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, MAIS... est un recueil qui survole trente-cinq ans d'écriture. Poésie d'abord timide ( Je n'ai que mots journaliers ), exprimant le doute, le doute de sa propre existence jusqu'au doute menant à la fragilité de la vie ( Je naîtrai loin des nudités d'horloges mécaniques, là d'où l'heure a pleurée ). Elle croît par la suite en intensité et en maturité ( Mon oeil myope immigre moite dans l'ombre de mes mains ).
Les poèmes ne sont pas en ordre chronologique, mais regroupés plutôt pour permettre au lecteur de glisser d'un thème à l'autre, évoluant vers la densité intérieure et explosive d'un homme au passé secret et à l'avenir incertain (Voilure de marbre usée aux siècles mouillés). Les textes sont comme des photographies d'émotions prises sur le vif dont on ne peut détacher le regard. L'auteur prétend qu'il est peu probable de pouvoir arrêter la lecture dans la dernière partie du recueil pour autre chose que respirer.
Cette poésie gagne à se lire à voix haute pour en apprécier la saveur subtile des rythmes et découvrir la richesse sonore des sens. À la mer l'homme mouille la mort.ebook (ePub) 4.99 €Le principe pictopoétique tel que nous le développons ici vient de Guillaume Apollinaire. La dernière partie du recueil Alcools (1913), intitulée Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée présente trente images (qu'on appelle techniquement des bois) du dessinateur Raoul Dufy suivies chacune d'un titre et de quatre vers du poète, en octosyllabiques ou en alexandrins. Cent ans plus tard, nous avons complexifié la démarche en rallongeant le bout rimé à deux petites pages et surtout en travaillant plus dynamiquement le titrage. Si Apollinaire commentait le lapin, l'image et la petite épigramme s'intitulaient tout simplement Le lapin, sans plus. Nous avons enrichi le jeu en lui insufflant une dimension plus aléatoire et plus automatiste de déclencheur poétique. L'imagier prend la photo et l'intitule selon son inspiration mais en évitant sciemment les intitulés descriptifs univoques au profit de vrais titres, au sens fort. Ainsi un papillon bleu sur une fougère ne s'intitulera pas Papillon bleu sur une fougère mais Dans la lande des langues. En procédant ainsi, en plus de fournir le crucial cadre visuel, notre imagier, qui est aussi un brillant écrivain, avance d'un cran dans le projet poétique en formulant sans tergiverser la direction déterminante de ce que fera le poème. Ajoutons que les connaissances entomologiques, zoologiques et botaniques manifestées et exprimées ici viennent aussi de l'imagier.
Les photographies naturalistes d'Allan Erwan Berger se prêtent superbement à l'exercice auquel nous nous adonnons ici. Il est clair qu'un courant important de la poésie moderne évolue vers la miniature. Du temps d'Homère et aussi du temps de Malherbe on pouvait écrire des ouvrages entiers en vers. Victor Hugo et Alfred de Vigny, Louis Fréchette et Octave Crémazie, dans le monde francophone, ferment cette marche tonitruante de l'ode, de l'élégie et de la stance. Maintenant, avec Verlaine et Vigneault, le poème aborde le monde du petit, du fin, de l'intériorisé. Et aussi, maintenant, avec Queneau et Gauvreau, il s'approprie Dada, le grotesque, le bouffon, le cabot le foufou autant que la langueur, le vague à l'âme et la sagesse. La poésie n'est plus un art majeur mais, de ce fait, elle est maintenant vraiment plus libre que jamais. Faire du vers libre, c'est se donner toutes les structures appropriées, de la plus stricte à la plus lâche, de la plus héritée à la plus improvisée, fonction du problème à régler. Nous avons procédé sans hésiter et sans se complexer. C'est pas le devoir qui prime. C'est le plaisir. La joie de la rencontre fatale, universelle, du mot et de l'image.
