Cet ouvrage est forcément subjectif et ne prétend pas être exhaustif. Mais en nous accompagnant chaque jour de l'année avec le rappel d'un exploit féminin ou d'un acquis important pour l'égalité entre les genres, il éveille les consciences et stimule la confiance. Si, de nos jours, il est enfin devenu plus courant de voir à l'oeuvre de brillantes femmes pilotes, chirurgiennes, députées, ambassadrices, ingénieures ou encore sportives d'élite (y compris dans des disciplines anciennement peu mixtes), la lutte a été longue et elle n'est pas terminée, car certains principes d'égalité sont encore loin d'être acquis ou concrétisés. D'où l'importance de sensibiliser les jeunes générations et éliminer les barrages, préjugés ou plafonds de verre qui obscurcissent le ciel des aspirations féminines.
Cet ouvrage entend participer au devoir de mémoire, honorer les avant-gardistes et poursuivre le combat. Pour ce faire, il compile, sur 365 dates, les faits marquants de l'émancipation et de la réussite des femmes. En Europe essentiellement, mais aussi dans le monde entier. On y retrouve les icônes les plus connues -; Marie Curie, Frida Kahlo, Simone Veil -;, lesquelles côtoient des femmes moins illustres qui ont été les pionnières dans leur domaine -; Jeanne Chevallier, première femme cheffe d'orchestre professionnelle, ou encore Janine Levannier, qui a accroché une ceinture noire de judo autour de son kimono avant toutes ses adversaires. Y sont consignées également les dates historiques des droits des femmes -; IVG, droit de vote, autorisation de pouvoir passer tel concours administratif, de s'inscrire dans une grande école ou encore d'officier dans des corps de métiers jusqu'alors réservés aux hommes. Cependant, il soulève également une question éthique : à quand la restitution de tous les monuments et oeuvres volés en Afrique ? Quand est-ce que la France rendra-t-elle l'obélisque de Louxor, et l'Angleterre et New York les Aiguilles de Cléopâtre ?
Ce récit est universel et peut concerner chaque personne qui, après avoir donné la vie, a mis sa propre existence entre parenthèses pendant plusieurs années, pour se découvrir un jour inutile dans un monde où l'humeur ambiante ne valorise guère les quadras ou quinquagénaires. " Quand une fille se marie, on gagne un fils ; quand un garçon se marie, on perd un fils ", m'a asséné récemment, avec un plaisir non dissimulé, ma collègue Silvia. Forcément, c'est un vrai chameau et elle est mère... d'une fille.
D'un ton où le tragique le dispute au comique et à l'autodérision, une quinquagénaire désemparée nous fait partager ses questionnements face à au départ de son dernier fils pour un autre continent.
Elle nous invite à explorer les " charmes " des soirées en ville quand on tente désespérément de s'occuper l'esprit en vaines sorties, les arcanes d'un stage de " sexualité sacrée " ou les affres des consultations psy diverses et variées. On y découvre également les aléas du marché immobilier lorsqu'il faut revoir son train de vie après le départ des enfants -; et parfois du conjoint -;, l'exotisme d'un mariage sud-américain, ou encore le pénible achat d'une robe de cocktail pour silhouette... non filiforme.
C'est toute une génération de femmes qui se retrouvera dans les crises de larmes et les éclats de rire de cette héroïne un peu perdue dans son rôle de " maman du marié ".
En fin d'ouvrage, un petit " Guide de survie pour parents esseulés ", tout en nuances et plein de complicité, vient apporter quelques recettes bien-être aux mères et aux pères brusquement confrontés à un " nid vide ".
Un livre féministe qui aborde la question ignorée par beaucoup et pourtant omniprésente dans notre société de la rivalité féminine. " Les femmes sont toutes des garces entre elles ".
A l'heure où le concept de sororité émerge enfin, que reste-t-il de ce cliché ? Les femmes seraient-elles vraiment des harpies génétiquement programmées pour s'entre-déchirer ? Quelle est la part de fantasme dans cette croyance ? Souvent balayée sous le tapis par les féministes, ignorée des sciences sociales et pourtant omniprésente dans la culture, la rivalité féminine fait partie de notre quotidien. Mythe sexiste de " l'autre femme ", popstars mises en concurrence, slut-shaming au féminin, mères en compétition,... autant de querelles dont les seuls vainqueurs sont le patriarcat et la misogynie.
