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Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
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Infinitif
Jean-Claude Lemoine
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370156082
Ce recueil de poèmes rassemble des chants dédiés au « monument humain ». C'est une ouvre à travers laquelle Jean-Claude Lemoine rappelle et exprime ses affinités avec diverses cultures. La suite des poèmes est l'évocation d'un itinéraire balisé par quelques noms de pays ou de villes. L'espace de la poésie est cerné au fil des voyages, au fil des déplacements du poète. Jean-Claude Lemoine renoue avec l'histoire des lieux qu'il voit ou survole. Il arrive que l'histoire des lieux soit aussi celle des dieux. Ici, le poète retrace les péripéties de la conquête de l'Amérique en usant d'une langue alerte. Là, la présence de l'Afrique se donne à voir à travers le Vaudou haïtien. Ailleurs, Othello de Venise et Osiris d'Égypte ressuscitent, et le poète retrouve les siens et se retrouve lui-même en s'expatriant. Jean-Claude Lemoine passe d'un bout à l'autre du monde, noue avec les endroits qu'il traverse un rapport charnel et chemine vers les horizons de la poésie.
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Espaces essentiels
Rene Philombe
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782379180880
Dans ESPACES ESSENTIELS, RENE PHILOMBE nous dit pleinement sa terre - Il nous incite avec une sorte de précision lyrique à la communion avec nous-mêmes. Ces poèmes sont une tentative pour pénétrer au plus intime, au plus secret. PHILOMBE veille : il revendique le droit de parler et de chanter pour réveiller l'espoir du peuple.
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Réseaux
Genevieve Clancy
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782379180651
Etymologiquement, la poésie de Geneviève CLANCY est paradoxale. Elle s'énonce d'un lieu apparaissant comme parallèle à l'opinion courante. Elle ne s'affirme pas contre celle-ci; mais à côté d'elle. Originellement, le paradoxe marginalise une opinion. Or, la poésie telle qu'elle se dit dans ce recueil, érige un lieu devenant vite unique et que régit un projet anthropologique grâce au télescopage dans l'imaginaire (le titre « réseaux » donné au recueil assure ce recours sémantique), la vie et le sens y concluent un pacte d'alliance tendant davantage à abolir qu'à réduire au minimum l'écart entre eux. Dès lors, la technique poétique ici utilisée (le changement de catégorie grammaticale les substantifs deviennent des verbes) contribue à la création d'un climat poétique tout à fait endogène. Ainsi : « l'imminence où l'orage verre et ventre sa profondeur » et « l'eau louve mille mains ». L'originalité de la poésie de Geneviève CLANCY est à la mesure de son exigence le langage institue la norme minimale de la quête d'une universalité véritablement intégrale.
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Le Privilège de l'Histoire
Henri corbin
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 9 Mai 2019
- 9782379181962
Voici un livre nouveau, un livre simple comme d'ouvrir les yeux à la naissance d'un cheminement, un livre qui demande si son obscur parcours produira des fruits de lumière et si une vie qui s'est levée sur des bruits de morts vaut la peine qu'on s'y attarde. Mais le chant altier de ceux qui partent du bon pied pour vivre commodément ne prodigue pas toujours les joies attenantes et le cri qui s'envole en bouleversant la mer n'est pas toujours une semence perdue. Par bonheur, la terre natale sait d'instinct irriguer l'image. Elle nous appelle de sa haute fièvre dans l'écoulement du soir, sans fausseté aucune et jamais à bout d'espoir. L'ouvre d'art qu'elle fertilise plonge toute cahotante aurore, toute aventure ruineuse dans un flux de joie repeuplée, son maternel langage sait raccorder les cours soupçonneux, faire baisser l'arme de détresse. Est-il autre espace plus rassurant pour confirmer l'audace des enjambées peureuses? Que son peu de bleu qui ne soit pas défloré par le temps permette de conserver intact le ciel. Quant à moi, j'ai trop vécu au dehors, exposé aux froidures, tourmenté par le don des ruines et l'incendie longé, exempt de la densité de l'amour proche à s'accomplir. Les mirages qui de leurs sables s'ouvrent et illusionnent le rivage, les tentatives d'existences rêvées ne prolifèrent plus à ma vue. Les ornières passées ne s'interrogent plus comme à regret. L'heure est venue de me retirer dans les feuillets d'un livre qui emprunte par plaisir aux brumes de l'enfance rappelée et de me tenir dans les parages crépusculaires du soleil déclinant des fins de vie.
