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Les Belles Lettres éditions
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Chante, déesse, la colère d'Achille, le fils de Pélée ; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes fières de héros. (I, 1-4)
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« À qui est depuis longtemps confiné dans la ville,
Il est fort doux de perdre son regard
Dans le beau visage ouvert du ciel - d'exhaler une prière
En plein sourire du bleu firmament. » John Keats
« Toute quête est une fuite à rebours. Ce que recherche Keats, c'est un refuge, un espace de repli pour accueillir la beauté et la vérité de l'univers, dans la joie, par une fenêtre grande ouverte (Spinoza aurait vu dans un tel asile une allégorie du bonheur). Cette sphère protégée, circonscrite, atemporelle, secrète et sacrée, où il se livre à toutes sortes d'expériences sensorielles, c'est le sanctuaire de la poésie. » Lucien d'Azay -
Lettres d'amour à quelques-unes
Dylan Thomas
- Les Belles Lettres éditions
- 5 Novembre 2021
- 9782251917177
Et venir & être avec moi quelque part, ne serait-ce pour je ne sais combien de temps.
S'il te plaît, Caitlin, ma chère. Dylan Thomas
« Ces mots ne sont pas les mots qui expriment ce que je veux exprimer, mais ce sont les seuls que je trouve qui disent la moitié de ce que je veux exprimer. Et ça ne va pas. Je ne suis qu'un grotesque usager des mots, pas un poète. Voilà la vérité. Inutile de s'apitoyer sur moi. » Dylan Thomas (1914-1953), Lettre à Pamela Johnson, 8 mai 1934. -
Le monde du dessous : poèmes et proses de Gondal et d'Angria
Charlotte Brontë, Emily Brontë, Anne Brontë, Branwell Bronte
- Les Belles Lettres éditions
- 26 Mai 2021
- 9782251915869
Nous avons tissé une toile à l'enfance,
Une toile aérienne et ensoleillée
Et dans la prime enfance détecté une source
D'eau fraîche et non souillée.
Charlotte Brontë
Tout le monde connaît les soeurs Brontë :
Charlotte, Emily et Anne.
Mais le frère, Branwell ?
Et leur enfance dissimulée à inventer des mondes et des langages ?
À travers poèmes et proses inédits, ce recueil reconstruit le cheminement imaginaire - « le monde du dessous », écrivait Charlotte - au coeur de la création romanesque des Brontë et lui donne tout son sens. -
Feuilles d'herbe : illustrations, couleur
Walt Whitman, Margaret c. Cook
- Les Belles Lettres éditions
- 26 Mai 2021
- 9782251915883
Camarade, ceci n'est pas un livre -
Qui touche ceci touche un homme.
Walt Whitman
« Il faut que je confesse que moi, un Toscan, un Italien, un Latin, je n'ai pas senti ce que voulait dire la poésie en lisant Virgile ou Dante et encore moins Pétrarque et le Tasse, poètes de luxe et par conséquent plus hommes de lettres que poètes, mais bien en lisant les énumérations puériles et les invocations passionnées du bon faucheur des Feuilles d'Herbe. » Giovanni Papini, Ritratti Stranieri, 1908-1921. -
À NOTRE-DAME DE PARIS
EN RECONNAISSANCE DES GRÂCES ACCORDÉES
Hope Mirrlees
« Suis à moitié aveugle d'avoir écrit des notices et fait des corrections dans cent soixante exemplaires de Paris, a poem. » Virginia Woolf, Journal, traduction Marie-Colette Huet, 1987.
Une déambulation fascinante dans Paris qui renaît en 1919, sous la plume d'une jeune poète avant-gardiste. -
Des voix sous les pierres
Edgar Lee masters
- Les Belles Lettres éditions
- 22 Octobre 2021
- 9782251917054
« Tu as levé les yeux et vu Jupiter
Trônant à la cime du pin géant.
Et puis tu as baissé les yeux et vu
Mon fauteuil vide se balancer au vent sous le porche solitaire.
Courage, mon amour. » Edgar Lee Masters
Edgar Lee Masters (1868-1950), élevé dans l'Ouest à l'époque des dernières guerres indiennes, mais grand lecteur d'Ovide et d'Anacréon, nous a laissé ce recueil de poèmes (1915), constamment réédité outre-Atlantique, qui fait entendre la chanson grinçante, désenchantée, des rêves inaboutis. Un cimetière au bord d'une rivière de l'immense Prairie. 244 tombes. 244 épitaphes qui racontent l'histoire d'un bourg, de ses habitants - et de leurs ambitions déçues. Chacun y va de son couplet rageur, mélancolique ou futile : forgerons, arracheurs de dents, pécheurs et pasteurs, punaises de sacristies et franches traînées, rescapés du grand rush vers l'Ouest, soûlards et abstinents, fermiers et trimardeurs, spoliateurs et spoliés, tous bernés par leurs semblables, et plus encore par l'histoire. Où la poésie rivalise avec le roman pour célébrer ce qui reste d'humanité après les désastres. -
« Achetez, achetez », criaient les gobelins Qui dévalaient dans le chemin.
