« J'ai tenu ce journal au début des années 2020, quand on pouvait encore faire la différence entre la parole et la communication. Mais déjà, dans beaucoup de situations, on n'y voyait plus très clair. » Psychanalyste de métier, Yann Diener relève dans le langage courant des mots et des expressions venus du jargon informatique : « Pendant toute mon enfance j'ai fait l'interface entre mes parents » ; « Je suis déconnecté de ma famille » : ces termes n'étaient utilisés que par des informaticiens il y a seulement quelques années. L'auteur tente de mesurer les conséquences individuelles et collectives de ce glissement de la parole vers le langage machine, lequel est fondé sur un codage binaire. Digicodes, codes de messageries, mots de passe, cryptogrammes, QR codes : nous passons beaucoup de temps à « saisir » des codes, et à en parler. Et quand nous utilisons nos ordinateurs et nos téléphones, nous ne remarquons plus que nous faisons « tourner » des lignes de code. Dans LTI, Victor Klemperer montrait comment la mécanisation de la langue allemande avait permis de mécaniser la pensée et les actes ; l'enquête de Yann Diener montre avec précision comme l'informatisation du langage rend notre pensée toujours plus binaire.
La communication envahit tous les domaines : communication d'entreprise, marketing politique, pages « communication » de nos journaux, technocommunication, psychothérapies de groupe pour apprendre à « communiquer », etc. En soi, communiquer ne veut rien dire. Il y a en revanche des théories, des pratiques et des techniques de la communication que Lucien Sfez expose et discute. Représentative, expressive ou confondante : les formes de la communication y sont décrites ainsi que les idéologies qui les portent afin de permettre à chacun de décrypter ce phénomène fondamental de nos sociétés contemporaines.
Le développement du numérique et l'émergence des logiques collaboratives, interdisciplinaires et transversales ont récemment modifié le fonctionnement des organisations et de la communication en entreprise.
Ce manuel explicite les transformations à l'oeuvre dans les métiers de la communication et la façon dont ceux-ci intègrent des techniques et des outils nouveaux, qui requièrent des compétences multiples (marketing, management de projet, sémiologie, édition, logistique, ou encore humanités numériques).
Rédigé par des enseignants-chercheurs spécialistes issus d'horizons disciplinaires divers ainsi que par des professionnels des métiers de la communication, cette synthèse fournit non seulement un cadre théorique solide, mais aussi des exemples concrets, des retours d'expériences et des outils méthodologiques adaptés pour se former aux métiers de la communication.
RESSOURCES NUMÉRIQUES pour approfondir les compétences-métiers et illustrer la réalité du terrain :
des quiz interactifs
des interviews d'experts (podcasts et retranscriptions)
Destiné aux étudiants et enseignants des filières de communication (BUT/ BTS/licences professionnelles, écoles de commerce et de communication, masters) et de gestion (techniques de commercialisation, marketing, distribution) ainsi qu'aux professionnels du secteur.
Vidéosurveillance de rue, compteurs connectés, fichiers numériques, puces RFID, lois sur le renseignement, géolocalisation, programme « Prism » de la NSA, reconnaissance faciale, traçage, recommandations et offres prédictives de la grande distribution... la surveillance est omniprésente dans les débats publics et semble avoir investi l'ensemble des territoires de la vie quotidienne, accréditant la thèse de l'avènement d'une véritable société de la surveillance généralisée.
Fantasme sécuritaire ou panique liberticide, la surveillance est également devenue un objet de réflexion scientifique, ouvrant un champ de recherche et d'analyse en plein développement : les Surveillance Studies.
En privilégiant une démarche pluridisciplinaire (littérature, philosophie, science politique, sociologie, sciences de la communication) et en prenant en compte les évolutions médiatiques de la société ( écrans, réseaux, plateformes), cet ouvrage propose un panorama complet des théories de la surveillance, des textes fondateurs (Bentham, Taylor, Weber, Foucault, Deleuze...) aux notions les plus récentes (« vigilance », « sousveillance », « capitalisme de surveillance », « shareveillance », « exposition »).