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Ainsi parlaient les anciens
Pierre Edgar Moundjegou Mangangue
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155917
Trois directions, trois problèmes marquent les poèmes ici réunis. Ils se constituent tous autour d'une réflexion portant sur les possibilités qu'engendre l'écriture et sur le sens vrai du livre poétique. L'ouvre se dévoile donc en réfléchissant sur elle-même et en se réfléchissant, en s'engageant dans la construction ou la redéfinition du temps où elle germe. Le dire et le dit renvoient-ils à une origine hypothétique ? Proviennent-ils d'une source historique, réelle ? Le dire des anciens initie toute méditation. Le poète ne peut pas ne pas récapituler, détailler et déterminer sa généalogie. Le dire poétique s'inscrit dans un devenir. Il sourd au milieu des cauchemars, au milieu des brasiers mondains, au cour de l'amertume et des rêves les plus exigeants. Concrètement, l'errance du poète implique aussi l'exil de la voix dont il est porteur. Dès lors, chaque fois qu'il interpelle et interroge le monde, le poète devient, en quelque sorte, l'« emblème des rêves ». Son écriture est alors une annonce, une proclamation anticipatrice.
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Escales
Ndeye Maty Paye
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155177
Escales, recueil de poèmes libres, retrace le plaisir de voyager avec la polysensorialité en éveil, pour observer au fil des croisades, la richesse et la diversité des patrimoines culturels, à travers les saveurs, les odeurs, les images, les sons qui se devinent à travers la description typique des espaces pluriels. Il révèle aussi l'enchevêtrement des discours hétérogènes qui font résonner l'intertextualité. Malgré un nationalisme revendiqué à travers son attachement à son Sénégal natal, l'auteure encourage l'ouverture. Il n'est alors nullement, fortuit, que le Sénégal et la Gambie soient à l'honneur dans cet ouvrage, à l'image de deux Etats souverains, indépendants mais au sang mêlé, pour raffermir la paix des cours. Le rapprochement des oppositions dans une sorte de chiasme marque le style d'écriture de l'auteure afin de rappeler instantanément le nécessaire relativisme en toute chose. Ce dernier permet ainsi de mieux saisir les nuances et d'affirmer : non plus la vérité humaine mais les vérités humaines, non plus le credo mais les credo, au fil des histoires et du temps. Escales, se résume en deux mots : le dynamisme et la variation pour se clore en un hommage émouvant dédiée à sa muse : sa mère mi-ma et son meilleur ami Don, le père.
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Monsieur Mandela
Paul Dakeyo
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155122
Mandela, ce nom lancé à travers siècle, comme celui de Gandhi ou Luther King, appelle les hommes à se défaire des frontières, à se garder des hérissements qu'en tous lieux elles provoquent. Hauteur, passion de l'âme noire, Mandela marche en nos devants. Il guérit les ébréchures de la terre qui s'imposent trop souvent au sens commun. Exposé aux grands outrages, il lave en nous le flux amer qui assaille le continent d'humanité. Visage semblable à celui d'un soleil vaste ôtant lumière du fourreau, ôtant le cour et la pensée des préjugés qui les dominent, ôtant l'audace des bontés du venin des lassitudes. Bien-aimé de nos jeunesses et bâtisseur de ces jeunesses, offrant les clefs d'un avenir qui se refuse à être vain. Entre tes mains, la joie du monde à reconstruire, le déni de ce qui offense et qui meurtrit. Entre tes mains mêlées aux nôtres, la terre rude, notre origine à dépolir.
