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Unique garçon d'une famille qui compte une kyrielle de filles excepté ses frères tous morts, Doukmata s'est vu arraché du cercle des hommes dès sa naissance et adoubé au monde des femmes par sa mère, ses douze marâtres ainsi que ses sours qui l'aiment et le choient trop. Doukmata réfute tout contact avec les garçons de son âge, ce qui ne va pas sans conséquence, car la société ne voit pas d'un bon oil ce personnage marginal. Suite à l'échec, son oncle paternel l'extirpe de ce cercle vicieux pour le former en ville grâce à l'école des hommes blancs. Il sera ramené au village et ce n'est que quand son père l'envoie en initiation que sa vie change. Au retour de l'initiation, il prend ses distances de ses sours et fait la rencontre des missionnaires protestants qui le forment et le placent comme pasteur à la tête de leur église. Se livrant à la paresse, sillonnant de paroisse en paroisse, ce travail « d'évangéliste » lui va à merveille car au-delà de laisser seule sa femme au champ, il gagne bien sa vie en escroquant ses fidèles. Ce comportement lui vaudra la suspension de ses activités. Se sentant humilié, il quitte l'église et crée sa propre église qui est « L'église de la Miséricorde Divine ». Il se présente comme l'intermédiaire entre Dieu et les hommes ; il désobéit aux chefs, escroque toujours les fidèles, couche avec les femmes et ambitionne de conquérir le trône des chefs. Il est chassé de village en village où il reproduit les mêmes comportements. Ce cycle infernal se perpétue sur ses enfants et jusqu'où ce « démon familial » qui le hante lui et les siens, les mènera ?
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Les autres amours oubliées de Blondine
Tedambe Isaac
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 24 Novembre 2021
- 9782379184819
Les femmes invisibles, ce sont ces hormones incrustées en nous qui nous font aimer et nous font oublier celles qui nous aiment, en manipulant nos désirs ardents. Plus il fait chaud, plus elles sont actives. Les femmes invisibles, ce sont des femmes véritables, celles dont les intentions sont inodores et incolores. Sauf quand elles aiment vraiment, elles sont prêtes à vous suivre jusqu'en enfer. Quand elles changent d'humeur, elles sont semblables à ces fantômes qui déambulent dans la nuit. La femme réelle doit avoir des projets et l'homme doit l'aider à se réaliser et vice versa. Sinon, avant qu'elle ne vous mette le grappin dessus, prenez vos jambes au cou et détalez à toute vitesse, sans honte et sans regret. En amour, la fuite est la seule issue si vous voulez rattraper votre destin.
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Divorce de la descendante de Toumaï
Makaoura Simon
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 24 Novembre 2021
- 9782379184826
À Comossie, la belle et élégante Bétourou a convolé en juste noces avec le Barou Gonzalez. Dans ce couple pourtant épanoui, un mal, qualifié de psychologique par le médecin, rongeait la jeune épouse. En fait, nostalgique et nourrissant un rêve secret, elle obtient de son époux de l'accompagner pour les vacances, à Bara-Madana, son village natal, perdu dans un coin de l'Afrique où résident ses parents. Son père, l'ancien combattant, Maïtilao mais surtout sa grand-mère, Modenel-Le-Tadion de Tian, espiègle, a surpris les époux et leurs invités par sa ingéniosité à agrémenter le séjour des nassar, le ponctuant de traits de sagesse. Au moment le plus inattendu, Bétourou annonce, devant les trois autres couples invités, son divorce et affirme sa volonté de rester dans son village. Des conciliabules sont en cours. De l'autre côté, le village qui adopte sa progéniture, décide également d'empêcher ce retour en Cosmossie par des moyens occultes. Les couples constitués reprirent les discussions, à la veille de leur retour, après qu'un mets, sorti des recettes aphrodisiaques de la grand-mère les a envoyés aux ébats érotiques. Alors, survint le drame. Des « lions » enlèvent et tuent la jeune dame. Mais, sceptique, Carole, l'amie fidèle et le Baron de Gonzalez ripostent. Ils eurent raison. Bétourou est retrouvée, après que lui furent restitués ses sens de façon occulte. En dépit des épreuves, elle décide de rester au village. Laissant à son époux le choix d'y demeurer ou de s'en aller, du moment où elle porte déjà en son sein leur enfant.
