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Le passeur
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Un grand recueil de poésie et de dessins inédits de Carolyn Carlson, traduit et présenté par Jean-Pierre Siméon." Carolyn Carlson est, depuis toujours, foncièrement, intrinsèquement et pleinement poète. Et, de grâce, qu'on n'en accorde pas à cette appellations la valeur molle et complaisante qu'on lui attribue trop souvent. Être poète ce n'est pas, quoi ? Une particulière disposition à la sensibilité, être rêveur, contemplatif, amant des belles choses, ou se montrer un élégant musicien des mots, etc.
Je n'emploie pas, moi, le mot à la légère et c'est d'une chose autrement plus grave qu'il s'agit : est poète qui voue sa vie, sa vie entière, sans compromis, à un questionnement radical, à la scrutation obstinée des raisons et des moyens de l'existence hors des discours bavards qu'on en fait, sans égard pour les réponses morales, idéologiques, religieuses qu'on oppose à l'énigme et qui closent le débat. C'est s'adonner, à ses risques et périls, à cette plus-value du sens qui défait tout savoir et régénère incessamment la vie en l'ouvrant à son mystère irréductible.
C'est en ce sens que je dis que Carolyn Carlson est d'abord et en tout essentiellement poète. Il s'ensuit cette vérité, qui est la réalité de sa vie : tout ce qu'elle a fait, fait ou fera, tous les signes qu'elle crée pour retourner les apparences et révéler les infinis visages de mystère, tout cela est poésie, haute poésie. Qu'importent alors les moyens ou les supports, corps, gestes, espace sculptés et traversés, papier, encres, poèmes. Ce ne sont là que des traces du passage de la poésie, de ses formes visibles et donc partageables. "
Jean-Pierre Siméon
Ce recueil réuni des poèmes et dessins inédits de Carolyn Carlson ainsi qu'une nouvelle édition du Dialogue avec Rothko. -
Les yeux ouverts ; propos sur le temps présent
Jean-Pierre Siméon
- Le passeur
- 8 Mars 2018
- 9782368905968
Dans cet essai stimulant et engagé, le poète Jean-Pierre Siméon s'interroge, non sans espiéglerie et humour, sur les questions qui agitent notre temps. 2.5.0.0
Il y a certes bien des façons d'agir quand, citoyen alerté, on juge mauvais le cours des choses et en péril les valeurs essentielles d'humanité : manifester dans la rue, militer dans des associations ou des partis politiques, lancer des pétitions... Je ne suis jamais dérobé pour ma part à ce genre de nécessités. Mais je suis poète et contrairement à de vieux préjugés à la peau dure qui veulent que la poésie soit hors du monde, je considère que le poète qui tient parole a son mot à dire sur la marche du monde, ni plus ni moins que les sociologues, psychologues, politologues et autres machinologues en tout genre... La parole du poète n'est sûrement pas meilleure ni plus avisée que les leurs mais, nourrie de l'effort de conscience et de l'exigence d'une langue libre et indocile qui sont ses caractères fonciers, elle est peut-être autre. Parole intempestive, intransigeante autant que fraternelle, elle peut, révolte d'âme, rappeler, au-delà des débats de circonstance, qu'en toutes choses doit prévaloir sans compromis le voeu d'une humanité ouverte et affranchie de ses peurs.
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Née de la rencontre du ciel et de la terre, la poésie de Philippe Mac Leod traduit la quête de transparence qui est au coeur de son expérience de vie. L'élégance de la langue au service d'une recherche de l'authentique et du sens.
Philippe Mac Leod écrit une poésie mystique au sens le plus noble du terme, celui du mystère qui habite la vie en son intensité, dans ses moments les plus simples, au contact du souffle de la nature en particulier.
Dans la première partie, la voix recompose un visage à travers les figures du monde, ou cherche à rejoindre le visage du monde sous les traits de la figure humaine. La deuxième partie rassemble des poèmes qui exaltent l'ouvert, le clair, dans un contact étroit avec la nature, l'altitude, la vigueur des grands espaces. La dernière partie de ce triptyque présente deux longs poèmes comme des limites sans retour, une fin toujours repoussée, qui sans cesse recule ou que l'on franchit sans le savoir.
Les mots du poème ne parviennent pas davantage à se fixer que l'aiguille de la boussole. Ils ne veulent que rejoindre la vie dans son ignorance, son émotion, son effroi, sa beauté et ses vertiges, et redonner à la parole ce pouvoir incomparable, non plus de nommer, de capter, de saisir, mais d'être elle-même le coeur battant du mystère.
Par la limpidité de son langage, la vérité et la profondeur de son intention, cette poésie pourrait toucher le plus grand nombre. Car pour la poésie, il y a un public à reconquérir. -
Ce premier ouvrage de la collection " Hautes Rives " interroge le silence qui a baigné l'enfance du poète. De façon originale, un carnet de lecteurs de tous âges et de tous milieux accompagne la prose de l'auteur et offre une multitude de regards sur son oeuvre.
Le silence est-il amour, don de soi, résignation ? Le silence est-il un coma sans issue, une révolte digne et muette ? Telles sont les questions que pose le recueil de Dominique Sampiero.
Le poète a vécu une enfance ouvrière au royaume des taiseux. Il fallait se taire, lèvres jointes pour ressembler au père et à la mère, ne rien trahir. Comme si se taire était une façon d'aimer, être sûr d'être là, être avec, rien d'autre. Puis des livres sont entrés en silence dans la chambre et ont embarqué la solitude plus loin dans les voyages. Le silence des pages scintillait, éblouissait parfois, ouvrant les yeux aux splendeurs de l'ici. Car tout parle dans un pays et le silence a une couleur bien à lui.
Ce recueil de poèmes est suivi d'un carnet de lecteurs, reposant sur une intuition simple : de nombreuses personnes, de tous âges et de toutes conditions, aiment lire de la poésie, bien plus qu'on ne l'imagine. Dans ce carnet, des lecteurs de professions et d'âges divers prennent la parole, non pas pour proférer louanges ou critiques, mais pour évoquer leur promenade intime dans les pages de ce livre. -
Habiter vraiment la terre c'est, face au désenchantement, se mettre à l'écoute des chants et des bruissements les plus infimes du monde.
À quoi bon la poésie ? Dans un monde désenchanté, déserté par l'esprit autant que par le divin, pourquoi des poètes en temps de crise ? Peut-être, tout simplement, pour habiter la terre autrement, en contemplant, en aimant, en vibrant, en s'interrogeant, avec inquiétude parfois, toujours avec émerveillement, attentifs au mystère que nous sommes et que nous
portons comme unique trésor.
Poèmes pour habiter la terre est une traversée jusqu'aux limites du visible et du dicible, qui est sans doute la seule façon d'habiter ce monde, en profondeur comme en plénitude. Philippe Mac Leod chemine dans sa quête de sens et de présence au réel, animé par la lumière intime, celle
de l'enfance du monde, et murmure, le regard emporté par ce qu'il voit.
Une poèsie à l'écoute du vent, des bruissements et des chants les plus ténus.
Aux mots du poète succède un carnet de lecteurs. De professions et d'âges divers, ces derniers prennent la parole pour évoquer leur promenade dans les pages de ce livre.