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Dans ce quatrième essai, une compilation d'articles courts classés en trois thèmes principaux, l'auteur nous livre à coeur ouvert la suite de son introspection qui se fond dans celle de son époque, la nôtre, ô combien trouble et troublée. Posant son âme comme un miroir, il tente de décrire et de transmettre, malgré l'éphémère de nos vies humaines, ce qui, en nous, demeure à jamais immuable, ce qui revient toujours en une obstinée permanence pour nous consoler et nous faire croire encore à l'éternité. Et ceci précisément par la mémoire poétique, qui toujours dans le coeur survit en le nourrissant d'espoir.
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N'oublier ni les morsures de l'histoire ni les disparus. Ne pas se leurrer sur un présent douloureux et empêché. Ouvrir pleinement les yeux sur la réalité africaine, quitte à sentir brûler les larmes. Et pourtant, ne jamais se résigner. Et encore, clamer la fierté et la dignité. Élever la paix et l'humanisme au plus haut dans l'échelle des valeurs. Chanter et mobiliser ces forces qui feront des lendemains meilleurs. En somme, revendiquer son héritage, aussi cruel qu'il puisse être, et toujours tendre vers l'espérance... Tel est le message composé par D. Sadié au fil de cette « Élégie » qui perpétue, par la poésie, les cris déjà lancés dans "Hamanieh ou les nouvelles du pays" (Publibook, 2012).
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Entre faire de la poterie, écrire des lettres pour les analphabètes et puiser de l'eau plusieurs fois par jour, Fatma, née en 1931, participe très tôt à la vie active du village Tifra, en Kabylie. En avril 1953, son père décide d'emmener la famille en France. Dotée de talents artistiques innés, elle les perfectionne tout au long de sa vie parisienne : poésie, peinture et chant cohabitent en symbiose. Les techniques de la peinture à l'huile et de l'acrylique n'ont plus de secret pour elle, et sa superbe voix lui permet d'interpréter les chants mythiques du terroir de ses ancêtres et de composer des mélodies berbères chargées d'enseignement.
Sous sa plume et du bout de son pinceau, Fatma Tilikete traduit l'exil et la solitude ressentis par les émigrés durant de longues nuits tourmentées. Au fil des ans, vivant entre la France et l'Algérie, l'autrice reste fidèle à ces deux pays, à sa famille et à son art. -
Si 2021 a été une année entre parenthèses, l'auteur l'a jalonnée de petits cailloux blancs pour ne pas se perdre. Confrontés au vécu, les mots sont comme des sparadraps posés sur des plaies ouvertes avant la cicatrisation et l'envie de poursuivre le chemin en liberté.
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« Un monde où les conventions demandent à chacun de tendre la main à l'autre et d'essayer ensemble de se diriger vers un but commun. Se rapprocher des autres... de l'autre... demande parfois des efforts individuels et/ou des volontés collectives pour aboutir au résultat d'une convergence sans défaut... » Bruno Canella revient avec un nouveau recueil aussi abouti et brillant que Convenances. Oscillant entre lyrisme et mordant, la langue de l'auteur nous touche au plus profond de notre être. Au travers de textes engagés qui appellent à la prise de conscience et à l'action, à la vigilance et à la réflexion dans un monde dur et parfois cruel, B. Canella dénonce les maux qui rongent notre société, de la discrimination, à la misère ou encore à l'exclusion. Mais ce tableau noir et sombre est contrebalancé par une ode à l'amour et à la tolérance. Un seul dessein : nous faire ressentir une palette d'émotion. Un objectif parfaitement réussi !
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« Cours, belle étoile de midi, va annoncer à tous, Que renaît de ses cendres un blanc phénix. » Des routes sinueuses, longues et aux destinations inconnues dessinent la vie de chacun d'entre nous. Elles nous réservent de nombreux événements et rencontres qui ne sont hélas pas toujours accompagnés des couleurs les plus joyeuses. À travers des poèmes intimes et universels à la fois, tant ils feront écho dans bien des coeurs, Zita Rollande Igoue Gnidjety évoque des thèmes délicats, douloureux ou touchants. Mais loin de se complaire dans l'apitoiement ou de plonger dans la dépression, la plume vivante et vivifiante de cette poétesse enthousiaste incite à nous relever d'épreuves harassantes, à affronter la vie et à renaître fortifiés.
