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Poésie
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Michel Valprémy (1947-2007) fut danseur à l'opéra de Bordeaux puis professeur de danse ; mais il fut aussi un écrivain et un poète apprécié par ses "contemporains". Il a publié une vingtaine d'ouvrages, ensemble auquel il faudra désormais ajouter cette SOMME DE 500 PAGES qui rassemble ses écrits et ses dessins INEDITS ou INTROUVABLES. La prose poétique de Valprémy est tour à tour sensuelle et baroque, cruelle et cocasse, elle ne laisse jamais indifférent.
Avec une préface de François Huglo et un dossier
comprenant bibliographies, critiques, témoignages... -
Zone-Internodale est une plateforme poétique et plastique qui permet ici des expérimentations scripturaires et sonores. Les formes choisies pour l'écriture de cet opus sont l'improvisation et la lecture de textes à haute voix, accompagnée de musique électronique. Le travail poétique de Marie Delvigne avec le musicien Edwin Buger vise à faire sortir le texte de la page. Dès lors, on pourra constater que le travail de la langue se fait par associations en parataxes et juxtapositions.
La lecture à haute voix accompagnée de musique se déroule comme le texte écrit, en improvisation. Une expérience vertigineuse, aussi bien pour la poète et le musicien que pour l'auditeur-lecteur, plongés ensemble dans une écoute flottante - presque une transe. -
Perdu dans la lumière des écrans
Christian Malaurie
- Les Contemporains favoris
- 28 Février 2022
- 9782909140575
Perdu dans la lumière des écrans est une réappropriation en langage poétique du discours propagandiste de la société marchande. Par le détournement et la recomposition, l'auteur crée du ressenti, non par l'argument mais par la sensation et la forme, avec les éléments même de la parole qui nous soumet. Le ton va jusqu'à reprendre l'ironie de la publicité qui s'autoparodie elle-même. Ce sont ces contradictions de la vie prêt-à-porter qui nous est imposée, entre plaisir et mépris, entre extrême et banal, qui articulent l'effet poétique et permettent au lecteur une distanciation. Ce retour au sujet ne concerne pas le je mais le nous. C'est alors un mouvement de subjectivation, une production du commun par le sensible qui est proposée par l'auteur. (Jean-Luc Coudray)
Christian Malaurie enseigne l'anthropologie de l'art et du design à l'université Bordeaux-Montaigne. Il a publié récemment un essai : L'ordinaire des images, puissances et pouvoirs de l'image de peu (L'Harmattan, 2015). -
Fille du post-trauma, la fille qui... é-cri(e)t pour rassembler un corps par la vertu d'une langue scénographe, une écriture qui se déploie voire se décri(e)t elle-même en jeux d'hybridations. Comment un langage constitue-t-il ou défait-il la réalité ? Comme le lombric, il absorbe la terre et la restitue rythmiquement en petites traces digérées. La bouche peut-elle avaler et restituer la réalité ? Cela paraît dans cette écriture où se mêlent les cris et le silence. Si la fille qui... répète son lamento c'est parce que le vide, pour elle, est bien trop vertigineux. Traversée en écho par les douleurs du monde, la peau ici est sanguine et douloureuse, et la cruauté « une idea d'écriture ».
Marie Delvigne a enseigné la littérature pendant vingt-cinq ans. Influencée par l'histoire de l'art, la photographie et le cinéma contemporain, elle s'essaie à différents genres littéraires et réalise régulièrement des performances ou « actes poétiques ». Elle a récemment publié un roman : Rouge (Le Bord de l'Eau, 2004), un livre d'entretiens : Federman Hors limites (Argol, 2004), une pièce de théâtre avec Raymond Federman : God Ass (2010), un roman autofictionnel : Hors-jeu (L'Harmattan, 2014). -
" Après les deux soeurs de Barbe bleue : Anne et la jeune épouse, il me fallait croiser deux frères : Caïn et Abel, peut-être, un jour... Une invitation à donner lecture dans une saurisserie de Boulogne-sur-Mer me pousse vers Maupassant et ce « conte de la Bécasse » : En Mer, que je réécris et expanse, y trouvant tout ce que je désirais : deux frères, la Mer du Nord, prose au cordeau...
Un peu plus tard, une compagnie de théâtre lyonnaise, La Ruche, me demande de réécrire en vers Le Chancellor : réécrire Jules Vers-ne ! Gageure... Renouvelée, la demande se fit insistante : le roman, peu connu, inspiré du naufrage de la Méduse, est sombre... et nulle « expansion » en vue. Mais la nave va... et se fit, cette fois, conte impansé.
Enfin Rimbaud vint, ivre, et il me fallut, après son Dormeur, il y a bien longtemps, réécrire, expansé, son Bateau. " S.N.
Maupassant, Jules Verne, Rimbaud : à cause d'eux, et de bien des choses, Sylvie Nève lit, réécrit, donc écrit, expanse, expense, donc écrit, et elle relit Rimbaud, et elle relie Maupassant, Jules Verne, depuis le temps, la mer, de partout, et elle lit tout haut en public, depuis 1979, seule ou en duo, avec Jean-Pierre Bobillot, ou la percussionniste Sylvie Reynaert ; tinte le vers avec des compositeurs : Eric Daubresse, Vincent Wimart, Emmanuel Séjourné... et elle expanse des contes aussi, elle réécrit, donc elle écrit.