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Mercus. L'enfant abandonné
Mercus Israel Ngaba
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 4 Mai 2022
- 9782379185205
Tout a commencé aux funérailles de Madjé, mère de Mercus, décédée dans des circonstances obscures. Cette mort subite, source de disputes, indigne la plupart des proches et parents de la défunte. Si les uns l'imputent à la volonté de Dieu, d'autres y voient l'ouvre manifeste de la sorcellerie. Néanmoins, le pasteur Réba réussit à calmer les esprits. De nombreuses réunions convoquées dans le but de trouver une adoption familiale pour Mercus, le plus jeune enfant, ne débouchent sur aucune solution satisfaisante. Ainsi, Mbaidanoum, le veuf, décide de s'occuper de ses enfants, après avoir été rembarré par le directeur d'un orphelinat. L'Afrique, ce continent riche de ses maux, où la politique est subie. La rue n'a jamais enfanté mais curieusement, les enfants démunis sont appelés « enfants de la rue ». Ceux-ci, abandonnés à leur triste sort, errent piteusement sous le regard nonchalant des gouvernants. Heureusement, quelques hommes et femmes de bonnes volontés, tels Anicet et Sabane, se donnent pour leur venir en aide.
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Rouge vie ou de l'incompréhension
Medina Mahamat Nour Mallaye
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 4 Mai 2022
- 9782379185403
Rahina est une enfant innocente, rêveuse, comme il en existe partout dans le monde. Elle sera tour à tour séduite puis meurtrie par la vie en qui elle plaça des grands espoirs. N'ayant personne auprès de qui passer ses meurtrissures, c'est dans l'obscurité de la tombe qu'elle trouvera refuge. À travers l'émouvante histoire de Rahina, ce sont deux façons de vivre, deux morales, bref deux mondes qui se côtoient sans se comprendre et se compléter.
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En plus de ses déboires, Ngaro est accusé de tous les noms d'oiseau par sa tante, en l'occurrence la femme de son oncle qui a, in fine, tenté d'attenter à sa vie. La volonté tenace de ce jeune garçon doit servir de modèle pour une jeunesse qui ose, une jeunesse qui pense à son avenir et qui lutte contre vents et marées pour avoir une place au soleil. De la prison en passant par les rues sinueuses de N'Djamena, la capitale impitoyable, Ngaro en a goûté l'amère saveur. L'intrigue de ce livre est captivante et le suspense est maintenu jusqu'à ce que Ngaro se découvre : il devient avocat et est assigné à une mission difficile qui lui est imposée dans le cadre de sa profession, celui de défendre la femme de son oncle, cette femme atrabilaire qui a voulu abrégé ses jours sur terre. Ngaro, sans rancune ni remords, a défendu becs et ongles sa tante. Cela montre combien le pardon est un levier de transformation de notre société.
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Le 15 septembre 2013, c'est la rentrée scolaire au collège Marie Curie. Au moment où tous les élèves étaient déjà en salle, un élève venant des coins les plus reculés de la localité arrive en retard, Ndigui c'est son nom. Cherchant en vain à se trouver une place auprès de ses camarades de classe, Caroline va accepter que celui-ci s'asseye auprès d'elle. Campagnard mais très intelligent, il sera la cible de convoitise de toutes les filles de son collège. Caroline sa voisine de table, Amandine et Mangueme vont d'une manière ou d'une autre l'attirer par leur charme. Ndigui finira par sortir avec toutes les trois filles. Émma, son ami intime, tombe aussi amoureux d'Amandine, il tente de jouer le complot pour écarter cette dernière de Ndigui. Il lui révèle les relations amoureuses que son ami entretient avec Mangueme sa meilleure amie. Mais c'était sans compter avec la détermination d'Amandine, qui n'entend pas du tout tromper son copain. Ndigui continuera par entretenir des relations amoureuses avec les trois filles, jusqu'au jour où Amandine lui rend visite. En plein ébats amoureux, Mangueme fait son entrée et les surprend. Les disputes s'engagent et la tension monte. C'est en ce moment précis, que Caroline fait également son entrée. C'est le dilemme des yeux chimène.
