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Max Milo Editions
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Quelques grammes de philo dans un monde de pub
Gilles Vervisch
- Max Milo Editions
- 30 Août 2012
- 9782315004256
« C'est le jeu ma pauvre Lucette ! »
(Qu'est-ce que le bonheur ?)
« Le boeuf, le goût d'être ensemble. »
(Qu'est-ce que la religion ?)
« Parce que vous le valez bien. »
(Qui suis-je ?)
Les « créatifs » de pubs ont l'air de nous apprendre à vivre à travers les grands « concepts » de la philosophie, comme le bonheur, la liberté, la nature, le moi ou la religion. Mais combien de grammes de philo dans ce monde de pub ? C'est la question que pose cet essai, sans oublier de mettre une dose d'humour dans ses ingrédients.
Né en 1974 à Rouen, Gilles Vervisch est agrégé de philosophie, professeur en lycée et animateur radio. Il est l'auteur de Comment ai-je pu croire au Père Noël ? (2009), De la tête aux pieds (2010), et de Tais-toi et double ! (2011). -
La philosophie enseignée à ma chouette ; abecédaire déraisonné
Yves Cusset
- Max Milo Editions
- 12 Août 2007
- 9782315001996
A comme Amour (extrait)
II n'existe que deux grands types d'amour : l'amour physique et l'amour sexuel. Pourtant un seul nom suffisait à l'origine à désigner les deux : Eros. Mais Eros est devenu exclusivement sexuel le jour où l'on a découvert que, sous le nom d'amour, la courtoisie du désir (« Permettez-moi, Madame, de vous baiser ») cachait en réalité la sauvagerie des pulsions (« Oh Madame, t'es trop bonne »). Ce qu'un docteur viennois un peu fripon, qui avait la drôle de manie d'allonger ses patientes pour mieux déshabiller leur âme, résuma approximativement en ces mots à la fin du XIXe siècle : « Le désir, c'est l'alibi bidon qu'on s'invente pour cacher nos pulsions ». Et l'alibi bidon devint par un étrange lapsus la libido. « Ah le voyou ! », ont tenté de rétorquer les puritains choqués, mais de manière trop timide, de la sorte que leur plainte devint « I love you ».
Yves Cusset a 44 ans. Professeur de philosophie, il est aussi comédien et auteur de solos philosophiques qu'il a présentés sur de nombreuses scènes de France, notamment à Avignon. -
Derrida ; un démantelement de l'occident
Jean-Clet Martin
- Max Milo Editions
- 17 Octobre 2013
- 9782315005338
La déconstruction est le concept qui a rendu mondialement célèbre Derrida. Mais personne encore n'a exploré suffisamment cette stratégie de déconstruction, fragmentaire plus que monumentale. Pour la première fois, Jean Clet Martin en offre une lecture intégrale.
Il suit le cheminement de Derrida, tendu vers le lointain, l'ailleurs, pratiquant une véritable expérience de la « différence ». S'y affirme une autre vision de l'homme, de la femme, de la sexualité, de l'ami, de l'animal... L'Occident n'a jamais su penser l'Autre, refusant de concevoir la différence à laquelle notre économie impose l'identité d'une pensée unique.
Mais penser vraiment, c'est entrer dans une confrontation, dans une différence radicale au risque de se perdre. Penser avec justice nous entraîne sur une limite qui n'est pas celle de l'homme blanc, majoritaire, lui qui consomme tous les vivants et détruit ce qui apparaît comme étranger. D'où le besoin urgent de créer des mots nouveaux, d'aller voir ce qui circule dans la marge, hors de l'Occident mais encore dans les folies de l'art si souvent incomprises.
La déconstruction apparaît alors en un dépaysement qui fait de Derrida comme un Peau Rouge ou un marrane solitaire...