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Dans le tiroir des rêves oubliés
Elyane Guillaud-rollin lescure
- Publibook
- 13 Février 2014
- 9782342166606
« Plus tard au fond de l'usine suspendu à l'échelle Échappant de justesse à la milice tu te fais la belle Recroquevillé au fond du jardin où tu es tombé Tu trembles dans tes golfs froissés Au loin les rafales de balles La torpeur et la peur succèdent à la liberté retrouvée De la Seine au lac du métro au banjo Tombé du train un beau matin Venu du ciel un soir de guerre Le petit Parisien s'en va s'en vient De la butte Montmartre à Montfollet de Villejuif à Bernardière Tu découvres le ski les flots bleus et le pédalo » Partagées entre souvenirs, évocations familiales et fiction, les envolées poétiques d'Élyane Guillaud-Rollin mêlent l'hommage à l'évasion, l'intime à l'universel, le sépia à l'arc-en-ciel. D'hier à aujourd'hui, des grands-parents aux enfants, du lac de Paladru jusqu'aux glaces de l'Arctique, une plume habile dérive et nous transporte au gré des mots.
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« La rosée coule sur le velouté pourpre des pétales. Le soleil caresse les corps comme l'étreinte de deux regards. Ici, le jus s'appelle "caresse", la caresse onctueuse, jus de canne en plein carême et les oiseaux s'appellent oiseaux du paradis et l'oiseau du paradis est tendu vers le ciel, bulbe tendu à faire mal. » Dans ces tableaux à la sensualité débordante, le corps se fait paysage, deux se font un, le voyage devient hymne. En mêlant force et élégance, Éric Mansfield joue avec les non-dits, transgresse les frontières entre poésie et érotisme, nous plongeant dans ces terres sauvages où l'on s'abandonne avec délice.
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« Dans l'enfer du temps, des âmes grillent avec pugnacité. Je me dis, en ce moment, que valent ma vie et ma véridicité, Mes larmes, mes chagrins et mes peurs qui tintent, Et les maux de mon âme et de mon corps qui suintent ? » L'ombrageux et le lumineux, la nostalgie et l'espérance, le passé qui se dérobe toujours plus et un présent à réécrire... Ces thèmes essentiellement ontologiques sont à la racine même des vers que Roland Farès fait s'élancer, tour à tour grave et sage, au fil de ces pages. Tout en demi-teintes, exprimant dans un réalisme parfois strident les inquiétudes et la sourde mélancolie de l'auteur, cette oeuvre ne cesse encore d'interroger le sens que nous donnons à nos existences.
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« Soi... chacun mérite du bon, du doux, du tendre, Le vrai sentiment, la vraie attention, être bien... Si pleurs à en mourir de ses larmes, s'y briser... Alors... chercher le bon, le doux, le tendre... Conseils... aux uns... aux autres... pour le bien. Si pour soi... l'on ne voit... autre amènera un bien. Conseils... aux uns... aux autres... souvent... Pour soi, ne pas savoir, alors parfois un autre ou une autre dira. » Lisa Muga rend compte au plus près, dans ses pièces poétiques, de ces rapports conflictuels, parfois douloureux et mortifères, qui se jouent entre les individus. Plaidant pour l'harmonie avec autrui, quel qu'il soit, pour la sincérité et la véracité dans nos relations humaines, cette oeuvre porte un message de paix, de réconfort et de réconciliation fort.
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Cet ensemble de textes tente de mettre en oeuvre une pensée littéraire évoquant l'idée que « ça n'est pas le mot qui fait la poésie, mais la poésie qui illustre le mot » (Léo Ferré). Les sujets y sont divers car la poésie y traite d'une pluralité de situations de la vie quotidienne afin de les mettre en scène, et de faire d'un instant banal, un moment qui parvient à éviter l'ordinaire, pour en bannir l'ennui et redonner une forme d'esthétisme à nos existences.
L'esprit de ce recueil est donc d'inciter ou d'inviter celui qui le lit à devenir « spect'acteur » de son existence en lui proposant un regard différent sur ce qu'il a vécu, et une perception plus subtile de ce qu'il vivra ensuite, s'il s'imprègne ultérieurement de sa substance.
Son objectif est d'aborder l'essence de l'essentiel dans l'expérience de la souffrance, mais aussi dans celle de la beauté, afin de donner un sens à la Vie, ainsi que de la vie... aux sens. -
Il y a dans ce que taisent les lèvres une vérité que le silence ne saura jamais taire
Evelyne Le Doré
- Publibook
- 22 Novembre 2023
- 9782342370607
Rien n'est plus proche de l'absolu, tu es silence en sa vertu, il n'a que nous pour exister, entre deux éternités.