Vous trouverez ici du comique, du tragique et du lyrique. L'idée de bestiaire, insufflée par Apollinaire, se perpétue, se complexifie et s'affine car mon imagier est très proche de la nature zoologique et botanique. Sans être pastoral, tout ça, c'est certainement passablement bucolique. C'est un hymne inconditionnel d'amour joyeux pour cette nature si dense, si merveilleuse, si fantastique, si fragile, qui n'appartiens à personne mais envers laquelle nous avons tous une cruciale responsabilité de déférence.
Après L'imagiaire Vergner publié chez le même éditeur, venez avec nous rêver et rimailler dans L'Imagiaire des pimprenelles.
EXTRAITS À LIRE SUR LE SITE DE L'ÉDITEUR
ebook (ePub) 3.49 €Montréal, l'art brut, Claude Gauvreau, les Automatistes, Riopelle et Le Malheureux magnifique. Paris, les cadavres exquis, Marcel Duchamp, les Dadaïstes, Prévert et Les Vacances de Hegel. Aussi, un tout petit peu, Andy Warhol, Jackson Pollock et Allen Ginsberg. Tel est le vrac d'influences dont se réclame Paul Laurendeau dans ce florilège de petits chants de joie. Mais la muse sublime, le flux d'inspiration direct de ce recueil de poésie vive, ce sont les petits objets, les collages, la gouache, les crayons feutre, les mannequins, les hiboux de terre cuite, les bancs de parc empiriques, les sculptures de rue, les masques en papier mâché, les petites poupées de papier ou de toutes autres matières, les choses qui traînent sur nos étagères, devant les livres qu'on entend toujours relire un de ces jours.
Le ver est coupant, irrégulier, parfois langoureux, rarement symboliste, le plus souvent joyeux, ironique, narquois et chantant. L'ouvrage est écrit à 90% en français, à 10% en joual... Plus descriptif que narratif, plus pictural que musical, à mi-chemin entre un manifeste sur l'Art et un parti pris des choses néo-figuratif, ce recueil place l'objectif dans l'angle désaxé que dicte la poésie concrète. Dans l'Hélicoïdal Inversé, Paul Laurendeau nous sert cent cinquante petits moments autonomes et savoureux, comme le seraient cent cinquante petits objets familiers que l'on tirerait d'un grand coffre vieux de cent ans tout juste, pas une seule minute de plus.
Poésie d'outre-ville avait inauguré l'aventure éditoriale d'ÉLP en 2009. Avec L'hélicoïdal inversé, Paul Laurendeau ajoute une pierre immense à l'édification de son oeuvre poétique. À lire sans ménagement.
ebook (ePub) 4.99 €Rage dedans peut être considéré comme une exp érience de poésie photographique. Les thèmes brandis ici tiennent à coeur à leur auteure. À travers ses poèmes, elle dénonce des états de fait sociaux qui lui semblent inacceptables de par leur injustice et leur irrationalité. Poésie revendicatrice tournée vers l'extérieur et non vers le "moi". Une phrase et un rythme simples dans lesquels se déploie l'essence, l'essentiel d'une vie : l'amour. L'amour avec un grand A et l'amour de la vie, de la justice, de la solidarité, de la nature....
Née à Montréal, Caroline Mongeau fait des études universitaires en littérature avant de s'investir dans la sculpture sur argile et sur bronze. Elle expose d'ailleurs dans différentes galeries de Montréal et de Québec. Mère de quatre enfants, elle s'est toujours impliquée dans son milieu de vie, notamment en ce qui concerne l'environnement.ebook (ePub) 3.49 €Voici cent cinquante poèmes érotiques lesbiens qui assument sereinement leurs prises de positions et l'ardeur sans ambivalence de leur explicite. Ce recueil de poésie s'inscrit dans une dynamique ouvertement libertine, homosexuelle, femme (au sens, classique désormais, de l'écriture femme), tout en cultivant la touche féministe requise et, surtout, tout en parlant ouvertement et très librement d'amour, de béguins, de passion, d'intimité sexuelle et de séduction. Il s'agit aussi d'une singulière expérience de poésie narrative. Chacun de ces cent cinquante poèmes lesbiens peut se lire isolément, comme le permet classiquement toute expérience poétique élémentaire. Lire ces poèmes (très souvent des portraits de femmes, parfois des évocations descriptives passives ou contemplatives, parfois des micro-récits singulièrement fluides et vifs, toujours surprenants) en les butinant dans le désordre est déjà en soi une jubilation fort intense. Mais le fait est que ces textes s'agencent aussi dans un ordre de déploiement construisant une combinaison agencée de miniatures et mettant en place, par touches, un récit plus large. Poésie érotique racontant par touches une histoire d'amour. À ne pas mettre entre toutes les mains.
