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Editions MKDC
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Plongez dans le monde provocateur et sombre de "Les Fleurs du Mal", le recueil de poèmes emblématique de Charles Baudelaire ! Publié pour la première fois en 1857, ce livre a immédiatement suscité la controverse pour son contenu jugé immorale, mais il est rapidement devenu un classique incontournable de la littérature française.
Découvrez une poésie riche et complexe qui explore les thèmes les plus profonds de la vie, de l'amour, de la nature et de la mort. Les poèmes de Baudelaire sont remplis d'images fortes et provocantes qui vous feront ressentir toute une gamme d'émotions. Avec des symboles et des allégories saisissantes, chaque poème vous transportera dans un univers à la fois envoûtant et terrifiant.
Plongez dans "Les Fleurs du Mal" et découvrez pourquoi ce livre a été salué comme l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la poésie française moderne. Avec sa langue poétique fascinante et ses thèmes profonds et captivants, ce recueil est un incontournable pour tous les amateurs de poésie. Laissez-vous envoûter par l'univers poétique de Baudelaire et découvrez pourquoi ses poèmes continuent d'inspirer les écrivains et les artistes du monde entier ! -
De la belle poésie, révolutionnaire et moderne, accessible à ceux qui croient ne pas aimer la poésie...
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Les 11 000 vers des Contemplations furent écrits dès 1834, mais surtout pendant l'exil à Jersey, puis à Guernesey, en particulier à partir de 1853 alors que Hugo composait les Châtiments. Mettant fin au silence lyrique qu'il observait depuis les Rayons et les Ombres (1840), le recueil, sommet de sa production poétique, somme de sa vie, de sa sensibilité et de sa pensée, se présente comme «les Mémoires d'une âme» (Préface). Si «une destinée est écrite là jour à jour», le recueil s'érige aussi en expression d'une expérience, celle d'un homme qui se veut comme les autres : «Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous.»
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Extrait : Au milieu de ce tohu-bohu et de ce vacarme, un âne trottait vivement, harcelé par un malotru armé d'un fouet. Comme l'âne allait tourner l'angle d'un trottoir, un beau monsieur ganté, verni, cruellement cravaté et emprisonné dans des habits tout neufs, s'inclina cérémonieusement devant l'humble bête, et lui dit, en ôtant son chapeau : « Je vous la souhaite bonne et heureuse ! » puis se retourna vers je ne sais quels camarades avec un air de fatuité, comme pour les prier d'ajouter leur approbation à son contentement. L'âne ne vit pas ce beau plaisant, et continua de courir avec zèle où l'appelait son devoir. Pour moi, je fus pris subitement d'une incommensurable rage contre ce magnifique imbécile, qui me parut concentrer en lui tout l'esprit de la France.
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La fin de Satan est le vaste poème épique et religieux de Victor Hugo (5 700 versets). Si les parties les plus anciennes datent de 1854, elles n'étaient pas encore considérées comme un tout particulier et Hugo pouvait encore songer à les inclure dans ses Petites Epopées. À partir de 1855, Hugo conçoit sa vision, qu'il annonce dans la préface de la première série de La Légende des Siècles: ce n'est que la première partie d'un énorme ouvrage contenant les deux autres ouvrages, La Fin de Satan et Dieu, qui sera publié prochainement, mais en fait ils sont encore inachevés. Après y avoir travaillé à nouveau en 1860-1862, Hugo n'y retournera pas et le poème sera publié à titre posthume en 1886.
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Prétendre que Montesquieu fut poète tiendrait de la plus parfaite gageure. Non seulement on ne pourrait présenter pour preuve qu'un recueil bien mince de ses oeuvres en vers, mais on sait aussi qu'il tenait en piètre estime les poètes eux-mêmes. Il s'est cependant exercé à la versification comme tout jeune homme au collège. Faut-il croire Voltaire lorsqu'il écrit dans une lettre à Saurin de 1768 : « Montesquieu, dans ses Lettres persanes, se tue à rabaisser les poètes. Il voulait renverser un trône où il sentait qu'il ne pouvait pas s'asseoir » ? Cette condamnation de la poésie ne serait que la vengeance d'un talent médiocre en la matière... Mais Montesquieu n'a jamais montré en la matière la moindre ambition, ni même le moindre goût affirmé.