Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Éditeurs
Langues
Formats
Accents poétiques
-
Supernova fait suite à divers recueils poétiques où Pascal Hermouet, né en 1966, rapporte sa perception des pays visités (Japon, Mexique, Grèce, Turquie, Italie) en une poétique du voyage. Un fil qui relie ses diverses expériences au voyage « ultime » que sera l'Espagne (« un fil invisible me relie à cette contrée sibylline. [...] Plongeur en exil volontaire / tu viens d'initier ta dernière quête »). Ce dernier voyage, impulsé par les enseignements de maîtres - comme le signale l'exergue de la première partie - aboutira à une quête initiatique, entraînant le poète du nord au sud de l'Espagne, dans le but de trouver et décrypter un ouvrage caché en Andalousie.
-
Le royaume chantéracien est un Paris plus moderne que le Paris baudelairien, un Paris où Hausmann est devenu l'architecte digital d'une grande toile urbaine. C'est la grande ville et « ses flots de lumière », son métro, sa foule de passants, Notre-Dame, Pigalle et l'Opéra Garnier. Mais un royaume plus moderne que moderne, c'est aussi un royaume virtuel où l'on sent les portables vibrer pour signaler un appel ou un sms. Un « cyberespace », entre « clavier »,« souris » et « écran (plasma) », s'ouvre en quelques « clics ». Ce sont les « salons de discussion en ligne », les « blog[s] » et « tchats » où se rencontrent « pseudos » et « profils » sous le règne des « décibels », des « bauds », des « mégahertz » et des « pixels », bref des salons où les « rayons des supermarchés à consommation » regorgent de « braderies », de « ventes aux enchères » de corps féminins en promotion, d'« océans de silicone ».
Tout au long du recueil, le poète oscille entre l'absence d'un Dieu, le doute, sa présence, comme en témoigne tout le vocabulaire religieux dans l'ensemble du recueil, pour finalement le refuser corps et âme : « je serai ce chien, cet impie qui refusera de se soumettre à quelques lois divines que ce soit ». Or, il est Dieu en son royaume. En blasphémant et en refusant Dieu, il s'annihile. Il devient le `hors dieu' pour bâtir un nouveau palais et créer un nouveau royaume.
-
Petites histoires ordinaires et autres poesies
Eymery Joelle
- Accents poétiques
- 16 Septembre 2020
- 9782916792354
"Petites histoires ordinaires et autres poésies"
vous offre de vous « déconfiner » avec les mots, jongler avec eux, les arranger en rimes savoureuses, laisser tomber pour une fois les garde-fous de la ponctuation et se laisser aller sans attestation à un flot de substantifs qui vous perdront dans un dédale qui ne s'explique pas, vous feront traverser sans masque, le saugrenu, l'absurde et l'inattendu pour accéder allègrement aux dimensions du conte, de la fable et de la poésie. Joëlle observe et s'amuse dans une galerie de personnages pittoresques dont certains, vous verrez, ne vous sont probablement pas inconnus : tout est bon pour créer l'anecdote cocasse ! Et on aimerait que l'histoire ne finisse point ! Sa plume talentueuse le confirme, avec beaucoup d'humour, et signe : le bonheur est dans les mots ! -
« Tes mots / couvrent les étoiles » : ce court poème de Marie Verney rend compte en peu de mots de sa poétique. On pourrait banalement croire que les mots sont des étoiles dans la nuit. Ici, ce n'est pas le cas. Entre le paradoxe et la déchirure de l'argument, Marie Verney nous exporte dans un monde où elle s'engage pleinement dans la poésie sans faire l'impasse de la complexité de l'être et du monde.
C'est la quête de la Poésie qu'elle pratique quotidiennement, remettant sans cesse l'ouvrage sur le métier qui fait sens aujourd'hui pour Marie Verney, dans un monde traversé par une radicalisation de certains courants de pensée, sclérosant l'humain dans des valeurs figées qui peuvent même séduire certains philosophes. C'est la philosophie du vide, de l'instant, du point, du mot, que revendique la poésie de Marie Verney au même titre que Dylan Thomas dans ces vers : « Au commencement était le mot, le mot / Qui des bases solides de la lumière / A dérobé toutes les lettres du vide. »
Une philosophie qui ne craint ni le contresens, ni l'engagement, puisqu'elle saisit la vérité de l'être de Marie Verney, être composite, d'influences multiples, dans l'instant en perpétuelle mouvance autour d'un point aveugle qui nous rejoint et nous émeut.
