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Editions Champ Vallon
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L'île du renard polaire de to kirsikka
Sophie Loizeau
- Editions Champ Vallon
- RECUEIL
- 22 Mars 2024
- 9791026712299
Sophie Loizeau s'essaie ici à traduire To Kirsikka, poète, grande femelle misanthrope et sauvage. D'Helsinki parvint à l'autrice ce manuscrit autographe récupéré in extremis dans les cartons d'un vide-greniers. Elle fut tout de suite séduite par ces paysages, îles, jardins, parcs, lacs, mer, étangs, forêts et apparitions, par tout ce légendaire qui faisait écho à son propre légendaire mais comme déplacé, et durci par une vie d'errance. Squatteuse de cabanes dans la forêt, seule habitante d'une île en mer Baltique, confrontée à la violence du monde et contrainte à la marginalisation pour survivre,To porte ces poèmes du déracinement ? L'Ile du renard polaire est une translation véritable - en déplaçant le poème du côté de l'altérité, l'écriture de Sophie Loizeau opère un changement d'état.
Chez Sophie Loizeau s'impose la présence de la nature, du fantastique et du mythologique. Deux titres ont déjà été publiés chez Champ Vallon. Sa voix compte dans la poésie féminine contemporaine. -
Marie dit la vie la vie
tu n'as que ce mot aux lèvres
c'est vrai j'avoue la vie est le seul
refuge, je ne sais plus trop à force
si « j'écris sur vous au lieu de
mourir » ou pour rejoindre un verbe au présent
« et me sentir mille choses heureuses à la fois »
ayant atteint « la bienveillance du réel »
du genre ces bras entre nous respirés
alors c'est gagné la vie la vie
Stéphane Bouquet, scénariste, danseur, critique, traducteur, a publié plusieurs livres de poésie ou autour de la poésie (les derniers en date, Les Amours suivants et Vie commune, Champ Vallon, 2013 et 2016, et La Cité de Paroles, Corti, 2018). Les Amours suivants et Vie commune sont traduits aux Etats-Unis. -
Ce livre pose une question simple qui peut se dire de plusieurs façons : qu'est-ce que vivre ensemble ? et comment s'y prendre ? Quelles sont, aujourd'hui, les utopies (amoureuses, amicales, collectives) à notre disposition pour refonder un espoir commun ?Ce livre pourrait sembler fourre-tout : il contient trois poèmes, une pièce de théâtre, trois récits. Mais son projet est plutôt de dire qu'il n'y a pas besoin, ni de raison, de tailler des territoires trop précis et étanches, des spécialités impénétrables. La porosité est l'idéal ici défendu : la frontière souple ou flexible, la limite qui n'en est pas une.
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Une odyssée pour Denver ; un inédit de Norwich Restinghale
Christian Garcin
- Editions Champ Vallon
- DETOURS
- 7 Avril 2022
- 9791026710462
Une Odyssée pour Denver est un récit en deux parties, attribué à Norwich Restinghale (personnage central du roman Du bruit dans les arbres, Gallimard 2002). Il s'agit d'un assemblage de souvenirs digressifs rythmant la relation d'un itinéraire jadis effectué par le narrateur dans un pays disparu, sans doute l'ex-Yougoslavie. Ces souvenirs, sans réelle chronologie ni durée narrative, tournent autour de la figure d'une soeur morte (Denver Restinghale), à quoi renvoient les lieux traversés (villes, musées, paysages), ainsi que les personnes rencontrées ou évoquées. Tel que le texte est établi, il s'agit d'un chant de deuil, d'un hommage à la jeunesse enfuie, d'une odyssée du souvenir dans laquelle le passé est l'action, et le flot ininterrompu des souvenirs la péripétie.
Christian Garcin est né en 1959 à Marseille.
En 1992, J.-B. Pontalis publie dans sa collection « L'un et l'autre » chez Gallimard son premier livre Vidas, un recueil de fictions biographiques . Suivront trois livres dans la même collection et quatre romans dans la "Blanche".
