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Les Éditions de l'Hexagone
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Sainte Chloé de l'amour
Chloé Savoie-Bernard
- Les Éditions de l'Hexagone
- 14 Octobre 2021
- 9782896481392
mais il n'est rien qui puisse contenir les femmes amères
nos viscères sont bridés d'euphories dévastatrices
qui nous font roter quand elles remontent
L'autrice poursuit son exploration poétique du désir, de l'identité, du rapport à l'autre dans un recueil d'une impudeur ardente, et élégante. Dans des vers incarnés qui mettent la lecture sous tension, la réaction - genrée, raciste, sociale - continue de brutaliser l'intellect. Et cette fois, le désir d'élévation et la figure du féminin transcendé, pour le meilleur et pour le pire, entrent en scène. -
Les oies ne peuvent pas nous dire
Gagne Mireille
- Les Éditions de l'Hexagone
- 15 Septembre 2011
- 9782890069480
Une île, une mère attentive, un père chasseur, mais surtout une enfant, qui a, sous les ongles, des débris d'enfance et des rêves de plume, et voudrait saisir, dans la migration des oiseaux, l'éternité. L'être humain ne reste-t-il pas vivant aussi longtemps que l'on pense à lui?
L'écriture de Mireille Gagné traite de ces choses graves, essentielles, et éclaire les rapports étroits entre l'être humain et la nature. Sa poésie, en quête de vie spirituelle, laisse entrevoir des mondes intérieurs peu visités, comme si, à la chasse à l'oie, on pouvait découvrir l'univers. -
À la fois poème et roman, voici la confession d'un Virgile rapatrié, d'un Quichotte actuel mais déculturé, d'un Dante sourd, québécois, aveugle et agnostique. En une centaine de chants menés rondement et non moins roboratifs que le vieil océan de Lautréamont ou l'hippopotame invisible de Telus, le héros décide de refaire sa vie après un accident de voiture. Il s'appelle Pierre Pons, alias Gérard Ovide Quevedo-Labine, Gerry pour les intimes. Il cherche sa mère dans les brumes de la réalité, va à Paris, en revient, y retourne, monte au ciel, descend dans des tombeaux, rêvant toujours d'amours folles.
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Les poèmes de L'Abrupt ont été écrits du 19 juillet 2007 au 26 avril 2008, sauf quelques exceptions. Ils forment une seule oeuvre en deux volets. Pour composer les volumes, j'ai respecté de façon générale la date d'écriture des poèmes : chaque texte étant placé dans le premier ou le second volet en accord avec l'axe, le pôle de convergence que j'ai entrevus pour chacun des livres.André Gide écrivait que « l'audace la plus belle est celle de la fin de la vie [...] dans quelques [...] artistes dont l'oeuvre s'achève en falaise et qui présentent au futur la plus abrupte face » de leur quête. Il y a peut-être là une esquisse de « mode d'être », l'arrière-plan d'une fascination et du déclenchement de mon écriture dans L'Abrupt.F.O.
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Ils s'appelaient Leah, Peter, Eva, Ginny, Antonia, Andrew. Peut-être faudrait-il préciser davantage : la couleur de leur complet ou de leur tailleur. Le poids du porte-documents. La commande de café, dans le petit restaurant à la sortie du métro. Les conversations anodines, autour du déjeuner, ou le silence. Les gestes du quotidien, crème à raser, déodorant, chemise, bas. Le visage fermé du changeur dans le métro, son histoire. Ils n'avaient d'autre point commun que de se trouver au même endroit. Ou plutôt au même moment. Le 11 septembre 2001, à New York, quelque part dans le World Trade Center. Juste avant que tout bascule.
