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Éditeurs
L'Herne
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Animé d'un esprit d'une liberté étonnante, Lafargue a su trouver le ton juste pour dénoncer une aliénation du travail plus métaphysique que sociale.
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Le cheminement du désir n'est point rectiligne. Il emprunte des tangentes, il esquisse des triangles, il s'enfonce dans des cercles vicieux. Dans les essais réunis ici par Mark Anspach et présentés pour la première fois en France, René Girard montre que les plus grands écrivains sont des géomètres du désir.
Chez Chrétien de Troyes, Dante, Racine ou Marivaux, le jeu de l'amour ne doit rien au hasard mais obéit à des lois implacables qui s'éclairent à la lumière de l'hypothèse mimétique. -
La lecture de cet essai peut nous fournir au moins une sorte de consolation, à une époque où les passions identitaires et religieuses menacent de plonger une nouvelle fois l'humanité dans le désastre. Russell passe au scalpel de son ironie les préjugés religieux, philosophiques, nationalistes et politiques du passé et du présent.
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En 1670, Spinoza publie anonymement, en latin, le Traité théologico-politique pour défendre la liberté de penser. Un anonymat rendu nécessaire par le climat délétère qui régnait alors à Amsterdam. Le succès de l'ouvrage fut considérable et nourrit une polémique dans toute l'Europe. La pensée des Lumières, quelques décennies plus tard, lui doit l'essentiel : l'émancipation de la raison de toute espèce d'autorité extérieure. Son « athéisme » fit alors scandale. Avec une extrême vivacité, Spinoza ne témoignait pourtant que de son attachement à la tolérance et à la démocratie. Au regard de certaines questions qui nous taraudent, des défis que nos sociétés doivent relever, les pages qu'il consacre aux rapports de la Religion et de l'État sont d'une actualité brûlante et peuvent être l'occasion d'approfondir le sens et l'approche que nous avons de la Liberté.
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Chomsky, rationaliste et innéiste, ravive, contre l'empirisme ou le constructivisme, des traditions que l'on peut faire remonter à Platon et à Descartes ; il aborde l'éducation avec un riche appareil conceptuel qui nous invite à penser de manière profondément originale ce que signifie enseigner ou apprendre, et comment il convient d'aborder ces pratiques. Partant de là, Chomsky, a établi un important dialogue critique avec les deux plus illustres représentants des traditions empiriste et constructiviste en éducation au xxe siècle, B. F. Skinner et Jean Piaget avançant, très modestement et sans dogmatisme, des pistes de réflexion sur la manière dont l'enseignement devrait être conçu.
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Cet essai a été publié en 1851. Schopenhauer y justifie la domination des hommes par le sexisme le plus stéréotypé en vigueur à son époque.
Une autre face du célèbre philosophe. -
Dans son livre le plus connu, Tocqueville se livre à un ensemble d'observations et d'analyses de la société américaine et de son système politique. Pour réussir à contrer la dérive non démocratique de la démocratie, pour que deviennent compatibles l'égalité et la liberté, Tocqueville suggère divers remèdes qui passent par la re-création de corps intermédiaires (abolit par la révolution), la défense de la liberté de la presse et l'indépendance du pouvoir judiciaire.
Toute chose susceptible de redonner l'initiative aux citoyens et de revitaliser le débat politique trop souvent abandonné au profit de l'abominable « consensus » qui tend à faire taire a priori tout désaccord fécond. -
Raison contre pouvoir, le pari de Pascal
Noam Chomsky, Jean Bricmont
- L'Herne
- 5 Novembre 2009
- 9782851975751
Le but de ce livre, contenant deux interviews, toutes deux réalisées par écrit, est de faire mieux comprendre les différents aspects et la richesse de la pensée chomskyenne, ses idées sur la nature humaine, le progrès, les révolutions, l'anarchisme, le marché, la liberté d'expression, la philosophie, les intellectuels, les sciences, la religion ou l'éthique, souvent peu connues. Pour ce faire, les questions prennent presque toutes la forme d'objections.