Au silence véritable le privilège inoubliable, à celui qui ne s'est jamais tu l'apanage d'une âme sans visage, il est l'Instant, ineffable élément dans lequel les âmes se possèdent intimement. Il est une qualité que bien des mots peuvent ignorer, de l'indicible toucher, goûter la volupté d'exister ; en l'étreinte ensilencée, le coeur aux lèvres porté, là où quelques grâces secrètes demeurent, sous l'empreinte du baiser.
Il y a dans ce que taisent mes lèvres une vérité que le silence ne saura jamais taire qu'une éternelle présence éclaire, une Etoile, sous un ciel de verre.
Aimer a comme exigence une double existence, il est un Homme pour qui je vis cette belle intransigeance... En écho à ma passion, il t'appartient à jamais de porter mon intime affection. -
La poésie est un moyen d'exprimer mes pensées et sentiments sur le papier. L'amour occupe une place importante dans ce recueil car c'est un terme insaisissable, récurrent et central dans la vie.
À travers mon vécu et mes observations, je laisse les mots et les idées s'entremêler. La Syrie et ma famille sont deux autres centres d'intérêt qui m'animent. Mon pays d'origine évoque mes souvenirs lointains, tandis que ma famille me donne la force d'écrire. -
Zuihitsu : « Genre littéraire japonais qui se caractérise par une totale liberté de forme et qui permet à l'auteur d'exprimer, au gré de son humeur et des impressions, opinions ou expériences qu'il relate, sa subjectivité. »
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Marmelade de poèmes sucrés/salés : Bien charpentés, en vers demi-litron... Tome 2
Baltasar Le Braque
- Publibook
- 21 Septembre 2023
- 9782342369267
Des poèmes... ?
Mais c'est plus de saison... !
L'auteur a dû se tromper de siècle, et se prendre pour Lamartine versifiant à cheval, Hugo Totor et son intemporel siècle rétréci à deux ans, Verlaine dont on tapisse maintenant les façades par souci d'isolation poétique, Baudelaire Charles et ses « Pleurs du Pal », sans oublier le bon Apollinaire et ses amours coulant à flots sous le pont Mirabeau...
Les bouts-rimés du Braque sont certes moins géniaux que les oeuvres poétiques de ses prédécesseurs, et ne lui vaudront sans doute pas un enterrement au Panthéon avec stage préalable à l'Académie Française, mais ils ont au moins un mérite : faire sourire, voire franchement rire... Alors, ami lecteur, pourquoi ne pas les essayer comme thérapie du Bonheur ?
Avec deux cachets de Doliprane dilués dans un grand verre de Rosé, ou mieux d'Armagnac hors d'âge comme l'auteur, ils passent bien, et même - soyons optimiste - peuvent vous faire un peu de bien au mental, sait-on jamais... -
Ferronnier de phrases,
Rends incandescent chaque mot choisi,
Sans trêve,
Martèle-le à blanc
Jusqu'à sa juste insertion
Dans l'authenticité d'une pensée,
Puis, fragment du moule humain,
Prie pour que son ensemble
Devienne propriété d'Autrui.
La sonorité des mots anime et colore l'image perçue ;
Sincères, les phrases s'assemblent en quête d'harmonie ;
Une confidence qui invite au partage. -
Une plume en guise de phare... C'est avec un coeur brisé d'émotions mais libre qu'il prit le large, se plongeant dans ses mots vagues comme s'il était plongé dans une profonde ivresse. Ce livre n'a été écrit dans aucun but autre que celui de partager mes pensées avec vous. Il sert d'exutoire, de notes, d'hommage, et d'invitation à réfléchir sur des sujets aussi variés que notre relation au bonheur, à l'amour, à la solitude, à la société... Une promenade psychanalytique où vous êtes à la fois mon semblable et mon miroir.
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La douceur après l'enfer. Des mots pour des maux qui ont su apaiser les douleurs de l'auteure touchée par la dépression. Souvent écrits avec sensibilité, ils sont devenus une bouée de secours et chargés de positivité au fil des pages. L'auteure signe ici un formidable espoir où tout le monde se retrouve et trouve toute l'élévation de l'âme.
À l'âge de 25 ans, la dépression bipolaire m'a atteint, et c'est sous forme de poésie que les mots me sont parvenus, comme s'ils étaient « accouchés » de ma douleur, mais toujours écrits avec optimisme. -
Après avoir parcouru, au fil des années, les méandres de la psychologie, de la philosophie et de la spiritualité sous diverses modalités, l'auteur aborde aujourd'hui ces sujets, essentiellement par le biais de la poésie. Celle-ci lui permet, à sa manière, de sublimer l'art littéraire en le rapprochant du mystère, considérant dès lors chaque poème comme une étincelle d'intuition issue de la fusion instantanée entre l'âme et l'esprit.
