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Certaines pratiques, telles que l'élevage des poules en batterie, l'écourtage chez le cheval de trait ou les modes d'abattage, suscitent aujourd'hui des interrogations. Cet ouvrage vient à point rappeler que les représentations humaines, en ce qui concerne les animaux et leurs conditions d'élevage sont multiples. De même les facteurs qui déterminent ces représentations : il s'agit aussi bien de faits sociaux ou économiques, de législation que de valeurs éthiques, philosophiques ou religieuses. Le sujet est complexe et ce livre, issu d'une table ronde, inscrit au débat les contributions d'éthologistes, de philosophes, de sociologues et d'ethnologues. Il fournit les éléments indispensables pour mieux cerner les principales composantes des relations entre l'homme et l'animal.
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Ce petit livre revisite un sujet que nous croyons tous trop bien connaître : l'incompétence. Et pour cause : celle-ci est sans doute la première de nos compétences. Mais il est question ici de cette incompétence que j'appelle « systémique », celle que génère notre société technoscientifique et qui fait qu'un nombre croissant de nos décisions sont prises en « méconnaissance de cause ». Nous n'avons pas encore pris toute la mesure de la technopuissance et de l'incompétence qui lui est associée, et encore moins nous sommes-nous adaptés à cette nouvelle société. Cependant, plutôt que de tirer sur l'incompétent, je montre que nous aurions intérêt à changer notre fusil d'épaule. Dans une société technoscientifique et globalisée comme la nôtre, les notions de compétence et d'incompétence sont à redéfinir. Plusieurs résultats récents montrent que cette incompétence systémique peut être aussi une voie de progrès. L'incompétence peut être créatrice, et la compétence destructrice. Plus exactement, la « mécompétence » joue aujourd'hui un rôle essentiel, en particulier dans les processus de création et de la gouvernance.
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Certains arguments permettent aujourd'hui de réévaluer la thèse de la singularité de l'homme. Du point de vue de l'identité psychologique et des performances cognitives, la différence entre les grands singes et l'homme ne serait pas de nature mais seulement de degrés. La biologie considère également les distinctions homme/animaux comme des différences dans la nature, et non entre nature et culture. Au plan éthique, les formes d'appropriation des animaux ont conduit à les instrumentaliser. À cela s'ajoutent les menaces sur les espèces sauvages dues au développement industriel. Certains admettent ainsi une véritable solidarité d'ordre moral ou juridique entre les formes de vie humaines et animales.
Cet ouvrage multidisciplinaire aborde l'ensemble de ces problèmes. Écrit par des philosophes, des éthologues, des sociologues et des biologistes, il s'adresse aux étudiants et spécialistes des disciplines abordées et à tous les lecteurs que ce débat intéresse.