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Les victimes d'une société
Felix Dingamro Beldjimbaye
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 4 Mai 2022
- 9782379185410
Complimax pensait qu'il fallait bloquer les autres pour pouvoir avancer seul. En voulant renvoyer Toubambé du collège de Kaba, il avait utilisé Survalus qui avait sacrifié sa vie et celle de sa famille, l'avenir de sa progéniture et de son village. Aussi était-il loyal de dire que la cohabitation était difficile. Baïdjé, l'aîné de nos pères, était jaloux de son cadet Mbaïkiri, le nôtre. Usant des moyens occultes, il l'avait tué pour hériter de ses biens. Sans honte, il nous avait renvoyés de chez lui. Ce mauvais souvenir perturbait l'entente entre nos cousins, fils de Baïdjié et nous. Au lieu de le réparer, Toudjimax, son fils, avait enfoncé le clou. Pourtant, Dieu continue à mieux veiller sur nous. Plus ses descendants développaient de la jalousie contre nous, plus ils devenaient pauvres. Alors que de notre côté, nous prospérions en grande vitesse. Notre réussite était devenue une raison de haine qui aveuglait nos cousins et les poussait à creuser davantage le fossé entre nous. Que ferai-je alors pour reconstituer la fraternité entre la descendance de Baïdjé et celle de mon père ? Depuis que j'étais devenu fonctionnaire, je n'avais jamais remis pieds dans mon village natal. Que ferai-je pour reconquérir l'estime des frères du village ? Comme Survalus avait donné sa vie pour ce village, que ferai-je, moi, pour la cause de mon village ? Je n'ai ni terrain, ni maison au village. En cas de guerre, de crise, de maladie ou de problème majeur, à qui demanderai-je secours et où irai-je ? Sans femme, sans enfants, mon salaire ne me suffisait toujours pas. La honte me rongeait le cour. Je me suis marié à ma manière. J'ai croisé une femme, fatiguée de mener une vie de débauche comme moi et nous nous sommes entendus pour vivre ensemble et nous soutenir mutuellement afin de changer de comportement. Malheureusement, la crise financière est tombée. Mon salaire sera revu en baisse. Cette crise n'est pas pour moi une fatalité.
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La femme de Ho-Ho le pêcheur
Mouo Oueye Houloulou
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 4 Mai 2022
- 9782379185519
« La femme de Ho-Ho le pêcheur » est l'histoire d'une jeune femme analphabète qui avait pris conscience de son handicap et qui, volontairement, s'était inscrite au cours d'alphabétisation. Là, elle réalisa des performances remarquables qui lui permirent d'obtenir successivement le C.E.P.E et le B.E.P.C.
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Le voyage à l'ère de Covid-19
Domwa Fonretouin
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 4 Mai 2022
- 9782379185229
Depuis plusieurs semaines, des grognes se faisaient entendre au Tchad au sujet des interdictions qui s'étiraient incessamment. Les gens étaient fatigués de la pandémie et des discours du Gouvernement. Ils ne voulaient plus entendre parler de cette maladie qui n'a que trop duré, cette maladie qui trouble leur quotidien et leur capacité de survie. Le marasme social populaire devenait chaotique, malgré la résilience de mes concitoyens. C'était difficile pour ces derniers de respecter les mesures barrières qui n'avaient pas toujours perdu de leur coercition. La nuit est un autre monde, dépourvu de honte et de raison, un monde délirant, un monde de dingues. Dans le maquis, dans les bras, dansaient, s'embrassaient, une façon de vivre, pas quand même prudente et sage, en cette période de la propagation de Covid-19. Personne n'y portait de masque. La distanciation déplorer. L'histoire n'a de fin que dans l'inexistence humaine. Tant que nous vivrons, nous aurons des événements singuliers à raconter à nos contemporains et aux générations futures comme témoins oculaires. Le voyage à l'ère de Covid-19 en fait partie.
