Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
Éditeurs
Langues
Artège
-
Contre la détestation de l'homme par l'homme : plaidoyer pour la personne humaine
Véronique Bourgninaud
- Artège
- 18 Octobre 2023
- 9791033614487
Quelle drôle d'époque qui désespère d'elle-même et des hommes, alors même qu'elle est censée célébrer la jouissance immanente et perpétuelle ! L'homo festivus a la gueule de bois...Les raisons en sont en effet multiples : la préservation de la planète, la volonté de ne pas dévaloriser la femme, la difficulté d'octroyer du temps et de l'argent pour élever des enfants, etc. obligent l'homme moderne à se déconstruire et à se réinventer. L'heure n'est plus à l'insouciance.Ces bonnes intentions ne font cependant pas son bonheur, bien au contraire, nous expose Véronique Bourgninaud : elles engendrent un antihumanisme fondamental et implacable, nourri désormais du transhumanisme, des études de genre et de l'antispécisme en particulier.Avec conviction, l'auteur démontre ainsi que ces nouvelles prétentions à l'amélioration physique et « morale » du genre humain sont des impasses intellectuelles et éthiques. Plus grave, elles ne font qu'accentuer le désespoir des hommes et la détestation de l'homme par lui-même.Comment l'homme contemporain peut-il se libérer de cet enfermement intellectuel et moral qui conduit à la négation de lui-même ? À quelle condition retrouvera-t-il la dignité et le sens du bien, du beau et du juste qu'il n'aurait jamais dû perdre ? Avec intuition et justesse, l'auteur nous livre des clés pour surmonter le vertige du vide qui nous guette et retrouver le sens de la transcendance si intimement liée à l'homme.Un essai lucide et plein d'espérance pour une époque qui meurt de ne plus en avoir.
Véronique Bourgninaud est diplômée de l'École supérieure de commerce de Paris et docteur en histoire moderne. Elle a enseigné la bioéthique pendant quatre ans à l'institut de formation Capsud Méditerranée à Toulon. Elle habite désormais Paris où elle travaille dans une fondation médicale et scientifique. -
Faut-il toujours suivre sa conscience ? un mal peut-il être un bien ?
Marie-vianney Juvenel
- Artège
- 15 Septembre 2021
- 9791033611851
La principale raison pour laquelle il est intéressant ou important de réfléchir sur la conscience morale, c'est pour pouvoir mieux l'exercer, en le faisant d'une façon plus lucide. Une mise au point est nécessaire parce qu'aucune époque n'a autant réfléchi sur la conscience morale que l'époque moderne et, pour autant, les repères pour orienter nos actions n'ont jamais paru aussi flous et mouvants. Si l'on accepte de mener sa vie et de décider en conscience il faut aujourd'hui avoir des conceptions justes sur des questions comme : Qu'est-ce que le bien et le mal ? Pourquoi est-on moralement tenu d'agir d'une certaine manière ? D'où vient l'autorité de la conscience ?...C'est à une étude minutieuse de toutes ces notions que se livre ici le père Marie-Vianney. Il nous permet ainsi de découvrir les ressorts de l'action humaine et chrétienne éclairées.
Le père Marie-Vianney Juvenel est prêtre de la communauté des frères de Saint Jean et diplômé en philosophie de l'université catholique de Fribourg et de l'université d'Aix-en-Provence. -
Jean Brun (1919-1994), philosophe, auteur d'une oeuvre considérable, fut un chercheur de sens dans dans un monde qui n'accepte d'autre sens que celui qu'il prétend déterminer souverainement lui-même.Protestant mal à l'aise dans le monde réformé, collaborateur de la revue Catholica les cinq dernières années de sa vie, il n'eut de cesse de débusquer les repaires de ce qui lui faisait le plus horreur, la monstruosité de cette prétention à « l'autonomie » si essentiellement moderne, et l'immense détresse dont elle est le masque. Le Mal est comme un dernier mot concluant une oeuvre aux multiples entrées mais profondément unie par une même inspiration. Les chapitres qui forment ce livre ont été composés entre mai et novembre 1993. Sombres « Lumières » est le dernier texte relu et corrigé par Jean Brun, la veille même de sa mort.Monica Papazu, qui préface Le Mal, d'origine roumaine et vivant au Danemark, est écrivain, chercheur indépendant en littérature comparée et théologie, et membre du comité de rédaction de la revue danoise Tidehverv.
