogène de Sinope à Orelsan, en passant par Rimbaud, James Dean, Thoreau
ou Gandhi. -
Une déambulation, doublée d'une rêverie poétique, à travers les paysages du monde, ses bâtiments anciens, ses événements fortuits : voilà ce que cet ouvrage présente dans sa diversité surprenante et inhabituelle. Rédigé en prose, ce recueil est composé de courts poèmes qui vagabondent avec insouciance à travers des descriptions picturales, des méditations philosophiques, des sentences morales sans chercher de ligne directrice.
Incohérence ou réalité d'un esprit libre de toutes contraintes, ces "Instantanés en prose" ne manquent pas d'étonner, de susciter la curiosité, d'éveiller l'intérêt. Ils invitent au voyage à partir d'une description purement objective, suivie de simples impressions, élargie à la réflexion de portée philosophique.
Dans "La lueur d'une bougie" naît l'image d'un vieillard songeur qui débouche sur une soif d'absolu jamais étanchée. Le portrait de "Marylin" se solde par le constat que nul succès populaire ne compensera le désarroi de l'âme. "La capacité d'aimer" commence par une interrogation : « le soleil brille-t-il de la même façon dans le monde ? » et se termine sur une question : « suis-je capable d'aimer, de recevoir, de donner, d'accueillir ?». La réponse appartient à chacun d'entre nous... -
C'est un recueil copieux qui nous est offert : pas moins de 105 poèmes, où Jean-Louis Hivernat décline ses thèmes favoris: l'attention portée aux peuplades `premières', aux personnes souffrant de handicap, à l'actualité. Qu'il s'agisse des drames de Palestine ou du Moyen Orient, de l'Ukraine, le poète n'hésite pas à prendre parti fermement et courageusement. Il est toujours résolument opposé à la guerre, qui « anéantit la vie » et cause la famine. La « spirale de la démence » du dictateur, un « chef qui se prend pour Dieu » est condamnée sans appel. Le poète n'hésite pas à puiser dans l'Histoire, pour vilipender par exemple l'inquisition (« Honte à ce Moyen-Age, avide d'arbitraire »).