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Son existence misérable gangrenée par l'extrême pauvreté et l'injustice sociale, la mort prématurément injustifiée de son dernier enfant et l'infidélité insoupçonnée de sa femme furent des événements indépendants les uns les autres qui le transformèrent en véritable révolutionnaire. Au bord du désespoir, il épousa une cause étrangère à ses convictions, et devint l'un des fervents hérauts du Comité Central de la Révolution, une organisation mise en place par un type sans nom qui ambitionnait de renverser le régime en place. Son séjour carcéral est suivi d'un simulacre de procès au cours duquel, il est accusé d'être le principal instigateur de l'infâme complot ourdi contre le régime autoritaire instauré dans son pays. Ses conditions inhumaines, rudes et humiliantes de détention l'avilissent et le dépérissent. Et c'est perdu dans ses souvenirs que Salifou respirait profondément les précieuses dernières minutes de sa vie balbutiante.
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Amis et camarades de classe, Tchordou et Achira sont inséparables. Après l'obtention de leur baccalauréat, les deux amis décident de suivre leur destin autrement. Convaincu que l'éducation est le meilleur épanouissement, Tchordou opta pour les études supérieures et il obtint une bourse de trois ans pour poursuivre ses études supérieures en Droit Public en France. Ainsi, il quittera N'Djamena pour Paris à bord d'Air France. Son ami quant à lui, décida de se rendre dans le Grand Nord du Tchad pour exploiter de l'or et devenir riche puis poursuivre ses études après. Après avoir bataillé comme un naufragé, il réussit à avoir 600 grammes au bout de trois ans. Entretemps, Tchordou obtint de son côté son diplôme de licence en Droit Public et rentra au Tchad. Les deux amis se rencontrent à N'Djamena après leur périple et se racontent ces moments passés loin de l'autre mais Achira abandonna toute idée de poursuivre les études et songea à fonder un foyer et devenir un homme d'affaires. En allant rencontrer un orfèvre pour vendre son or, un boucher remarque la mallette d'Achira - appartenant à Tchordou - en argent et lui proposa une somme énorme pour l'acheter. Ignorant la nature de la mallette, il la vendit mais ce dernier la prit avec tout son contenu sans savoir qu'elle contenait de l'or. Achira mourrait. Fort heureusement pour lui, Tchordou est un juriste et il usera de ses connaissances pour faire tomber le boucher et récupérer l'or de son ami qui le partage avec lui équitablement.
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Dans ce livre, Ousmane nous montre qu'il y a des vérités cachées autour de la notion de famille, surtout de la famille africaine. L'auteur estime que le jeune africain doit être averti de ce qui se passe autour de lui pour être respectueux des parents et des traditions, pour assumer sa responsabilité vis-à-vis de ses géniteurs et de son entourage.
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Les voeux du couple M'Sarom furent enfin exaucés. Un fils leur est né. Ils le baptisèrent Djélassem. Malgré la précarité de leur situation sociale, les parents décidèrent de forcer la main du destin. Leur enfant comblerait l'indigence intellectuelle dans laquelle ils végétaient. Inscrit à l'école, Djélassem quoique souvent exclus à la suite des contrôles par les chefs d'établissements qui ne transigeaient pas sur les frais d'écolage, franchit avec brio les différents cycles, avec l'indulgence des enseignants qui regardaient avant tout les résultats scolaires du garçon. Il obtint le bac avec une très belle mention. Une nouvelle péripétie commence pour lui. La vie à la capitale. Orienté vers son grand-père chez qui il devait habiter, il y fut reçu avec négligence et dut se soumettre à accomplir tous les travaux domestiques pour mériter sa place. Jeté hors du foyer pour avoir refusé la gestion de la seconde tranche de sa bourse, son oncle le recueillit mais est très vite, il fut confronté à la hargne d'une seconde épouse, possessive et jalouse. En dépit des difficultés, il réussit son passage en deuxième année. Mais avec la dernière tranche de bourses, il décida de passer les vacances avec les siens. Il fit des emplettes pour ses parents dont un beau costume porté au jour du marché par son père. Cette prestance de son géniteur fit remonter les vieilles récriminations du chef. Avec son secrétaire, celui-ci ourdit la disparition du jeune étudiant à qui ils firent manger un repas empoisonné. Son décès s'en est suivi. Aux cris de M'Sarom découvrant le corps en putréfaction de son fils, sa compagne accourut et tomba raide morte sur ce qui restait de son enfant. Le père décida de se suicider. Du moment que son espoir de vie fut assassiné, plus aucune raison ne le retiendrait encore.