Née en 1960 à Caraquet, dans la péninsule acadienne (Canada), d'une famille de vieilles souches française et jersiaise, Corinne LeVayer a passé son adolescence et le tout début de sa vie adulte dans la région de Montréal avant de partir faire carrière aux États-Unis. Pendant près de vingt-cinq ans, elle fut musicienne de boîte de nuit et directrice artistique de joints (bastringues) à Atlantic City, la grande ville portuaire de jeu du New-Jersey. Corinne LeVayer vit aujourd'hui avec son épouse et les parents de cette dernière dans un petit village à la frontière du Québec et de l'Acadie. Toujours musicienne (pianiste et contrebassiste) sur la scène locale, elle se consacre, depuis quelques années à la composition d'arrangements de jazz ainsi qu'à l'écriture de textes en prose, et en poésie. Basé sur la partie américaine de sa vie et de sa carrière, le recueil Gouines coquines de ce monde est son premier ouvrage publié.ebook (ePub) 4.99 €Ce second recueil de Richard Monette (agrémenté/commenté de photos) nous ramène très proche de la nature, de ses fluxions, de ses orages, de ses atermoiements, de ses consentements. Les poèmes seront par moments entrecoupés de courtes narrations évocatrices en prose, fraîches, humaines, légère-mais-denses, riches de cette unique aptitude à l'encapsulement durable de la chose enfantine si caractéristique de Monette. Dans les poèmes eux-mêmes se mirent l'incisif et l'insidieux, le décisif et le décati. Ils sont parfois coupants, parfois langoureux, toujours inévitables dans leur extra nécessité ordinaire. Le mot continue d'y surparler en se laissant raboter une carapace qui éclate en tessons.
Le mot assume son jeu-de... et les calendes bourrent. Elles bourrent les urnes de ce temps qui perpétue son bruit de scie en redisant que ce qui est radical rejoint toujours ce qui est durable.
Richard Monette dédie ce second recueil à sa grande soeur, parce que finalement c'est lui le temps qui reste et se dépose en postillons de rosée : une grande soeur.
EXTRAITS À LIRE SUR LE SITE DE L'ÉDITEUR
ebook (ePub) 3.49 €Le principe pictopoétique tel que nous le développons ici vient de Guillaume Apollinaire. La dernière partie du recueil Alcools (1913), intitulée Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée, présente trente images (qu'on appelle techniquement des bois) du dessinateur Raoul Dufy suivies chacune d'un titre et de quatre vers du poète, en octosyllabiques ou en alexandrins. Cent ans plus tard, nous avons complexifié la démarche en rallongeant le bout rimé à deux petites pages et surtout en travaillant plus dynamiquement le titrage. Si Apollinaire commentait le lapin, l'image et la petite épigramme s'intitulaient tout simplement Le lapin, sans plus. Nous avons enrichi le jeu en lui insufflant une dimension plus aléatoire et plus automatiste de déclencheur poétique. L'imagier prend la photo et l'intitule selon son inspiration mais en évitant sciemment les intitulés descriptifs univoques au profit de vrais titres, au sens fort. Ainsi un papillon bleu sur une fougère ne s'intitulera pas Papillon bleu sur une fougère mais Dans la lande des langues. En procédant ainsi, en plus de fournir le crucial cadre visuel, mon imagier, qui est aussi un brillant écrivain, avance d'un cran dans le projet poétique en formulant sans tergiverser la direction déterminante de ce que fera le poème. Ajoutons que les connaissances entomologiques, zoologiques et botaniques manifestées et exprimées ici viennent aussi de l'imagier.
