Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Éditeurs
Formats
Editions Philippe Picquier
-
Si Sôseki le romancier est de longue date traduit et commenté chez nous, une part plus secrète et à la fois plus familière de son oeuvre nous est encore inconnue, Sôseki a écrit plus de 2500 haikus, de sa jeunesse aux dernières années de sa vie : moments de grâce, libérés de l'étouffante pression de la vie réelle, où l'esprit fait halte au seuil d'un poème, dans une intense plénitude.
« Affranchis de la question de leur qualité littéraire, ils ont à mes yeux une valeur inestimable, puisqu'ils sont pour moi le souvenir de la paix dans coeur... Simplement, je serais heureux si les sentiments qui m'habitaient alors et me faisaient vivre résonnaient, avec le moins de décalage possible, dans le coeur du lecteur. »
Ce livre propose un choix de 135 haïkus, illustrés de peintures et calligraphies de l'auteur, précédés d'une préface par l'éditeur de ses OEuvres complètes au Japon. -
Mon année de printemps
Issa Kobayashi
- Editions Philippe Picquier
- PICQUIER POCHE
- 18 Mars 2021
- 9782809723748
Au quatrième mois de l'année 1819, le poète Issa, natte en paille sur le dos et sac de moine mendiant accroché autour du cou, quitte son ermitage de montagne et part en voyage de temple en temple. Nous suivons avec lui un chemin de poésie à travers les paysages du Japon, les rencontres avec les amis et inconnus de passage, les histoires étranges qu'on lui rapporte...
Cette année-là voit aussi sa petite fille de deux ans, ce rayon de soleil épanoui dans le rire, mourir subitement de la variole. Il m'est difficile de ne pas songer à ce lien d'amour, dévoile Issa. Sur ce monde inconstant où les tristesses sont aussi nombreuses que les noeuds du bambou, le poète garde un regard confiant et émerveillé. Un regard de printemps."
Kobayashi Issa (1763 - 1827) est un poète majeur de la fin de l'époque d'Edo. Né dans une famille de fermiers, il souffre du remariage de son père et quitte à 14 ans la maison familiale pour Edo. Il y suit l'enseignement d'un poète de l'école Katsushika.
Il vit de la poésie dans une extrême pauvreté. En 1813, il se marie. Ses enfants et sa femme mourront peu après. Deux remariages n'apportent guère plus de bonheur. Sa maison brûle. A moitié paralysé, vivant dans une remise, il meurt à 65 ans. -
Petit manuel pour écrire des haïku
Philippe Costa
- Editions Philippe Picquier
- PICQUIER POCHE
- 22 Septembre 2014
- 9782809706369
Un haïku ? un court poème japonais de seulement 17 syllabes. Un poème des choses banales de la vie quotidienne, des bonheurs minuscules et des tracas sans lendemain, de la trivialité parfois, mais toutes choses le plus souvent écrites avec humour.Ce petit manuel est « une boîte à outils » littéraire pour « bricoler » des haïku. La boîte est complète, c'est-à-dire que les outils qui y sont contenus rassemblent toutes les connaissances littéraires théoriques nécessaires pour devenir un haïkiste parfait ! Il n'y manquera qu'un zeste de talent, mais aussi du travail et du temps.
-
La femme sur le toit
Xiuhua Yu
- Editions Philippe Picquier
- LITTERATURE GRAND FORMAT
- 2 Septembre 2021
- 9782809723564
j'ai saisi avec force la chance de vivre une foiset cette chance uniqueje la chante, je la dansedit Yu Xiuhua dans un de ses poèmes car elle est toujours comme un oiseau sur un fil, prête à s'envoler, ou à tomber. Chaque jour elle doit décider de vivre, de voir le jour se lever. Pour elle la beauté, la lumière du monde ne sont pas donnés mais à faire naître, jour après jour. Sa vie est si précaire, alors il lui faut faire preuve de volonté, de sauvagerie parfois. Ecoutons sa voix au coeur battant témoigner du bonheur de s'être posée ici, moineau tenant le bleu du ciel dans son bec.
Yu Xiuhua élève des lapins. Elle a arrêté l'école au collège, est lourdement handicapée et elle est aujourd'hui la poétesse chinoise la plus célèbre au monde.Fille unique de deux parents ouvriers agricoles, son destin était tout tracé : émigrer vers la ville pour devenir ouvrière à l'usine de Iphones de Foxconn. Mais elle publie un jour sur son blog un court poème qui fait le buzz et signe avec un prestigieux éditeur. Elle a aujourd'hui publié quatre recueils, tous des best-sellers. -
L'humour, la malice et la satire sont au coeur de ces poèmes populaires érotiques composés à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle au Japon, pour fixer dans l'instant, à la façon d'un Boccace ou d'un La Fontaine, un travers, un mouvement d'humeur ou un jeu de mots.La source principale d'observation est la vie sexuelle de tous les jours, celle des moines, de la vie conjugale, des courtisanes, des veuves ou des domestiques, sans oublier les espiègles pratiques des dames du palais. Dans l'ombre des monastères, des maisons de thé, des palais ou de l'alcôve familiale, hommes et femmes se donnent en spectacle pour le divertissement de nos poètes indiscrets et notre plus grand plaisir.Puisse le lecteur parcourir ces poèmes illustrés dans le même esprit.
-
Une poignée de sable
Ishikawa Takuboku
- Editions Philippe Picquier
- LITTERATURE GRAND FORMAT
- 2 Juin 2016
- 9782809727142
On ne devrait pas plus avoir à présenter Ishikawa Takuboku (1886-1912) que Rimbaud, Pessoa ou Walt Whitman. Ce poète aura traversé, tel l'éclair, toutes les écoles littéraires de son temps, pour pousser au plus loin le renouvellement de cette forme poétique aussi ancienne que la littérature japonaise elle-même : le tanka, ou « chanson courte ». Avec humour et une infinie tendresse, il attache son regard sur les plus frêles, pauvres, prisonniers, enfants, vaincus du progrès, persécutés pour leurs idées. Sa désespérance rencontre celle de toute une génération perdue, en une époque, la fin de Meiji, d'industrialisation forcenée et de répression des idées sociales.Une vie trop brève, assombrie par les épreuves, que viennent éclairer la fraternité humaine, les paysages heureux de l'enfance, et ces menus événements, émotions, visions éblouies, que le poème restitue dans leur fugitif éclat. Comme on retient ces grains de sable qui nous filent entre les doigts, mais qui nous aident à vivre, malgré tout.