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Entre faire de la poterie, écrire des lettres pour les analphabètes et puiser de l'eau plusieurs fois par jour, Fatma, née en 1931, participe très tôt à la vie active du village Tifra, en Kabylie. En avril 1953, son père décide d'emmener la famille en France. Dotée de talents artistiques innés, elle les perfectionne tout au long de sa vie parisienne : poésie, peinture et chant cohabitent en symbiose. Les techniques de la peinture à l'huile et de l'acrylique n'ont plus de secret pour elle, et sa superbe voix lui permet d'interpréter les chants mythiques du terroir de ses ancêtres et de composer des mélodies berbères chargées d'enseignement.
Sous sa plume et du bout de son pinceau, Fatma Tilikete traduit l'exil et la solitude ressentis par les émigrés durant de longues nuits tourmentées. Au fil des ans, vivant entre la France et l'Algérie, l'autrice reste fidèle à ces deux pays, à sa famille et à son art. -
N'oublier ni les morsures de l'histoire ni les disparus. Ne pas se leurrer sur un présent douloureux et empêché. Ouvrir pleinement les yeux sur la réalité africaine, quitte à sentir brûler les larmes. Et pourtant, ne jamais se résigner. Et encore, clamer la fierté et la dignité. Élever la paix et l'humanisme au plus haut dans l'échelle des valeurs. Chanter et mobiliser ces forces qui feront des lendemains meilleurs. En somme, revendiquer son héritage, aussi cruel qu'il puisse être, et toujours tendre vers l'espérance... Tel est le message composé par D. Sadié au fil de cette « Élégie » qui perpétue, par la poésie, les cris déjà lancés dans "Hamanieh ou les nouvelles du pays" (Publibook, 2012).
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Des coquelicots... Des fleurs... De l'herbe... La terre...
C'est un ensemble de situations... Des scènes des événements de la vie quotidienne.
De contraintes... D'empreintes...
De complaintes, de fredonnements...
D'émotions enracinées ; exprimées... imbriquées les unes dans les autres... Dans un chuchotement... Un frôlement de robe rapiécée...de longues marches pieds nus dans les épines... UN ARC-EN-CIEL de douceur qui s'interpose avec un soleil de plomb... Ses états d'âme et de musique intérieure... Un long soupir ; un essoufflement...
L'amour de la terre... De l'Humanité... Du labeur...
De générosité... De tendresse infinie... À l'égard de l'Humanité de tous les temps. La joie de vivre. Les beaux jours de l'enfance...
L'histoire impose sa route. L'exil éternel... Avec la richesse et la force du savoir... Des douleurs ; des ruptures symbiotiques... suivies à chaque fois des impressions profondes d'un coeur extrêmement sensible... D'exclusives confidences et de fidélité... -
Dans ce quatrième essai, une compilation d'articles courts classés en trois thèmes principaux, l'auteur nous livre à coeur ouvert la suite de son introspection qui se fond dans celle de son époque, la nôtre, ô combien trouble et troublée. Posant son âme comme un miroir, il tente de décrire et de transmettre, malgré l'éphémère de nos vies humaines, ce qui, en nous, demeure à jamais immuable, ce qui revient toujours en une obstinée permanence pour nous consoler et nous faire croire encore à l'éternité. Et ceci précisément par la mémoire poétique, qui toujours dans le coeur survit en le nourrissant d'espoir.
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De l'ombre... à la lumière. Comme une dualité, une complémentarité pour une constante recherche d'équilibre.
Le funambule sur le fil. Ce carnet est le fruit de mes expériences de vie, de rencontres, de lectures qui ont agrémenté mon jardin intérieur d'un terreau riche et fertile. Écriture à l'ombre de l'écritoire.
Face à certains sujets difficiles, j'ai tout naturellement choisi d'apporter de la légèreté, de la douceur, pour contrebalancer ; les deux parties ombre et lumière se sont imposées d'elles-mêmes.