-
Cet ouvrage organisé à la manière pédagogique d'un cours propose une lecture systématique de La Métaphysique d'Aristote à la lumière des commentaires de la tradition thomiste. La métaphysique, dite « philosophie première », a pour objet la science des premiers principes et des premières causes. L'ensemble des huit leçons proposées ici explicite, analyse et critique les concepts majeurs de la métaphysique : étant, essence et être (esse), substance et accidents, matière et forme, etc., puis les causes de l'être ainsi que les principes de l'activité rationnelle : non-contradiction, causalité. Au terme de cette étude, l'intelligence, parvenue au terme de son effort d'analyse, est ainsi conduite à l'affirmation rationnelle de la première cause et du premier étant (primum ens), « celui qu'on appelle Dieu ».
Véritable traité, cet ouvrage offre au lecteur toutes les clés de lecture de la métaphysique réaliste.
La soeur Louise-Marie Antoniotti (décédée en juillet 2012) était moniale dominicaine à Paray-le-Monial. Agrégée de philosophie et lecteur en théologie, elle a collaboré à la Revue thomiste et enseigné la théologie au Service monastique d'études théologiques. -
Les études ici présentées ont été rédigées aufil de quelques décennies d'enseignement dela philosophie. Leur visée principale et leuraxe directeur, sciemment intempestifs, ont étéla défense de la métaphysique, et plusprécisément de l'idée d'une connaissancemétaphysique, objet d'une dénégationinsistante au cours du dernier siècle. Ellesaffirment qu'une connaissance, et même unsavoir sont possibles par-delà ceux que nousoffrent les mathématiques et les sciences de lanature ou de l'homme. Autrement dit : unsavoir qui nous offre la connaissance de ceque ces sciences ne connaissent pas, et quiimporte encore plus à notre existence queleurs objets respectifs.Dans leur diversité et nonobstant leursrecoupements, ces études veulent être ladéfense et illustration d'une métaphysiqueque l'on croit supplantée par la conscience etla culture scientifiques d'aujourd'hui. Et ce,alors qu'il apparaît de plus en plus clair que,sinon la science, du moins le scientismeinflige au monde contemporain un déficit desagesse que beaucoup sont tentés de pallierd'une manière irrationnelle, quand laditemétaphysique cherchait au contraire à yremédier en poussant la raison et la confianceen celle-ci à ses ultimes limites.Michel Nodé-Langlois, ancien élève del'École Normale Supérieure, agrégé dephilosophie, est professeur de Premièresupérieure (khâgne) à Toulouse (lycée Pierrede-Fermat). Il est également Maître-assistantchargé de cours à l'Institut catholique deToulouse. Publications récentes : Le vocabulairede saint Thomas d'Aquin (Ellipses, réédition2009) ; Petite introduction à la question del'être : l'invention aristotélicienne de la métaphysique(Téqui, 2008) ; Faire Naître, de laconception à la naissance, l'art au service dela nature ? (Artège, septembre 2009).
-
Les genres modernes de la dissertation et de la leçon de philosophie peuvent être considérés comme les héritiers directs de la disputatio médiévale. Pas plus qu'en ce temps-là, il ne s'agit seulement d'exercices scolaires, mais bien d'outils performants pour la quête du vrai.Fondées sur la conviction que « l'étude de la philosophie ne vise pas à savoir ce que des hommes ont pensé, mais ce que les choses sont en vérité » (Commentaire au Traité du Ciel et du Monde, leçon 22, n° 228), les Disputes philosophiques parcourent les principales problématiques de la pensée philosophique contemporaine en les éclairant d'un regard réaliste.Peut?on expliquer l'existence ? La nature est-elle pour l'homme une norme ou un obstacle ? Penser le mal. Qui a le pouvoir ? Telles sont quelques-unes des problématiques abordées dans cet ouvrage. Il offre une synthèse magistrale manifestant ainsi la modernité et l'actualité du thomisme, sa capacité d'apporter des réponses pertinentes aux plus difficiles questions.Michel Nodé-Langlois est ancien élève de l'École Normale Supérieure, agrégé de philosophie, professeur en Première supérieure (khâgne) au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse ainsi qu'à l'Institut Catholique de Toulouse.