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Éclats de lune
Victor-Emmanuel Cabrita
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155023
« Éclats de lune » est un recueil de poèmes, plus précisément une suite poétique, illustré par des esquisses au crayon. Les poèmes sont écrits au gré de « l'inspiration du poète ». Le poète parle de lui-même, de ses doutes métaphysiques, de son inquiétude spirituelle, mais aussi de la nature, de l'existence, de la femme, de la nature de l'acte poétique, le tout sur fond de quête identitaire, d'angoisse et de déréliction. Poésie du terroir, lyrique toujours, élégiaque parfois mais jamais larmoyant, « Éclats de lune » crée un véritable univers poétique par la rencontre réussie entre un poète et son lecteur, d'une « profération » et d'une émotion. Avec un sens certain de la métaphore et de l'image analogique. La parole advient dans la parturition du verbe ou, comme le dit Lucien Lemoine, son illustre préfacier, sa parole est une « parole écrite, (une) « parole peinte », comme dit le poète. Et le préfacier de poursuivre « Sans me hâter je demande la parole pour dire ma joie, mon plaisir, le plaisir que j'ai à lire ces Éclats de lune du cher Victor-Emmanuel, à les loger sous mes paupières, à les nouer sous ma langue... » Le poète livre un beau texte enraciné dans le terroir sénégalais qu'il aime jusqu'au délire; texte enraciné mais aussi texte promontoire interpeller l'horizon où meurt la parole dans le surgissement du recueillement balayé par les Alizés marins et l'appel du grand large. « Homme libre, toujours tu chériras la mer/la mer est ton miroir/et tu contemple ton âme/dans le déroulement infinie de sa lame » disait Baudelaire dont Césaire a dit que sa poésie est une postulation irritée de la fraternité : tel est bien l'ultime message du poète. »
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Rêves en fugue
Sylvestre Le Bon
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155641
Dans son dernier recueil se retrouve tout le lyrisme dont s'est nourri son existence de poète et d'homme public. Lyrisme fait d'amour et d'observation de son île natal. Vers libres hérités de la prosodie mais conservant sa présence : « Et que serait mon chant de poète : Si mais vers ne cascadaient/ Comme la chute de ces reins/ S'ils ne brillaient comme ces sourires/ Cette mer de mages/ Rythme modulé des senteurs d'épices/ Pieds libres, dansants césure ivre/ Portant le secret des mythes... Je ne suis que fils d'une île/ Reprenant sur les perrons de la mer Indienne/ Le chant de Boileau et de Hugo/ Rythmant dans la ceinture rimailleuse du ressac/ le dérèglement de Rimbaud.../ battant au rythme du balafon/ Sur les pouls de l'Afrique/ Sang rouge sang noir... ». Mais du lyrique passionné qu'est Sylvestre Le Bon seule l'expression poétique doit retenir le lecteur : images originales, style déconcertant, héritage littéraire qui rallie différentes voix, absence de ponctuation à la mode chez les poètes aujourd'hui. Sylvestre voyageur qui nous conduit à tous les ports, à toutes les sources : la mer de sable fin, les souffles salés, les
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Ainsi va la vie
Clement Dan Rolf, Mouamba Goura
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155627
De 16 ans jusqu'à sa mort, aussi inattendue qu'imprévisible, Clément junior a tenu la plume pour témoigner de son bref parcours et faire partager sa vision de la vie, notamment dans ce qu'elle peut avoir de trouble et d'éphémère. La naissance, la vie, la mort et l'au-delà sont des thèmes qui reviennent avec une cadence quasi rituelle. Les troubles socio-politiques du Congo Brazzaville lui ont fait connaître l'exil intérieur et l'ont contraint à quitter son pays.
