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5 sens éditions
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Je sais la pluie,
Je connais sa voie.
Glissant du ciel,
Pour cacher le soleil.
Perlant jusqu'au sol,
Emportant au loin,
La joie et les rires,
En un fleuve sans fin.
On peut la retenir,
Jamais l'empêcher,
Venant des souvenirs,
Dans notre vie ancrée.
On peut la sécher,
Souvent trop tard.
Elle vient du coeur,
Pour tout nettoyer.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrick Sabau - Né à Pau, en France, en 1989, philosophe dans l'âme ; poète, conteur, mais avant tout rêveur. Cherchant à transmettre, par-delà les frontières dressées par les Hommes et les âges, un peu d'amour, de sagesse et une vision positive de la vie, il s'est mis à écrire des textes autant pensés que ressentis, afin de partager la poésie, qu'il perçoit dans la nature de la vie. -
Parce que « la poésie est une union avec tous ou quelques-uns, et c'est aussi, hélas ! une solitude sans frontière » (Alliette Audra, Poèmes choisis, 1964), Christian Satgé invite les Muses dans son musée personnel pour y muser parmi quelques oeuvres sans vernis. C'est sans artifice ni prétention, que ce jongleur de mots, amusé, avançant sur le fil ténu d'un temps éreintant, s'expose ici entre lyrisme et légèreté, sensibilité et sensualité, humeur et humour, valeurs et couleurs...
Au fil de ces pages, il vous propose de partager quelques vers en peignant des paysages intérieurs et en brossant des portraits vus par un humble voyageur immobile. Pour pigmenter sa vie, il les colore en mettant sa plume modeste, mais toujours loquace, au vent d'une inspiration capricieuse et s'amuse de ce que l'on ne voit plus à force de l'avoir sous les yeux. Car notre monde, qu'il a du mal à voir en peinture, toujours pressé, toujours pressant, ne sait hélas plus se regarder vraiment...
Venez donc, à vos minutes perdues, courir en toute liberté ses phrases, en glanant ici ou là, un instant de saison voire un moment de déraison où petites joies et menus plaisirs tentent d'égayer cette solitude partagée qu'est la vie en société et les profondes tristesses de notre époque si peu épique. Ce sont, un peu, ses « riches heures » à lui, qu'il aimerait ainsi partager par petites touches...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Toulousain de naissance, Pyrénéen d'adoption, Christian Satgé, jeune auteur cinquantenaire professe l'Histoire et prise la langue du bon J. de La Fontaine.
Ce rimeur solidaire sait toutefois que « la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas » (Fernando Pessoa) et vous convie, sans hauteur, à des tours et détours dans son petit monde de monts en « méchant écriveur de lignes inégales » selon les mots de ce démon d'Edmond. -
« J'ai enfin commencé à écrire un soir d'insomnie. Depuis le temps que j'en rêvais. Sur la surface hideuse j'ai osé poser la pointe divine. Elle était glaciale, comme à son habitude. Puis dans un mouvement sec, elle a tranché. Merci, mon séjour fut charmant. On entendait tomber la neige... » Il en résulte ce recueil, débutant par la prise de la plume et se terminant par une révolution. Entre les deux : l'émotion. Brute. Toutes les émotions. Mais quelle que soit la direction empruntée, une chose fondamentale reste inchangée : on y plonge fiévreusement et tout entier, jusqu'au bout et même au-delà ; s'abandonnant avec fureur et intensité pour en explorer les recoins les plus secrets, quitte à se perdre au cours du voyage dans les fractales d'un paysage sensoriel bâti de poésie.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Céline S. Henry est née à Istanbul en Turquie en 1990, d'un père turc et d'une mère française. Elle grandit en France puis s'installe en Suisse pour suivre ses études d'ingénieur, qu'elle complète ensuite avec un doctorat en neurosciences. Elle découvre l'écriture en 2014 et autopublie son premier recueil de poésie, Foreigner, sous le nom de Selin Anil. Elle reprend la plume en 2019 pour donner naissance à Insomnies. -