Collaboration en duo. En effet, Annabelle que je remercie chaleureusement, m'a proposée ses photos. Son oeil expert de photographe a permis la mise en exergue de certains textes, pour en souligner la beauté ou la fragilité, par le jeu du noir et blanc ou de la couleur. Je vous souhaite un beau voyage exploratoire au pays des sens et des mots. -
« L'espérance se dénoue peu à peu Elle s'enfuit tout le long de la Seine M'abandonne avec mon corps de vieux Parmi tous ces êtres remplis de haine La victoire était mon espérance Elle se meurt atrocement dans ma vie Me torturant d'une façon intense Aux chacals qui hurlent je fais envie » C'est en homme seul, abandonné, irrémédiablement exilé des autres que se peint le poète G. Courtade dans ce recueil aux notes amères et aux tonalités crépusculaires. « Poésie éparse » est ainsi de ces oeuvres au noir qui disent, sans concession, la rupture consommée entre un homme et le monde, et ceci à l'aide de mots d'une désarmante justesse. En somme, une sombre pépite poétique...
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Ces "bréviaires des aubes et des vents", comme les avait nommés Jacques Lacarrière, ont été principalement écrits de la haute Asie à l'archipel indonésien. L'auteur partageait avec J. et N. Bouvier, dont une lettre introduit le recueil, une paisible urgence et une brûlante délectation à dérouler le fil de l'horizon. Ces trois grands poèmes, qui dénotent un long et sensuel frottement à la langue et à la littérature, touchent et émeuvent par le concret de leurs évocations et le sentiment d'enfance qui les traverse.
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Derrière les apparences des situations et des rencontres existe un monde où chaque chose brille d'un éclat magnifique. Parfois même, les scènes les plus mélancoliques se drapent d'une beauté imprévue. Et quand le monde se fait lyrique au point de nous dépasser, la poésie est là pour exprimer cette impuissance teintée de joie qui nous submerge devant la magie de la vie et du désir de vivre.
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« L'eau qui nous lie, l'eau bienheureuse L'eau lente des amours changeantes Laisse aller vos paroles lasses Languissamment et je vous suis... Je me change en Océanide Mais ce n'est pas moi l'ondoyante Je ne suis que la délaissée Des sillages aux fleuves inconstants... » Au coeur de ce recueil poétique, la nostalgie... Ce creux entre soi et ceux qui ne sont pas là, entre les amoureux qui s'éloignent ou s'attendent... Ce sentiment lancinant lié à l'ailleurs. Ce thème, que l'on peut qualifier de classique, D. Le Cam le traite pourtant de manière singulière, tissant ses poèmes comme l'on compose des chansons et des ritournelles, nous transportant ainsi dans une oeuvre à l'atmosphère entêtante, où la mélancolie se teinte de douceur, voire de suavité.
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Loin de la magie et de la cour des comptes, il existe un autre monde, où règnent en maîtres la beauté foisonnante des îles, la luxuriance, l'amour et le désir, la fraîcheur des collines, et où s'esquissent parfois d'inattendues rencontres... Toutes choses aussi simples qu'essentielles, que Bernard Fuchs traduit dans la langue des poètes, en impressions fortes, en haïkus sensibles et en aphorismes à l'ironie ravageuse.
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« Sur les coteaux, auprès du tronc rugueux des chênes, Le blanc bouleau qu'émeut la plus légère haleine, Son feuillage léger de lumière baigné, Se dresse comme un page auprès d'un vieux guerrier. Les longs baisers du vent font ondoyer les cimes, Le soleil filtre et pleut sous les feuilles, intime Et douce est la tiédeur du bois profond. Le vol Des nuages découpe une ombre sur le sol ; On voit errer des choses vagues sur les pentes, La profondeur du ciel est calme, éblouissante, Et la terre convie avec sérénité Chaque être à quelque intime et sourde volupté. » Midi : le chant de la joie
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Mondes et rêves imaginaires qu'on fait vivre la nuit pour apaiser sa vie. Soulagement décent d'une vie pleine de folies, soulagement récent qui s'éteint dès l'aube de notre vie... Quoi de plus beau que de coucher sur papier afin d'imprimer pour la vie les aléas de sa conscience ? Cette réalité de tous les jours, cette impression qui vous marque toute une vie. Quoi de plus beau que d'enregistrer ces souvenirs qui vous accompagnent pour toujours ?