Jean Clet Martin est philosophe. Traduit au Japon et aux États Unis, il a successivement publié des ouvrages sur Deleuze (Payot), Borges (L'éclat), ou encore sur la peinture de Van Gogh (Le Seuil). Il a créé le site Strass de la philosophie. -
« J'ai entrepris d'examiner les tendances à la mode dans l'art et la littérature et de prouver qu'elles ont leur source dans la dégénérescence de leurs auteurs, et que ceux qui les admirent s'enthousiasment pour les manifestations de la folie morale, de l'imbécillité et de la démence plus ou moins caractérisées. »
M. N., 1894.
Troublant pour qui le lit à la lueur de notre époque, cet ouvrage sur le déclin de l'Occident et de ses créateurs a connu un immense succès à travers l'Europe à la fin du XIXe siècle. Une prose flamboyante, souvent burlesque, qui n'a épargné personne : Nietzsche, Zola, Ibsen, Verlaine... Et pour conclure, des lignes aussi visionnaires que délirantes sur l'avenir du XXe siècle.
Max Nordeau, né en 1849, fut médecin, philosophe, écrivain, homme politique...
Médecin, penseur et homme de lettres, figure emblématique du sionisme, fut l'un des auteurs les plus célèbres et les plus controversés de l'Europe de la fin du siècle dernier. Germanophone, né à Budapest, fils d'un rabbin polonais, grand voyageur, il vécut à Paris dès 1880 en qualité de correspondant de la Neue Freie Presse de Vienne. -
Libre comme Spinoza ; une introduction à la lecture de l'éthique
Denis Collin
- Max Milo Editions
- 9 Avril 2014
- 9782315006564
Spinoza est le principal et le plus génial représentant de ces « Lumières radicales » identifiées par l'historien Jonathan Israël. Il n'est pas un penseur solitaire, mais un homme engagé à sa façon dans un puissant mouvement qui vise l'émancipation humaine. Avec Spinoza s'annonce « le crépuscule de la servitude ». Et c'est bien d'un grand commencement dont il s'agit.
Il ne faut pas se méprendre. Les lumières de Spinoza ne consistent pas seulement à dissiper les prétendus mystères et les brumes de la religion pour leur substituer la connaissance scientifique, rationnelle, de la réalité (Dieu ou la nature). Spinoza n'est pas seulement un démystificateur : il ne s'agit pas d'ôter les fleurs imaginaires qui camouflent les chaînes mais de briser les chaînes qui asservissent l'homme pour cueillir la fleur vivante. Comprendre les lois de la nature, c'est très bien, mais plus utile encore est la compréhension des lois de la nature humaine, la compréhension des mécanismes affectifs qui permettent la domination des uns et la servitude de tous. C'est le sens profond de L'Éthique : comment se libérer, comment bien vivre ? Les plus grands, Diderot, Hegel, Marx, se nourriront de cet enseignement-là.
Denis Collin est philosophe et professeur de philosophie. Il a publié de nombreux ouvrages en philosophie générale ou en philosophie politique et morale, des études consacrées Marx, Machiavel ou Vico. Ses articles et contributions sont disponibles sur le site Philosophie et politique. -
Peut-on jouir du capitalisme ? avec Lacan, Marx et Heidegger
Luis de Miranda
- Max Milo Editions
- 27 Août 2009
- 9782315002665
« Voici un livre vif, intelligent, nullement béni-oui-oui. Avec Lacan, il démontre que le capitalisme est une machine à faire jouir massivement. Ce qui s'obtient n'est pas pour autant une jouissance toute, mais seulement des lichettes. La jouissance demeurera toujours tonneau des Danaïdes. »
Partout la qualité de vie prend la forme d'une quantité d'envies. Le nouveau monde oscille entre deux versants d'une même pièce de théâtre : côté cour, des passages à l'acte obscènes ; côté coulisses, un puritanisme coupable. Pouvons-nous nous comporter autrement que comme des machines à jouir détraquées, dont le courant alternatif oscillerait entre avidité et rétention, gaspillage et dette ?
Beaucoup se demandent pourquoi, une fois réunies les conditions imaginaires ou symboliques de la jouissance, c'est un réel vide ou perverti qui s'installe. C'est que la mécanique même de l'économie libidinale capitaliste repose sur l'angoisse sans cesse repoussée d'un désir dévoyé. Dans un monde globalement structuré par la plus-value, la jouissance prend la forme internationale du « plus-de-jouir ».