Ce texte d'une intense gravité, mais d'une infinie délicatesse, met en scène quelques personnages placés au coeur d'un événement pour lequel ils n'ont d'autre certitude que la nécessité de leur survie. Ils ne savent pas que le 11 septembre 2001 deviendra, avec eux, un jour historique. Ils réagissent, seulement. -
Les poèmes de L'Abrupt ont été écrits du 19 juillet 2007 au 26 avril 2008, sauf quelques exceptions. Ils forment une seule oeuvre en deux volets. Pour composer les volumes, j'ai respecté de façon générale la date d'écriture des poèmes : chaque texte étant placé dans le premier ou le second volet en accord avec l'axe, le pôle de convergence que j'ai entrevus pour chacun des livres. André Gide écrivait que « l'audace la plus belle est celle de la fin de la vie [...] dans quelques [...] artistes dont l'oeuvre s'achève en falaise et qui présentent au futur la plus abrupte face » de leur quête. Il y a peut-être là une esquisse de « mode d'être », l'arrière-plan d'une fascination et du déclenchement de mon écriture dans L'Abrupt . F.O.
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Les grands cimetieres v 01 le ciel n'est qu'un detour a bruler
Audet Martine
- Les Éditions de l'Hexagone
- 3 Février 2011
- 9782890069077
Dans ce premier volet du projet Les grands cimetières qui a pour thème le deuil des certitudes, l'auteure poursuit son questionnement sur comment appartenir au monde en explorant plus particulièrement les conséquences du vivre. À la fois fil et rupture, glissement entre récit et silence, refus du mensonge, mais vacillement de la parole, ces courts poèmes tentent de refaire, devant la vérité de ce que nous sommes, autant que devant celle de ce que nous ne sommes pas, la pierre de notre présence.
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Les grands cimetieres v 02 je demande pardon a l'espece qui brill
Audet Martine
- Les Éditions de l'Hexagone
- 3 Février 2011
- 9782890069084
Construit à même un temps flottant ou suspendu, ce deuxième et dernier volet du projet Les grands cimetières, qui a pour thème le deuil des certitudes, tente de saisir ce que nous sommes comme être aimant dans ce monde et ce qu'est ce monde autour de nous. Avec des poèmes, des vers semblables à des éclats de sens jaillis du chaos ou du silence, l'auteure poursuit son questionnement sur l'appartenance au monde, mais, cette fois, dans la nécessité de tout dire, de tout larguer, car une certaine mort est venue.
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J'essaie divers rôles. J'adopte diverses attitudes. À mes expériences vécues, j'affecte nombre de significations différentes. J'écris Le Coeur innombrable. Se tenir sur les bords, rester sauvage et en première ligne, seule façon pour François Charron de vivre sa vie de poète. Du côté des petites révoltes, il a fait de l'amour du beau sa priorité, du poème sa seule raison d'être.
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Interlocution trouble, « poème dramatique », avant le timbre met en scène un narrateur dont les messages téléphoniques interpellent une femme tendue entre l'absence et la présence, révélant par là divers petits écarts de communication qui nous relient. Ce théâtre vocal se prolonge dans deux courts textes lui faisant écho : L'essoufflerie (carnet du voyeur) et Bonjour et sans demain (Lettre au père).
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Ce livre amoral d'où la rectitude politique est exclue propose un étrange renversement des genres sexuels et littéraires en une expérience de l'extrême. Perplexe devant le réel, Chantal Neveu expose à la fois le corps et ce rien qui l'habite. Son écriture, à l'éthique minimale, va jusqu'à la dissolution de l'idéalisme, mais demeure indulgente pour le vivant qui nous agite. Une spectaculaire influence est véritablement engagé tant sur le plan littéraire que sur le plan social.
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des poussières
nous toujours en mouvement
prenant conscience de nous-mêmes
une fois enfuis
portés par l'effort la misère
le blanc le bleu de l'hiver
le flegme des vents
nous des arbres rares
qui ont dû s'arquer
ou se briser en deux
Écrit dans l'urgence de saper le confort génocide d'une société aseptisée, ce dernier tome d'une trilogie inavouée évoque, en un souffle aussi acéré que rageur, l'abandon de la liberté. Entre mémoire et vigilance, les mains vides face aux désastres, le poète nous rappelle l'arbre rare, phare au coeur de la débâcle humaine. C'est avec un désespoir lumineux qu'il tente de le raviver. -
En 1864, l'Espagne chercha une raison de faire la guerre au Pérou. Elle trouva le guano: ce fut sérieux. Simón, marin scribouillard, en profita pour rencontrer une femme. Ce fut bref. Cette femme ne figure pas dans les rapports officiels, bien qu'elle les eût gonflés d'une conquête supplémentaire. Sans doute valait-il mieux qu'elle demeure rêvée. Car lorsqu'elle partit, elle ne disparut pas pour autant, et Simón put emmener son fantôme à bord de son navire.