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L'âge d'or où la poésie régnait sur le monde des lettres semble loin maintenant... Et pourtant, le génie des grands auteurs demeure et hisse leur texte jusqu'à cette éternité par laquelle ils continuent à nous parvenir... Des auteurs tels que Ronsard, Hugo, Baudelaire, Verlaine, Apollinaire, Desnos, écrivains consacrés, dont l'oeuvre et l'existence furent marqués par une intensité brûlante ou électrique... Des moins connus aussi, tels Mac Orlan, Richepin, Le Breton, que cet ouvrage met en lumière afin de les inscrire définitivement dans le panthéon de la poésie française.
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De jardins en parcs, luminescence et iridescence d'une flore invincible qui, discrète, se dresse devant nous, borde nos promenades, nous tend ses beautés. Partout, entre capitale, Sicile et Camargue, la magnificence des éléments, la splendeur du végétal, les eaux cristallines, les pierres et leur silence, les nobles et mutiques ouvrages de l'homme. Toute la majesté, oubliée par nos yeux et nos sens, d'un monde frappé par la peine, la violence et la dureté... Toute une majesté consignée dans ce recueil aux vers solaires et enchanteurs...
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Dans le tiroir des rêves oubliés
Elyane Guillaud-rollin lescure
- Publibook
- 13 Février 2014
- 9782342166606
« Plus tard au fond de l'usine suspendu à l'échelle Échappant de justesse à la milice tu te fais la belle Recroquevillé au fond du jardin où tu es tombé Tu trembles dans tes golfs froissés Au loin les rafales de balles La torpeur et la peur succèdent à la liberté retrouvée De la Seine au lac du métro au banjo Tombé du train un beau matin Venu du ciel un soir de guerre Le petit Parisien s'en va s'en vient De la butte Montmartre à Montfollet de Villejuif à Bernardière Tu découvres le ski les flots bleus et le pédalo » Partagées entre souvenirs, évocations familiales et fiction, les envolées poétiques d'Élyane Guillaud-Rollin mêlent l'hommage à l'évasion, l'intime à l'universel, le sépia à l'arc-en-ciel. D'hier à aujourd'hui, des grands-parents aux enfants, du lac de Paladru jusqu'aux glaces de l'Arctique, une plume habile dérive et nous transporte au gré des mots.
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"Ici passera l'ange", ou quand l'amour se fait apocalypse... Non pas dans son acceptation ordinaire, mais dans son sens étymologique : révélation, dévoilement. L'amour donc, comme une lumière qui renvoie toute chose dans l'ombre, dans le grotesque du clair-obscur, là où le monde apparaît dans toute sa folie et sa démesure... L'éblouissement encore qui vous jette à terre, aux pieds d'une femme-Salomé... Tous exprimés dans un recueil situé entre enfer et paradis, adoration et mépris.
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« Jour du Bèkifa [...] Une mère heureuse en ce jour veut me parler, veut parler à son fils ». Ce n'est pas une conversation ordinaire que Bakary aura ce jour-là avec celle qui l'a mis au monde. Le jeune homme va écouter et découvrir l'origine de sa vie, l'importance de ses ancêtres. À travers un récit magnifique, teinté des couleurs du Mali, une mère transmet un message d'amour à son fils qu'elle guide dans son apprentissage de la vie. Mais ce récit a une suite. Pour la connaître, Bakary devra se rendre à Sémé, auprès de Wassa...
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Depuis le début des années soixante-dix, l'écriture (et plus particulièrement l'écriture poétique) accompagne l'existence cosmopolite de Jean Fournier. L'auteur, qui vit aujourd'hui à Toronto, propose ici une compilation de ses textes composés durant ses quarante années. Sobres, ces textes décrivent avec délicatesse les paysages parcourus, ou évoquent avec une timide nostalgie le temps des amours perdues. Qu'ils soient en vers ou en prose, ces poèmes sont autant de moyens de capter l'essence d'un lieu et des émotions ressenties, que de rappeler à soi des sentiments et sensations endormis. Traversé par des extraits de ses carnets personnels, par des notes intimes et réflexives ou encore par les bribes d'oeuvres inachevées, ce recueil témoigne de la constance et de l'affermissement d'une sensibilité poétique à travers les décennies.