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Abdou venait de décrocher son certificat d'études primaires, son père décide de l'envoyer chez Salomon, son oncle paternel, pour les études secondaires en ville. Salomon sera assassiné suite à un complot organisé par son épouse Sandra, alors qu'Abdou venait de décrocher son Bac. Sandra visait à travers l'assassinat de son mari, l'héritage de ses biens d'une part et l'empêchement d'Abdou et sa cousine Jasmine de gagner la confiance de Salomon d'autre part. Désespéré après la mort de son oncle Salomon, Abdou va se battre malgré tout pour devenir Médecin.
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Épigraphe Exister, c'est exister par le biais de ses écrits et sa descendance. Tout fils doit faire plus que son géniteur.
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Pourquoi pas ce mariage ?
Nodjire Edmond
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 1 Janvier 2021
- 9782379185069
Dans cette pièce de théâtre, l'auteur aborde un sujet crucial dans un pays où le mariage entre musulmans et chrétiens demeure un véritable fait social qui met en mal la cohabitation pacifique entre les communautés. La pièce fustige le comportement des parents et la mentalité des citoyens tchadiens qui, par ignorance empêchent systématiquement l'union entre les personnes de différents courants religieux. Alors qu'aucun verset du coran ou de la Bible ne prévoit cette interdiction. Pourquoi interdire ce qui n'est pas interdit par Dieu ? Nodjiré Edmond, de par cet ouvrage, voudrait véhiculer le message d'amour. C'est un véritable réquisitoire qui établit la responsabilité des uns et des autres dans le déchirement de nos sociétés. Les jeunes sont particulièrement interpellés, il leur appartient de relever le défi, afin qu'un jour, nous assisterons à un mariage libre entre musulmans et chrétiens. Fatimé, personnage principal de cet ouvrage, brise le mythe en épousant contre la volonté de ses parents, Madjidé, un chrétien. Son acte est loin d'être une incitation à la désobéissance mais plutôt un appel à la prise de conscience des jeunes afin de briser le mythe de la religion qui divise nos populations. Pour parvenir à une cohabitation pacifique et harmonieuse au Tchad et au-delà, il est nécessaire que chaque entité sociale ou chaque individu se remette en cause et se pose la question de savoir : pourquoi pas ce mariage entre chrétiens et musulmans ?
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Deux jeunes amoureux, Lao et Amina vivaient au nord-est du Tchad (Iriba), dans le cadre de leur travail. Après un début difficile, les deux jeunes se complaisent à une vie maritale, pourvu que perdurent les élans de coeur que chacun portait pour l'autre. Mais par cynisme ou par volonté réelle d'escroquer, Lao commença à vivre un cauchemar, fait de chantages, à propos d'un supposé avortement. En effet, Amina prétextant une grossesse contractée à la suite d'une prise d'un produit qui détruisait les effets de contraceptifs, a joué de la versatilité pour aller, de l'envie de la garder tantôt d'évacuer le foetus. Cette dernière option adoptée, entre en jeu, un illustre Inconnu qui n'a cessé d'envoyer des messages téléphoniques forçant la main du MCD, qui est supposé être le chirurgien, dont les cachets vont crescendo. Le pot aux roses découvert après une simulation de mort, Amina passe aux aveux grâce à la tante de son ami. Elle rembourse à hauteur de sept cent mille francs CFA les dépenses de Lao. Réconciliés, ils ne sont plus que de simples copains.