Depuis ces premières approches essentiellement organisationnelles, le champ s'est ouvert à la complexité des enjeux sociaux, politiques et personnels de la nouvelle « économie de la visibilité » numérique, laissant entrevoir l'émergence contemporaine d'une véritable « culture » de la surveillance.
Les jeunes et même les moins jeunes accueillent aujourd'hui avec enthousiasme l'arrivée de Netflix, de Youtube, demain de Disney. Ils sont la nouvelle télévision, la télévision en mieux.
Or ces offres restructurent en profondeur tout l'écosystème de l'audiovisuel. La publicité a perdu 10 000 emplois au cours des dernières années, les chaînes commerciales privées ne vont pas bien, certains pays européens se demandent s'il leur faut encore une télévision publique, le cinéma français craint que les bonnes années ne soient derrière lui. Et Netflix ne passe pas ses films en salles, mais obtient des prix partout dans le monde, sauf à Cannes.
Comment en est-on arrivé là ? Quels sont les mécanismes cachés qui animent ce nouveau monde audiovisuel ? Au moment où l'Amérique de Donald Trump s'éloigne de l'Europe, où la consommation de vidéo engendre des monceaux de
big data personnelles qui partent outre-Atlantique, comment faire pour ne pas perdre complètement cette guerre éclair au terme de laquelle la majorité des médias européens risquent de passer sous pavillon américain ?
Depuis le début des années 2000, les débats sur l'égalité professionnelle et la place des femmes dans les médias se multiplient, notamment au moment du mouvement #metoo et des révélations de harcèlement et de violences sexuelles.
Alors que les femmes sont de plus en plus nombreuses dans la profession, les inégalités se manifestent- dans la distribution des fonctions et la définition des postes de travail ;- dans les discussions et les activités hors-temps de travail ;- dans les représentations médiatiques.
Face à ces discriminations, des journalistes femmes s'organisent individuellement ou collectivement. Cette lutte est devenue un enjeu pour les pouvoirs publics et les entreprises de presse, les premiers légiférant, les secondes développant des politiques de « diversité ». Ce manuel analyse les mécanismes de discriminations à l'oeuvre dans le journalisme et fait la synthèse des travaux récents.
Un livre facile d'accès faisant le point sur la révolution digitale et les incidences qu'elle a sur le territoire français, européen et mondial.
Des pistes pour comprendre et réagir face à l'invasion du numérique dans nos vies.
Il devient chaque jour plus évident que le tournant digital est loin de se limiter à une révolution technologique. Depuis quelques années, les recherches se multiplient pour montrer les liens entre la numérisation et l'économie collaborative, et leur impact social. Qu'elles insistent plutôt sur l'aspect technique (Henri Verdier et Nicolas Colin), sur le changement économique (Gilles Babinet, Jeremy Rifkin), sur les aspects sociaux (Dominique Cardon), politiques (Evgeny Morosov) ou anthropologiques (Pierre Sillard de manière optimiste, Eric Sadin ou Antoinette Rouvroy plus critiques), toutes relèvent que cette révolution est pluridimensionnelle.
Ce petit livre, pédagogique et réflexif, clarifie les raisons pour lesquelles il faudrait aller jusqu'à parler de tournant anthropologique.
Son premier objectif est de montrer que le numérique s'impose rapidement comme le théâtre d'opérations qui relevaient naguère de domaines différents : domestique, politique, entrepreneurial, urbain, artistique, médiatique, social, médical... en somme, de tous les domaines de la vie, publics comme privés.