Petites fables affables des villages du coin
Satge Christian
- 5 sens éditions
- 18 Mai 2021
- 9782889492640
Non sans plaisir le rimeur solidaire, homme d'un peu d'humour et de beaucoup d'humeur, qu'il a aussi mauvaise que sa vue, revient à la charge, au pas du même nom. Voici donc une deuxième livraison de nouvelles rimées à la rurale urbanité. Ce tueur à pages reprend donc humblement ici, mais pas en fumiste, c'est là son moindre défaut, le flambeau moins fumeux que fumant des fameux fabulistes d'antan. Et qu'importe si cela ne laisse guère de traces de marcher d'un pied modeste sur ces pas-là en troussant l'anecdote plutôt que le cotillon ou en filant, tel un fin limier, la métaphore en lieu et place d'un mauvais coton... Ver après ver, cet asthmatique qui ne manque pas d'air à force de le pomper aux autres, entend encore témoigner, en toute partialité, du monde comme il va, vu non par quelque censeur sangsue mais par un penseur pansu, égratignant plus que dénonçant. Ah, quel délice de se vautrer, sans complexe ni vergogne, sur la folle paille de nos inavoués penchants, ceux qui nous feront à coup sûr tomber sous la poutre de nos petitesses aussi peu sages que passagères ! Parce que, pour un conteur éclectique, la fable illumine la nuit de nos jours comme le songe le sommeil le plus lourd, celles qui se cachent ici n'ont que l'ambition de faire cogiter un instant et la prétention de distraire longtemps...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Professeur se refusant à être un donneur de leçons, Christian Satgé est persuadé que la fable est d'aujourd'hui comme de toujours. Ce facteur de cours ne sachant faire court, le prouve en prenant à rebrousse-plume le monde qu'il arpente, quelques vers à la main, colorant au verbe d'antan un univers où l'humaine animalité n'est pas sans rapport avec la bestiale humanité de nos sociétés trouvant pourtant archaïques ces apologues. -
Un recueil de poèmes comme un hommage aux femmes.
Je crois même, en faveur du mot,
Pouvoir ajouter quelque chose,
...
[C'est] que, pour le temps où le mot
Viendra seul, hélas, sans la chose,
Il faut se réserver le mot
Pour se consoler de la chose !
Outre cet exquis Le Mot et la chose (dont extraits), très XVIIIe siècle, qui fut repris notamment par Juliette Gréco et par le groupe « Chanson plus bifluorée », l'abbé de l'Attaignant écrivit J'ai du bon tabac. J'arrêtai la cigarette bien avant d'être fondé à commettre ce Lys en cieux au titre parlant.
Le rapport s'arrête à un hommage jubilatoire à la femme. Elle est l'avenir de l'homme, elle sera aussi le plus délectable de son passé. La galanterie va de l'introductive supplique à la postérieure gratitude. Si désormais, dignement, je m'en tiens à la seconde, celle-ci se doit d'être aussi aimable qu'on le fut avec moi ! D'où l'exercice.
La poésie dédiée à la femmes, aux femmes, avenir de l'homme. Laissez-vous surprendre par ce recueil entre sensualité et hommage vibrant.
EXTRAIT DE Légendes de ton corps
Il arrive
Que ma nostalgie
Ravive
Les légendes assagies
De ton corps...
Le décor
De tes traits
Noyés de nuit
Les lèvres se plaisant
À jouer
D'un séditieux ennui
Les yeux clos
Veillant assouvis
Les rebellions
Déjouées
Tes épaules
Boudant le drap
Que tu fleuris
D'un dénuement
Complet
L'avènement replet
Sur ton sein
D'un dansant reflet
Le bombement
Expectatif
Du bassin
Où voici
Que l'on sème
De si
Délicieux
Autant
Que délictueux
Dilemmes
À PROPOS DE L'AUTEUR
Georges Richardot - Né à Epinal (Vosges), en l'an... (là, tout en bas du menu déroulant). De longue date a élu résidence à Vence (Alpes-Maritimes). Parrainé dans ses débuts
(roman, poésie) par Raymond Queneau.
