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12-21
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Les rêveries du promeneur solitaire
Jean-Jacques Rousseau
- 12-21
- Hors collection
- 7 Juin 2018
- 9782823868548
" Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. "
À l'automne 1776, Rousseau, alors au crépuscule de sa vie, trouve refuge loin du " torrent du monde ", dans une bienheureuse solitude magnifiée par la beauté de la nature. Au gré de ses promenades, le philosophe marche à la rencontre de lui-même, dans une introspection lyrique, admirablement sensible : entre souvenirs et méditations, il y embrasse le plaisir de la mémoire et de l'écriture, dans la pure conscience d'exister. -
Comment faire en sorte que ce qui paraît destiné à nous emporter ne nous emporte pas ? Qu'est-ce qui pourrait subsister de nous dans ce que nous font parfois subir les turbulences de la vie ? Le Manuel d'Épictète peut vous aider, comme il l'a fait pour des générations d'hommes et de femmes, leur permettant de trouver un peu de paix au milieu des difficultés de la vie.
Épictète tente de faire de nous des " athlètes " dont rien ne viendrait à bout parce que nous considérerions que ce qui nous échoit n'est en soi ni " bon " ni " mauvais ", mais toujours une occasion de découvrir en nous la vertu apte à y répondre : courage, patience, force, intrépidité, etc.
Une sagesse concrète à la portée de tous.TEXTE INTÉGRAL -
Chacun d'entre nous a connu dans sa jeunesse quelqu'un qui a su comprendre ses aspirations et ses inquiétudes, lui a appris à voir les choses comme elles sont, l'a aidé à trouver sa voie, à devenir un adulte. Pour Mitch Albom, cet homme fut Morrie Schwartz, son professeur d'université.
Un jour, après l'avoir perdu de vue pendant plus de vingt ans, Mitch apprend que Morrie est atteint d'une maladie mortelle, une sclérose amyotrophique latérale, et qu'il a décidé de transformer sa mort en une dernière leçon de philosophie. Mitch lui rendra visite chaque mardi pendant de longs mois, pour chercher avec lui la réponse à cette question qui nous hante tous : comment vivre ?
Et la réponse sera simple, lumineuse, profondément humaine, aux antipodes de tous les discours convenus.Introduction de Marie de Hennezel -
Une réflexion douce et sensible sur ce que signifie la vie dans toutes ses manifestations.
Respirer, marcher, danser, écouter, regarder, résister, accepter la vulnérabilité, se tromper, devenir intime, vivre ensemble. Ce sont les différentes expériences appréhendées à partir d'observations ethnographiques effectuées au Brésil, au Japon et en France. Ces divers aspects de la vie appellent un mode de connaissance microscopique qui n'est plus celui de l'idéalité du sens comme dans l'humanisme européen, mais celui de la matérialité des sens et des sensations. Dans ce parcours, le langage est mis à l'épreuve.
Réinterrogeant la tension décrite par Wittgenstein entre
dire et
montrer, François Laplantine propose une anthropologie du sensible, c'est-à-dire du corps dans tous ses états.
INÉDIT -
Le livre de référence sur la vie et l'oeuvre de Guy Debord.Astre noir de la littérature, cultivant le paradoxe et la provocation, Guy Debord demeure aujourd'hui plus célèbre et fascinant encore que de son vivant. Son oeuvre, dont le titre le plus connu est La Société du spectacle, ouvrage prophétique, a trouvé des millions de lecteurs un peu partout dans le monde.
Christophe Bourseiller, dans ce livre qui a fait date à sa sortie en 1999, en enquêteur obstiné et implacable, réussit le pari de reconstituer le parcours de Guy Debord, pourtant rempli de zones d'ombres, depuis l'enfance et les amitiés avec les surréalistes, jusqu'à son suicide en 1994. Il met en lumière le rôle intellectuel et historique de ce penseur iconoclaste, fondateur et chef de file du mouvement situationniste, à la fois brillant analyste et farouche ennemi de la société contemporaine. La magie de ce livre est de rassembler les pièces éparses du " puzzle Debord " pour donner sens à un apparent chaos.
Préface inédite de l'auteur -
L'accès à Aristote a toujours été rendu obscur par des strates d'interprétation qui ont déformé l'originalité extrême du texte. On a lu son oeuvre au travers de la pensée latine, puis par le biais du christianisme et de ses théologies si éloignées de la philosophie grecque.
Il était enfin temps de retraverser toute la sédimentation de la translation latine et scolastique du texte aristotélicien pour retrouver, à partir de son grec premier, sa verdeur et son inventivité. En plus de retrouver le texte original, cela permet de constater le nombre de contresens, de crispations et de dogmatisme que ces versions ont véhiculés.