Les photographies naturalistes d'Allan Erwan Berger se prêtent superbement à l'exercice auquel nous nous adonnons ici. Il est clair qu'un courant important de la poésie moderne évolue vers la miniature. Du temps d'Homère et aussi du temps de Malherbe on pouvait écrire des ouvrages entiers en vers. Victor Hugo et Alfred de Vigny, Louis Fréchette et Octave Crémazie, dans le monde francophone, ferment cette marche tonitruante de l'ode, de l'élégie et de la stance. Maintenant, avec Verlaine et Vigneault, le poème aborde le monde du petit, du fin, de l'intériorisé. Et aussi, maintenant, avec Queneau et Gauvreau, il s'approprie Dada, le grotesque, le bouffon, le cabot le foufou autant que la langueur, le vague à l'âme et la sagesse. La poésie n'est plus un art majeur mais, de ce fait, elle est maintenant vraiment plus libre que jamais. Faire du vers libre, c'est se donner toutes les structures appropriées, de la plus stricte à la plus lâche, de la plus héritée à la plus improvisée, fonction du problème à régler. Nous avons procédé sans hésiter et sans se complexer. C'est pas le devoir qui prime. C'est le plaisir. La joie de la rencontre fatale, universelle, du mot et de l'image.
Vous trouverez ici du comique, du tragique et du lyrique. L'idée de bestiaire, insufflée par Apollinaire, se perpétue, se complexifie et s'affine car mon imagier est très proche de la nature zoologique et botanique. Sans être pastoral, tout ça, c'est certainement passablement bucolique. C'est un hymne inconditionnel d'amour joyeux pour cette nature si dense, si merveilleuse, si fantastique, si fragile, qui n'appartiens à personne mais envers laquelle nous avons tous une cruciale responsabilité de déférence.
Venez avec nous rêver et rimailler, dans L'Imagiaire vergner. LauBer, c'est Paul Laurendeau pour les poèmes et Allan E. Berger pour les images. Les premiers viennent du Québec, les secondes de France.
ebook (ePub) 3.49 €Le principe pictopoétique tel que nous le développons ici vient de Guillaume Apollinaire. La dernière partie du recueil Alcools (1913), intitulée "Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée" présente trente images (qu'on appelle techniquement des bois) du dessinateur Raoul Dufy suivies chacune d'un titre et de quatre vers du poète, en octosyllabiques ou en alexandrins. Cent ans plus tard, nous avons complexifié la démarche en rallongeant le bout rimé à deux petites pages et surtout en travaillant plus dynamiquement le titrage. Si Apollinaire commentait le lapin, l'image et la petite épigramme s'intitulaient tout simplement "Le lapin", sans plus. Nous avons enrichi le jeu en lui insufflant une dimension plus aléatoire et plus automatiste de déclencheur poétique. L'imagier prend la photo et l'intitule selon son inspiration mais en évitant sciemment les intitulés descriptifs univoques au profit de vrais titres, au sens fort. Ainsi une salamandre jaune et noire au fond d'une caverne ne s'intitulera pas "Salamandre jaune et noire au fond d'une caverne" mais "Douceur". En procédant ainsi, en plus de fournir le crucial cadre visuel, mon imagier, qui est aussi un brillant écrivain, avance d'un cran dans le projet poétique en formulant sans tergiverser la direction déterminante de ce que fera le poème. Ajoutons que les connaissances spéléologiques, géologiques, archéologiques et historiques manifestées et exprimées ici viennent aussi de l'imagier.
