Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Langues
Les Presses de l'Université de Montréal
-
Oeuvres poétiques complètes
Paul Morin
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Bibliothèque du Nouveau Monde
- 26 Mai 2011
- 9782760626454
Objet de vifs débats littéraires à sa parution en 1911, Le Paon d'émail fait aujourd'hui figure de classique. C'est le premier de trois recueils qui forment l'oeuvre d'une vie, rassemblée ici pour la première fois.
En 1911, Le Paon d'émail de Paul Morin paraissait à Paris, chez Alphonse Lemerre, l'éditeur des poètes parnassiens. L'oeuvre du jeune poète de Montréal fut accueillie d'emblée comme une révélation: on n'avait rien vu de tel depuis la publication d'Émile Nelligan et son OEuvre. Paul Morin participait ainsi, avec Guy Delahaye, René Chopin et Marcel Dugas, à la révolution littéraire d'une génération en train de s'affirmer: Le Paon d'émail deviendra le livre culte de la nouvelle esthétique et il sera au coeur de toutes les polémiques opposant les « exotistes » aux écrivains régionalistes.
Saluée comme une exceptionnelle réalisation de jeunesse, cette oeuvre placée sous l'égide de l'exotisme se terminait par un poème intitulé « À ceux de mon pays », où s'énonçait le projet d'une poésie célébrant aussi les beautés de son pays natal. On y annonçait même la publication imminente d'un recueil intitulé Les Bois et les lacs. Pourtant, le recueil suivant ne paraîtra que dix ans plus tard, après bien des déboires et des vicissitudes. Poèmes de cendre et d'or propose un parcours à rebours du temps, dans lequel la grisaille du présent n'est évoquée que pour retrouver l'enchantement des années méditerranéennes. En 1960, Morin réunira, sous le titre Géronte et son miroir, des poèmes où il jette un regard ironique sur ses années de jeunesse et sur la déchéance du poète vieilli.
À la fin des années cinquante, Paul Morin avait formulé le projet d'une nouvelle édition de ses poèmes, qui comprendrait ses trois recueils ainsi que des poèmes retrouvés: il entretint vainement l'espoir que les Éditions Fides y donneraient suite dans la collection du Nénuphar. C'est ce projet que réalise aujourd'hui l'édition critique des OEuvres poétiques complètes dans la Bibliothèque du Nouveau Monde.
Jacques Michon, professeur au département des lettres et communications de l'Université de Sherbrooke, dirige le Groupe de recherche sur l'édition littéraire au Québec. Il est l'auteur, notamment, de Fides, la grande aventure éditoriale du père Paul-Aimé Martin et de Émile Nelligan, les racines du rêve ainsi que de l'édition critique des Poèmes et textes d'asile d'Émile Nelligan. -
Oeuvres poétiques complètes
Albert Lozeau
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Bibliothèque du Nouveau Monde
- 26 Mai 2011
- 9782760626485
Ni le mythe du poète-martyr ni le caractère intimiste que l'on a traditionnellement associés à la poésie d'Albert Lozeau (1878-1924) ne sauraient rendre compte de son étendue, de sa richesse et de sa diversité. Peu avant sa mort, Lozeau avait établi une édition de ses Poésies complètes en trois volumes. C'est ce texte que reprend l'édition critique, dans son devenir aussi bien que dans son état définitif, mais en y ajoutant, toute la part des poèmes retrouvés : ceux des recueils antérieurs qui n'ont pas été retenus dans les Poésies complètes, ceux qui n'ont jamais été recueillis et ceux qui sont demeurés inédits. Une redécouverte de l'oeuvre d'Albert Lozeau.
-
Poésie Tome 1
Alain Grandbois
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Bibliothèque du Nouveau Monde
- 26 Mai 2011
- 9782760626201
Établie à partir de milliers de pièces d'archives, l'édition critique de la poésie d'Alain Grandbois, en deux tomes, ajoute près de cinq cents inédits aux quatre-vingt-quatre poèmes publiés du vivant de l'auteur.
Grandbois écrivait sur tout ce qui lui tombait sous la main : carnets aux formats les plus divers, papier à en-tête d'hôtels ou d'organismes publics, feuilles pliées en deux ou en quatre, menus de restaurants, enveloppes... Grâce à un laborieux dépistage, l'édition critique retrace les états de texte antérieurs et même postérieurs en certains cas, au total un dossier de plus de 1100 feuillets pour les poèmes publiés et de 2200 feuillets pour les inédits.
L'oeuvre, jusqu'à ce jour, ne comptait que trois recueils : Les Îles de la nuit (1944), qui comprenait les sept poèmes publiés à Hankéou en 1934, Rivages de l'homme (1948) et L'Étoile pourpre (1957). Quatorze poèmes publiés isolément entre 1956 et 1969 furent réunis en 1979 sous le titre Poèmes épars.
À chacun des poèmes publiés, Poésie I rattache un groupe de poèmes qui ont fait partie du projet initial, mais qui sont demeurés inédits. Ce sont les groupes intitulés « Vent de nuit », « Passage de l'homme » et « Pourpre ». Y figurent aussi les projets de recueils « Poèmes P.M.S .», « Le poète enchaîné », « Suite canadienne » et « Délivrance du jour ».
Poésie II rassemble près de quatre cents poèmes inédits qui ne sont identifiés par aucun titre collectif. Les uns portent une date ou sont situés dans la chronologie : ils vont de 1913 à 1972. Les autres, plus nombreux, ne peuvent être datés.
L'oeuvre poétique d'Alain Grandbois émerge ainsi dans toute son étendue.
