Ouvrage des Editions Salamata en coédition avec NENA
Du Cayor au Fouladou, Abdourahmane Diallo déroule sa poésie « Aux berges du savoir ». Ce sont des chants patriotiques qui magnifient les héros nationaux avant de répondre à l'appel de l'unité africaine. Le poète noir, fortement enraciné dans sa culture, se propose d'« aller à la rencontre Des humanistes Comme Léopold Sédar Senghor, Amadou Hampaté Ba. Boire à la source du savoir ». Mais cette belle poésie se veut universelle par l'évocation d'autres cieux comme dans « Balade parisienne » ou « Le printemps arabe ».
Ouvrage des Editions Salamata coédité par NENA.
Mon âme à l'envers est un recueil de textes poétiques composés entre 1982 et 1987, quand l'auteur poursuivait ses études à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, au moment où le monde traversait une période de doute sur la capacité de l'Homme à pouvoir créer sur terre un univers de fraternité entre les hommes.
L'amertume devant le pouvoir répressif des indépendances africaines et la montée en puissance de l'Occident sur le reste du monde devient dès lors le thème fondamental de la production du Poète.
Ouvrage des Editions Salamata coédité par NENA.
Si l'insomnie de Cheikh est rebelle, c'est qu'il a la gratitude têtue, la haine tenace et la reconnaissance infinie. Oui, la reconnaissance infinie car il y a des choses et des gens qui ne s'oublient pas. De la protestation à la révolte, de la compassion à la pitié en passant par l'amour chuchoté, le désir contenu, la passion retenue, la haine hurlée,... mais partout la gratitude fraternelle et l'amitié à chaque ligne, que dis-je, à chaque mot. La poésie de ce recueil, je ne la vois ni dans la rime, ni dans le vers. Point de terminaisons dont la redondance savante grise l'esprit pour mieux atteindre le cour. Sur le drap gris des nuits blanches de Cheikh, les couleurs sont des sentiments et c'est de leur chatoiement que naît le charme arc-en-ciel.
Cheikh Diop est un littéraire dans l'âme, né le 12/12/54 à Thilmakha Mbackol. Titulaire de plusieurs diplômes et en Sciences, en Technologie et en philosophie, pensionnaire de plusieurs universités françaises et de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Formateur hors pairs dans beaucoup d'écoles de santé dakaroises dont l'ENDSS, ancien chef de section à la Direction de la Prévention des Risques Professionnels de la Caisse dé Sécurité Sociale.
Cet ancien Enfant de Troupe du Prytanée Militaire Charles NTchoréré de Saint-Louis, est un génie accompli, à la fois poète, artiste plasticien, biologiste, physicien, mathématicien, philosophe biochimiste, Chimiste auteur d'un roman « De la Téranga pour Modou » (Éditions Salamata), et de plusieurs recueils de poèmes : « Poèmes Verts de Bango, (Fama Éditions) écrits en classe de sixième, « Insomnie Rebelle suivi de Tsylla » (Éditions Fasal). Il est aussi l'auteur de plusieurs communications scientifiques et littéraires.
Ouvrage des Editions Salamata coédité par NENA.
Ibnou chante ces hommes et ces femmes qui ont ouvré pour le continent noir. Et ce n'est point un hasard si ses vers résonnent des versets senghoriens par la cadences et par le rythme.
La Nolivé de « Chaka » respire encore dans « L'amante ».
Le fleuve Congo que magnifie Éthiopique fait rouler ses eaux dans lesquelles l'homme noir « Écoute battre le pouls de l'Afrique ».
Alors, la Reine de Saba apporte
la Lumière o Lumière
O lumière sans césure dans ma nuit.
Chez ce poète, la poésie quelle soit élégiaque ou romantique, ou simplement lyrique, reste la voix du cour et la voix de la voix de la raison.
Ouvrage des Editions Salamata coédité par NENA.
En face de la vie, la littérature est désarmée. Les plus beaux des poèmes, les vers les plus enchanteurs et les rythmes les plus endiablés ne sauraient expliquer ni la mort, ni la faim et la misère. Mais -et cela Cheikh Diop en a une conscience aiguë- privé de l'art, l'homme perdrait le seul moyen de léguer son image à l'histoire et de rendre « supportable » la vie.
C'est la direction que semble indiquer le poète qui, en passant constamment de l'expression des motifs sociaux de l'ouvre à leur intégration dans le mouvement de la création littéraire, fait de la littérature une forme d'exorcisme, un art de vivre par temps de catastrophe, une réponse poétique aux événements et à l'Histoire. Et, surtout, une façon de panser les blessures du temps pour que chaque minute de vie ne semble pas arrachée au destin et aux forces obscures qui se jouent de l'homme.