Après les livres A à E, cette nouvelle traduction des livres Z à N de La Métaphysique nous montre un Aristote qui, loin d'être un rationaliste logicien, est une sorte de phénoménologue avant la lettre, un homme soucieux de faire apparaître les diverses modalités de ce qui est. Ici, il faut repenser entièrement les textes d'Aristote, en se mettant à l'écoute du grec. Une révolution herméneutique. -
Ludwig Wittgenstein, une introduction
Chiara Pastorini
- 12-21
- Hors collection
- 12 Mai 2011
- 9782266217378
Issu d'une riche famille autrichienne à la fin du XIXe siècle, Ludwig Wittgenstein est connu pour sa biographie spectaculaire. Dernier de huit enfants, il se consacre à la philosophie après des études d'ingénieur. C'est dans les tranchées de la Première Guerre mondiale qu'il compose son chef-d'oeuvre : le Tractatus logico-philosophicus. Convaincu d'avoir résolu tous les problèmes philosophiques, il se consacre ensuite aux métiers les plus divers. Ce n'est que vers la fin des années 1920 qu'il revient aux concepts et commence à élaborer sa " seconde philosophie ", qui s'interroge sur les " formes de vie " et les " jeux de langage ".
Cette introduction est un guide précieux et clair pour initier le lecteur non spécialiste à la pensée intégrale de Wittgenstein, réputée exigeante.INÉDIT -
" Il suffit amplement à ce livre de mettre autant que possible les lecteurs au contact de ce que montre Heidegger, cette contrée si proche, mais que nous avons les plus grandes peines du monde à percevoir, et où tant de richesses dorment à notre insu. Mon souhait le plus cher est que ce livre puisse donner envie d'écouter : un peu comme lors de ces instants d'attente joyeuse - quand, une fois le "la" donné à l'orchestre, chaque instrument se met pour lui-même à s'accorder dans sa tessiture, au milieu d'un brouhaha croissant, jusqu'à ce que s'installe soudain le silence où le concert peut commencer. " François FédierCe recueil réunit des textes de François Fédier, rédigés entre 1983 et 2007, et consacrés à la pensée de Martin Heidegger.
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La gentillesse n'a pas dit son dernier mot...Emmanuel Jaffelin enseigne au lycée Lakanal de Sceaux. Il a animé de 2011 à 2013 un atelier de philosophie avec les détenus de longue peine au Quartier Maison Centrale de la prison de Sequedin et intervient désormais en entreprise pour faire entrer la gentillesse dans les Ressources Humaines.
Et si ce dont nous avions le plus besoin était de la gentillesse ! Malheureusement cette vertu est discréditée. Née dans la noblesse romaine, dénigrée dans le christianisme, réhabilitée à la Renaissance, elle s'étiole comme une fleur fanée dans la démocratie marchande. Emmanuel Jaffelin démonte les rouages de cette histoire contrariée et montre pourquoi entre sagesse et sainteté, la gentillesse offre aux hommes une nouvelle manière de s'épanouir au quotidien et comment elle permet de changer son rapport à l'autre. -
Charles Péguy : une éthique sans compromis
Charles Péguy
- 12-21
- Hors collection
- 6 Octobre 2011
- 9782266220866
Morceaux choisis de l'oeuvre de Charles Péguy, cet ouvrage permet au lecteur d'entrer directement en contact avec l'essentiel de son propos. À travers cinq thèmes représentatifs du travail d'essayiste de l'auteur de L'Argent (héroïsme, travail, science, dieux et révolution), c'est toute la cohérence générale de son oeuvre qui se laisse deviner, résultat d'une éthique intransigeante, quel que soit le sujet abordé. Le caractère atypique de Péguy est souligné par une préface qui nous rappelle pourquoi un lecteur attentif au monde actuel ne saurait rester indifférent à ses écrits.INÉDIT
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" Il est clair qu'à une époque où s'effondrent les grands systèmes politiques et idéologiques - qu'ils se nomment communisme, socialisme ou capitalisme - la littérature, l'art et la culture qui se fondaient sur ces systèmes, y puisant leurs sujets et leur énergie, perdent nécessairement leur sens et s'effondrent eux aussi. Une opposition très nette est apparue entre ce que propose la littérature et ce que le public attend d'elle en son for intérieur. Tout ce qui, au début de ce siècle, était neuf, attirant parce que vénéneux et suave, est désormais vide, décoloré, délavé, éventé et amer. Parvenue au terme de son existence, clouée à la même place, la littérature tourne sur elle-même comme frappée d'une malédiction, elle n'embrase ni n'enthousiasme plus personne. La littérature, comme l'art en général, est devenue une occupation, un travail manuel ou un hobby universitaire, la langue secrète d'un petit cercle d'initiés, un phénomène sans importance qui n'occupe plus guère de place dans l'esprit des hommes. "
Dans le placard de la liberté retrouvée, l'Europe de l'Est jeta, avec les cadavres et les vieux cauchemars totalitaires, des valeurs désormais périmées comme celles de la littérature, parce qu'elle avait soudain cessé d'être une raison de vivre ou de mourir.