Son oeuvre est constituée d'une dizaine de romans (dont Des femmes disparaissent, 2011, ), de récits (Sortilège, Champ Vallon, 2001, rééd. 2014), de recueils de nouvelles, de poèmes, d'essais et de carnets de voyages. -
«Il arrive qu'un instant sans durée concentre en lui-même la valeur d'un long intervalle et fasse tenir le maximum de ferveur dans le minimum de temps. Il arrive qu'une jouissance continuée et plus ou moins diluée se ramasse au foyer d'une joie-éclair. [...] Or qu'est-ce que la vie entière perdue dans l'océan de l'éternité, sinon « un grand instant » ? . Cet extrait de La Mort de Jankelevitch, dans un chapitre intitulé «La vie brève», circonscrit le point d'attention réunissant des poèmes remontant à des époques diverses (enfance et jeunesse, temps présent) mais pour tenter d'en restituer et déplier l'intensité particulière, seul trait qui les rassemble, et pourrait faire de la vie reparcourue par coups de sondes un grand instant.
Olivier Barbarant, ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé de Lettres Modernes et docteur ès lettres à l'Université Paris-VII. Il vit à Saint-Quentin, dans l'Aisne. Il est nommé en 2012 inspecteur général de l'Éducation nationale dans le groupe Lettres2. Tous ses recueils (le dernier Elégies étranglées, 2013) sont publiés chez Champ Vallon. Il a dirigé le volume de la Pléiade consacré à l'oeuvre poétique de Louis Aragon. -
En glanant dans les champs désolés : poèmes choisis 2004 - 2021
Eugène Green
- Editions Champ Vallon
- RECUEIL
- 15 Septembre 2023
- 9791026711995
Dans ce choix de poèmes écrits pendant les deux premières décennies du siècle présent, Eugène Green cherche à renouveler avec une certaine tradition poétique, qu'il a tenté de définir dans son essai En faisant, en trouvant (2022). Ces pièces tantôt lyriques, tantôt contemplatives, tantôt comiques, écrites en vers métriques, souvent avec des rimes, et même en utilisant des formes fixes, invitent le lecteur à les lire à haute voix, et sont fondées, comme les films de l'auteur, sur l'idée de la présence qui se révèle dans le verbe incarné.
Je suis né pauvre et nu, ce qui est très courant,
Mais je me suis trouvé sans langue ni pays,
Sans troupeau, sans berger, et sans ami,
Et ainsi j'ai zoné à travers mon enfance.
Dans ce désert je ne voyais de beau
Que les arbres, les fleurs, les animaux
Eugène Green est cinéaste, écrivain et metteur en scène, ayant notamment fait un travail original sur le théâtre baroque.Auteur d'essais, parmi lesquels La Parole baroque (2001) et Poétique du cinématographe (2009), ainsi que des livres sur Shakespeare et Pessoa, de romans, parmi lesquels La Bataille de Roncevaux (2009), Les Voix de la nuit (2017), Moines et chevaliers (2020), et de films, dont Le Pont des Arts (2004), La Religieuse portugaise (2009), La Sapienza (2014), Le Mur des morts (2022). -
Robert Marteau écrivait ses sonnets dans des petits carnet au fil de ses longues promenades. Il les mettait dans leur forme définitive des mois, voire des années plus tard. Décédé en 2011, il n'a pas eu le temps de le faire pour les poèmes écrits en 2007.
Sa fille Françoise, à l'origine de l'édition des oeuvres posthumes, a retranscrit ces poèmes à partir des carnets manuscrits, peu avant son décès en 2019, avec l'aide précieuse de Jean-François Rollin.
Robert Marteau (1925-2011) a reçu le prix Charles Vildrac de la Société des Gens de Lettres en 2003 pour Rites et Offrandes (Champ Vallon), e prix Mallarmé pour Le Temps ordinaire (Champ Vallon, 2009) et le Grand Prix de poésie de l'Académie française en 2005 pour l'ensemble de son oeuvre poétique. -
Ma maîtresse forme ; naturewriting
Sophie Loizeau
- Editions Champ Vallon
- RECUEIL
- 6 Mars 2017
- 9791026704928
Ma maîtresse forme souligne non seulement la primauté de la nature mais aussi la nécessité vitale de l'écriture, et plus particulièrement en poésie. Montaigne dit que chacun s'il s'écoute découvrira en lui un caractère dominant (forme sienne, maîtresse forme, forme universelle). C'est au moyen de celle-ci que la nature se fait sentir en nous. Et c'est bien la nature, la terre matricielle, qui se fait entendre ici: la terre, la forêt, les bêtes, puis l'écriture et ses lieux, l'enracinement et la filiation, le souvenir et le deuil, et enfin les invisibles. Mais le point central de ce livre est qu'il est conçu comme un livre bilingue, où une langue serait écrite et l'autre entendue, entendue en quelque sorte de la bouche même de l'auteure, avec tout ce que l'écoute peut avoir de singulier.