Ce troisième imagiaire fut pour moi l'occasion de m'adonner à un autre exercice particulièrement intéressant en poésie : faire le parolier. Plus qu'ailleurs, je me suis coulé ici dans l'univers intérieur d'Allan Erwan Berger. Je me suis insinué, comme un discret mais dense flux verbal, dans son monde de spéléologie, de géologie, d'archéologie, d'histoire locale, d'éco-tourisme international même. Quand je dis « je », c'est Berger qui parle. Quand je dis « toi » c'est à son amoureuse que je le dis. Je suis leur parolier et c'est ainsi que j'existe ici, sans complexe. J'adore faire ça. Il n'y a que Monsieur Laforêt (souvenir de mon vieux père) qui est de moi ici... et un tout petit peu le chat Alaska aussi. Pour le reste c'est Berger qui vous parle de ses marottes, bien en selle sur son dada... à tout le moins, c'est Berger tel que je l'ai imaginé à partir de ce puissant monde d'images qui a la profondeur et la densité du vrai et de l'étrange. L'exercice poétique fut donc ici aussi un bel exercice d'empathie. Le fait est que la caverne de Platon, comme celle de Berger, n'est plus vraiment la prison du savoir si on accepte sans préjugé de s'y enfoncer jusqu'au col, même indirectement... Telle fut ma tentative ici, sur images de vieilles pierres des vieux pays et souvenir sempiternel et universel des eaux.
Venez donc avec nous rêver et rimailler, dans L'imagiaire des eaux et des pierres.
EXTRAITS À LIRE SUR LE SITE DE L'ÉDITEUR
ebook (ePub) 3.49 €
Un soir, l'âme du vin chantait dans les bouteilles :
« Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité ! »
« Il n'est point d'humanité que je ne puisse assouplir lorsque, banquetante, elle se fait confidente, et les préventions dont se bardent nos tristes bourgeois - les imbéciles gigots! -, je les fais tomber sous les coups de bélier de ma simple évidence : vivre, c'est aimer. Ceci dit, je ne puis rien pour un politicard. »
Nicolas Hibon rend ici un culte soutenu à Bacchus par l'intermédiaire d'un de ces personnages ahurissants dont il a le secret, un quidam suicidaire requalifié en prêtre d'une église abandonnée. S'attroupent en ouailles attentives et bénévolentes d'autres âmes marginales, et les anciens dieux resurgissent. « En cet ouvrage enfin un prêtre m'honore, et revivifie mon saint sang à grands coups de gobelets qu'il offre sans discrimination, généreux comme une source, à toute personne qui a soif d'être enfin acceptée et reçue pour ce qu'elle est. Alors les masques tombent. Mais pas que... Les culottes aussi. »
Mais pas que. Une cloche aussi. Et beaucoup de préventions. Allons, que le vin coule à flots, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
« En toi je tomberai, végétale ambroisie,
Grain précieux jeté par l'éternel Semeur,
Pour que de notre amour naisse la poésie
Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur ! »
ebook (ePub) 3.49 €L'expression pictopoétique mise au point par LauBer, où Lau est parolier et Ber l'imagier-titreur, se décline ici en un variante qui devait fatalement survenir : celle où Ber versifie ses propres images, en s'inspirant de titres bien déjantés fournis par l'étonnant cerveau de l'ami Richard Monette, poète. C'est un jeu, on s'amuse entre rimailleurs. Le tout est d'être agréable, beau ou très moche, émouvant, élégant ou chaotique, tout ce qu'on veut sauf plat ou pesant. Même fade, c'est pas bien. L'ouvrage a été bien reçu par la confrérie, qui a donné à Allan E. Berger des commentaires encourageants. Raison pour laquelle l'auteur a déclaré qu'il inonderait ELP d'autre recueils, tant la poésie lui plaît. En effet, tout poème lui semble être une lave : ça vient de loin, ça gicle, ç'est fécond, tonitruant, et ça te rince. Il n'y a rien de plus magique. Pour ce recueil, Berger a choisi de butiner des insectes. Soigneusement choisis...