« Oh, s'écria Lizzie. Laura, Laura, Ne regarde pas les lutins ». Christina Rossetti
Mystique, mélancolique et visionnaire, Christina Georgina Rossetti (1830-1894) fut, à l'époque victorienne, l'auteur d'une oeuvre de premier plan. À l'occasion de son centenaire, Virginia Woolf lui rendra hommage dans l'essai dont nous donnons, en préface de ce volume, la traduction : Je suis Christina Rossetti. Le Marché aux elfes (The Goblin Market), poème composé en avril 1859 puis publié dans le recueil éponyme en 1862, valut à Rossetti la célébrité et fit l'objet de diverses interprétations. Patrick Reumaux qui en signe la traduction, nous livre la sienne dans sa postface. Aux aquarelles ésotériques et magiques du baron Casimiro Piccolo qui ornent le poème répondent, dans la postface, les portraits préraphaélites des protagonistes peints par Dante Gabriel Rossetti, frère de Christina. -
Autoportrait au roitelet : lettres à T.W. Higginson et aux sœurs Norcross 1859-1886 ; la gloire est une abeille, (choix de poèmes) 1858-1881
Emily Dickinson
- Les Belles Lettres éditions
- 26 Mai 2021
- 9782251915876
Voici ma lettre au Monde
Qui ne M'a jamais écrit -
Les simples Nouvelles que la Nature disait -
Avec une tendre Majesté
Emily Dickinson
Emily Dickinson (1830-1886) passe sa vie à Amherst, dans la propriété familiale.Tombe amoureuse d'un révérend, qui s'enfuit. Elle écrit des poèmes, ne sait pas ce qu'ils valent (ou fait semblant), prend pour maître un gandin célèbre, Thomas Wentworth Higginson dont la bêtise - un siècle a passé - irradie comme un soleil. Les années filant, elle sort de moins en moins, signe ses lettres « Votre Élève », écrit encore quelques vers, s'intéresse à tout ce qui meurt.
Quand elle commence à écrire aux soeurs Norcross, en 1859, Louise a seize ans, Frances treize. Vingt ans plus tard, elles n'ont pas grandi, sont pour Emily les mêmes petites filles imaginaires. Loo a toujours seize ans, Fanny treize. « Je souhaite que nous soyons enfants, écrit-elle à son frère. Je souhaite que nous soyons toujours enfants, comment grandir, je ne sais pas. »
La partie de la Correspondance ici traduite - Lettres à T.W. Higginson et aux soeurs Norcross - n'a pu l'être que grâce au remarquable appareil critique de l'édition américaine Harvard University Press. Les poèmes que l'on trouvera en seconde partie de volume parlent d'eux-mêmes. -
Je suis pourtant ce que je suis
nul ne le sait ni n'en a cure
John Clare
« Limpide, Clare (1793-1864) l'est comme eau de source et qui coulerait du Jardin perdu. [...] Plus, peut-être, que bien des grands - mettant pour ainsi dire en question la grandeur. Et lorsque l'harassante difficulté de vivre en paysan pauvre ayant charge d'âmes en même temps qu'en poète applaudi de Londres, puis à demi oublié, eut égaré sa raison, le délire altéra parfois la cohérence, mais jamais la pureté de son chant.
Lequel, au contraire, n'atteindra vraiment sa plénitude que dans la folie. Celle-ci recouvre au moins vingt-huit ans, tous d'asile [...], période cruellement longue mais incroyablement féconde. La poésie était devenue l'unique recours d'un homme arraché à ses racines, aux siens, à son identité. Toujours traversée de Nature car on laissait par bonheur à Clare, dans la journée, la clef des champs et des bois, plus quotidienne que jamais et n'obéissant qu'à sa logique propre, elle jaillit intarissablement, ayant trouvé, elle, sa liberté. » Pierre Leyris, Extrait de la présente préface. -
Kokin Waka Shu : recueil de poèmes japonais d'hier et d aujourd'hui
Collectif
- Les Belles Lettres éditions
- Collection Japon
- 10 Juin 2022
- 9782251917801
« La poésie du Yamato a pour semence le coeur humain et s'épanouit en une myriade de feuilles, les mots. »
Le Recueil de poèmes japonais d'hier et d'aujourd'hui est la première des anthologies de poèmes en japonais compilée sur ordre impérial, vers 905. Il a marqué de manière définitive la sensibilité nationale par l'attention extrême qu'il porte au déroulement des saisons et de l'amour. Son influence sur la littérature postérieure est considérable.