Faut-il pour autant renoncer à la joie de vivre et se réfugier dans le moralisme et l'austérité ? Lacan, Heidegger et Marx, articulés ensemble, permettent de dire comment une forme d'existence créative est encore possible. Une telle liberté est l'horizon de ce livre.
Hervé Castanet, professeur des universités, psychanalyste, membre de l'école de la Cause freudienne.
Luis de Miranda, 37 ans, romancier, essayiste, fondateur du mouvement créaliste. -
Michel Foucault à travers ses écrits annonce non seulement que Dieu est mort, mais que l'homme également agonise.
Il interroge des objets jugés indignes qui n'ont jamais été pris en compte par la philosophie. C'est le cas de la criminalité, la folie, la sexualité, les excès de la littérature et du mal. Il en propose une histoire extraordinaire. Au lieu de comprendre nos sociétés par ce qu'elles exhibent, Foucault insiste sur ce qu'elles cachent pour y déceler une nouvelle image, une autre photographie de nos valeurs.
Ce petit essai nous permet d'appréhender un penseur complexe et une philosophie qui démolit à coups de marteau les idoles de la modernité.
Jean-Clet Martin est philosophe et romancier. Spécialiste de Derrida et de Deleuze, il fut directeur de programme au Collège international de philosophie de 1998 à 2004.
Laura Acquaviva collabore régulièrement à des projets artistiques à l'étranger où elle expose (Japon, Australie, Espagne...). -
Affirmer une théorie et vivre le contraire, est-ce une contradiction, un mensonge, une folie, une liberté ?
Rousseau écrit un traité d'éducation grâce à l'abandon de ses cinq enfants, Kierkegaard compose des textes religieux quand il vit en libertin, Beauvoir fonde la philosophie du féminisme tout en jouissant d'une relation servile à son amant américain, Foucault exalte le courage de la vérité et organise le secret sur son Sida, Deleuze hait les voyages et devient le philosophe du nomadisme...
Qui sommes-nous lorsque nous pensons ? Plusieurs, sans doute, comme le montrent les penseurs qui s'inventent des personnalités multiples à travers leurs théories. Au lieu de dénoncer leurs erreurs ou leur hypocrisie, François Noudelmann étudie le plus complexe des mensonges, celui envers soi-même, à travers les angoisses, les fugues et les métamorphoses de ces philosophes au double je.
" Un texte magnifique et une analyse brillante des distorsions entre les idées proclamées et les vies menées " Les Inrocks
François Noudelmann a écrit de nombreux essais sur la littérature et la philosophie, traduits en une dizaine de langues. Il a dirigé le Collège international de philosophie et enseigne actuellement à l'université de Paris 8 et à New York University. -
Et si nous enlevions les bouchons de nos oreilles pour entendre enfin le son des idées? La pensée fait du bruit, nous l'avons oublié : de grands vacarmes ou de légers bruissements. La voix des philosophes, leurs accents, font partie de leur pensée. Même dans leurs écrits nous entendons des cris et murmures. Depuis les dispositifs acoustiques de l'Antiquité jusqu'à l'utilisation du microphone aujourd'hui, François Noudelmann pose son stéthoscope sur la philosophie. Il étudie les milieux sonores les plus favorables à la réflexion et propose une écologie sonore de la pensée.
François Noudelmann a écrit des essais sur la littérature et la philosophie, traduits en une dizaine de langues, dont Le Génie du mensonge (Max Milo 2015), Les Airs de famille, une philosophie des affinités (Gallimard 2012), Le Toucher des philosophes. Sartre, Nietzsche et Barthes au piano (Gallimard 2008, Grand prix des Muses). Il a dirigé le Collège international de philosophie et fut producteur à France-Culture. Il est aujourd'hui professeur à New York University où il dirige le Center for French Language and Cultures. -
Le suicide a été vanté dans l'Antiquité gréco-latine comme un geste d'honneur (mieux vaut une mort digne qu'une vie infâme) avant d'être condamné par les religions ou d'être vu comme une pathologie par la psychiatrie. Simon Critchley parcourt sans jugement les histoires de suicides, de Sénèque à Kurt Cobain, et démonte les arguments moraux et théologiques selon lesquels un individu n'a pas le droit de disposer de sa vie. Mais inversement il critique l'individualisme qui prétend que chacun est l'exclusif propriétaire de soi-même.