Dans ce roman, qui hérite beaucoup de Julien Gracq et de Jean Echenoz, l'auteur observe à la loupe ce qu'on a l'habitude de nous montrer en plan de grand ensemble.
Tourmenté, il n'arrivait plus à écrire ses rapports, encore moins une lettre pour Montse. Ce n'était pas faute d'y penser. Précisément, il ne pensait qu'à cela. Elle était dans toute allusion à Callao, à l'Espagne, aux femmes en général, aux parapluies en particulier, à n'importe quoi. Sa pensée était comme encerclé de sa chevelure. Et cette idée fixe ne se remuait qu'en de brefs moments de soulagement : une miction, un sommeil, un danger.
Or, dès que le calme revenait au monde, la tempête reprenait en lui. -
La chambre aux quatre vents tente d'approfondir la compréhension des corps et des lieux qu'ils habitent. L'écriture interroge les profondeurs du rapport amoureux qui s'édifie, se dilate,s'effrite et éclate. Une toile se tisse autour des êtres, à la mesure de leur sensibilité au corps, aux lieux, qui tantôt les magnifient tantôt les décharnent, et aux rituels, sobres ou sacrés, du quotidien. Le corps, cette matière palpable et évanescente à la fois, sert de réceptacle à la mémoire de l'autre. La perte et la séparation demeurent des conditions intrinsèques à l'existence de cet autre en soi.
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Sylvie Dion pose en littérature une question rarement formulée : comment est possible la survie neurologique lors d'un coma ? Pour elle, seule l'empreinte sonore et visuelle du poème permet d'atteindre une forme qui représente une autre vie dans ce sommeil, pour ensuite traduire à la fois l'éphémère de l'instant et la profondeur du temps.
Ce texte explore la mince probabilité de survivre grâce au langage pour un sujet capturé par la léthargie. Le poème laisse entendre le maintien de la vie, le réveil intérieur qui se déroule dans un hors-temps. L'écriture reconstitue la mémoire. Il revient au langage de transformer les forces de mort en pulsion de vie. -
rencontre-moi boulevard Décarie sur la bande de gazonqui annonce en surplomb l'autoroute des Laurentidespour nous pencher vers les montagnes dynamitées quiavalent la route ma boussole vers le nordfille,je vais tordre tes doigtsDans une langue marquée par les idiomes et les emprunts, Patricia Houle livre des contemplations et des réminiscences grinçantes et émerveillées. Un recueil ambitieux, construit en couches successives, laboratoire de la maturation poétique, esthétique et érotique de la narratrice.
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Parmi les grands : petit homme
Louis Cornellier
- Les Éditions de l'Hexagone
- 17 Mars 2022
- 9782896481477
Parmi les grands est un hommage de l'auteur aux écrivains d'ici, d'ailleurs et de toutes les époques qui ont marqué son itinéraire de grand lecteur. Dans la suite Petit homme, la déambulation devient plus littérale et intime.
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Dans une écriture épurée, la poète interroge le sens des choses au temps de l'incertitude. Un recueil à la poursuite de la langue écrite, lue, vécue, clarté tenace que ni le vacillement des sens ni l'ombre d'une peste ne sauraient étouffer.
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"Chez les chasseurs-cueilleurs
l'obsession alimentaire n'était pas une tare
mais une question de survie
je suis le fruit pourri
de leur descendance
Avec un humour désespéré, la poète examine son rapport à la nourriture. Elle détaille le lien, direct et aliénant, entre l'image du corps et un écrasant assortiment d'injonctions sociales, médicales, voire morales, auxquelles personne n'échappe. L'intime et le politique s'entrecoupent dans un recueil clairvoyant et rageur. Studio Bulldog 2023"