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Un recueil de nouvelles d'où ne reste que l'essence même du récit.
Astacus ou comment dynamiter la carapace du temps.
Quant à la raison, c'est peu d'écrire qu'elle est d'emblée mise à mal : La véritable énigme, n'est-ce pas le rationnel ?
Dans ce recueil de nouvelles G. Richardot dynamite, il gomme ce qui reste, il estompe les derniers contours, ne conservant du récit qu'une trame rognée jusqu'à l'os, libérée jusqu'à l'émerveillement.
Les repères temporels se trouvant explosés, tout peut advenir... Les états psychologiques deviennent des instants d'existence, flottant comme icebergs séparés par le réchauffement climatique (de fait, l'Apocalypse n'est jamais loin).
Si les outils traditionnels du narratif subissent ici un gommage troublant, l'écriture réunifie le tout, donne son armature au texte ; sa tenue reconstitue et livre des splendeurs roboratives...
Et le merveilleux s'agence au coeur de la construction architecturale, musicale du recueil.
Yves Ughes.
Poète-essayiste / Extrait du prologue
Laissez-vous porter par ces 13 nouvelles à la narration surprenante, mais dont l'écriture et les textes offrent une grande unité au recueil.
EXTRAIT DE Keep out
À cette époque, que - mon récit devant éclairer le paradoxe - je dirai à la fois récente et ancienne, je vivais sans conflits mon personnage d'amazone jeune et libre d'attaches. À défaut de me passionner, le travail occupait convenablement le temps dû à l'activité. Mon deux-pièces d'un quartier tranquille m'épousait douillettement, tel un vêtement de tous les jours s'étant fait à vos exactes mesures. De mes meubles je ne mentionnerai que le rocking-chair, où je m'installais à contre-jour pour recevoir un garçon avec qui bavarder en sirotant un verre, jusqu'à ce que, pour peu qu'il m'en donnât l'envie, nous fassions l'amour. Et le lit. Quand m'avait quittée mon partenaire, titulaire ou de simple passade, quelle seconde délectation, découlant de la première mais autrement subtile, de m'y blottir, drap sous le menton !
Sans être la beauté conventionnelle, j'attirais les hommes : ils appréciaient mon côté sauvageonne et une spontanéité les maintenant en alerte. Payer un juste écot à la sociabilité, et, moins parcimonieusement, au sexe, rêvasser, dormir : cette vie, pouvant paraître monotone, je m'en accommodais dans le présent, prête à l'infléchir sitôt que j'en déciderais.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Georges Richardot est né à Epinal (Vosges), en l'an... (là, tout en bas du menu déroulant). De longue date a élu résidence à Vence (Alpes-Maritimes). Parrainé dans ses débuts (roman, poésie) par Raymond Queneau. -
Petites fables affables des champs d'en face
Satge Christian
- 5 sens éditions
- 20 Janvier 2020
- 9782889491261
Pourquoi, nous direz-vous, alors que de Grands Anciens se sont illustrés à produire d'inoubliables fables s'engager dans cette voie apparemment sans issue ?
D'abord, parce que « rien n'est plus ridicule que de vouloir interdire un genre du moment où il a produit des chefs-d'oeuvre. On a fait des poèmes après Homère, des tableaux après Raphaël, et nous ne sommes pas fâchés que l'on fasse des comédies et des tragédies après Molière et Racine. Sans sortir de l'apologue, nous sommes bien forcés de convenir qu'on a fait des fables charmantes depuis La Fontaine, et que plusieurs fables de La Fontaine ne sont pas dignes de lui » comme l'écrivait François-Benoît Hoffman (Fables russes).