Simon Critchley bâtit sa réflexion sur les lettres laissées par les disparus, et qui font du suicide une adresse aux autres et obligent à interroger le sens de toute vie.
Simon Critchley est un philosophe anglais contemporain, auteur d'une vingtaine d'essais dont plusieurs, traduits en français, ont connu un grand succès : De l'humour (2004), Une exigence infinie (2013), Le Jour et l'heure (2015), Les Philosophes meurent aussi (2010), Bowie, philosophie intime (2015). Grand connaisseur de la pensée européenne, il est professeur à New School for Social Research à New York. Il est aussi aussi chroniqueur au New York Times, et intervient dans la vie publique sur les questions d'éthique. -
Qui était Nietzsche ? Que pensait-il ? Quel a été son parcours, depuis ses années de jeunesse jusqu'à ses années de maturité ?
Si nous devions qualifier la philosophie de Nietzsche, nous l'appellerions la philosophie joyeuse. À l'opposé des clichés qui pèsent sur son nom, Nietzsche est le philosophe de la créativité et de la vie. Du point de vue esthétique, il révolutionne la théorie de la forme. Du point de vue de la théorie de la connaissance, il introduit la créativité au coeur des processus de savoir. Et du point de vue de la théorie de l'être, il redonne vie au mouvement de la réalité.
Nietzsche a élaboré un véritable système philosophique, le perspectivisme, ouvert, dynamique et fécond. Des atouts qui rendent la pensée de Nietzsche d'autant plus fondamentale et actuelle.
Docteur en philosophie, spécialiste de Nietzsche, Romain Sarnel en est le traducteur le plus pointu. Il est l'auteur entre autres de Logique de la découverte philosophique, étude précédée d'une nouvelle traduction du Prologue de Zoroastre de Nietzsche (L'Arche Éditeur, 2000).
Naema Bellart, diplômée en graphisme et arts plastiques, prépare une exposition de peinture sur le thème Portraits de philosophes. -
Le principe de floraison ; manières végétales de faire des mondes
Thierry Marin
- Max Milo Editions
- 3 Janvier 2012
- 9782315004065
Le christianisme a mené une guerre contre le paganisme et ses manières végétales de faire des mondes, qui ont été reléguées dans l'indifférence ou la simple ornementation. Refoulées, elles n'ont cessé pourtant de rejaillir : en philosophie, mais aussi dans l'architecture ou la littérature. La description de la cathédrale gothique, de l'arabesque musulmane ou du roman proustien, par exemple, ouvrent un nouveau champ pour l'esthétique, comprise comme l'ensemble des expériences faites sur un monde commun pour créer des mondes nouveaux. Un principe de floraison dégagé au ras des herbes et de la poussée des plantes remplace alors le principe de raison sacrificielle juché au surplomb du monde, qui nous rend incapables d'entendre les forces imperceptibles de la croissance végétale. Comme un premier pas sur le chemin d'une nouvelle philosophie de la Nature...
Thierry Marin, né en 1971, est docteur ès Lettres et Arts. Directeur de Programme pour la période 2007-2013 au Collège International de Philosophie, il dirige un séminaire intitulé La plante décapitée. Il a notamment publié Les deux versants de l'oeuvre de J.M.G Le Clézio : des miroirs fous au visage indien (Presses Universitaires du Septentrion, 1999). -
« Ce petit livre est un bijou d'intelligence, de finesse, de culture, qui prend un objet technique sans rechigner et le tourne et le retourne comme Heidegger nous avait appris à le faire avec les chaussures de Van Gogh.