Habituellement, les interviews d'intellectuels célèbres sont fort révérencieuses et ne cherchent pas à les contredire, alors que cela leur donnerait la possibilité de répondre à leurs critiques. -
Ce Cahier de l'Herne dynamique, transdisciplinaire et créatif recueille des entretiens : ceux d'amis,
de proches, qui dressent un portrait plus intime, offrant un visage différent de l'auteur ; des textes
inédits de Foucault, et même inconnus à ce jour, sur l'art, la folie, Nietzsche, etc. ; des témoignages
qui révèlent l'atmosphère intellectuelle de l'époque et la place controversée mais néanmoins centrale
qu'y occupa Foucault. Toute la variété de l'oeuvre de Michel Foucault est prise en considération dans
l'éventail des contributions.
Une iconographie inédite et abondante vient enrichir ce Cahier. -
Les vices qui affectent la société civilisée, en particulier concernant la sexualité, sont la conséquence d'une ignorance de l'attraction naturelle des passions, de l'impulsion de la nature en l'homme, « antérieurement à toute réflexion », qui persistent malgré les préjugés, la raison, etc... Cette analyse, à la fois originale et fine, le conduit à exposer la bonne manière de concevoir les relations entre les sexes au sein d'une société « revitalisée ». Le phalanstère (composé de 1620 individus sur la base de 1620 caractères ou phalanges) sera la communauté à bonne échelle pour réaliser l'harmonie des passions.
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" L'idée de sanction vient se fondre dans l'idée plus morale de 'coopération' ; celui qui fait le bien universel travaille à une oeuvre si grande qu'il a idéalement droit au concours de tous les êtres, membres du même tout, depuis la première monère jusqu'à la cellule cérébrale de l'organisme le plus élevé. Celui qui fait le mal, au contraire, devrait recevoir de tous un 'refus de concours' qui serait une sorte de punition négative ; il se trouverait moralement isolé, tandis que l'autre serait en communion avec l'univers."
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« Le désir mimétique vise à la minceur absolue de l'être rayonnant qu'une autre personne est toujours à nos yeux mais que nous ne sommes jamais nous-mêmes. Comprendre le désir c'est comprendre que l'égocentrisme est indiscernable de l'altérocentrisme »
« Ce qui pousse les femmes vers l'anorexie, c'est l'impératif unanime de la société. Cela prend la forme d'un sacrifice organisé. Mais ce sacrifice est inconscient, cela démontre qu'il existe dans notre monde un retour à l'archaïsme le plus effrayant. À une société saine, toutes ces choses apparaîtraient comme un visage de la mort. » -
Les cahiers de l'Herne Tome 81 : Ricoeur
Les Cahiers De L'Herne
- L'Herne
- Les Cahiers De L'Herne
- 1 Janvier 2004
- 9782851977472
Sous la direction de François Azouvi et de Myriam Revault d'Allonnes.
L'oeuvre de Paul Ricoeur est depuis maintenant plusieurs décennies reconnue, en France et également à l'étranger, comme l'une des plus considérables en philosophie contemporaine.
L'importance de son oeuvre se perçoit au travers du dialogue que celui-ci a su nouer depuis ses premiers travaux avec toutes les sciences humaines, sans nulle concession ni facilité mais en prenant toujours les oeuvres qu'il discute à leur plus haut niveau de réflexion et d'élaboration. Ainsi, a t-il dialogué, sans discontinuité, avec la linguistique, la psychanalyse, l'exégèse, l'histoire, la science juridique.
Loin d'être confinée à un cercle de spécialistes, sa production philosophique a été discutée dans des milieux très divers qui y ont trouvé l'occasion d'un renouvellement de leurs problématiques. Ainsi a-t-elle franchi progressivement les frontières de la discipline philosophique, sans rien renier de ses exigences les plus hautes en matière de réflexion et de spéculation.