Ensuite car cette littérature, hélas tombée en désuétude ou dans le cartable de nos chers bambins, a toujours été des plus prisées. Esprit faible ou forte tête, qui n'aime voir ici les petits travers de son prochain ou entrevoir là les gros défauts de ses proches dans des récits moins édifiants que clairvoyants, plus plaisants que méchants ?
Critiques bon enfant produites par de sales gosses, ces contes courants, souvent animaliers mais jamais bêtes, patinés par une langue vieillie, riche de mots d'hier et parfois de la veille, ne sont ni infantiles ni puérils. Ils composent, « une ample comédie à cent actes divers / Et dont la scène est l'univers » (Jean de La Fontaine, Le bûcheron et Mercure) car sous la métaphore perce l'éternel et point l'universel.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Quinqua' quinteux d'un quintal ayant vu le jour dans la ville rose, Christian Satgé, moins écrivain qu'écrivant, est un rimeur solidaire aimant ces brèves de conteur nommées apologues, pas toujours poétiquement corrects. Plus humeuriste qu'humoriste, après avoir roulé sa bosse plus que carrosse, ce drôle de professeur d'histoire(s) vit en famille depuis plus de vingt ans dans les Pyrénées dont il aime à photographier la faune et la flore. -
« Au fil de ses nombreux ouvrages et de ses modes d'expression multiples, Jean-Luc Favre Reymond, travaillé par la fièvre poétique depuis des lustres, je le sais, ne cesse de modeler lui-même de façon assez enfiévrée la langue - qu'il triture, creuse, expérimente, essouffle, ranime et dynamise, farouchement désireux d'en explorer et d'en exploiter sans lassitude les virtualités. Le poète, le poïète, le créateur de mots et de formulations et d'images et d'élans nouveaux du dire, n'entend jamais se satisfaire des énoncés éculés, des fades habitudes de la communication ordinaire, des proses purement informationnelles. »
Patrick Vighetti
Docteur en philosophie, enseignant et traducteur
« Le Petit traité de l'insignifiance fait une apparition pour le moins intempestive dans le cadre des catégories figées du paysage littéraire. Poésie ? Essai ? Aphorismes ? Philosophie ? Linguistique ? Métaphysique ? Probablement tout cela à la fois. Le lecteur, d'abord interloqué, pense assister à un dialogue à première vue chaotique entre des instances qui posent des questions, les laissent sans réponse, ou répondent par une autre question, laquelle est une nouvelle béance. Répondent parfois par une affirmation mais qui plonge le lecteur dans une perplexité sans fond. Dialogue intérieur du poète avec lui-même ? Alors c'est sans doute un dialogue entre ses mille moi... »
François Aguettaz
Docteur es lettres, chercheur honoraire.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Luc Favre Reymond, poète, critique et écrivain est né en 1963 en Savoie. Son oeuvre poétique a été saluée par les plus grands poètes et universitaires contemporains. Auteur à ce jour de 37 ouvrages publiés. Son oeuvre est traduite tout ou partie en huit langues. Il figure dans le Larousse de la poésie française. Edition établie en 2007 par Jean Orizet. -
Ce recueil de tercets puise avec amour et humilité dans une tradition poétique pluricentenaire prenant source au Japon. J'ajoute mes scrupules d'encre, d'espace et de silence au cairn commun des poètes. Je souhaite ici accueillir et honorer les présences quotidiennes qui nous escortent dans nos vies. Mais la tâche que je me fixe serait incomplète si je ne tentais pas aussi de consigner la trace vibrante des absents. Ces tercets ont souvent l'allure concentrée de petites méditations, d'ariettes fugitives, d'instantanés et autres choses de ce genre ; ils sont ces petits dépôts écumants, scintillants, laissés au gré des marées sur l'estran, ce peu de bruits dans un monde parfois inaudible.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alexandre Poncin livre une poésie intime de l'évènement, ouverte à la rencontre. Attentive au temps, soucieuse du commun, sa parole souvent se fait vive : elle est aussi bien appel que confidence. La violence et son ambivalente postérité constituent la trame de son écriture. Circonstances des saisons est son deuxième livre, après Le Malaise et l'échappée paru chez le même éditeur. Son troisième livre, Paroles Mendiantes est à paraître. -
Il est des livres où le regard ralentit son balayement de la page, tant la densité des mots porte vers un plus haut. Prendre et reprendre les lignes qui ondulent et fuient tels des frissons.