(Extrait de la préface par Agnès Cognée) -
Le recueil D'écorce et d'écume s'articule autour d'un premier poème mis en exergue dès le début. Les parties successivement intitulées « Au coeur des arbres », « Au coeur des ombres », « Au coeur des pierres » et « Emportée par les eaux » - titres qui reprennent les vers 2, 3, 4 et 7 du poème initial - sont encadrées au début par « Le secret des chambres » et à la fin par « Les chemins d'écriture ». Il s'agit là de la trajectoire d'un je lyrique quittant les chambres de sa carapace où il s'était blotti pour aller vers l'horizon incertain de l'écriture : traverser l'écorce pour caresser l'écume.
-
Fallait-il commencer ou terminer la présentation du recueil d'Émilie Notard par cette pensée de François Cheng : « Nous sommes toujours dans le commencement des choses, dans l'instant fragile qui contient la puissance de la vie. Nous sommes toujours au matin du monde » ? C'est cette impression que j'ai ressentie à la première lecture des poèmes : la fraîcheur d'un début, la vigueur d'un premier amour partagé ou non, le désir d'aimer, d'être aimé. Émilie dit l'espérance, l'attente, l'espoir, la patience, l'illusion aussi, l'offrande, l'abandon, la solitude [...]. On perçoit dans ses poèmes un mouvement vers l'autre, vers la vie, vers l'à venir.
Qui est « l'autre », ce « tu » à qui l'auteur adresse son chant ? Est-il unique ou plusieurs, si on se réfère aux dédicaces ? C'est si peu important au fond. Il est celui qui a phagocyté la pensée, les rêves, les mots d'une toute jeune femme. Il est l'inspirateur, le motif de son écriture. Il est le courant qui l'a entraînée vers l'écriture, vers ce recueil. [...]
Le lecteur découvrira cette parole à la fois spontanée et élaborée. Qu'il n'oublie pas : on ne doit aborder la lecture des poèmes qu'avec les yeux de l'âme... -
Blancheur d'étoiles suivi de Sexe et Silex
Declercq Jf
- Accents poétiques
- 5 Décembre 2016
- 9782916792118
Blancheur d'étoiles suivi de Sexe et Silex pourrait présenter une structure formelle d'apparence classique, Blancheur d'étoiles se divisant un effet en quatre parties : « Amour », « Temps », « Parole » et « Bonheur ». Or, la première lecture détrompe déjà : nous découvrons ici une forme d'écriture résolument contemporaine qui ouvre l'espace d'une poésie inédite et totale. Chacune des parties énoncées plus haut constitue une mise en lumière momentanée d'un ensemble toujours indissociable, comme il en est de chacun des instruments d'un ensemble orchestral. Cette écriture est musicale, aussi bien dans sa structure horizontale, mélodique, que dans sa structure verticale, harmonique : Blancheur d'étoiles déroule ses notes suivant une ample partition poétique ponctuée de chants.
-
Exister comme ombre, c'est exister.
S'ils existent dans l'effacement, dans le retrait, c'est que leur douleur est trop forte.
Se présenter dans cette transparence est une façon d'être au monde et leur chemin est ce chemin de transparence et d'ombre.
Ce n'est pas une marche ; la marche n'apprivoise pas le pas. La marche est rythme et foulée. Elle est but, outil d'un agent. Elle n'exprime pas le corps.
La danse est ce mouvement où ils se trouvent et où ils nous échappent en se trouvant.
La danse est rêve aussi.
Pourtant dans ce livre, les cauchemars de l'enfance n'ont pas disparu. La mort est à nouveau présente et son souvenir tenace. Mais ici, la mort mène à l'amour.
(Extrait de la préface par Jean-François Declercq) -
Comment résumer le mouvement des Galets bleus de Michèle Zwegers si ce n'est en citant ces deux vers de Cécile Oumhani :
« rejoindre la brèche / où se mêlent passé et présent » . Cette brèche, c'est la mer qui emporte pour mieux « rejet[er] / ce qu'elle a volé », comme l'indique le poème sur lequel s'ouvre ce recueil. Allégorie de la plume de l'auteure, la mer ressasse dans son incessant va-et-vient les drames de ses profondeurs (« les mots tragiques »), non pour les rejeter en décomposition sur la plage mais pour les rejeter lavés de leur douleur et de leur violence.