Le Recueil rassemble mille cent onze poèmes, de plus de cent auteurs, y compris des femmes, représentant un siècle et demi de création poétique. C'est une oeuvre originale, dont le propos et la structure sont parfaitement concertés.
Cette traduction intégrale, soigneusement annotée, est la première en français. -
Chants d'innocence et d'expérience
William Blake
- Les Belles Lettres éditions
- 24 Septembre 2021
- 9782251916934
Je cueillis un roseau qui me servit de plume
Et, de l'eau transparente, je fis de l'encre. William Blake
« William Blake (1757-1827) ne voulait pas que son oeuvre fût un divertissement et il préférait le respect à la gloire terrestre. Il n'attendait rien de ceux qui vivaient en même temps que lui parce qu'il ne cherchait ni à les étonner ni à les séduire. Il ne comptait pas davantage sur la postérité. Peu lui importait que son oeuvre pérît ! Il l'a élaborée avec une peine infinie, mais sans but précis. Il ne pouvait probablement pas faire autrement. » Philippe Soupault, William Blake, Paris, 1928. -
La lignée des fils du soleil : le raghuvamsa de kalidasa
Louis Renou
- Les Belles Lettres éditions
- 30 Mars 2022
- 9782251917566
Dans ce chef-d'oeuvre de la poésie épique sanskrite écrit au Ve siècle ap. J.-C., Kalidasa raconte en 19 chants l'histoire de la dynastie mythologique des Fils du Soleil. Le poème est centré sur la figure de Rama, incarnation de Vishnu dans cette prestigieuse lignée.
Les neuf premiers chants sont consacrés aux quatre prédécesseurs de Rama, de pieux rois dont les dieux mettent la vertu à l'épreuve par de subtiles malédictions et de terrifiants assauts. Dans les six chants suivants, l'auteur narre sa version du Ramayana en sélectionnant dans la célèbre épopée de Valmiki les passages les plus propices à de somptueux développements lyriques : la naissance miraculeuse de Rama, son union avec Sita, l'enlèvement de celle-ci par Ravana ou encore sa répudiation exigée par les sujets du royaume. Le poème évoque ensuite les descendants de Rama et s'achève par la montée sur le trône d'une reine qui assurera la régence jusqu'à la naissance de son fils.
La traduction de Louis Renou, élégante et respectueuse du vers sanskrit, permet de goûter la saveur du poème et de ses subtiles images. -
Le lointain dramaturge du proche
Michel Gravil, François de Asis
- Les Belles Lettres éditions
- 4 Juin 2024
- 9782251920153
C'est Yves Bonnefoy qui fait se rencontrer Michel Gravil et le peintre François de Asis avec lequel il avait lui-même travaillé dès 2003 pour l'édition originale de La pluie d'été, l'un des recueils des désormais célèbres Planches courbes. « C'est nouveau pas sur votre route en poésie, écrit-il, une des rares dont je me sente proche, en ce moment. Avec ces nouveaux poèmes, vous me comblez, et surtout par cette évidence de la maturation dans votre poésie, de sa venue au plus près désormais d'un point qui est votre centre, celui autour duquel viennent mystérieusement s'immobiliser vos intuitions et vos forces tendant à l'équilibre. (...) Vous rendez vie à la prosodie régulière en lui offrant une liberté par le dedans très proche des réalités d'un lieu. Ne craignez pas de rester sur cette voie, elle est vôtre, elle vous conduira à beaucoup d'inconnu. (...) Je suis heureux que vous soyez là, à écrire ces beaux poèmes, en ces temps qui en ont bien besoin. Mes affectueuses pensées, Yves. » Après un premier volume intitulé Écrire l'eau le vent le ciel paru en 2019 dans lequel on a pu découvrir le dessin de François de Asis, le lointain dramaturge du proche, - titre en forme de métaphore du poète et du peintre - en explore cette fois la peinture avec l'espoir d'accomplir le voeu de celui qui fut et qui demeure l'un des plus grands poètes contemporains.