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Le nouvel épitomé
Nlandu Mamingi
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155870
Dans ce nouveau recueil dominé par le destin tragique du pays natal, le poète congolais restitue à la poésie ses fonctions primordiales conjurer le malheur et la douleur par l'enchantement du verbe, chanter le pays natal meurtri par la violence, descendre au plus profond de soi pour retrouver l'identité première, s'évader de la réalité sordide et cruelle pour réinventer un monde de paix et de bonheur. Tels sont les thèmes majeurs de ces poèmes qui réfèrent tous à l'histoire récente de l'Afrique des Grands Lacs meurtrie par les éternelles guerres fratricides : - « Et je dis Là-bas en terre des Grands Lacs Les armes se vendent en petits pains Sans que les yeux ne le voient L'embargo a destin du caméléon Et je dis La descente à la terre mère Avec les yeux ouverts au soleil Déchire toutes les limites du réel » Et pour lutter contre cette tragédie, le poète érige sa plume en arme de combat qui dresse les images et les métaphores vives en face des fusils et des canons pour faire germer la paix. « Il y a mon fusil à l'encre bleue Au devoir ultime de brûler le double standard Afin que mes doigts se mettent en V Pour incarner la paix » Au-delà de cette poésie de l'actuel qui pleure le destin tragique du pays natal, il y a une poésie de l'intemporel qui chante l'amour, la vie et l'aspiration au bonheur dans un lyrisme mesuré, énigmatique et suggestif. C'est ainsi que le recueil se clôt par ces vers de « l'ultime poème » qui affirme avec force l'optimisme du poète. « Le doute en nous s'en ira comme une colombe épuisée Et s'élèvera l'herbe fraîche pour vaincre le désert Et le fleuve en exil reviendra vers nous redire sa majesté » Une poésie vivante et dense qui renoue avec la grande vocation de l'écriture poétique et mérite d'être lue et relue pour sa sombre beauté.
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Naturelles
Jean-Jacques S. Dabla
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155856
Par petites touches, le recueil évoque surtout la vitalité de la nature et ses ruses face à la ville, face à l'homme souvent insouciant. L'auteur nous livre également ses impressions de voyages et son adaptation particulière du haïku japonais. « ...Et le poirier fleurit rose Du rosier du voisin. « ...Un coq en goguette tout seul Sautille De grain en grain de hasard. »
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Gueule-tempête suivi de nouveaux chants du souvenir
Bottey Zaourou
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155740
Le trait distinctif de cet ouvrage, c'est son caractère ambivalent. En effet, les deux florilèges qui le composent sont totalement indépendants l'un de l'autre; le premier consacre une poésie du signifié tandis que l'autre sacrifie aux canons habituels du genre et s'affirme, pour cela, comme une poésie du signifiant. Comme toute poésie du signifié, Gueule-tempête est un réseau de symboles allant du premier degré - celui à fondement métaphorique - au troisième et même au quatrième degré (si l'on se réfère à la typologie du génial Dante Aligheri, le florentin). Quant à Nouveaux Chants du Souvenir, il est une parfaite illustration de ce que j'appellerais volontiers l'enfance de la poésie. Sa beauté lui vient de cette fraîcheur des fleurs qui éclosent une nuit ou un beau matin, à l'appel d'un rayon de lune ou de soleil levant. Il n'y a en effet rien de plus spontané, de plus authentique et de plus sincère que la poésie de jeunesse. Elle se prend très au sérieux et ce petit côté naïf n'est pas le moindre de ses charmes. Sans nul doute, cette ouvre plaira au néophyte comme à l'Initié. Il suffira, pour en découvrir le parfum, de ne pas l'aborder avec les préjugés qui émoussent les sens et mettent un verrou à l'esprit.
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Au chanteur désenchantant
Genevieve Platteau
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155672
Sous ce très beau titre, Geneviève Platteau poursuit avec clarté et vigueur, l'énumération, l'offrande de ses raisons de vivre, les valeurs de sa colère et de son attente fiévreuse. Jour après jour, nuit après nuit, la dérive des sentiments surprend et interroge la poétesse, qui hante le monde dans sa ronde rituelle. Des incertitudes, des hésitations et les tourments souvent violents redoublent le désir de redécouvrir l'autre dans les secrets du temps et de la beauté seule. Les destins des êtres sont aussi ceux des regards qu'ils posent les uns sur les autres. Ces regards se croisent, s'illuminent ou s'étiolent. Lorsqu'ils s'illuminent, ils expriment ce que la voix et les mots ne peuvent pas exprimer. Geneviève Platteau cisèle ici, grâce à une écriture quasi charnelle et savoureuse, des poèmes inoubliables. Elle capte, écoute, regarde et ressuscite tout ce qui, par-delà tout silence et toute séduction du vide, révèle un grand désir, une puissance d'amour captivante. Acharnée à dire, à redire et à souligner ce qui l'a liée à l'autre dans cet espace de totalité, dans une poésie qui va au-delà de la passion.