"Partir, certes, s'évader sans commune mesure. Car le pays réel est le pays rêvé. Sachant que l'ombre rassurante d'un arbre, ou du moins son souvenir, parviendra à canaliser les songes d'un ailleurs... Une clé de ce recueil se niche en effet dans des textes intercalaires, Au pied d'un seul arbre, suivis par un chiffre romain de I à XIII, comme autant de bornes rassurantes sur la via Appia de l'aventure."
Claude Luezior (préface)
Lauréat de l'Académie française
https://claudeluezior.weebly.com/
À PROPOS DE L'AUTEURE
Barbara Auzou est née le 13 mai 1969.
Elle est professeur de lettres en Seine-Maritime.
Passionnée de poésie contemporaine, elle publie de nombreux poèmes dans des revues depuis 2017. (Lichen, Traction-Brabant, Le Capital des Mots, Cabaret, Traversées etc.) -
Il s'agit d'une rencontre ; d'une mise en écho. Coriat laisse sa main explorer toutes les techniques, sur de multiples supports. Ses essais répondent à un besoin d'intensité, dans l'exercice de la mémoire et l'exploration de la vie. Tâtonnements et doutes, énergies et craintes disent le mystère d'être. Le travail poétique d'Yves Ughes va l'amble avec cette oeuvre. De l'exploration de l'espace « Décapole » à une remontée dans le temps « Une terre de bonne espérance » puis « à défaut de se faire » tout converge vers une interrogation centrale qui ne sera jamais épuisée. Il fallait bien que ces deux expressions artistiques se rencontrent pour se nourrir l'une l'autre.
À PROPOS DE L'AUTEUR ET DE L'ILLUSTRATEUR
Yves Ughes est né dans le quartier populaire de Riquier, à Nice. Lieu de saveurs et de vie. Fils d'immigré italien il ne s'est réconcilié avec la langue française que par la poésie, Charles Baudelaire plus précisément, présenté et offert au Collège, par un professeur atypique. Fort de ce contact et désireux de dire et cultiver sa reconnaissance, Yves Ughes est devenu professeur de Lettres Modernes et il a continué, toute sa vie durant, à oeuvrer pour la défense de la poésie, tant par la vie associative que par son action personnelle. Il a ainsi créé 5 recueils poétiques et plus d'une quinzaine de livres d'artiste, mettant en dialogue textes poétiques et oeuvres plastiques.