C'est la raison pour laquelle Paul Ricoeur est aujourd'hui au centre de toutes les discussions, qu'il s'agisse par exemple du « devoir de mémoire », du « droit d'ingérence », ou de notions plus techniques en matière d'exégèse biblique. Ainsi, le Cahier se veut être le reflet de la polyvalence de ses intérêts, et est conçu selon les directions dans lesquelles l'oeuvre de Ricoeur s'est elle-même engagée.
Numérisation réalisée avec le soutien du CNL. -
Les cahiers de l'Herne Tome 83 : Derrida
Les Cahiers De L'Herne
- L'Herne
- Les Cahiers De L'Herne
- 1 Janvier 2004
- 9782851971067
Sous la direction de Marie-Louise Mallet et Ginette Michaud
" Plus d'une langue " : c'est par ces mots, à la fois elliptiques et infinis, repris à Jacques Derrida lui-même, que l'on peut présenter ce Cahier, où se trouvent rassemblés autour de la pensée du philosophe des participants qui témoignent d'emblée non seulement d'une riche diversité internationale, mais aussi et surtout de l'exceptionnelle ouverture et du " passage des frontières " suscités par son oeuvre. Depuis son premier ouvrage, publié en 1967, la réflexion de Jacques Derrida a profondément influencé et transformé plusieurs champs de savoir, la philosophie d'abord, sondée en tous ses fondements, traditions et concepts, mais aussi la religion, l'éthique, le droit, la littérature, l'art, la psychanalyse, les médias et les télétechnologies...
Dans ce Cahier qui traverse les frontières nationales et linguistiques, différentes voix se font entendre : leur hétérogénéité dit déjà à elle seule quelque chose de la liberté de pensée et de l'appel à l'écriture reçus de l'oeuvre de Derrida par les participants de ce Cahier.
La composition de l'ouvrage souligne quelques-unes des voies les plus importantes qui auront été frayées par le travail de Derrida dans des domaines très variés, tout particulièrement depuis quinze ans. En effet, les principales thématiques retenues dans l'ouvrage sont les suivantes : « Déconstruction et tradition philosophique », « Du politique », « Littérature et démocratie », « Lectures, traversées ».
Numérisation réalisée avec le soutien du CNL. -
Chaque mois, pendant presque 5 ans, Michel Serres a observé et analysé, sous forme de chroniques relativement brèves (parues dans « Le Monde de l'éducation », de 1995 à 2000), toutes sortes de faits ou traits saillants de notre société : la publicité (souvent hideuse) ; l'ordinateur (qui nous oblige à être intelligents) ; la société pédagogique (dans laquelle les citoyens ont été, sont ou seront enseignés ou enseignants) ; Wikipédia (encyclopédie interactive et multimédia) ; l'éloge (paradoxal) du « prof de gym » ; l'identité (qui n'est pas l'appartenance) ; la force du récit ; le serment du scientifique, etc.
Autant de questions dites « de société », examinées sous l'angle général de l'éducation ou de la transmission des savoirs...
Le propos cherche chaque fois à concilier une exigence humaniste, sur laquelle l'auteur ne transige jamais, et les implications culturelles et sociales du progrès des sciences et des techniques. Confiant dans l'avenir de l'humanité, Michel Serres replace l'aventure humaine dans la perspective du «grand récit», ce qui en même temps la relativise et lui donne sa véritable mesure. -
Le refoulement est la façon dont l'individu assume sa propre histoire depuis l'enfance, parce que le refoulement est en réalité une manière d'exprimer l'historicité, celle de l'individu, comme chez Freud, mais aussi des discours, des arts, des sciences, comme l'avait bien vu Michel Foucault.