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Le destin de Roger
Hebtouyafeta Latou Raoul
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 1 Janvier 2021
- 9782379184963
Orphelin de père, le jeune Roger vivait tranquillement et misérablement dans son village Vailoumou en compagnie de sa mère et de sa meilleure amie Rosine, fille bourgeoise, jusqu'au jour où sa tante l'arracha malicieusement des mains de sa mère sous prétexte de faire de lui un homme. Ainsi, Roger se sépara de sa meilleure amie Rosine pour habiter en ville chez sa tante. Une fois en ville chez cette dernière, le petit Roger sera victime de la mauvaise conduite de sa tante et de son mari qui se découchent à tour de rôle, abandonnant de ce fait leurs enfants y compris Roger livrés à eux-mêmes. L'idée de faire de Roger un homme ne devint que chimérique. Peu de temps après, sa mère mourut au village et le mari de sa tante le conduisit aux funérailles sans qu'il ne sache ce qui était arrivé à sa mère au préalable. Après les funérailles, il fut décidé qu'il s'installe chez le chef suite à son refus de retourner chez sa tante. À la chefferie, il sera maltraité et humilié par la femme du chef et ses enfants; pire encore, sa meilleure amie Rosine s'en va à son tour fréquenter en ville, le laissant seul. Le dévolu des ancêtres sera jeté sur Roger pour succéder au chef qui mène une vie secréte contre la tradition. Informé, il mettra tout en jeu pour ôter la vie de Roger pour que l'un de ses enfants le succède. Mais que peut-il faire face aux ancêtres ? Dédicaces
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Et les enfants de Lazare, qu'en est-il d'eux ? Doivent-ils attendre la mort pour se réjouir dans le sein d'Abraham ? Ce roman nous plonge au cour d'une société où la corruption et la cupidité sont ses deux maîtres mots entraînant ipso facto le chômage. À travers le personnage principal Yanka, un jeune élève soucieux de l'avenir de son pays menacé par la corruption, l'auteur nous met face à diverses situations de vie qui nous interpellent. Jeune, issu d'une famille pauvre, sans soutien, Yanka qui habite en ville doit se battre pour pouvoir préparer sa rentrée scolaire. Pour cela, le jeune homme se met à la recherche du travail. Ne dit-on pas que débrouiller n'est pas voler ? Mais dans ses recherches d'emploi, ses expériences remettront en cause cet adage populaire. Partout où il passe, il lui est demandé de mouiller la barbe pour obtenir un quelconque service, son ethnie pour pouvoir être embauché... Même la religion est détournée par des hommes cupides. Finalement déçu, il crée une association pour lutter contre la corruption qui sèche sa société avec ses camarades de classe. Mais ils doivent faire face à leur propre peur, aux traîtres, aux forces armées ainsi qu'aux hommes tapis dans l'ombre dont les intérêts illicites sont menacés par l'association.
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Dans un continent où loge le berceau de la civilisation, s'y trouve un pays appelé Bélédjé, un pays imaginaire perdu dans le gouffre continental; sinon un pays où avait vécu le grand-père de l'humanité. C'est ce pays-là que, Arthur Rimadoum, dans ses expériences pensives, présente les vécus de tout un peuple en mettant en exergue une narration dont le héros s'appelle Ndingarom. Un jeune rêveur qui, dans son quotidien, croyait à un avenir radieux quoique victime d'un manque d'éducation scolaire. Sa rencontre avec Mamadjibeye quintuplera son rêve : être le plus grand agro-pastoral de son pays. Celle-ci devient soudainement sa seule raison de vivre; les récits prouveront que l'Homme, quelle que soit sa nature, n'a jamais été le maître de son destin : peu importe la prudence dont il fera usage, les aléas de la vie ont aussi leurs derniers mots. Ndingarom perd Mamadjibeye et son bébé suite à un avortement manigancé par deux jeunes filles ignorantes de la valeur d'une vie humaine. Justement, c'est par faute d'éducation. L'injustice, mensonge, solitude et irréflexion pousseront le héros du roman à s'exiler tout en le forçant à tisser une alliance avec un monde différent de celui dont il rêvait : il sera habillé d'une blouse schizophrénique. Un rêve qui s'envole faute d'inattention des adultes.