Le second objectif est de montrer l'intérêt de l'approche géographique de la révolution digitale. D'abord parce que cela donne un tour concret à ces transformations multiformes, qui donnent le tournis. Ensuite parce que les territoires restent un domaine dans lequel le discontinu et la limite – vitesses plus lentes, caractère physique et engageant des relations humaines, possible représentation politique d'une société délimitée dans le temps et l'espace – peuvent s'inscrire, alors que le monde digital est celui de la continuité, de l'exhaustif et du sans limite, pour le meilleur : la créativité, ou pour le pire : la totalisation.
Les Français comme les Européens ont de moins en moins confiance dans leurs médias, suspectés d'être liés au pouvoir politique ou aux puissances de l'argent.
Dans les manifestations, les journalistes passent pour les " nouveaux ennemis du peuple ", tandis que, chez eux, de plus en plus de citoyens éteignent le poste pour éviter ces trop pesantes informations. La rupture semble consommée.
Contre-pouvoirs indispensables de nos sociétés démocratiques, les médias sont pourtant l'affaire de tous et il est urgent de réapprendre à naviguer à travers ces eaux méconnues. Et dans cette traversée, il n'est sans doute pas meilleur guide que François Jost.
Passant en revue les causes historiques, philosophiques et sociologiques de cette défiance, il met au jour les racines de la haine et se demande finalement s'il est possible d'en sortir. Et comment.
Après la Méchanceté en actes à l'ère numérique (2018), ce nouveau livre constitue un véritable manuel de survie médiatique, accessible au plus grand nombre : toutes les chausse-trappes de l'info y sont dévoilées, tandis que sont fournis les outils pour une critique enfin utile des médias.
Une œuvre salutaire pour se départir de la paranoïa ambiante.
La pandémie de Covid-19 nous rappelle avec acuité que le Web est devenu incontournable dans l'étude des événements récents. En cela le phénomène mémoriel ne fait pas exception, que l'on pense aux débats sur le passé colonial ou sur la Guerre d'Algérie. Cependant, les traces laissées sur la Toile sont instables et difficiles à appréhender pour les historien·ne·s du temps présent. Nées dans les années 1990, les initiatives d'archivage de ce patrimoine nativement numérique se sont traduites par la création d'un dépôt légal du Web français dont la collecte, la conservation et l'accès sont organisés par l'INA et la BNF. Ce Web archivé constitue un gisement de sources précieux permettant de retrouver des contenus aujourd'hui inaccessibles en ligne. L'archivage du Web offre en outre la possibilité de consulter d'anciennes versions de sites mais aussi de pérenniser un corpus issu du «Web vivant». Ce livre, à partir de la thèse pionnière soutenue en 2015, apporte des clefs pour appréhender les enjeux historiographiques liés au déploiement des récits publics consacrés aux passés sur le Web. Il propose également des pistes méthodologiques adressées à des étudiant·e·s ou à des chercheur·e·s désireux·euses de se plonger dans l'étude d'un phénomène à partir des archives du Web.
À l'ère des fausses nouvelles (fake news) et autres « faits alternatifs », il est plus que jamais nécessaire de comprendre comment les récits façonnent au quotidien l'information médiatique.
Articulant ethnographie et linguistique, cet ouvrage suit pas à pas la fabrication d'une nouvelle télévisée traitant d'un événement tragique et inattendu (un accident aérien). Des réunions éditoriales aux phases de rédaction et de montage, il examine quelles sont les pratiques narratives privilégiées par les journalistes pour mener à bien les missions professionnelles qui leur sont confiées.
Il met en évidence la diversité des pratiques narratives en salle de rédaction et leur variation au gré des situations de travail. Il montre comment un ensemble disparate de documents textuels et audiovisuels sont mis en commun, puis transformés en un artefact télévisuel. Bien plus que de relater le déroulement d'un événement en rupture avec l'ordre des choses, la nouvelle l'ancre dans l'expérience singulière des individus l'ayant vécu, jusqu'à en dramatiser certains aspects, aux limites de la factualité.