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Pastoral ; de la poésie comme écologie
Jean-Claude Pinson
- Editions Champ Vallon
- RECUEIL
- 19 Mars 2020
- 9791026708841
Inlassablement, à rebours de toutes les déconstructions modernes de sa longue tradition bucolique, la poésie continue d'évoquer la nature. Elle nous rappelle ainsi que nous en sommes partie intégrante.Au plus intime de la parole du poème, une note pastorale souvent continue son murmure. En son ostinato, elle témoigne du pacte pastoral immémorial qui lie poésie et nature et fait de la première une « éco-logie » au sens fort.Hantée toujours par le vieux rêve d'un Âge d'or, la poésie demeure porteuse d'une indéconstructible promesse d'habitation poétique de la Terre. S'inquiétant de l'apocalypse qui menace, elle invite à imaginer des formes de vie alternatives en même temps qu'elle cherche à inventer ces chants pastoraux nouveaux dont nous avons aujourd'hui grand besoin.
Jean-Claude Pinson est né en 1947. Après, en 1995, un premier essai sur la poésie contemporaine, Habiter en poète, suivront plusieurs livres de poésie (Fado [avec flocons et fantômes]) (Champ Vallon, 2001), Alphabet cyrillique (Champ Vallon, 2016), et, en 2018, aux éditions Joca seria, un récit en prose à caractère autobiographique intitulé Là (L.-A., Loire-Atlantique), variations autobiographiques et départementales. -
Féerie est un livre protéiforme, érotic-fantastique, dédié aux hommes aimés - aux amants. Il y a de vraies histoires d'amour et puis d'autres qui partent dans des délires : des délires égyptiens (Thot le dieu savant magicien), sorciers (la mandragore), indiens (Navajos), ésotériques (les fantômes), féeriques (les fées, les anges). Il y a l'univers d'Odilon Redon, Les lais de Marie de France, et tout ça fait de Féerie une sorte de livre des Merveilles.
Sophie Loizeau est poète. Son oeuvre, originale, puissante, féministe, engagée depuis le début pour la défense de la nature et des animaux, est marquée par le fantastique et le mythologique, par le désir et la sexualité.
Parmi ses derniers livres : La Femme lit, Flammarion, 2009 ; Caudal, Flammarion 2013 (prix François Coppée de l'Académie française 2014) ; Lys, avec des dessins de Bernard Noël, Fissile 2014 ; Ma Maîtresse forme, Champ Vallon 2017 ; Les Loups, Corti 2019. -
Sous la forme d'un abécédaire, dont les 33 lettres de l'alphabet russe sont les étoiles, un voyage, réel autant qu'imaginaire, en Russie (ou plutôt en « Soviétorussie » comme disait Marina Tsvétaïeva).Revenu d'on ne sait où, le poète Lermontov est le maître à danser de cet opéra-ballet linguistique. D'autres revenants (un sosie de Leopardi, un double de Kojève, un pseudo Beaudelaire...) lui donnent la réplique, tandis qu'un narrateur du nom d'Aïe Ivanovitch assure la mise en scène.Entremêlant micro-fictions, bribes de poèmes, fragments autobiographiques, dialogues et jeux sur les langues, Alphabet cyrillique est un livre au genre délibérément indécis. C'est aussi à l'occasion un abécédaire enfantin, contenant un bestiaire, un livre sur l'art d'être grand-père et même à l'occasion un manuel de russe pour grands débutants, doublé d'un cahier de solfège et de chant pour l'éternel étudiant en art de vivre qui sommeille en chacun.
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Sur du papier d'amour - des lettres ! - ou à la plage, mots périssables, les revoici aux fenêtres via la focale de la vitre ou par l' oeil amoureux noir de Franz Kafka, les revoici après le lent travelling des balançoires, les Ô d'automne et d'écriture, cherchant dans l'impasse le rapprochement des corps, contre le froid la sève qui reprend, les mots, langue aimée, perdue dans les allées de l'Europe, entrée puis sortie du théâtre, qui ne tiennent qu'à un film, amour des mots - continuons.