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Ce texte d'un poète mystique du Xe siècle, connu en un seul manuscrit, obscur, avait été édité une seule fois et laissé dans l'abandon jusqu'aux années 1960, où le poète Adonis, grand tenant du modernisme en poésie arabe, le découvrit et le fit connaître à un large public. Aujourd'hui, cinquante années plus tard, il en a entrepris la traduction française avec Donatien Grau. Dans ces soixante-dix-sept extases, Dieu s'adresse à l'être humain et lui dévoile les mystères de son existence. Cette traduction, au plus près du texte, en rend les images saisissantes, et permet de découvrir la richesse d'une des plus grandes voix poétiques, dont on ne sait rien. De la mer au ciel, de la robe à l'interstice des mains de Dieu, c'est tout le voyage essentiel de la vie humaine qui s'en trouve révélé. Cette oeuvre, cachée pendant plus de mille ans, composée dans l'Irak actuelle, apparaît comme un des chefs-d'oeuvre du mysticisme, contre toute religion institutionnalisée : les expériences décrites refusent tout cadre, et constituent un manifeste pour la liberté de l'être humain, quand il accepte de se livrer sans doute à l'absolu. Al-Niffari est poète. Adonis est poète. Donatien Grau est philologue.
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Court est le printemps,
Qu'y a-t-il dans la vie
Qui soit immortel?
Et j'autorisai sa main
Sur la rondeur de mes seins
Ignorant la Voie
Insouciants de l'avenir
Méprisant la gloire,
Seuls ici s'aimant d'amour
Toi et moi nos deux regards
Véritable hymne à l'amour, à l'art, et à la jeunesse, Cheveux emmêlés (Midaregami) devient lors de sa parution en 1901 la référence de toute une génération de poètes. La jeune Yosano Akiko renouvelle alors puissamment le genre poétique du tanka (poème de trente et une syllabes) et libère l'expression de la sensibilité féminine. Les 399 poèmes du recueil disent tous la passion naissante de l'auteur pour son futur mari, poète lui aussi, dans une célébration aérienne du printemps et l'évidence joyeuse d'un coeur amoureux. Cette oeuvre capitale du romantisme japonais est ici traduite pour la première fois dans son intégralité en langue occidentale.
Cheveux emmêlés (Midaregami) propulse Yosano Akiko (1878-1942) sur le devant de la scène littéraire en 1901. Dès lors sa notoriété de poète ne faiblira plus, l'audace et le talent ne cessant d'être associés à son nom. En 1904, au plus fort de la guerre russo-japonaise, elle publie le long et très célèbre poème Je t'en supplie, mon frère, ne meurs pas ! (Kimi shinitamô koto nakare) dans lequel elle ose apostropher l'Empereur pour mieux dire non aux combats. Quelques années plus tard, c'est, en poésie toujours, à un autre sujet tabou qu'elle s'en prend, évoquant avec réalisme son expérience multiple de l'accouchement et de la maternité. Elle aura en tout onze enfants avec son mari, le poète Yosano Tekkan (1873-1935), et soutiendra de sa plume sa nombreuse famille. Un voyage en France l'amène à Paris en 1912, où elle rencontre Augustin Rodin. À son retour au Japon, elle devient membre bienfaiteur de la première revue féministe, Seitô (Les Bas Bleus), et se tourne vers le journalisme pour traiter en priorité de la condition féminine. Elle enseigne parallèlement la littérature à l'Institut culturel (Bunka gakuin), à Tôkyô, tentant de promouvoir une éducation qui favorise l'épanouissement des personnalités. Elle est l'auteur de plusieurs dizaines de milliers de tanka et de centaines de vers libres (vingt-sept recueils de poèmes), d'une traduction en langue moderne du Dit du Genji, d'un roman autobiographique et de contes pour enfants. Ses oeuvres complètes, pourtant non exhaustives, se composent de vingt volumes. Ses prises de risque permanentes et son rôle comme libératrice de la sensibilité féminine ont fait d'elle une figure majeure de la poésie et de l'histoire des femmes au Japon. -
écrire l'eau le vent le ciel
Michel Gravil, François de Asis
- Les Belles Lettres éditions
- 10 Mai 2019
- 9782251911236
Écrire l'eau le vent le ciel de Michel Gravil explore les dimensions de l'écriture poétique dans un dialogue avec le dessin de François de Asis.
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Poète ce n'est pas un métier
Ce n'est pas une fonction
Ce n'est pas une occupation
C'est un état.
Tu t'assois sur les marches
Tu entends crisser les étoiles
A tête de diamant
Tu te les insères.
Surtout
Ne photographie rien
Il faudrait que tu n'écrives rien
Car poète le soir sur l'escalier
Dans le flux des fleurs
C'est un état muet. -
Le bonheur est un carré de cristal
Posé sur une table péruvienne laquée.
L'air sent l'ivoire et l'acajou.
Nous sommes venus là par hasard
Avec nos chapeaux multicolores
Et le silence de l'eau.
C'est le chaud de l'été.
Le chien est à tes pieds.
Il ne faut pas bouger le carré,
Simplement écouter l'exotique musique des feuilles.
Incertain est le jour,
Incertaines nos douleurs.
Nous les enfermerons ce soir dans le carré
Avec le friable bonheur.