L'auteur explore ainsi les soubassements de la production de l'information médiatique et rend compte des périls auxquels s'exposent nécessairement les journalistes dès lors qu'ils mettent en récit l'actualité.
Les six essais qui composent cet ouvrage portent sur des objets de sens bien particuliers et apparemment très différents : ce sont des logos, un « total look », un concept de magasin et un couteau. En fait, si ces objets sont ici soumis à une analyse sémiotique, c'est qu'ils illustrent tous, au-delà de leur commune appartenance à notre culture matérielle contemporaine, un même mode de production du sens : une même façon de concevoir et d'affirmer son identité par un bricolage de signes préexistants.
Le terme de bricolage n'est pas pris dans un sens vague. Il est pris dans le sens précis que lui a donné Lévi-Strauss dans les fameuses premières pages de La pensée sauvage, où l'anthropologue oppose la démarche du bricoleur à celle de l'ingénieur pour montrer en quoi le bricolage est une démarche qui peut être rapprochée de celle de la pensée mythique.
Les six identités visuelles qui sont très concrètement analysées au cours de ces pages apparaîtront dès lors comme autant de manifestations, dans notre culture contemporaine, de cette façon si particulière d'articuler le sensible et l'intelligible, dont Lévi-Strauss a pu dire qu'elle était essentielle dans le fonctionnement de l'esprit humain.
Loin d'être dépassé le texte est toujours devant nous. Agrémenté d'images ou de musique le texte demeure la dimension essentielle de la culture et de sa transmission. La linguistique a longtemps évité de prendre les textes pour objet tandis que les études littéraires ont toujours préféré l'esprit à la lettre. Pour renouveler ces problématiques et mettre fin à de stériles divisions académiques entre lettres et sciences, ce livre présente, parmi diverses approches de textes, des développements récents et inattendus de la philologie numérique à l'herméneutique matérielle. Qu'est-ce qu'un style, un thème, une figure ? En proposant de nouvelles réponses à ces questions qui intéressent toutes les oeuvres, voire tous les objets culturels, cet ouvrage veut contribuer à une sémiotique des cultures.
Cet ouvrage, le premier livre de sémantique depuis Bréal, a été le texte fondateur de l'école française de sémiotique. Il demeure l'ouvrage de référence pour l'étude du "plan de la signification" du langage : on y lira les concepts inauguraux de la méthodologie sémiotique en même temps que l'instauration des études narratives et discursives des textes. Un manuel classique indispensable dans les études de linguistique.
Le corps n'est pas, pour la sémiotique, un domaine d'analyse parmi d'autres. L'incarnation des processus signifiants leur procure un substrat qui s'impose à toutes les élaborations cognitives et émotives?: des corps qui interagissent conservent dans leur chair ou sur leur enveloppe corporelle les empreintes de ces interactions, et ce sont ces empreintes qui doivent être identifiées, extraites, déchiffrées et interprétées. La sémiotique de l'empreinte éclaire alors d'un nouveau jour l'énonciation, la narrativité, le jeu figuratif, la mémoire et l'anticipation des formes, le sens des textes, des images et des objets.
Qu'elles soient littéraires, linguistiques, historiques ou encore médiatiques, les études qui composent ce volume se réunissent autour de l'écriture au féminin dans les médias. S'il ne suffit pas, bien sûr, d'être une femme pour développer une expression féminine, quelles stratégies discursives sont mises en oeuvre dans le cadre d'une esthétique féminine ? Cette réflexion se veut interdisciplinaire et a pour enjeu les moyens discursifs mis en oeuvre dans les médias au féminin.
Etat des savoirs en Sciences de l'information et de la communication à l'heure du Web.