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A travers ses poèmes, Diallo semble décourager le critique littéraire le plus féru vu que l'art apparaît en filigrane dans sa production poétique. Nostalgique passionné du passé, il est aussi épris de quiétude dans « Crépuscule Dakarois » tout en chantant l'amour des lieux qui l'ont connu, « le Fouladou » dont le lait et les guerriers sont exaltés ; St Louis dont l'hospitalité est évoquée dans « le jumelage ».
Partagé dans ses poèmes entre tristesse, joie et regret, c'est à une prise de conscience qu'il nous invite, bâtir une nation nouvelle à partir de nos racines et dans laquelle plus de maux ni de morts.
Ouvrage des Editions Salamata coédité par NENA.
Aie ! Ce coup de couteau qui me transperce le coeur, me souvenant de toi maman. Pardonne-moi d'avoir choisi cette vie que je n'ai pas choisie. Je te fais souffrir, ô printemps de mon enfance qui ma fleuri. Aujourd'hui, la petite fleur, sous la pluie et le vent pleure le printemps défunt.
Voila le malheur de ta vie, Domu Dior, le malheur de ma vie. Et aujourd'hui, je sais pourquoi la poésie, le poème, je sais pourquoi Raymond Queneau disait : « Quand les poètes s'ennuient, alors il leur arrive de prendre une plume, et d'écrire un poème, on comprend dans ces conditions, que ça barbe un peu, quelquefois, la poésie, la poésie. »
Serigne Mbacké Mbaye est né le 02 mars 1983 à Nioro du Rip. Orphelin de père à l'âge de 10 ans, il a été éduqué par sa mère. Après ses études primaires et secondaires dans sa ville natale, il entame des études de Lettres à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et devient lauréat du concours de poésie organisé par la Faculté des Lettres et Science Humaine de l'UCAD en 2006. En 2008 il fut lauréat de concours de Haïku en remportant le 3ème prix.
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Abdou Khadir NDIOUCK est né le 23 mars 1956 à Dakar. Ingénieur de formation et enseignant, il est un pur produit de l'université Cheikh Anta DIOP de Dakar où il a obtenu tous ses diplômes : « DESS, DUES, DUT ». Il a publié entre autres plusieurs mémoires dans le cadre de sa formation. Il travaille au Centre Hospitalier Régional de Thiès Sénégal où il occupe les fonctions de Chef du Service Qualité Hygiène Sécurité depuis 2003. Et il vient d'entrer en littérature avec son recueil de poèmes : « Le Chemin infini ».
J'habite un rêve au goût de sel gemme un rêve amer qui s'étale sur la grève délavée par les mille langues de la mer.
La maman est la femme De notre vie; Elle est toujours présente Durant les moments heureux, Mais aussi malheureux. La maman nous console Durant les moments difficiles, Et nous aide Durant les moments faciles.
En substance la jeunesse scolaire Koldoise, particulièrement ces 28 poètes en herbe de Kolda, à la césure de l'an 2018 finissant et à l'aube de l'an 2019 naissant, a fait sienne cette sentence prophétique par la gésine de vingt-huit étincelles poétiques, dans le jardin reverdissant de l'Hôtel de ville de Kolda sous le thème bien inspiré de « Kolda ville verte ».
Alioune n'a pas attendu 90ème anniversaire du Poète-Président pour lui marquer sa fidélité. D'ailleurs, chaque fois qu'« octobre s'annonce », il compose un poème qu'il lui envoie comme cadeau d'anniversaire. Dans « Sédar, Bon anniversaire », premier poème du cadeau, composé en 1995, lors du 89ème anniversaire du Président, Alioune Badara définit le dessein et l'esprit de ce recueil : il témoigne en même temps qu'il révèle qu'il vit dans l'ombre de Sédar Senghor. Il évoque tour à tour les êtres chers à Sédar, ceux qui lui sont restés fidèles : le nom de la mère, Gnilane, qui fait toujours corps avec le nom de Sédar : le père, Djogoye, l'incarnation de la force et de la sagesse du lion, vertus que l'on retrouve chez le Poète-Président : « Colette la généreuse, Colette au grand cour ».
J'eus une grande émotion quand mon ami Seydi SOW, Directeur Général des éditions Salamata me dit qu'il avait entrepris la procédure d'édition du recueil de poèmes du Commandant Amath DIALLO et qu'il me chargeait de lui préparer une préface. Mon émotion fit rapidement place à un sentiment de reconnaissance à son endroit car, quelques mois plus tôt je lui avais remis le manuscrit que trois mois avant sa disparition l'auteur m'avait confié en me disant : - Peut-être que je ne serai plus de ce monde, je te confie ce manuscrit espérant qu'un jour tu pourras m'aider à l'éditer. Trois mois plus tard, un coup de fil de sa fille m'informait du désastre : « ... mon père vient de décéder ». Je compris que les âmes foncièrement nobles avaient leur manière de partir : sans crainte et avec le sourire. Ainsi s'en alla un homme de quatre-vingt-dix-sept ans qui jusqu'au dernier souffle crut en la noblesse des lettres.