Un déficit d'âme qui a étendu sa contagion à l'heure de la mondialisation, diagnostiqué par l'Estonienne Viivi Luik, l'une des plus belles voix de l'Est à qui l'on doit, notamment, La Beauté de l'Histoire (Christian Bourgois,2001). -
" C'est ainsi que les aéroports ont maintenant des " lignes domestiques " et non plus intérieures ; que les divers guichets ne donnent plus de renseignements, mais des " informations " et qu'on n'occupe plus un lieu, mais un " site ", qui deviendra un " sanctuaire ", si peu qu'on le défende avec des armes décalquées, " conventionnelles " ou non, comme les " missiles de croisière ". " Le français ne s'apprend pas, il se conquiert. C'est un éternel hors-la-loi dont le domaine d'action rejoint un monde plus vaste que l'Hexagone. Fuyant les " autoroutes " du langage automatisé que préconisent les ministères ; ruant dans les brancards du style académique, le français, traqué de toutes parts, riposte et tend ses embuscades... poétiques. Gare à " feu follet " ; à l'autre bout du monde, il devient soudain " Fou forêt ". " Coloquintes ! Volubilis ! hé, clématites ! " ne sont plus de vulgaires injures dans la bouche de Céline, mais tout un jardin extraordinaire aux réminiscences théologiques. Quant aux " âmes chaudes " de Strasbourg, c'est un paradis introuvable que dissimule le délicieux plat de saucisses qu'elles désignent. Promesses bien françaises ? Tant pis si les " péripéties " invoquées par le général de Gaulle au cours de la guerre d'Algérie firent oublier leur sens initial de " catastrophe ". Qu'importe si le célèbre " J'ai la haine " des cités - qui ranime le mot de César - dépasse la sociologie... Le français a du coeur. Ne résista-t-il pas longtemps à la " mort " en lui opposant le " trépas " ? Il est vrai qu'il tient essentiellement son savoir-vivre de la saveur : à mi-chemin entre le savoir et la sagesse... Une leçon de panache, de poésie et d'humour signée Philippe Barthelet.
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Nietzsche : pages essentielles
Friedrich Nietzsche
- 12-21
- Hors collection
- 21 Avril 2011
- 9782266215848
Qui veut lire Nietzsche doit avoir sauvé en lui de la jeunesse. Une aptitude à vivre hors des habitudes, une capacité d'enthousiasme et d'admiration. Car Nietzsche bouleverse, ébranle et ne laisse en aucun cas indifférent. Nietzsche change celui qui le lit, profondément.
Sa réputation comme pourfendeur des idoles et des vérités admises est grande. Ne l'a-t-on jamais lu, on sait pourtant qu'il a annoncé la mort de Dieu, combattu la morale. Mais le travail de critique et de destruction qu'il a accompli n'est pas toute son oeuvre. Qui n'en retiendrait que cela n'aurait pas vu son coeur, plus secret. Ce coeur c'est le pourquoi de la lutte, la capacité à se fixer des buts nouveaux et une tâche nouvelle. L'humanité à réinventer, son horizon à redessiner. -
Le marketing et son histoire ; ou le mythe de Sisyphe réinventé
Thierry Maillet
- 12-21
- Hors collection
- 4 Décembre 2014
- 9782266212175
Le terme marketing est connu de tous mais le plus souvent incompris. Qu'est-ce que le marketing, pourquoi et comment a-t-il été créé ? Son histoire est assez méconnue or mieux la connaître pourrait aider à mieux le comprendre. Pourquoi est-il né au milieu du XIXe siècle, comment a-t-il été développé et utilisé durant le XXe siècle, le grand siècle de la société de consommation, et comment les acteurs de cette discipline ont-ils toujours oeuvré à l'adapter aux attentes de la société ?
À rebours du schéma d'une discipline de l'aliénation, le marketing s'est paradoxalement avéré comme le meilleur garant du ciment des sociétés démocratiques. S'attachant à faire passer les messages de contestation et de critique de la société pour les faire accepter par les entreprises avant que celles-ci ne s'efforcent de proposer des produits ou services conformes aux attentes des consommateurs, Le marketing trouve sa vérité dans une éternelle adaptation pour capter un insaisissable consommateur idéal.