Ce qui frappe, c'est l'ambition d'une méditation sur les cartes de la modernité contemporaine, sur le fameux Grand Paris, sur le sujet, sur le pluriel, sans les faux-fuyants du postmoderne, de la citation absurde. Luis de Miranda se promène, il vous conte qu'il se promène, mais il vous mène avec une grande maîtrise et sait où il veut aller. Rien de gratuit dans cette rencontre de l'enseigne de kebabs sur la table de dissection de la Ville Néon. C'est plutôt une nouvelle méditation cartésienne après Descartes et Husserl : où le poêle et sa chaleur ont fait place au bruit vrillant du gaz dans un tube. Je suis, je crée, donc j'entends. »
Yann Moulier-Boutang, ancien élève de l'ENS, professeur agrégé d'économie à l'université de technologie de Compiègne, directeur de la revue Multitudes.
Né d'une rencontre inopinée avec un néon sur le quai du Louvre, ce livre a été composé à partir d'un séminaire donné par l'auteur à l'hiver 2012. Un voyage inspiré à travers la nuit, qui déchiffre les halos du passé et les reflets du présent pour donner à entendre une certaine magie du futur.
Luis de Miranda, philosophe, romancier, révélateur du créalisme, est notamment l'auteur d'un essai remarqué, L'art d'être libres au temps des automates (Max Milo, 2010). -
L'émancipation est le véritable fil conducteur de la pensée de Marx. Il ne s'occupe pas du capitalisme, ni du marxisme d'ailleurs, mais du capital : c'est à cette notion fondamentale qu'il s'agit de revenir pour comprendre la pensée et le communisme de Marx. Cela nécessite également de resituer la richesse de son argumentation à l'aune de son parcours de vie, et non plus du mythe qu'on a forgé autour du père du «marxisme». Denis Collin nous permet de comprendre quelles sont les idées de Marx et pourquoi il mérite d'être considéré comme l'un des plus grands penseurs de l'humanité.
Denis Collin est professeur de philosophie, docteur en lettres et sciences humaines. Il a publié Morale et justice sociale (Éditions du Seuil, 2001), Revive la République (Armand Colin, 2005), Le Cauchemar de Marx (Max Milo, 2009), La Longueur de la chaîne (Max Milo, 2011).
Yves Rouvière a également illustré, pour la collection «Comprendre», Freud (Hervé Castanet, Max Milo, 2011). -
Le nom de Deleuze est associé à d'étranges concepts (machines désirantes, ritournelle, machine de guerre ou lignes de fuite). Or ces notions impressionnantes s'expliquent simplement, à partir du moment où l'on dispose de l'intuition qui ordonne son oeuvre. Cet ouvrage nous fait accéder à la compréhension du fil qui noue la pensée de Deleuze, notamment à partir de personnages littéraires tels que Bartleby, Lancelot ou la Princesse de Clèves. Deleuze apparaît alors comme non dogmatique, lui-même ouvert à la variation et à l'invention d'une multiplicité de sens possibles de la vie.
L'auteur, Philippe Mengue, est agrégé et docteur d'État en philosophie. Il enseigne au Collège International de Philosophie (2010-2012). Il a déjà publié entre autres Gilles Deleuze ou le système multiple (Kirmé, 1995), Deleuze et la question de la démocratie (L'Harmattan, 2003), Utopies et devenirs deleuziens (L'Harmattan, 2009). L'illustrateur, Aleksi Cavaillez travaille notamment pour la revue XXI et Libération. Il a également publié avec Viktor Vejvoda un carnet de voyage, Via Baltica. Estonie, Lettonie, Lituanie, sur la route des pays Baltes (Noir sur Blanc, 2007). -
Pourquoi nous ne sommes pas chrétiens ; 40 écrivains et philosophes
Collectif
- Max Milo Editions
- 4 Septembre 2009
- 9782315002368
« Après Auschwitz », ce n'est pas tant l'art qui devenait impossible. C'est plutôt le chrétien, qui « aura vécu ». Il n'y aura pas eu « les chrétiens », quand il le fallait.
Michel Deguy
Ridiculiser la religion est une vertu. Le blasphème est, plus que jamais, non seulement excusable, mais nécessaire.
