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Editions Boréal
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La mesure de l'homme
Daniel d. Jacques
- Editions Boréal
- Essais et Documents
- 26 Avril 2012
- 9782764641231
Une crainte nous hante, nous, les modernes, celle que le développement technique et économique conduise à une perte de notre humanité. Trop d'information, trop de technologie, des activités et des masses humaines toujours plus imposantes font que notre monde nous paraît « démesuré ». Mais à quelle aune jaugeons-nous cette démesure ? Quelle est donc cette « mesure » de l'être humain qui est à l'origine de ce sentiment ? C'est une vaste histoire politique de l'humanisme que Daniel D. Jacques nous propose ici, où il suit le développement de l'idée d'humanisme, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Il montre comment l'humanisme est posé à la Renaissance comme un retour à la sagesse des Anciens, puis comment il est, à l'époque des Lumières, la mesure suprême de l'action et de la pensée des forces progressistes. Il montre enfin comment, à partir du XIXe siècle - et encore plus violemment dans la seconde moitié du XXe -, des critiques perçoivent l'humanisme non plus comme l'heureuse manifestation d'une liberté conquise de haute lutte à l'encontre des traditions passées, mais comme la cause même de cette démesure et du déclin du sens moral qui l'accompagne. Puisant surtout dans les outils offerts par la philosophie politique, cette passionnante enquête sur l'humanisme permet de comprendre les différentes opinions entretenues au cours des siècles quant à la mesure de l'action humaine et ouvre sur une essentielle remise en question de notre condition morale et intellectuelle.
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Nationalité et modernité
Daniel Jacques
- Editions Boréal
- Essais et Documents
- 27 Juin 2013
- 9782764611234
Daniel Jacques se donne ici pour but de penser la nation d'un point de vue philosophique. Il cherche à établir quelle peut être la légitimité politique de la nation dans un contexte démocratique et ce qu'une telle enquête peut nous apprendre sur la nature et le sens du projet moderne.
Il fonde principalement sa réflexion sur la pensée de trois auteurs : Rousseau, Tocqueville et Nietzsche, qui témoignent chacun à sa façon d'une prise de conscience quant à la difficulté de constituer une véritable communauté politique au sein de la modernité. Il se demande ensuite à quelle nécessité politique la nation constitue une réponse, et s'il est encore possible aujourd'hui de répondre à une telle nécessité, compte tenu du climat moral qui prédomine dans les sociétés occidentales ?
Si on ne peut délivrer tous les esprits du soupçon qui pèse aujourd'hui sur la nation, peut-être est-il encore possible d'atténuer certaines craintes qu'elle suscite de manière à faire apercevoir les avantages qu'elle comporte. À ce jour, le destin de la liberté paraît lié à celui de la nation. Loin d'être opposée à l'idéal moderne, elle représenterait l'une des conditions de son accomplissement. S'il est vrai que la nation fut et demeure favorable à la liberté, il se pourrait ainsi, par conséquent, que l'une soit mise en péril par la disparition de l'autre. -
Une idée de l'université
Michel Seymour
- Editions Boréal
- Essais et Documents
- 5 Février 2013
- 9782764642481
Ce livre est une contribution philosophique engagée au débat sur l'université qui fait rage au Québec depuis quelques années, mais surtout depuis le printemps 2012. Il s'agit d'une contribution philosophique parce que l'auteur s'appuie sur l'approche du grand théoricien de la justice John Rawls. En outre, c'est aussi un travail engagé parce que l'ouvrage constitue une intervention partisane dans le débat.
Il y est bien sûr question de gratuité scolaire. D'abord, la gratuité à l'université est une recommandation du Rapport Parent. Ensuite, il s'agit d'un modèle viable, comme le prouve l'expérience de certains pays européens. Il y est aussi bien sûr question du sentiment d'assister à la transformation progressive de l'université selon un modèle d'entreprise : hauts salaires des dirigeants, dérive immobilière, clientélisme, dépenses exorbitantes de publicité, etc. Mais encore faudrait-il que nos universités soient bien gérées. Et l'auteur montre, preuves à l'appui, que c'est loin d'être le cas.
Michel Seymour dénonce le mépris de la démocratie et du travail intellectuel que la crise récente a révélé chez nos élus et nos directeurs d'université. Il fait des propositions concrètes pour que l'université retrouve le rôle qui doit être le sien, celui de fournir des services essentiels non seulement aux étudiants et aux chercheurs, mais à toute la population québécoise.