Articuler tous ces modes de refoulement, en montrer les mécanismes et les effets, dans l'histoire des arts comme dans celle des sciences, est l'intérêt de ce livre, qui ne se limite pas à la seule application psychanalytique du refoulement. -
Dans les Lettres à M. de Blyendbergh, marchand de Dordrecht qui s'intéressait à la théologie, Spinoza revient sur la question du Mal, sur ses formulations oiseuses. Une vieille affaire, en effet, pour la philosophie et la théologie : le Mal est-il ? N'est-il que la privation du Bien (privatio boni) ? Comment Dieu a-t-il pu créer Adam pécheur ? Comment concevoir à la fois un Dieu bon et la présence du Mal ? Dans la Lettre à M. Louis Meyer, docteur en philosophie et médecine, il traite du libre-arbitre. Dans la Lettre à Henry Oldenburg, diplomate et homme de science d'origine allemande, devenu premier secrétaire de la Royal Society, qui entretint une vaste correspondance avec les chercheurs, savants et philosophes les plus en avance sur son temps, il aborde la question de Dieu et des miracles. Dans la Lettre à Isaac Orobio, (d'origine marrane, grand médecin très reconnu, physicien il trouva refuge à Amsterdam, ou peut-être à Jacob Osten) il répond à une sorte d'analyse critique du Theologico-Politicus faite par un autre de ses collègues médecins, et parle notamment de la superstition. Dans la Lettre à Albert Burgh, protestant nouvellement converti au catholicisme, il examine la démarche de Burgh et la mesure de son engagement dans l'Église romaine.
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Cahiers d'anthropologie sociale Tome 4 : Walter Benjamin
Collectif
- L'Herne
- 1 Janvier 2007
- 9782851977960
Dans ce volume des Cahiers d'anthropologie sociale, on s'interrogera sur la conception du temps historique chez Walter Benjamin et d'en définir l'intérêt pour les sciences humaines et sociales. Si, depuis les premiers moments de sa réception, la pensée de Walter Benjamin suscite l'intérêt des philosophes rares sont, en revanche, les historiens, les sociologues ou les anthropologues qui s'y réfèrent véritablement. Il importe ici, non seulement de comprendre en quoi la lecture benjaminienne des phénomènes historiques présente une alternative aux conceptions actuelles de l'historicité mais aussi comment elle permet de mettre en perspectives et de renouveler nos pratiques historiographiques.
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Les animaux parlent tout comme l'homme. Montaigne confère à la communication animale une pleine valeur de langage : « Qu'est-ce autre chose que parler, cette faculté que nous leur voyons de se plaindre, de se réjouir, de s'entr'appeler au secours, se convier à l'amour, comme ils font par l'usage de leur voix ? » Si Montaigne peut soutenir la thèse d'un langage animal, c'est qu'il a d'abord nié la spécificité du langage verbal par rapport à la communication par gestes. Pour lui, le corps signifie tout entier.
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Les cahiers de l'Herne Tome 94 : Michel Serres
François L'Yvonnet
- L'Herne
- Les Cahiers De L'Herne
- 6 Novembre 2010
- 9782851971210
Le Cahier de l'Herne qui lui est consacré, qui réunit une trentaine de collaborateurs internationaux et une dizaine de textes inédits de l'auteur, vise à mettre en évidence l'originalité et l'importance d'une pensée qui fait toute sa place aux singularités, à tout ce qui semble faire «exception».
Ainsi, son goût pour les flux et les turbulences... Ainsi encore, ce dont témoigne son épistémologie, une volonté de décloisonner les savoirs, de rendre féconds les liens complexes qui unissent les lettres et les sciences, les sciences dites « molles » et les sciences dites « dures » (de Leibniz à Hergé, en passant par Jules Verne ou Auguste Comte). Il y a chez Michel Serres une sorte d'encyclopédisme dynamique et poétique. Il s'agit toujours de construire des ponts, de frayer des passages, d'interférer, de traduire et de distribuer, sans perdre de vue l'homme, cette « merveille » dont parlait Sophocle.
Avec Michel Serres, la pensée se fait voyageuse. -
Contre le climat général de dénonciations, la "République des censeurs" passe en revue, en les critiquant, les arguments justifiant la censure. Aucun critère ne peut être appliqué de façon impartiale (il est facile de donner des exemples de propos « scandaleux » proférés par de grands penseurs et qui sont en pratique non censurables). On tombe inévitablement dans le « deux poids, deux mesures », ce qui ne fait que renforcer la frustration de ceux qui estiment ne pas pouvoir d'exprimer.