Il vous invite ainsi dans ce recueil à partager avec lui, dans un premier temps, la manière dont il accompagne les oeuvres d'un maître ferronnier d'art, Dominique Bonillo exerçant à Sorgues (84) puis, l'expression d'une réalité plus intime au travers de nombreux sujets aussi divers que variés, et enfin vous dévoilera l'esprit du Tarot de Marseille en illustrant chacun de ses 22 arcanes majeurs par un quatrain. -
Dès mon adolescence, j'ai commencé à exprimer mes émotions à travers la poésie. Testament d'amour est l'héritage d'un amour sain et d'un patrimoine sentimental. D'ailleurs, la plupart de ces textes ont été écrits à la fleur de mon âge. C'est l'expression de l'amour parfait d'un adolescent touché par la maladie d'amour et qui accepte de se laisser emporter par ce vent. Si les poèmes ne s'adressent pas toujours au même coeur, c'est seulement parce qu'à cet âge les amours sont souvent passagers. Toutefois, l'authenticité des émotions fait que cette poésie d'amour reste linéaire.
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« Les saisons viennent, reviennent, s'enchaînent. Nous venons, revenons, nous enchaînons. Tu es venu, revenu, disparu. Les mois viennent, reviennent, s'enchaînent. Les saisons de notre vie viennent, reviennent, s'enchaînent. Enfance, adulte, maturité, vieillesse. Gaieté, espoir, constance, déclin. Les saisons viennent, reviennent, s'enchaînent. Les amours en saison nous promènent. Amour des parents, amour impulsif, amour réfléchi, amour compagnie. Les saisons viennent, reviennent, s'enchaînent. » Ce qui nous déçoit, nous échappe, nous meurtrit, ce qu'il y a d'inconstant et blessant dans l'existence, c'est à partir d'eux que s'élance l'écriture de L. Muga. « S'élance », car il n'est pas question pour la poétesse de s'enliser dans ces zones ténébreuses, mais bien de les dépasser, de les transcender, de les exorciser à l'aide de mots simples mais évocateurs, puissants d'humilité et de modestie.
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« L'ombre s'étend. Les noirs dédales Résonnent du bruit des sandales Des moines vieux de cinq cents ans. Le vent s'engouffre et se détend Et s'étire à chaque lucarne. Au cloître, il grimace et s'incarne. Aux murs humides, verts et roux, Il crache le sel, en courroux. En bas s'entrechoquent les vagues Et chaque roche est une dague Égorgeant la houle en ressaut. Les mouettes vont à l'assaut Du faîte des murs imprenables Leur cri rauque est interminable. Tandis que l'archange vainqueur Anéantit le monstre, au choeur Montent les psaumes apaisants Des moines vieux de cinq cents ans. » Des quais de Seine aux montagnes de Savoie, du Mont Saint-Michel au Pays basque, en passant par un Périgord chaleureux, Suzanne Ferchaud nous prend la main et nous entraîne avec elle dans son errance poétique : un voyage nourri d'images, de mélodies et de parfums ; un puzzle de souvenirs et d'instants figés, aux émotions qui n'en finissent pas de nous bercer.
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« Sur les coteaux, auprès du tronc rugueux des chênes, Le blanc bouleau qu'émeut la plus légère haleine, Son feuillage léger de lumière baigné, Se dresse comme un page auprès d'un vieux guerrier. Les longs baisers du vent font ondoyer les cimes, Le soleil filtre et pleut sous les feuilles, intime Et douce est la tiédeur du bois profond. Le vol Des nuages découpe une ombre sur le sol ; On voit errer des choses vagues sur les pentes, La profondeur du ciel est calme, éblouissante, Et la terre convie avec sérénité Chaque être à quelque intime et sourde volupté. » Midi : le chant de la joie
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Régina et Ré. Chacun sonde le coeur de l'autre en quête d'éternité. Puis observent par la lucarne de la ruche, cette ruche pulmonaire qui abrite depuis si longtemps maintenant leurs deux âmes jumelles de frère et soeur complices. Regardant au loin, cherchant un coin de ciel, une réponse aux interrogations déchirantes qui les tourmentent comme beaucoup d'adolescents. Mais depuis des années, ils n'aperçoivent que ce vieil arbre torturé et épuisé. Comme lui, ils sont malades. Comme lui, ils comptent les jours... Autour d'un univers narratif singulier, Parme et Simon Oeriu signent à quatre mains un voyage poétique aux portes de l'amour et de la mort. Un recueil lyrique, torturé et bouleversant autour de la maladie et de la mucoviscidose en particulier, où spleen et spiritualité se fondent en une même âme blessée.