-
Cette collection constitue une approche grand public des questions philosophiques et fondamentales. Le langage, le travail et la technique, l'histoire, l'art, lareligion : autant d'éléments qui nous constituent et nousfaçonnent dans ce que l'on peut définir comme notreculture.Jean-Baptiste Échivard, professeur de lycée et d'université,a l'art d'étudier chaque concept pour le mettre à notreportée. Tout en restant très accessible, l'auteur évite lesécueils de la vulgarisation. Il permet à son lecteur de saisirles grands enjeux que ces notions véhiculent et les articuledans une vision unifiée de l'homme, largement inspirée parla pensée d'Aristote et de saint Thomas d'Aquin. Tous lesgrands noms de la philosophie sont également convoquéspour répondre aux questions essentielles autour de laculture.Jean-Baptiste Échivard, du Foyer Marie Jean, docteur enphilosophie, professeur à l'IPC - Facultés libres de philosophie et de psychologie, professeur de philosophie en classe de terminale de 1973 à 2009, a déjà publié une dizaine d'ouvrages de philosophie.
-
Enquête sur la mort de Dieu ; Nietzsche contre le crucifié
Alain Durel
- Artège
- 1 Janvier 2009
- 9782360403899
Nietzsche inspire aujourd'hui les artistes aussi bien que les chefs d'entreprises, les libertaires comme les réactionnaires. Chez lui, volonté de puissance et soif de liberté se conjuguent pour offrir à l'homme moderne une vision « cruelle » de l'existence où l'Autre avec un petit ou un grand « a » semble n'avoir pas droit de cité. Nous vivons en effet une époque que l'on pourrait qualifier de nietzschéenne : culte de l'individualisme, apologie du relativisme et glorification du corps. Mais d'où vient cette audace ? Elle prend sa source dans un meurtre, le meurtre de Dieu. La civilisation occidentale contemporaine a été bâtie sur la mort de Dieu proclamée par Nietzsche. D'où vient cette pensée, comment a-t-elle pris naissance, sur quel fondement a-t-elle pu s'élaborer ? Ne risque-t-elle pas de voir apparaître, comme au dernier acte du Don Giovanni de Mozart, le spectre du Commandeur venu demander des comptes à son assassin ? La question que pose Alain Durel dans ce petit livre limpide et très documenté est la suivante : d'où Nietzsche tient-il que le christianisme soit la négation de la vie ? Ne serait-ce pas de son vieux maître ? En « tuant le père », Nietzsche croit tuer Dieu mais il ne fait que renverser une idole pour en ériger une plus redoutable : le Surhomme, dont nous connaissons aujourd'hui les sinistres figures.
-
La guerre civile perpétuelle ; aux origines modernes de la dissociété
Gilles Dumont, Bernard Dumont, Christophe Réveillard
- Artège
- 1 Mars 2012
- 9782360409822
Au-delà des idées convenues, comment penser les fondements d'une crise sociale inscrite dans le temps long ? La guerre civile perpétuelle évalue dans plusieurs domaines les ravages politiques de la philosophie de la modernité. Cette étude examine d'abord sa capacité à détruire à la racine la possibilité du lien social naturel, pour tenter par la suite de le recréer au moyen de divers artifices. Loin de se limiter au simple constat d'échec, l'originalité et la force de cet ouvrage résident dans l'analyse des causes d'un processus logique qui tend à imposer sa violence intrinsèque au coeur de la relation sociale.Avec les contributions de :Miguel Ayuso Torres, Guillaume Bernard, Jacques Bonnet, Danilo Castellano, Bernard Dumont, Gilles Dumont, José Miguel Gambra, Carlo Gambescia, Isabelle Huten, Aude de Kerros, Teodoro Katte Klitsche de la Grange, Marc de Launay, Pierre de Lauzun, Alain Mescheriakoff, Dalmacio Negro Pavon, Monica Papazu, Claude Polin, Christophe Réveillard, Giovanni Turco.
-
Au sein de l'Église le système philosophique et politique issu des Lumières a longtemps été combattu de front. Puis des stratégies ont été mises en oeuvre pour tenter d'en limiter l'emprise. Le concile Vatican II s'est efforcé d'en agréer les principales exigences, escomptant en retour reconnaissance et bienveillance. Cette tentative est un échec.Dans ces conditions, il convient d'autant moins d'accepter le fait accompli que le système dominant arrive à la fin de son parcours, comme en témoignent l'emballement et les contradictions internes de la modernité tardive. Le moment est venu de réviser les approches imaginées jusqu'ici afin de définir un paradigme adapté aux temps qui s'annoncent. Le présent ouvrage propose une première réflexion en ce sens.Avec les contributions de :Juan Fernando Segovia, Julio Alvear Téllez, Miguel Ayuso Torres, Christophe Réveillard, Mgr Ignacio Barreiro Carámbula, José Miguel Gambra Guttiérrez, John Rao, Danilo Castellano, Gilles Dumont, Sylvain Luquet, Bernard Dumont.