Extraits et commentaires sur le site de l'éditeur...ebook (ePub) 1.99 €
Rythmés, scandés, les textes qu'on découvre ici procèdent souvent d'une poésie du rude, du sec, du claquant. Cette textualité a vu passer l'art naïf, Allan Ginsberg, et la chanson populaire (sachant se réapproprier les rythmes et la respiration de cette dernière). La modernité des crises contemporaines la truffe, comme autant d'épines. Le monde urbain, jeune, techniciste, est à l'honneur. Le ton de certains textes fait penser aux fameux
slams
qui ont tant fouetté les sangs de la sensibilité début de siècle. Suis
se
, riveraine du lac Léman, Aline Jeannet manifeste aussi une singulière propension à imposer d'office le choc des thématiques essayistes au sein du texte poétique. Ce fait, combiné à une aptitude très naturelle et très déliée à l'étrangeté, négocie des tournants étonnants qui mobilisent parfois, dans le verbe et dans l'intellect, la plus tonitruante, musculeuse et hirsute des
diplomaties
.
Le recueil de poésie
Des loups
sur
un arbre
contient 43 textes. Il se subdivise en cinq petits sous-recueils:
Garçons
(p 7 à 18),
Évadés
(p 19 à 47),
Décors
(p 49 à 65),
Fils
(p 66 à 86), et
Adelphie
(p 87 à 121). À lire et relire.
Née en 1978 à Genève, Aline Jeannet, en flânant sur les rives du Léman, a attrapé un master en sciences sociales du côté de Lausanne. Elle s'est fait les dents dans plusieurs bercails culturels à Bruxelles, Genève et Lausanne. Au milieu de tout ça, elle a découvert l'Océanie, qui est loin, et adoré l'Asie du Sud-Est qui est loin aussi, mais moins quand même. À trente ans et quelques, elle s'est dit qu'il serait rigolo d'avoir un métier et a repris ses études. Elle est aujourd'hui documentaliste et flâne encore sur les rives du Léman.ebook (ePub) 3.49 €
Il faut sereinement se l'avouer : on revient toujours aux pulsions qui macèrent et lacèrent l'art poétique immanent de nos courbes de vies. Butés, nos ressacs poétiques vivent et meurent d'insister. Le présent recueil de Paul Laurendeau se subdivise en trois sous-recueils. Les POÈMES DANS LES TIROIRS DE MON PETIT BUREAU retracent des poésies, éparses mais toutes heureuses, de fonds de tiroirs, des oripeaux, des jujubelles, des cris cuisants, des scories d'écritoire. En virant à l'envers le contenu racorni des tiroirs d'un vieux petit bureau enfantin, on retrace toujours des petits papelards diserts dans ce genre. Les MINIATURES BUCOLIQUES se jouent, elles, la face et le corps dans les champs et les bords de rivières buissonneux. L'aventure est moins pastorale qu'environnementale. On y rencontrera des bourdons, des papillons, des brins d'herbes et même des hydrangées arborescents, qui défendent leur cause fort honorablement. La voix contrastée des saisons canadiennes se fait alors entendre, boules de neiges, feuilles mortes, mottes coiffées de gazon, rigoles en dégel. Finalement les ÉGLOGUES INSTRUMENTALES donnent à lire et à se réciter cinquante poèmes à propos de cinquante instruments de musique. L'amour pur pour le grand art non-figuratif de toujours rencontre la muse de la musique qui, pour la circonstance, s'est convertie en une narratrice omnisciente espiègle et pensive.
Après L'Hélicoïdal inversé (2012), voici le deuxième recueil de poèmes de Paul Laurendeau. Une oeuvre magistrale et généreuse que nous vous invitons à découvrir.
ebook (ePub) 3.49 €Au départ, la poésie offerte dans ce recueil repose sur des réflexions personnelles et d'émotions brutes sous forme de petites notes. Elles se métamorphosent ensuite en textes qui poussent, et croissent, et se ramifient jusqu'à se toucher les uns les autres. Ces poèmes sont comme des peintures, parfois timbres, parfois tableaux, parfois murales, que l'on peut regrouper pour les exposer comme il nous semble, selon notre humeur, le thème abordé dans l'exposition ou même, peut-être, raconter une histoire. Résultat : un recueil ordinairement original de cent-quinze textes (et quatre citations annoncées), le tout conforme au style de Richard Monette, qui est parfaitement spécifique, inégalé et littéralement inouï. Un grand cru.