Ce recueil traverse le miroir du passé pour tendre vers le silence au présent. Telle l'ombre des lilas qui se profile sur les galets bleus au début du recueil, ce silence n'est à la fin plus que l'ombre de lui-même se reflétant sur la face cachée de ces mêmes galets. Mais tout porte à croire qu'un jour, sur cette surface couleur encre, flotteront les ricochets de « cygnes (signes ?) blancs » comme une écriture argentique. -
Premier recueil de Vincent Boutal, Nul ne se souvient est constitué de 56 poèmes numérotés précédés d'un poème introductif sans numérotation. Les poèmes sont courts et vont de 3 à 35 vers bien que la majorité d'entre eux ne dépasse pas les 10 vers. Cette concision aurait-elle un rapport avec le titre du recueil qui nous rend amnésiques ? Nul ne se souvient de quoi déjà ?, est-on en droit de se demander à la manière de Hervé Le Tellier dans son poème intitulé « La qui flanche ». La phrase étant tronquée, apprendra-t-on au fil des pages ce que personne ne se rappelle ?
-
Dans une écriture en échappée ambivalente entre nulle part et ailleurs, espérance et désillusion, l'auteur d'Hypothèse d'une brisure emmène le lecteur des ruines syriennes aux ruines occidentales, les renvoyant dos à dos. Pourtant, malgré ce constat implacable, il place son espoir dans l'écriture. Même si l'équilibre est fragile, une chose est pourtant sûre : il faut agir pour que la brisure n'ait pas lieu.
-
Ce recueil poétique de Ana Rossi s'inscrit dans une apparente contradiction : les chemins à emprunter seraient tantôt éternels, tantôt éphémères. Pourtant, leur position à l'intérieur du syntagme « éternels chemins éphémères » indique moins une ambivalence duelle qu'un équilibre disséminateur : les chemins sont éternellement éphémères. Leur éphémérité explique sans doute leur pluralité et leur éternel recommencement.
-
Au sein de ce recueil, il ne s'agit pas de lettres au sens d'une correspondance épistolaire. Il s'agit plutôt d'un dialogue ou, pour reprendre le concept de l'auteur, d'un « texte dialogué » . Impossible donc de classifier ce texte pluriel où la réalité se mêle à la fiction par le truchement du je qui se prénomme Patrick. À l'identité mystérieuse d'Élise héritée de Beethoven correspond l'identité floue de l'auteur.
-
Des Mots Justes - Juste Des Mots
rassemble des poèmes écrits par Jean-François Declercq après la publication de
Blancheur d'étoiles suivi de Sexe et Silex
, soit entre 2016 et fin 2017.
Des Mots Justes - Juste Des Mots
repose sur l'histoire personnelle de son auteur et s'articule - comme le titre l'indique - autour de deux événements intimes distincts auxquels sont consacrés les deux volets du recueil.
-
Ce recueil de Thierry Demercastel s'inscrit dans une quête de l'ailleurs. Cette quête commence avec le poème éponyme sur lequel s'ouvre le recueil et dans lequel le poète-amant endeuillé se demande s'il reverra sa dulcinée « ailleurs, dans ce qui ne cesse de renaître ». Elle se termine vainement avec le dernier poème dans lequel le poète se demande si cet « endroit de paix » tant recherché existe vraiment. Désespéré de ne jamais atteindre cette terre promise, le poète égrène sa mélancolie en rêvant d'un paradis de quiétude où ses pensées ne le tourmenteront plus.
-
"Jusqu'au bout est un voyage" s'articule autour de "Probabilisme", recueil publié en 1990 aux éditions de la Nouvelle Proue et préfacé par Claude Nougaro, où Pierre Poquet étudie en poésie la toile éponyme de Pierre Lepers. Fasciné par ce tableau que le peintre lui a offert mais également par sa traduction poétique née de sa plume, le poète lui accorde une place centrale dans cette première anthologie qui rassemble huit recueils rédigés, publiés et pour certains même primés au tournant des années 90. "Probabilisme" est en effet précédé par quatre recueils ("Au quotidien du ciel", "Un ruisseau m'a brûlé", "Tourbillon d'aventure" et "Dans le silence des oliviers") constitués d'une quinzaine de poèmes chacun et suivi de trois recueils dont le nombre de poèmes varie de vingt-cinq ("Infinitif mon préféré") à cinquante-et-un ("L'image de mon secret") en passant par les seize poèmes d' "Au fil d'un silence".