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Malmonde
Jean-Jacques S. Dabla
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370155689
Le cinquième recueil de J. -J. Dabla renoue avec le lyrisme et l'engagement de ses premiers textes poétiques. Ces deux veines qu'il renouvelle trouvent leur épanouissement dans le livre éponyme Malmonde, une douzaine de tableaux sur sa vision critique du monde actuel. L'autre thème central concerne la réflexion du poète sur l'exil qu'il soit choisi ou imposé; apaisé ou funeste : Exil en tête et Exils 2000.
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Demain peut-être
Bruno Godard
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370156150
Un soupçon de rosée, Sous un soleil de mai, Une aube qui s'étire, Et baille ses parfums, La nuit qui se déchire, En mettant bas le monde, Ton souffle près du mien, Dans ce nouveau matin, J'ai oublié le reste, Alors je suis heureux."
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Chansons populaires bamiléké suivies de Déchirements
Patrice Kayo
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 8 Juillet 1905
- 9782370156099
Preuves vivaces de la permanence et de la vitalité d'une tradition culturelle populaire, ces Chansons Bamiléké suivies de Déchirements témoignent également de la créativité sans cesse à l'ouvre dans ces formes d'expression collectives : « Quand l'émotion s'empare des foules, tout le monde devient poète. Un poème n'est pas un texte figé. Il est toujours le même et toujours changeant comme le fleuve ». Traduire, adapter en français cette poésie enracinée dans une terre et une langue africaines n'était pas chose aisée mais ici, la transposition est aussi création, renouvellement du chant et donc préservation et enrichissement de l'essence même de cette parole. Poésie populaire, expression d'une sagesse, d'un savoir-vivre qui ont résisté à la tourmente coloniale et aux déceptions de l'après-indépendance, ces Chansons Bamiléké disent avec pudeur les grandes et petites choses de l'existence, les joies et les douleurs mais aussi les émerveillements de la vie. Qu'il s'agisse de la « Demande en mariage », du « Chant d'un ignorant », de « L'espérance » ou encore du « Désir », une même ferveur jaillit de ces poèmes. Cette ferveur est celle qui anime ceux qui croient, comme Patrice KAYO, envers et contre tout que : « aucun deuil ne peut ternir l'éclat du soleil » et que c'est « l'entêtement de l'étoile qui finit par avoir raison de la nuit ».
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Notules de rêves pour une symphonie amoureuse
Ousmane Moussa Iagana
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 9 Juillet 1905
- 9782370156211
Le texte de Diagana se présente sous la forme de fragments. Il faut entendre par là que les poèmes se suivent et s'agglomèrent les uns aux autres, dans une séquence bousculée, comme si les versets ne possédaient pas une logique cohérente dans et à l'intérieur même des apparences du discours poétique. Cependant, les fragments signifient surtout l'espace dans lequel tout se morcelle, se disloque, se décompose, partes extra partes comme disent les philosophes cartésiens. Cela veut dire également que l'unité ne se découvre véridique que lorsque les structures se dissocient avant de reconstruire une nouvelle synthèse. Les fragments ici apparaissent à travers le regard qui lui-même se trouble dans le frémissement des sens. Entre l'étendue sablonneuse et la mer frémissante mon regard s'est troublé et le monde s'est mis au féminin. Dès le départ donc, la poésie se révèle être un regard qui ne parvient plus à situer le monde dans son centre rationnel d'intelligibilité. L'Amour est d'abord et principalement une manière de percevoir, et par la perception, un ordre dans l'existence. Il n'explique pas, il n'analyse pas. Il détruit. Ce faisant, il permet de mieux saisir les nuances de l'unité. Il crée, il reconstruit, là où les discours fictifs s'attribuent l'illusion de la véracité par une logique de substitution.
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Dispersions
Grobli Gzirignon
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 9 Juillet 1905
- 9782370156204
Impératif, Grobli Zirignon assigne au poète une véritable mission : parler au nom de tous les opprimés pour leur ouvrir les chemins de l'espérance. Car c'est par la vertu d'une parole d'innocence et de lumière exaltant les valeurs humaines les plus hautes qu'ils renaîtront à la vraie vie sur une terre à l'image de leurs aspirations, la poésie étant ainsi le cri de leur délivrance.