Après ...Mais (2011) et Perle-Mêle (2014), Richard Monette nous propose Pluies'que le quotidien, un recueil qui réunit cinq années de scribouillages où les textes sont triés par ordre alphabétique de titre, un classement qui en vaut un autre qui, surtout, vise à atténuer l'émotion brute qui se dissimule sous chacun de ces textes dont certains, comme L'incommunicabilité des déserts, confinent au sublime.ebook (ePub) 3.49 €Rêverie - Ensueño est le premier recueil de poèmes publié par Marisol Vera, poète, peintre et travailleuse sociale dans le secteur public, née au Chili et vivant à Montréal depuis 2006. Étant donné que l'autrice est désormais autant québécoise que chilienne, ce livre sera donc bilingue, grâce à l'excellente traduction française de Normand Raymond. Compte tenu de l'importance de la langue d'adoption de l'autrice et afin de favoriser un échange plus enrichissant, la structure du recueil de poèmes se présente d'abord en français puis en espagnol. Quant aux poèmes, ils sont présentés dans sa langue maternelle, qui est l'espagnol, suivis de leur traduction française. Ce livre comprend six sections qui marquent différentes perspectives et thèmes et, dans une certaine mesure, différentes périodes de la vie. Marisol aborde la poésie avec un style unique et bien développé, ainsi qu'une poétique qui valorise le lyrisme, la nature, les relations humaines et, autant que possible, l'espoir face à la tragédie. Comme elle est aussi peintre, elle a inclus ici certaines de ses oeuvres.
Rêverie - Ensueño es el primer poemario publicado de Marisol Vera, una poeta, pintora y trabajadora social gubernamental nacida en Chile y que vive en Montreal desde 2006. Visto que la autora ya es tan quebequense como chilena, el libro es bilingüe, gracias a la excelente traducción al francés de Normand Raymond. La estructura del poemario se presenta en francés-español, dada la importancia de su lengua adoptiva, que promueve un intercambio enriquecedor. Sin embargo, los poemas son présentados en español-francés, ya que la versión original es en su lengua materna. El libro consiste en seis series de poemas que marcan diferentes enfoques y temas y, hasta cierto punto, varias épocas de la vida. Marisol llega a la poesía con un estilo único, bien desarrollado, así como una poética que valoriza el lirismo, la naturaleza, las conexiones humanas y, en lo posible, la esperanza frente a la tragedia. Como también es pintora, ha incluido algunas de sus obras en el libro.ebook (ePub) 3.49 €Une poésie ciselée, enthousiaste de la rime riche, du rythme syncopé et du lyrisme concret. Joie de l'héritage de la musique textuelle de Villon, de Ronsard, de Rimbaud, de Vigneault. Thèmes délibérément modernes, platoniques ou sensuels, humains ou animaliers, sociaux ou intimes, toujours post-urbains. Poésie d'outre-ville se déploie en deux moments.
Vers entre nous comprend cinquante poèmes. S'ouvrant sur l'apocalyptique ambiance de notre temps, la succession des textes en vers se déploie, via le social et l'environnemental, vers un petit bestiaire intime, puis vers les amitiés féminines, puis vers l'amour, platonique ou sensuel, puis vers les menus objets de la vie, de la ville, de la table, de la plaine neigeuse canadienne, puis vers notre commentaire ordinaire sur la parlure et la poésie.
Les sonnets repentignois comprend cent poèmes. Composés de quatorze vers de huit ou douze pieds, Les sonnets repentignois mettent en place la narration suivie, par touches, par successions, de miniatures évocatrices, de la sortie de l'enfance. Poésie potache, poupine, gamine. Pulsions libertaires, sensuelles, amoureuses. Nostalgie joyeuse et folâtre, puis graduelle conscience de l'enfermement des premiers amours impossibles. Nécessité du départ.