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Régina et Ré. Chacun sonde le coeur de l'autre en quête d'éternité. Puis observent par la lucarne de la ruche, cette ruche pulmonaire qui abrite depuis si longtemps maintenant leurs deux âmes jumelles de frère et soeur complices. Regardant au loin, cherchant un coin de ciel, une réponse aux interrogations déchirantes qui les tourmentent comme beaucoup d'adolescents. Mais depuis des années, ils n'aperçoivent que ce vieil arbre torturé et épuisé. Comme lui, ils sont malades. Comme lui, ils comptent les jours... Autour d'un univers narratif singulier, Parme et Simon Oeriu signent à quatre mains un voyage poétique aux portes de l'amour et de la mort. Un recueil lyrique, torturé et bouleversant autour de la maladie et de la mucoviscidose en particulier, où spleen et spiritualité se fondent en une même âme blessée.
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Les chemins de la poésie ; d'Héliopolis à Chicago en passant par Bruxelles
Elie Mangoubi
- Publibook
- 1 Juin 2010
- 9782748374636
Si « Les Chemins de la poésie » constitue un recueil monumental, il donne aussi de l'auteur un portrait tout en tensions et en paradoxes. Carrefour de l'intime et de l'historique, de l'amoureux et du funèbre, de l'apaisé et du révolté, du nostalgique et de l'espérant, de l'Orient et de l'Occident, le poète Elie Mangoubi - et plus largement tous les autres - est ce lieu complexe où s'entrecroisent toutes ces lignes de force et qui fait jaillir de ce for intérieur tiraillé une écriture dont le caractère peut tour à tour se faire caressant ou indigné...
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À qui s'adressent ces vers? Qui se dissimule derrière ce « te » ? Une femme, un enfant, un homme ? Et s'il s'agissait de l'homme plus généralement, celui que l'on affuble d'une majuscule ? Dès lors, acceptons ces textes comme un message personnel, presque intime, qui nous invite à une perception autre de l'existence, à redécouvrir l'essentiel, à oublier, pour quelques instants, le futile. Qui nous réapprend à savourer toutes les expériences, les pires et les meilleures. À profiter de toutes les rencontres, à écouter les sagesses des pauvres et agonisants, à ne pas fuir vainement ces blessures et ces souffrances qui nous construisent plus qu'elles nous anéantissent. « Je te souhaite »... Une formule banale, peut-être galvaudée, que Thierry Manirambona ranime pour la hisser des desiderata à la promesse. Chant cosmique - mais de ce cosmique qui embrase la vie dans ce qu'elle peut avoir de plus paradoxal, de plus commun, de plus invisible - ce recueil, de par son humanisme, sa spiritualité discrète, son émerveillement face au spectacle de l'existence, sous quelques formes que ce soit, n'est pas sans rappeler la poésie visionnaire d'un Whitman. Une oeuvre aurorale.
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« La rosée coule sur le velouté pourpre des pétales. Le soleil caresse les corps comme l'étreinte de deux regards. Ici, le jus s'appelle "caresse", la caresse onctueuse, jus de canne en plein carême et les oiseaux s'appellent oiseaux du paradis et l'oiseau du paradis est tendu vers le ciel, bulbe tendu à faire mal. » Dans ces tableaux à la sensualité débordante, le corps se fait paysage, deux se font un, le voyage devient hymne. En mêlant force et élégance, Éric Mansfield joue avec les non-dits, transgresse les frontières entre poésie et érotisme, nous plongeant dans ces terres sauvages où l'on s'abandonne avec délice.
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Entre ciel et terre, de la plaine à l'océan, du passé au présent : plus qu'un lieu, une vision, peuplée de silhouettes familières et d'une faune ensorcelante. De la magie à la nostalgie, le coeur se laisse porter dans un torrent d'harmonie.
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Venise, ville de ses os, sise sur des canaux de sang... Vincennes, ses canoteurs du lac Daumesnil, ses canards et ses bons coins dans les îles... Paris, ce beau profil émergeant, toute aube bue, digne de Cimabue ou d'un maître portraitiste... Souvenirs fantasmés de la plage de Pampelonne... Ici et ailleurs, les étoiles nous conduisent sur mer, mais quel autre ciel nous guidera lorsque nous traverserons l'autre mer qu'est la nuit ?