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Les cahiers de l'Herne Tome 80 : Steiner
Les Cahiers De L'Herne
- L'Herne
- Les Cahiers De L'Herne
- 1 Janvier 2004
- 9782851976338
Sous la direction de Pierre-Emmanuel Dauzat.
Polyglotte, professeur et critique sans frontières, titulaire de nombreux doctorats honoris causa, mais aussi romancier, essayiste, critique littéraire, philosophe et journaliste, Steiner est au coeur de la vie intellectuelle européenne et américaine depuis près de cinquante ans. À soixante-treize ans, il est plus que jamais présent : ses critiques sont guettées, redoutées et espérées, et c?est en France que sa présence est, depuis une dizaine d?années, la plus insistante. Steiner fascine et agace. On le célèbre et on le fustige. Mais comprend-on vraiment cette figure d?« intellectuel européen », qui cultive le paradoxe comme une seconde nature ? De ce juif antisioniste viscéralement attaché à la Diaspora et écouté des Palestiniens ?
Ce Cahier s?attache à mettre en évidence un certain nombre de dimensions métaphysiques, voire théologiques de son oeuvre. Il s?agit ensuite d?attirer l?attention sur des aspects de son travail (pédagogie, critique, éthique) qui rencontrent un immense écho. Mais aussi d?explorer des sources cachées (Giocanti, Brunel, Nivat, etc.). Il s?agit enfin de faire connaître divers textes inédits, jamais traduits en français ou difficiles d?accès ainsi que des fictions inédites où sont résumées toutes les obsessions de l?auteur, ou encore certains textes de George Steiner qui éclairent son parcours ; le dialogue sur le mal avec Pierre Boutang ; la correspondance avec le grand critique virgilien Timpanaro ; et un témoignage explosif de Rebatet sur sa rencontre avec Steiner autour des Deux Étendards.
Ce Cahier entend aussi faire découvrir des pans moins connus du travail de Steiner : sur la peinture (Turner), sur la musique (Menuhin), sur la poésie? ou l?affronter sur des terrains qu?il évite (la psychanalyse).
La diversité des contributions est à l?image de la diversité de l?oeuvre et de ses lecteurs, la tonalité est à la critique générale plus de lecteurs que d?amis ; la « méchanceté » légendaire de l?homme, les haines tenaces qu?il suscite ne sont pas non plus absentes.
Il s?en dégage l?image d?un homme que ses fidèles aiment critiquer et qui encaisse les coups s?en offusquer, sans perdre ni son allant ni ses obsessions. -
Cet essai part de la constatation suivante : plus notre planète s'urbanise, plus aussi la forme classique de la ville disparaît. Mais qu'entendre par forme classique ? Et qu'est-ce qui l'a fait évoluer ? La démonstration proposée ici est la suivante : par ses conditions d'apparition, par sa finalité politique et religieuse la ville se constitue comme monument et même comme monument visant à donner une image du ciel et un résumé de l'univers. Elle s'affirme comme le lieu du pouvoir, des cultes, des savoirs. Mais nous voyons aussi qu'en raison de la main d'oeuvre exigée et coordonnée pour sa construction, par son organisation, sa gestion pratique, sa concentration des techniques, sa division des métiers, son rôle économique, la ville est aussi machine et même méga-machine.
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Deux textes composent ce petit ensemble cohérent et séduisant ; l'un est intitulé « Sade et le projet des Lumières » ; l'autre « Sade, la Terreur nue ». Ce sont des textes très écrits, très travaillés qui articulent la vision à la fois folle et rationnelle de Sade avec la Terreur révolutionnaire et la violence libertine. Cet essai vient tenir compagnie à notre Carnet de Sade paru en 2009 « Français, encore un effort...»