-
Ce recueil d'Anne-Marie Jorge Pralong-Valour correspond à une année d'écriture (2020) marquée par les confinements en Nouvelle-Calédonie et en France, le décès de sa mère, ses réflexions, ses doutes, ses émotions, ses sentiments, ses envies et ses souvenirs. Le recueil se divise en six parties où les poèmes sont regroupés thématiquement : l'écriture, l'amour, le confinement, la mort, les voyages et la vie.
-
Les galets cendrés : Les galets cendrés
De Chanterac G.
- Accents poétiques
- 28 Avril 2023
- 9782916792545
Ouvrir Les galets cendrés, c'est plonger dans le courant d'eau vive d'une écriture forte et se laisser porter par un courant qui nous entraîne en tourbillon dans un monde étrange, aquatique et nihiliste dont on ressort ébloui de fulgurances. Ces guirlandes d'images allument un fanal, lumière falote dans un brouillard de lisière. Celle que fait ce sillon incertain entre la nuit et le jour, entre le rêve et la réalité et qui nous laisse traversé de ces interrogations sans réponse.
-
La collection Plume dorée a vocation à défricher une nouvelle voie pour permettre à de multiples plumes talentueuses de tracer leur chemin. Cette première anthologie poétique de la collection regroupe l'ensemble des poèmes sélectionnés fin 2018 et en 2019 par le comité de lecture de la communauté Accents poétiques. Ell est le fruit d'un travail collectif, d'une part de ces plumes ayant chacune apporté un univers propre pour irriguer ces pages et d'autre part de l'éditeur ainsi que du comité de rédaction afin de mettre en avant ces poèmes et d'aider à leur diffusion.
-
La poésie de Daniel Muller-Ferguson se parcourt comme un roman. Amours, amitiés, vies, morts, toutes plurielles, rêvées ou réelles. Il les a toutes vécues intensément. Lisez Ma solitude chienne. Vous serez séduits. Conquis. Et touchés par cet auteur attachant qui se livre sans concession ni censure dans ses mots.
-
Le thème central de ce recueil, c'est la disparition de l'être aimé et le vide de l'absence. Son but ultime, c'est la résurrection de celle qui l'a perdu - un exercice périlleux entre tous, qui passera par l'acceptation de l'inéluctable, la confiance en la vie - y compris celle cachée des esprits qui nous entourent et des forces qui nous guident - et la (re)découverte de la force de l'écriture et de la vie des mots, ceux-là qui « sans le savoir / parfois / [...] reviennent / papillons de la mémoire / se poser / sur les sillons de notre chant ».
-
La poésie solaire d'Ahmed Ben Mahmoud est cette « langue du sable » balayée par le vent où se déposent quelques sédiments d'existence dans un langage à la fois épuré et incandescent : la houle d'un regard, une odeur de jasmin, l'écume de la mer, un agave trouant le ciel, une étreinte, la saveur du pain rompu et partagé, un moment de sérénité simplement assis là à contempler...
-
Silences verticaux rassemble des poèmes écrits par Jean-François Declercq après la publication de Blancheur d'étoiles suivi de Sexe et Silex en 2016 puis Des Mots Justes - Juste Des Mots en 2019. L'auteur s'inscrit dans la prolongation de ces deux précédents recueils tout en se renouvelant à travers des poèmes en forme de coup de poing, connectés à la réalité contemporaine.
-
La forge de la création est le troisième recueil de Michèle Zwegers publié aux éditions Accents poétiques. L'auteure définit fort bien son intention dans son propos suivant :
» J'ai creusé, creusé les murs, épluché les mots, ôté leur chair jusqu'au trognon, jusqu'à la flamme, jusqu'à la forge de la création. Là enfin, j'ai vu naître le soleil aux mille pattes, les miroirs déformés qui vomissent des images insensées, les puits qui s'ouvrent sur la chevelure folle des oliviers en transe. »