Patrick Declerck
Témoignant d'un christianisme éteint, le cadavre de Dieu est soustrait à toute ressaisie de sa mort par le vif. L'ère du « pour en finir avec le jugement de Dieu » est consommée.
Véronique Bergen
Avec des textes de : Malek Abbou, Bernard Andrieu, Éric Arlix, Antonin Artaud, Bernard Aspe, Sylvain Auroux, Georges Bataille, Franco Berardi, Véronique Bergen, Julien Blaine, Benoît Casas, David Christoffel, Patrick Declerck, Michel Deguy, Denis Diderot, Philippe Di Folco, Camille Dumoulié, Maurice Godelier, Ludovic Hary, Alain Helissen, Alain Jugnon, Jean-Pierre Klein, le Comte de Lautréamont, Jean-Clet Martin, Quentin Meillassoux, Luis de Miranda, Didier Moulinier, Joseph Mouton, Jean-Luc Nancy, Friedrich Nietzsche, Guillaume Paoli, Serge Quadruppani, Olivier Razac, Fernando Savater, Ian Soliane, Bernard Stiegler, Michel Surya, Laurent de Sutter, Bruno Tackels. -
Machiavel a la réputation d'être un penseur immoral. Son ouvrage le plus célèbre, Le Prince, est accusé d'être un manuel de rouerie et de cynisme en politique.
Au contraire, il nous invite à regarder en face la réalité politique et humaine. Contre les illusions, les discours moralisateurs, il s'agit de chercher la vérité et d'adopter une démarche scientifique pour penser sérieusement l'action.
Cette introduction nous offre les clés pour comprendre Le Prince, livre fondateur de la pensée politique moderne, et l'actualité de ses enseignements pour nos sociétés contemporaines.
Denis Collin est professeur de philosophie, docteur en lettres et sciences humaines. Il a publié de nombreux ouvrages dont Morale et justice sociale (Éditions du Seuil, 2001), Revive la République (Armand Colin, 2005) et aux éditions Max Milo, Le Cauchemar de Marx (2009), La Longueur de la chaîne (2009), Comprendre Marx et le capital (2011).
Laura Acquaviva est illustratrice et graphiste. Elle a illustré entre autres Comprendre Foucault (Jean-Clet Martin, Max Milo, 2014) et Rousseau (Marie-Pierre Frondziak, 2015). -
La longueur de la chaîne ; essai sur la liberté au XXIe siècle
Denis Collin
- Max Milo Editions
- 4 Juillet 2011
- 9782315003266
Nos sociétés contemporaines nous laissent croire que nous sommes libres ; c'est un leurre. Nous sommes encore ferrés dans nos chaînes, y compris en Occident. Des chaînes que nous prenons pour des ailes : nous nous croyons en démocratie, nous pensons que le travail permet de nous émanciper et nous imaginons que les nouvelles technologies nous facilitent la vie. Telle est notre «novlangue» quotidienne.
Mais l'oligarchie règne, l'homme est embourbé dans la société de consommation et le libéralisme, le contrôle sécuritaire est de plus en plus prégnant, tandis que les progrès médicaux en matière de procréation nous rapprochent d'une «fabrication industrielle de l'humain». Dans ce contexte, nous devons interroger et repenser les conditions d'une véritable libération humaine.
C'est le travail qu'a entrepris Denis Collin. Se basant sur de nombreuses références historiques et philosophiques, il en redéfinit les concepts et nous ouvre de nouvelles perspectives politiques, économiques, sociales et métaphysiques. La mise en place d'«associations partielles» à tous les niveaux de l'organisation politique, la fin du salariat au profit de la coopération des producteurs, la réalisation de l'homme au travers de son activité créatrice, la garantie du primat de la subjectivité face au scientisme, font partie de ces armes destinées à rompre nos chaînes.
Denis Collin est professeur agrégé de philosophie, docteur ès lettres et sciences humaines. Il a notamment publié Le Cauchemar de Marx (Max Milo, 2009), Revive la République (Armand Colin, 2005) et Morale et Justice sociale (Seuil, 2001).