De nouvelles pratiques funéraires, entre réel et virtuel, marquent ce début de xxie siècle. À l'heure des éternités numériques, un nouveau champ d'expression du mourir surgit et le lien avec les défunts se pérennise et se modifie. De quelles façons notre rapport à la mort s'est-il métamorphosé dans le contexte de la mondialisation et de la médiatisation des dernières décennies ? Comment se dématérialise la sociabilité funèbre, comment se transforme le soin fourni aux cadavres ? Quelle gestion mortuaire, d'ordre politique et symbolique, adopter face aux dépouilles indésirables (attentats-suicides) ou en cas de corps souillés (guerre, génocide) ou absents (migrants) ? Dans une perspective pluridisciplinaire et comparatiste, cet Essentiel d'Hermès aborde la mort comme un phénomène de communication vital qui engage notre rapport à l'altérité et à l'identité.
Radio, télévision, presse, Internet, la méchanceté semble étendre chaque jour un peu plus son territoire. Pour vérifier cette impression, François Jost ausculte l'histoire des médias et pose
les jalons de ce phénomène.
Radio, télévision, presse, Internet, la méchanceté semble étendre chaque jour un peu plus son territoire. Pour vérifier cette impression, François Jost ausculte l'histoire des médias et pose
les jalons de ce phénomène. Dans les années 1960, le journal Hara-Kiri se voulait simplement " bête et méchant ", puis les reality-shows télévisuels des années 1990 ont démocratisé la médisance-spectacle.
Les années 2010 avec les réseaux sociaux, qui rétroagissent sur tous les médias, amplifient le mouvement.
En effet, si la méchanceté est atemporelle, elle a trouvé aujourd'hui des conditions favorables à son épanouissement : l'évolution des médias qui, chaque jour un peu plus, font de la vie un spectacle, un public qui trouve son bonheur dans le ridicule des autres, la possibilité
pour chacun, à l'ère numérique, de se faire juge de tout sur fond de discours populistes.
Ce livre, plus qu'une simple histoire de l'extension du domaine de la méchanceté dans les médias, met au jour comment l'évolution de la télévision et du numérique a abouti à une multiplication des meurtres symboliques : destruction de la parole de l'expert, dévaluation des
politiques, attaques ad hominem ou ad statutum, jusqu'à l'incitation à la haine raciale ou l'homophobie.
Empruntant aussi bien à la philosophie, à la sociologie qu'à la psychologie, François Jost part des actes (dessins, articles, couvertures de journaux, chroniques d'humoriste, pétitions en ligne...) pour tracer les contours d'une méchanceté aux multiples visages.
Pour la sémantique moderne, le sens d'un texte n'est plus seulement accessible à l'intuition : il peut se décrire rationnellement.
L'analyse reconnaît d'abord dans chaque mot des composants élémentaires propres à la langue, que le contexte et la situation de communication convoquent ou virtualisent.
Paradoxalement, cette microsémantique permet aussi de fonder la sémantique textuelle. Si bien qu'en deçà comme au-delà de la prétendue limite de la phrase se met à l'oeuvre une théorie descriptive unifiée. De manière cohérente, elle permet de rendre compte de questions éparses léguées par les traditions de la logique, de la rhétorique, de l'exégèse ou de la critique littéraire : métaphore, double sens, hypallage, tautologie, contradiction, thème et topos, etc.
Toutefois le sens du texte n'est pas donné, mais construit par des stratégies de lecture. Aussi cette recherche s'ouvre-t-elle sur une théorie de l'interprétation, qui va de l'assignation du sens lexical à la construction des grandes unités textuelles. Elle ne cherche pas à énoncer le sens, mais à évaluer la plausibilité de divers parcours interprétatifs.
Ce traité propose aussi des outils descriptifs aux linguistes, spécialistes de la littérature, historiens, psychologues, enseignants, bref à tous ceux qui ont affaire au texte, cette dimension majeure des langues.