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Les labyrinthes du mariage
Augustin Kokoundayo Dionayel
- Coédition NENA/Editions Toumaï
- 1 Janvier 2021
- 9782379184987
Peurdoum est natif du village Kordo. Il revient au village après une longue absence, bachelier suite aux dures études. Le déplacement à moto vaut l'accueil qui lui a été réservé à son arrivée. Les premières formules de politesse passées, Peurdoum présente la capitale du pays à ses parents qui en manifestent le besoin. Il a aussi à cour de se marier. Il tombe sur Riamba, consentante. Aussi, se met-il à l'école de la tradition en rendant beaucoup de visites, prenant des renseignements sur les étapes du mariage et à connaître en quoi consiste chacune d'elles. Le montant de la dot et les articles d'accompagnement sont de la partie. Pendant les discussions auxquelles, le fils prend part, il s'agit de la destination des impôts annuellement payés et d'autres questions relatives au développement du village. Une fois le mariage contracté, Peurdoum regagne la ville avec son épouse. Les occupations professionnelles empêchent l'homme d'être attentif à sa femme. Ce dernier tente toutefois de récupérer le foyer en envoyant Riamba aux cours du soir. Certificat d'Étude Primaire et Élémentaire en main, elle devient secrétaire. Les choses se corsent davantage quand Madame se voit refuser le service d'un domestique demandé à son mari. Elle quitte le foyer pour prendre en bail une maison et s'ouvre une autre page de l'histoire...
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Ronellim, une jeune et belle Tchadienne, fervente chrétienne et élève studieuse, est promise à un bel avenir. Or la vie est pavée d'embûches et souvent rien ne se passe comme prévu. Le destin de cette brillante lycéenne va basculer du jour au lendemain lorsqu'un jeune homme, issu d'une riche famille musulmane, va tout faire pour la séduire... La jeune femme parviendra-t-elle à braver les obstacles qui vont jalonner son chemin et à ignorer la malveillance et l'hostilité de sa belle-famille à son égard ? Le récit que nous relate le Dr Salathiel T. DJONGALI est avant tout une belle, émouvante et douloureuse histoire d'amour. Mais l'auteur va plus loin. Il nous livre en effet, de manière sensible, pleine de tact et sans aucun parti pris, une histoire vécue qui aborde un sujet brûlant dans le Tchad d'aujourd'hui: le mariage interreligieux islamo-chrétien. Ce témoignage vibrant rend compte des réalités culturelles africaines, comme le mariage coutumier et la remise de la dot, mais à travers son expérience, notre héroïne espère surtout transmettre une leçon d'humilité, d'amour envers son prochain, de courage, de force, de détermination et... d'espoir.
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Nadji, le sorcier est un roman qui nous plonge dans la société coloniale au lendemain des indépendances dans les années 1970. Le narrateur nous miroite la vraie sorcellerie d'une société ressemblant presque littéralement aux nôtres malgré le temps et les mentalités qui ont évolué. Nadji, puisqu'il s'agit de lui dans ce roman, est à l'image de cet agneau immaculé qui va subir les atrocités de la société sans pour autant en être coupable et devenir de ce fait un bouc émissaire. Licencié éclairé et éveillé, Nadji fera tout pour faire sortir son village du sous-développement mais des rancunes du passé liées à son père et ses frères, et la jalousie du chef de village entouré de quelques villageois corrompus lui feront perdre tout ce qu'il avait de plus cher ainsi que ses facultés. Ce roman au ton proche de Un piège sans fin d'Olympe Bhêly-Quenum, est révélateur de la tragédie de l'Afrique actuelle qui semble se plaire de sa misérable condition en empêchant sa propre émergence. Cette tragédie s'observe à tous les niveaux : foyers, sociétés, politique, États, etc. Il est temps que l'on comprenne que l'heure n'est plus au sommeil. Tout le monde doit travailler ardemment pour son ascension sans mettre des bâtons dans les roues à ceux qui se distinguent, parfois taxés d'appartenir à une quelconque confrérie sectaire à cause de leurs biens. Dans une narration séduisante, l'auteur nous convie à cette danse.