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La main tendue
Boudjeka Kamto
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 9 Juillet 1905
- 9782370155863
Après les ténors de la Négritude, le monde Noir voit aujourd'hui naître une nouvelle génération amoureuse d'humanitude; attitude qui consisterait à placer non un homme mais l'Homme au premier rang de toutes nos préoccupations. « L'homme devrait cesser d'être un loup pour l'homme Et il n'y arrivera Que s'il se met à la place de l'agneau » Agneau du peuple... Vous aurez compris que La Main tendue ici est celle de l'Afrique qui, en plus d'avoir faim et soif... est détournée de sa véritable identité et maltraitée par ceux-là mêmes qui savent aggraver les souffrances des pauvres. D'où ce cri que lance le poète : « Un cri d'amour et non un cri de haine Un cri du coeur et non un cri de guerre » En somme un cri pour une humanité juste et équitable.
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Poutchi Pouki
Lima Fabien
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 9 Juillet 1905
- 9782370157973
Lima FABIEN tout au long de ce recueil nous donne un rythme à suivre, une musique à écouter, teintée de questions, de certitudes et d'incertitudes. Un retour aux sources, à ses origines, un voyage tout en teintes et couleurs qui nous emmène du passé au futur mettant l'accent sur des souvenirs à redécouvrir émergeant comme une source jaillissante. C'est une quête qui nous berce au gré des mots par des sentiments de tromperie, de peur, de légèreté, d'envie, d'espoir avec en filigrane l'Amour qui guide chacun de ses vers comme une invitation. Ce ne sont plus des poèmes qui cheminent dans ce recueil mais c'est une partition musicale avec ses noires et ses blanches, ses croches et ses silences, ses pauses qui nous convient à nous arrêter, nous retourner, nous asseoir et méditer. C'est un message du cour comme un hymne d'amour qui se résumerait par ces mots enjoués : « Tu as tout en toi-même : tes origines et ton devenir ».
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Oraison pour une re-naissance
Paulin Joachim
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 9 Juillet 1905
- 9782370156846
Paulin Joachim est un vieux routier: les chemins de la Négritude (sur le plan « idéologique »), ceux de l'Ecriture (notamment dans le domaine poétique et journalistique) n'ont pas de secret pour lui. A peine recèle-t-il quelque secret intime qu'il le divulgue en une longue mélopée se déroulant comme une « oraison » qui célèbre une « re-naissance ». Comme si l'intimité de soi déterminait une intimité avec les mots, le Poète allie à la quête de soi une audace de l'expression destinée à la formuler.
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Le dit des Almadies
Odile Felgine
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782379180514
L'enfance est un échiquier. Même renversés, ses pions ne sont jamais vraiment détruits. Ils se nomment ici, entre autres, Almadies (ultime pointe basaltique du continent africain où l'océan vient se briser en écumant), Atlantique, Petite Forêt, Serpents, Masques, Mystère aussi. Suite de poèmes sensibles et fraternels, le « dit des Almadies » est un hommage à l'Afrique des années soixante ainsi qu'à l'Atlantique, son « sang mystique ». Ce « coeur vert » s'irrigue de sources diverses, contemporaines et africaines, bien sûr, mais aussi celtiques, médiévales et grecques antiques. Plusieurs textes y sont consacrés aux poètes Tchicaya U Tam'Si et Roger Caillois. Enfin, des poèmes-dessins esquissent d'autres chemins.
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Les termites du salut
Fatou Yelly Faye-Wardini
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782370159366
« Je suis le tamarinier géant témoin de notre temps ». Une telle définition fait de la parole poétique un moyen de remonter à « la source immortelle où s'abreuve chaque être » et de dépasser les visions d'apocalypse qui assaillent l'homme. Par les enchantements dont sa parole poétique est porteuse, Fatou Yelly Faye-Wardini entraîne son lecteur dans les méandres de la vie. Lire son recueil c'est redécouvrir la bouleversante merveille de l'existence.