Né en 1961, Coriat est un artiste plasticien explorant, depuis 40 ans, notre rapport au monde et le cheminement de la pensée humaine. Histoire individuelle et collective, rapport à la Nature, évolution de l'Art au cours des siècles, il questionne, par des fusions de techniques et de styles multiples, notre capacité à nous détruire ou à nous sauver. Il aime expérimenter et collaborer avec d'autres artistes. www.coriat.net -
La tempête virale qui s'est récemment levée sur la terre entière et qui a ébranlé les fondements de la société a aussi permis la naissance d'une nouvelle temporalité à toute petite échelle ; un ralentissement total qui a fait émerger une obsession dormante. L'obsession. Ce mot revêt toutes les formes en accompagnant le texte, en le nourrissant, en l'animant. L'obsession d'effleurer la pureté des poèmes symbolistes du 19ème qui résument tant en exprimant tout, au risque de s'abandonner à une idolâtrie aux accents lyriques et de flirter parfois avec le lieu commun. Tout avait sans doute déjà été dit, mais peut-être fallait-il essayer de le redire. L'obsession de transcrire les émotions à travers une poésie plus libre, des mots qui se heurtent à ces émotions sans toujours pouvoir produire de choc audible. Mais peut-être l'absence de son est-elle un mot en soit. L'obsession de questionner le rapport à l'existence - toujours dans la métaphore, le symbole et l'image - au sein du grand arrangement de la société, d'une quête de sens pour trouver un ancrage dans une réalité qui s'échappe. Le texte chemine, il expérimente, mais il s'enracine toujours dans le besoin profond de traduction du ressenti, en recherche du mot juste. Un parcours par la tentative qui agit comme une sorte de processus libérateur se soldant par l'intégration de l'écriture comme une réponse à cette quête de sens.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né le 6 avril 1994 à Genève et de nationalité franco-suisse, c'est entre ses 16 et ses 21 ans qu'une passion pour la littérature et la musique a amené l'auteur à écrire les premiers fragments de ce texte. Après des études universitaires, l'investissement dans le monde associatif et politique est venu compléter l'expérience du quotidien comme source d'inspiration. -
Le parfum des mangues et autres poemes
Dominique Jézégou
- 5 sens éditions
- 9 Janvier 2023
- 9782889493913
J'ai vécu dix ans au milieu du Pacifique, sur une île appelée Tahiti.
J'ai aimé ces terres lointaines, entourées d'eau, dont j'avais entendu parler dans les livres. Je n'imaginais pas une telle magie. J'ai aimé la lumière, la sensualité de ces lieux. Plus qu'une émotion esthétique, ce fut une révélation.
Tout mon être en fut bouleversé.
L'île était là, tel un fascinant condensé de liberté, de mystère et d'isolement.
J'ai eu le sentiment de retrouver un endroit rêvé,
Un lieu perdu depuis longtemps.
Comme une ancre jetée loin.
Un paradis, un Éden...
Où beaucoup rêvent d'aller, dans une quête d'absolu, d'aspiration à l'essentiel.
Ailleurs, au bout du monde. Au bord du monde.
Ne pas se pencher pour ne pas basculer...Ou au contraire, basculer et plonger dans toute cette beauté fulgurante, brute, irréelle, presque mystique. Qui vous attrape le coeur et ne le lâche plus...
Cette expérience humaine et sensorielle, dont j'ai conservé un souvenir ébloui, m'a inspiré ces poèmes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste dans la presse écrite, Dominique Jézégou a notamment vécu et travaillé en Afrique ainsi qu'en Polynésie française. Après 'Vin de Tahiti, jusqu'au bout du rêve', elle a écrit un premier roman, 'Le secret derrière le mur' (Prix Anne Bert Royan-Pontaillac 2021). Avec 'Le parfum des mangues et autres poèmes', elle offre au lecteur un voyage poétique et esthétique, qui souligne sa passion pour une île, mais aussi toute la beauté et la singularité de Tahiti. -
Violence. Violence ordinaire d'une vie en train de se faire. Violence des premières et des dernières fois. D'une vie en train de se défaire en somme. Puis ce malaise qui enfle, qui vous saisit le corps, vous ravit le souffle même. Comme un lierre insatiable qui grimpe et qui se resserre.
Violence des souvenirs et de l'attente toujours relancés, toujours ressassés. De nos saisons qui se chevauchent.
Alors on court sans savoir où aller. D'espoir et d'amours adolescentes on se gratte jusqu'au sang. En fin de compte on s'épuise. L'engourdissement.