« Danses avec une morte » part d'une rumeur qui avait secoué les rues de la Médina dans les années 70 : un jeune homme venu rendre visite à une jeune fille qu'il avait raccompagnée la veille après avoir dansé avec elle jusqu'à l'aube au dancing LE SOUMBEDIOUNE apprend avec stupeur que celle-ci était morte plusieurs années auparavant. La fiction part toujours de la réalité, c'est pourquoi Ngagne Demba GUEYE va mener des enquêtes et des recherches approfondies sur ces rumeurs pour nous livrer cette Nouvelle dont la lecture se fait d'un trait, parce que captivante de la première à la dernière page. Jugez-en vous-même...
Ses poèmes ont été publiés dans Florilège de la Nouvelle Poésie et Littérature et lus à la cérémonie d'ouverture du Premier Festival Mondial des Arts Nègres en avril 1966, en présence du Président Léopold Sédar SENGHOR. En 1981, il a publié un Livre-cassette de poèmes illustrés et audibles intitulé : « Toi, je... » En 2004, « L'au-delà dans l'en-deçà », son autobiographie spirituelle, est publiée par les Éditions Maguileen. En 2005, ses poèmes sont publiés dans ANTHOLOGIE « PAROLES PARTAGEES » par les Éditions Feu de brousse de Dakar.
UN PAS EN AVANT est son premier recueil de poèmes dédié à sa mère. La poésie n'est pas un mets trop salé ou trop sucré que nous servirait une femme étourdie, trempée de sueur et sous un soleil accablant. La poésie est plutôt un doux jus de coco qu'une poétesse aux mains de fée nous offrirait sous un tamarinier protecteur et par un beau coucher de soleil. Et cette boisson exquise, je veux dire cette sublime poésie de Mademoiselle Fatou Binetou Ba, le lecteur averti la déguste ou s'en délecte tant elle est succulente comme un fruit naturel, tant son chant est céleste, tant sa parole est profonde. Et c'est cela la poésie. La poésie n'est pas un orage de mots qui nous tympaniserait ou brouillerait nos méninges, inutilement. La poésie est juste un cri de cour qui cherche un cour qu'il apaiserait, fortifierait ou guérirait. La poésie, ce genre majeur, le seul majeur est juste l'expression d'une sensibilité favorable à l'éclosion d'une générosité tapie au fond de nos cours et que le poète cherche à faire émerger. La poésie est juste un travail sur la langue et par la langue et n'est digne d'être poète que celui-là qui nous servirait à l'image de Mlle Fatou Binetou Ba, des poèmes ou défileront dans un ballet savamment orchestré par « un architecte du verbe » : rimes intérieures et extérieures, anaphores,métaphores, assonances, rejets, enjambement. Mais que le poète donne la parole au poète qui vient de s'inviter au banquet du « dire » et du « bien-dire ».
Ouvrage des Editions Salamata coédité par NENA.
L'oeuvre nous enfonce dans une envie de découverte. Une curiosité qui contraste, qui hèle la pause et pousse à la finition de la lecture. Quand, souvent le souffle entretient l'action, la description des images devient forte, expressive, elle repart en vous emportant dans une cadence que l'auteur réussit à maintenir tout au long de ses poèmes.
Une oeuvre bâtie dans une fiction qui répond au genre. De l'amour à la nostalgie de sa belle cité, le rappel, le festoiement pour les grandeurs humaines jusqu'aux troubles du monde.
Ouvrage des Editions Salamata coédité par NENA.
Ngagne Demha Gueye crée ici la tension d'un « khayaré », la voix de bronze du diali fait monter en lui des accents lumineux. Il évoque en des termes particulièrement puissants les jours de « khawaré », la longue et âpre nuit des « guelewars », l'appel tyrannique des tams tams de liberté autour du puits historique de Dekheule »
Il est des mots qui refusent de sombrer dans le doux roulis des abysses ventriculaires. L'artère, où est l'artère? crient-ils désireux d'une bruyante mais ô! combien souhaitable expulsion. Telle la parturiente, qui, de bonheur rit après ses cris, sa délivrance insultant la césarienne, ce long poème est un clin d'oil à l'individu et à la Société. Clin d'oil, non pas pied de nez. Montesquieu disait que lorsqu'on veut changer les mours et les manières, il ne faut pas les changer par les lois. Nous n'avons pas cette ambition, trop lourde en vérité. C'est pourquoi, nous nous contenterons d'essayer de traduire certaines de nos mours et manières à travers ces blanches pages rougies. Oui, ce sont les plaies de l'Afrique qui saignent...
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