Publié en 2009, le recueil de Paul Laurendeau, Poésie d'outre-ville, n'avait jamais paru en version numérique. Il était temps...ebook (ePub) 4.99 €Cette oeuvre poétique, longtemps méditée et dont la création s'est étalée sur plus de quatre décennies (de 1978 à 2019), a évidemment un début et une fin. Les textes, que vous pouvez découvrir ou redécouvrir dans ce livre, gagnent à être lus dans l'ordre qui a présidé à leur élaboration. Pourquoi ? Parce que, même si chacun d'eux obéit à une logique interne, une trame précise en gouverne l'ensemble. De la première partie intitulée « Le temps » à la dernière intitulée « La foi en question », c'est en effet à une sorte de cheminement, de voyage, à la fois émotionnel, esthétique et spirituel, qu'est ici convié le lecteur.
Soixante-six poèmes sont venus s'ajouter de manière quasi naturelle à la présente édition afin de donner une impulsion et un prolongement nouveaux à ma démarche artistique. Ils forment eux-mêmes l'élargissement d'une vision, d'un regard, d'un questionnement sur le monde et la vie. Ils ne peuvent en rien être dissociés des autres. Grâce à un phénomène de capillarité, lesdits poèmes non seulement dialoguent entre eux mais ont vocation à se fondre dans le creuset des pièces composées plus tôt. Celle qui clôt le livre et en résume un peu la substance ferme à cet égard la boucle d'un long itinéraire suivi avec obstination.
Au terme de cette dernière étape, dans la lumière crue de l'achèvement, me voilà pour le moins saisi par le vertige. La Blessure des Mots va désormais poursuivre son chemin toute seule... Puisse-t-elle, chers amis lecteurs, trouver une petite place dans votre coeur !ebook (ePub) 4.99 €
De quoi parle l'oeuvre de Julien Quittelier ? Eh bien elle parle de nos esprits dégorgeant l'absinthe du missel qui firent du Seigneur les reliques satanes... bien qu'ils eurent prédit leur déréliction: un halo de science et tels que des platanes nos chairs en des lambeaux saints d'irréligion. Autrement dit, la religion décline et le phénomène est tellement avancé qu'il n'est même plus intéressant (ou inspirant, ou poétique) de s'en affliger. Alors, comme souvent chez les nostalgiques du fait religieux douloureusement conscients du fond bétonné et irrémédiable des sécularisations contemporaines, le poète va faire ici flèches de tous bois conceptualisables. Les dieux et entités des différents polythéismes antiques, accompagnés par Belzébuth (pour ne signaler que lui) vont danser une tarentelle endiablée. C'est la tempête, la déroute, la fantasia paniquée, le grand tourbillon. Nous ne somme pas ici dans du religieux (encore moins dans de l'irréligieux ou de l'anti-religieux) mais bel et bien dans du post-religieux.
Vespéral de l'être c'est le soir qui tombe sur l'étant religieux. Le crépuscule des théogonies... Et ça prend l'allure d'une cacophonie si épouvantée qu'elle en devient grandiose. Il faut bien lire ce recueil et bien ne pas le comprendre. Ce sont les choreutes horripilés des temps anciens qui nous crient depuis leur caverne idoine, bêtes fatalement blessées, leur inaptitude insondable à s'immiscer dans le chas cuisant de l'aiguille acide de toutes nos modernités impavides.
Vespéral de l'être est une oeuvre monumentale qui confine au sublime. Poème après poème, nous plongeons dans un univers aux relents du passé tout en étant plongé, comme l'auteur lui-même, au coeur de l'Europe contemporaine. Celui-ci a inscrit en sous-titre OEuvre littéraire complète. Permettez à l'éditeur d'en douter car une telle oeuvre ne saurait être complétée...
ebook (ePub) 4.99 €Un article a été ajouté à votre panier.