Longtemps en linguistique, la sémantique a voulu reléguer la pragmatique au rang de discipline marginale. La pragmatique a enfin acquis droit de cité et consistance théorique, elle est un cadre général dans lequel les analyses traditionnelles du langage doivent être interprétées. Ainsi conçue, la pragmatique est un carrefour, point de rencontre des disciplines traitant du langage, approche actionnelle des phénomènes langagiers et communicationnels.
Cet ouvrage propose aux relationnistes et aux étudiants de revisiter les principes de communication qui gouvernent la relation entre le public média, les sources d'information et les récepteurs de la nouvelle à l'ère du numérique. Grâce à une analyse descriptive et critique, le professionnel des communications connaîtra intimement le marché des médias au Canada et au Québec ainsi que les pratiques qui sont garantes de bonnes relations avec le quatrième pouvoir.
Ce livre interpelle la créativité des spécialistes du domaine. Ces derniers doivent maîtriser une gestion de plus en plus novatrice dans une société du savoir qui exige une démarche inédite face aux défis que les technologies de l'information et de la communication (TIC) posent à la pratique professionnelle.
Les auteurs allient l'expérience du terrain et la pratique professionnelle à la réflexion théorique et conceptuelle. Tous les deux ont confronté de près leur expérience professionnelle et leur formation académique à la gestion, à l'enseignement ainsi qu'au rôle de mentor dans le développement de carrières de la génération actuelle.
Affiche ta pub ! rassemble l'expérience et les réflexions de Claude Cossette, ce gourou de la publicité.
L'ouvrage comprend 10 courts chapitres, rédigés dans le style vif et concret qui a fait le succès des livres précédents du communicateur.
L'auteur y expose ses vues exigeantes du métier de publicitaire et révèle les clés qui lui ont permis de bâtir sa réputation et de faire du nom « Cossette » un synonyme de l'excellence en communication.
L'essayiste s'adresse plus spécifiquement aux jeunes lectrices et lecteurs que la communication persuasive fascine, en particulier à celles et ceux qui rêvent de rejoindre la cohorte des influenceurs sociaux. Il leur confie les clés qui leur permettront de réaliser leur rêve de créatif, de stratège, de cadre ou d'entrepreneur.
A ceux qui hésitent à s'engager dans ce métier, il leur dit de mille façons : « Fonce ! La passion, le travail et le temps te transformeront en authentique professionnel de la communication. »
Ce livre cherche à montrer que l'image ne relève pas seulement du domaine visuel mais concerne le domaine entier de notre expérience sensible et intellectuelle. Celle-ci s'exprime selon des sémiotiques multiples, qui ont chacune leurs règles propres, mais qui toutes ont recours, à des degrés divers, à ce que nous appelons la fonction iconique. Cette notion, issue des travaux de Peirce, est réélaborée ici dans une perspective plus phénoménologique. Elle concerne centralement le problème de la stabilité des formes, problème qui est à la fois grammatical, esthétique et métaphysique.
Ce livre comprend une partie théorique dans laquelle est discutée la question de l'iconicité. Elle est précédée de huit études portant sur des oeuvres appartenant aussi bien au domaine de l'art (Poussin, Rothko, Dubuffet) qu'à ceux de la littérature (Proust) ou de la philosophie (Descartes, Maine de Biran, Bergson). Cette seconde dimension de l'image est sans doute moins familière. Notre hypothèse est que les raisonnements, et tout particulièrement ceux que l'on rencontre dans les textes philosophiques, ne suivent pas seulement des règles logiques mais sont largement inspirés et conduits par des images en grande partie reconstructibles par analyse.
Les contributions de ce volume se donnent pour objectif de questionner et d'explorer les différents champs d'espace de la culture, à travers leurs médiatisations. Les auteurs ont ainsi privilégié, d'abord, une approche historique des médias, depuis la Florence de Machiavel jusqu'à l'Espagne de la Guerre civile, en passant par les Lumières. La pluralité des situations observées historiquement renvoie à la diversité des médias aujourd'hui dans le monde, dont les études de cas permettent de saisir les particularités.