Violence, aussi, de l'échappée. S'exposer à la rencontre, ses blessures et son outrage, sa lucidité. Violence d'une joie et d'une colère inentamées, au pouvoir inaugural. Dépassant les mirages de l'insignifiance et du surplomb, aller hors de soi, s'oublier. Au risque de se trouver.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alexandre Poncin livre une poésie intime de l'évènement, ouverte à la rencontre. Attentive au temps, soucieuse du commun, sa parole souvent se fait vive : elle est aussi bien appel que confidence. Plusieurs de ses poèmes ont été publiés, notamment dans les revues Cairns (n°28), Traction-Brabant (n°93, 96), Lichen (n°62, 63, 70), L'ours dansant (n°4, 12). Son travail s'élabore et se partage sur son site internet : alexandrepoemes.fr. -
"Dans « L'envolée mandarine », il est facile, grâce aux jalons que nous propose la sculptrice, de laisser son esprit quitter les contingences terrestres, de communier avec telle ou telle oeuvre, de lire les mots de Barbara Auzou auxquels elle a donné naissance ; une telle harmonie poétique, oserais-je dire, ne peut laisser de marbre ! Au contraire, elle nous rend léger et positif, plein d'élan créatif, et poussés dans un esprit de libération : « Toi tu distribues des sauf-conduits aux oiseaux... »
Cette réelle connivence poétique ne doit pas nous étonner car « Il est des êtres qui naissent comme ça sur le bord du monde / ils savent voir ce que d'autres ne voient pas »
Nul doute que les lecteurs sauront voir « le génie de la pierre » de Francine Hamelin ainsi que l'écriture poétique originale et toujours inspirée de Barbara Auzou." Jeanne CHAMPEL GRENIER
À PROPOS DES AUTEURES
Barbara Auzou est poète. Elle a publié L'Époque 2018 aux éditions Traversées, Menthes-Friches et Mais la Danse du paysage aux éditions 5 sens préfacé par Claude Luezior, La Réconciliation (Cinquante Variations autour de la Vague de Camille Claudel) préfacé par Xavier Bordes aux éditions l'Harmattan. Elle collabore à de nombreuses revues poétiques. Elle réside en Normandie.
Francine Hamelin est compositrice / interprète. La chanson « Les enfants d'un siècle fou » chantée par les Séguin parue dans les 100 plus belles chansons du Québec, c'est elle qui en a écrit le texte. Elle est poète, peintre et sculptrice. Ses sculptures d'albâtre ont été exposées dans les Laurentides où elle réside. -
Si par la force des mots on ne peut changer le monde, on peut le lire et le dire, y compris dans ce qu'il a de plus beau... ou de moins bon. Ainsi, en posant la plume pour que les vers s'envolent, on en fait un tableau à sa façon en brossant une nature que nous n'avons pas encore rendue totalement morte, ou en peignant des caractères brouillonnants malgré nos convenances et nos conventions, voire en esquissant un moment ou en estompant un instant de notre monde crayonné, pressé et pressant. Pour croquer sensations et sentiments, à dessein, sans rien farder, avec leurs ombres et leur lumière, il suffit d'encrer des lignes inégales, de « composer ». Mais jouer avec des sons pour tons et teintes, des traits pour lignes... c'est là que le cadre, parfois, blesse. Aussi, avec Nicolas Boileau (À M. de Molière, Satire II, Satires, 1666) je serine : « ... Maudit soit le premier dont la verve insensée / Dans les bornes d'un vers renferma sa pensée, / Et, donnant à ses mots une étroite prison, / Voulut avec la rime enchaîner la raison ! / Sans ce métier fatal au repos de ma vie, / Mes jours, pleins de loisirs couleraient sans envie, / Je n'aurais qu'à chanter, rire, boire d'autant, / Et comme un gras chanoine, à mon aise et content, / Passer tranquillement, sans souci, sans affaire, / La nuit à bien dormir, et le jour à rien faire... »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Satgé, rimailleur rimant pourtant ici, propose, sa soixantaine approchant, un second volet de vers parés de vair et d'hivers vêtus de vert. En rien condamné à un exil poétique qui l'éloignerait de nous, il évoque ses paysages, intérieurs ou non, qu'on semble connaître, et les peuple d'êtres - réels ou bien fictifs ? - que l'on croit (re)connaitre. Peu ou prou...