Pourtant, penser la rivalité féminine, c'est en faire un outil puissant d'émancipation pour favoriser la compréhension mutuelle, l'amour de soi et de l'autre, pour enfin entrer dans la sororité. C'est cette lecture féministe que propose Racha Belmehdi dans cet essai richement documenté qui chercher à décortiquer le thème de la rivalité féminine afin de la déconstruire.
Un témoignage au coeur de la révolution soudanaise d'une étudiante devenue, malgré elle, une icône de la lutte pour la démocratie. Début avril 2019, la révolution soudanaise entre dans une phase décisive. Au terme de quatre mois de manifestations réprimées sans merci, les contestataires parviennent aux abords du quartier général de l'armée : ils exigent la démission du Général Omar el-Béchir, le dictateur en place à Khartoum depuis 30 ans. Son règne est celui des guerres, au Soudan du Sud et au Darfour, de l'oppression des femmes et de toutes les voix dissidentes. La jeunesse du pays des deux Nil, où plus de la moitié de la population a moins de 25 ans, rêve de liberté. Le moment est historique, mais le monde regarde ailleurs. Soudain, une image impose cette révolution dans les journaux télévisés et à la " Une " des quotidiens internationaux.
A quelques jours de la chute du dirigeant conspué de 75 ans, Alaa Salah apparaît sur le toit d'une voiture. Drapée de blanc, un index rageur pointé vers le ciel, la jeune femme surplombe une foule de milliers de manifestants. Droite, elle déclame sa poésie révolutionnaire. Son geste la propulse au rang d'icône, et attribue à ce printemps soudanais un titre : la révolution des femmes, elles qui ont mené de front cette révolution.
Des premiers cortèges, cibles des balles des forces de l'ordre, à l'occupation du centre de Khartoum et à son évacuation dans le sang, Alaa livre pour la première fois le récit détaillé, vivant et personnel de ces mois de basculement. Celui d'une étudiante devenue figure de proue d'une révolution, celui d'une génération qui goût enfin à l'espoir, celui d'un pays engagé sur un chemin fragile vers la démocratie.
Sous la forme d'une fiction narrative, ce livre est une analyse objective des faits démontrant que la disparition du Boeing de la Malaysia Airlines en 2014 n'était pas un accident. Le 8 Mars 2014, un B777-200 de la compagnie Malaysia Airlines effectuant un vol commercial à destination de Pékin, disparaissait mystérieusement, 40 minutes après avoir décollé de l'aéroport international de Kuala-Lumpur, avec à son bord 239 passagers et membres d'équipage. Six ans plus tard, l'appareil et ses passagers n'ont toujours pas été retrouvés et le mystère demeure entier. Cette disparition constitue une anomalie, celle d'un accident sans épave et sans trace matérielle, d'une volatilisation sans images radar et sans enregistreurs de vol, d'un évanouissement sans message de détresse et sans communications radio...
Une analyse objective des faits, sous la forme d'une fiction narrative, démontre que la disparition du Boeing de la Malaysia Airlines n'était pas un accident, mais le résultat d'un acte prémédité et méticuleusement préparé. Les organisateurs de cette opération savaient qu'aussi longtemps que l'épave de l'avion ne serait pas découverte, toute explication de sa disparition ne resterait que pure hypothèse ou conjecture... Toutefois, même en l'absence de preuve matérielle, il est possible d'affirmer que celle-ci repose bien au fond de l'océan Indien..., mais dans une région fort éloignée de la zone qui a été fouillée. En Juillet 2018, l'équipe internationale d'enquête concluait dans son rapport final qu'elle était incapable de déterminer la cause réelle de la disparition du vol MH 370, ni l'endroit exact où l'avion se trouvait. Fallait-il pour autant ne plus chercher à comprendre ?...
Bertrand, rédacteur en chef du magazine Le Miroir, fait appel à Hugo, ami et ancien pilote pour rouvrir le dossier et remettre en question la version officielle de cette disparition.