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On essaye d'écrire un livre. Du moins on le croit. On l'inscrit dans la logique des livres antérieurs. On se dit, espérant encore, celui-là sans doute ira plus loin.Malgré tant de pages rien ne bouge. On voulait des vers brefs, des poèmes secs, renversant les formes anciennes, mais tout se défait au fil des années, l'écriture erre selon sa guise, malgré la volonté, le désir.Au bout du compte que reste-t-il sinon les débris du combat ? un livre allant se défaisant, une espérance mouvement, et elle va piétinant.Qui fut dehors fut aussi dedans,dans le même temps.A quoi bon se convaincre d'illusions. Sortir ce n'est qu'« Achille immobile à grand pas ».Pourtant on insiste, on va, on ira encore, au prix de quels piétinements,dans le délabrement des formes, le délabrement des livres,et de la vie, là-bas, toujours si incertaine.Sortir dit-on.
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"La forêt est le lieu d'un peuple devenu
Invisible. Peut-être est-il vrai que jamais,
Aujourd'hui comme hier, il n'eut d'existence,
Ce qui pourtant en aucun cas ne saurait être
Ni constituer une excuse suffisante,
Acceptable pour quiconque a entendu : Il
Etait une fois, c'est-à-dire hors du temps,
Une fée, une bête, un roi, une reine, un
Prince, un château dans les ronces au fond des bois,
Taillé comme un diamant où dort une fille
Sur laquelle veille un loup devenu un saint
Par le jeûne et l'abstinence, abattu d'un coup
De hache par un bûcheron, ressuscité
Et depuis conduisant les âmes dans la nuit."
Vendredi 30 juin 2006.
Le journal en sonnets de Robert Marteau (1925 - 2011) se poursuit par La Venue (années 2005-2006), huitième recueil de Liturgie (après Liturgie, Louange, Registre, Rites et offrandes, Le temps ordinaire, Ecritures, Salve). Outre son oeuvre poétique, Robert Marteau est également l'auteur de nombreux écrits en prose - romans et essais - ainsi que de traductions, notamment de l'espagnol et de l'anglais.
Né en 1925 en Poitou, fils de forestiers, ROBERT MARTEAU est décédé en 2011. Son oeuvre est importante et multiforme : il a publié de nombreux recueils de poèmes (Travaux sur la terre, Salve...), des romans (Le Jour qu'on a tué le cochon, Des chevaux parmi les arbres...), des ouvrages en prose (Fleuve sans fin, Sur le motif...), des textes sur la peinture (Le Louvre entrouvert, Le Message de Paul Cézanne)...
En 2003, il a reçu le Prix de poésie Charles Vildrac de la SGDL pour Rites et offrandes. -
"Je mets en mon carnet ce que je ne sais pas;Ce que chacun de mes pas me découvre alorsQu'en marchant le ciel et la terre devant moiS'entrouvrent peuplés d'imprévus, d'événementsMinuscules : migration d'oiseau, criquetVert escaladant une herbe, avion en hautChien qui aboie : à tout instant l'éternitéQui frappe à la porte au moment même où le picNoir tape du bec pour extraire de l'écorceLes parasites dont il se nourrit. La pie,La buse, chacune à sa chanson, s'ingéniant -L'une sur l'arbre, l'autre en suspens sur son erre -Entre elles à garder la distance. Un rayonDe soleil soudain répand l'ombre peint les fleurs(Vendredi 13 août 2004.)Salve (2003-2004) est le septième recueil de Liturgie, le journal en sonnets de Robert Marteau (1925-2011).
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Voyages à Saint-Maur
Jean-Louis Giovannoni
- Editions Champ Vallon
- RECUEIL
- 20 Février 2014
- 9782876739239
« Je me suis souvent promené sur cette berge à la recherche d'un coin de pêche. Je rêvais de goujons. Un brochet qui croisait dans ce coin, les pêcheurs le surnommaient le Couturé ou Jojo l'esquive. Je donnerais tous mes livres d'insectes, mes boîtes de soldats, pour servir de porteur à leur attirail de pêche. Celui qui court chercher la bière fraîche et le casse-croûte, pour s'approcher quand l'un d'entre eux aura ferré Le Couturé. Buste tiré en arrière et canne pliée comme un arc, à tout rompre. Ils n'ont jamais voulu de moi. »Jean-Louis Giovannoni est l'auteur d'une quinzaine de recueils de poésie, d'essais (Traité de la toile cirée, Deyrolles) et de « romans intérieurs » comme Le Journal d'un veau (Léo Scheer).