Marielle Saint-Amour et Jo-Ann Stanton ont mené à terme cette tâche monumentale après avoir d'abord travaillé sous la direction de Ghislaine Legendre jusqu'à son décès. -
Poésie Tome 2
Alain Grandbois
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Bibliothèque du Nouveau Monde
- 26 Mai 2011
- 9782760626195
Établie à partir de milliers de pièces d'archives, l'édition critique de la poésie d'Alain Grandbois, en deux tomes, ajoute près de cinq cents inédits aux quatre-vingt-quatre poèmes publiés du vivant de l'auteur.
Grandbois écrivait sur tout ce qui lui tombait sous la main : carnets aux formats les plus divers, papier à en-tête d'hôtels ou d'organismes publics, feuilles pliées en deux ou en quatre, menus de restaurants, enveloppes... Grâce à un laborieux dépistage, l'édition critique retrace les états de texte antérieurs et même postérieurs en certains cas, au total un dossier de plus de 1100 feuillets pour les poèmes publiés et de 2200 feuillets pour les inédits.
L'oeuvre, jusqu'à ce jour, ne comptait que trois recueils : Les Îles de la nuit (1944), qui comprenait les sept poèmes publiés à Hankéou en 1934, Rivages de l'homme (1948) et L'Étoile pourpre (1957). Quatorze poèmes publiés isolément entre 1956 et 1969 furent réunis en 1979 sous le titre Poèmes épars.
À chacun des poèmes publiés, Poésie I rattache un groupe de poèmes qui ont fait partie du projet initial, mais qui sont demeurés inédits. Ce sont les groupes intitulés « Vent de nuit », « Passage de l'homme » et « Pourpre ». Y figurent aussi les projets de recueils « Poèmes P.M.S .», « Le poète enchaîné », « Suite canadienne » et « Délivrance du jour ».
Poésie II rassemble près de quatre cents poèmes inédits qui ne sont identifiés par aucun titre collectif. Les uns portent une date ou sont situés dans la chronologie : ils vont de 1913 à 1972. Les autres, plus nombreux, ne peuvent être datés.
L'oeuvre poétique d'Alain Grandbois émerge ainsi dans toute son étendue.
Marielle Saint-Amour et Jo-Ann Stanton ont mené à terme cette tâche monumentale après avoir d'abord travaillé sous la direction de Ghislaine Legendre jusqu'à son décès. -
Poèmes en prose
Marcel Dugas
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Bibliothèque du Nouveau Monde
- 26 Mai 2011
- 9782760626393
On l'a surnommé le « Mallarmé et le Monet de la prose canadienne ». Marcel Dugas a pratiqué la poésie - sous la forme du poème en prose - comme une vocation, et la critique comme un devoir d'amitié. Tout ensemble disert et secret, il multipliait les pseudonymes mais livrait son âme à nu en chacun de ses textes. « Plus de cris grandiloquents, plus de patriotisme larmoyant », déclarait-il, la poésie doit « exprimer des vérités éternelles avec un rire de comédien tout prêt à jaillir ».
Marc Pelletier, professeur au Collège de l'Outaouais, est l'auteur d'une thèse de doctorat sur le poème en prose en littérature québécoise. Il a publié des articles sur Roland Giguère et sur Gilles Archambault ainsi que de nombreux comptes rendus de recueils de poèmes. -
J'appartiens à la terre ; Ode au Saint-Laurent
Gatien Lapointe
- Les Presses de l'Université de Montréal
- bnm*
- 7 Février 2024
- 9782760648821
Gatien Lapointe se distingue comme l'une des grandes figures de la poésie au Québec et la parution en 1963 de l'Ode au Saint-Laurent, précédée de J'appartiens à la terre, fut un événement marquant de la scène littéraire de l'époque. Bien plus qu'une simple publication, ce recueil a été couronné de tous les honneurs, tandis que la critique unanime louangeait les qualités de cette oeuvre poétique, inscrite dans la thématique du pays, en particulier grâce au long poème qui célébrait le fleuve québécois.
Enrichi de nombreux poèmes et de témoignages inédits, cet ouvrage constitue une mine d'informations biographiques, historiques ou éditoriales sur le poète, son oeuvre et son temps. Il intéressera évidemment les amoureux de la poésie, mais aussi les spécialistes de l'histoire de la littérature et de l'édition québécoises, de l'édition critique ou de la critique génétique. -
Le manque en partage - la poesie de michel beaulieu et gilbert langevin
Rondeau Frederic
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Nouvelles études québécoises
- 28 Novembre 2016
- 9782760637245
Tout au long de leur oeuvre, les poètes Michel Beaulieu et Gilbert Langevin se sont immiscés dans la « sombre intimité » de l'homme : le premier accorde une place importante à l'évocation des souvenirs et porte une attention soutenue aux événements rythmant le quotidien ; le second cherche à rendre compte, inlassablement, d'une pauvreté originelle propre à la condition humaine. Influencés par la poésie du pays, les auteurs à l'étude dans cet essai ont emprunté aux courants littéraires des années 1970 (nouvelle écriture et contre-culture), sans toutefois se réclamer à part entière d'un groupe ou d'une esthétique. Difficilement classables, ils se sont plutôt astreints à une démarche et à une recherche poétique résolument individuelles. Ce livre propose une analyse du rapport à la communauté de ces deux poètes constamment tiraillés entre le désir d'appartenir à un ensemble et la volonté de demeurer à l'écart, d'affirmer une irréductible singularité. Pour Beaulieu et Langevin, la véritable filiation ne s'établit pas depuis ce que les hommes partagent, mais bien par ce qui leur manque.