Filtrer
Éditeurs
- BIBLI'O (8)
- BLF Éditions (5)
- Éditions du Cerf (4)
- Editions L'Harmattan (3)
- Luzabusu Editions (3)
- Artège (2)
- First (2)
- Les éditions L'Alchimiste (2)
- Plon (2)
- Pour les nuls (2)
- Éditions Salvator (2)
- A verba futuroruM (1)
- Armand Colin (1)
- Bibebook (1)
- Climats (réédition numérique FeniXX) (1)
- Domuni-Press (1)
- EDITIONS LES 3 COLONNES (1)
- EME Editions (1)
- Editions Orizons (1)
- Eyrolles (1)
- FV Éditions (1)
- Fayard (réédition numérique FeniXX) (1)
- FeniXX réédition numérique (Desclée) (1)
- FeniXX réédition numérique (Le Fennec) (1)
- FeniXX réédition numérique (Le Félin) (1)
- Gallimard (1)
- Le Cherche-Midi (1)
- Lethielleux Editions (1)
- Mame (1)
- Mame-Desclée (1)
- Nouvelle Cité (1)
- Odile Jacob (1)
- PUF (1)
- Pascal Maurice éditeur (1)
- Perrin (1)
- Plon (réédition numérique FeniXX) (1)
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) (1)
- Publibook (1)
- Saga Egmont (1)
- Seuil (réédition numérique FeniXX) (1)
- Société Biblique de Genève (1)
- ThéoTeX (1)
- Vie Chrétienne (1)
- Éditions Médiaspaul (1)
- Éditions Novalis (1)
- Éditions de l'Atelier (réédition numérique FeniXX) (1)
Accessibilité
-
Les Évangiles rendent compte de l'enseignement de Jésus de Nazareth, jeune rabbi qui vécut au Ier siècle en Judée et en Galilée. Ils nous ont été transmis en grec, la langue commune du monde méditerranéen au début de notre ère, qui était aussi la langue de la diaspora juive. Ils incluent des traductions de discours et de citations de l'araméen et de l'hébreu. La langue des Evangiles est donc forgée de plusieurs horizons linguistiques, culturels et religieux, ce qui en fait de véritables tours de force littéraires.
Cette nouvelle traduction témoigne de l'inventivité linguistique et culturelle de ces textes, à la confluence de plusieurs mondes. Elle fait entendre, dans le texte évangélique, la pratique orale de la discussion, souvent vive et contradictoire, autour de l'enseignement de la Torah dans les synagogues et au Temple de Jérusalem. Elle revisite le vocabulaire traditionnel religieux, en revenant à la littéralité du grec ancien. Les Evangiles retrouvent ainsi leur dimension poétique et vivante.
L'évangile apparaît comme une performance : il réalise par l'écrit "l'annonce heureuse". On découvre ici une autre représentation de Jésus et de sa parole. Jésus cherche moins à culpabiliser qu'à libérer (ainsi le péché est traduit par "manque"). Il ne fonde pas une nouvelle religion mais souhaite donner un écho à la parole de la Torah, en direction de toutes les classes sociales. Composés en temps de crise, ces textes dialoguent avec notre époque.
Suivi d'un "Abrégé des Évangiles" résumant les épisodes. -
La Bible en 100 récits fondateurs pour les nuls
Eric Denimal
- Pour les nuls
- Pour les nuls
- 6 Juin 2024
- 9782412098141
100 récits bibliques illustrés pour mieux connaître l'Ancien et le Nouveau TestamentsD'Adam et Ève à l'Apocalypse de Jean, des trompettes de Jéricho à celles du jugement dernier, de David et Goliath à Daniel dans la fosse aux lions, de Jésus chassant les vendeurs du Temple au courage d'Esther..., vous voilà entraîné dans 100 récits essentiels, pour une lecture en compagnie des grands maîtres de la peinture !
Malgré son immense popularité, la Bible est un livre souvent fort mal connu. Se plonger dans ces récits fondateurs permet de trouver de précieux conseils de sagesse, de comprendre des pans entiers de notre culture et de mieux appréhender le monde d'aujourd'hui. -
La bible ; traduction officielle liturgique
Collectif
- Mame
- Bible officielle
- 22 Novembre 2013
- 9782728919796
La nouvelle traduction officielle de la Bible désormais disponible en version numérique. 70 traducteurs se sont réunis au cours de 17 ans de travail pour présenter une traduction liturgique avec notes et présentations des livres bibliques.
La Bible de la liturgie est disponible en version numérique pour tous vos écrans : tablette, smartphone, liseuse et ordinateur. Elle contient l'intégralité de la traduction officielle ainsi que la table des lectures, l'index des personnages bibliques et des mots-clefs.Les petits plus du numérique :Une recherche facilitée par livre, chapitre et verset pour retrouver rapidement n'importe quelle référence biblique,Des références bibliques accessibles en un clic depuis le texte. -
Avant-propos à l'édition 2010
L’idée d’une version de la Bible qui soit commune aux confessions chrétiennes francophones est ancienne : elle remonte à Richard Simon au xxe siècle. Mais elle n’a pris vraiment corps et atteint le grand public que dans les années soixante du xxe siècle.
Le test de l’épître aux Romains
Pour vérifier que l’entreprise était viable, on essaya de traduire en commun l’épître aux Romains, selon le principe « qui peut le plus peut le moins ». On sait que l’interprétation de cette épître a donné lieu, dans le passé, aux affrontements les plus vifs entre protestants et catholiques.
Le projet initial avait en fait été de procéder à une révision œcuménique de la Bible de Jérusalem. Mais les premiers essais, sur l’épître aux Romains, confiés aux professeurs P. Bonnard (Lausanne) et P. Prigent (Strasbourg), ont rapidement conduit les responsables à constater qu’on était déjà au-delà d’un simple travail de révision, et qu’en réalité on avait commencé une œuvre nouvelle.
Il fut donc décidé de constituer une équipe paritaire de six traducteurs. On était en 1965. L’entreprise se trouvait alors encouragée du côté catholique par la récente promulgation de la Constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II. Au bout d’un peu plus d’un an de travail commun on put considérer que le pari était gagné : un fascicule comportant introduction, traduction et annotation communes de l’épître vit le jour. La démonstration était faite : puisqu’on pouvait traduire ensemble l’épître aux Romains, on pouvait se lancer dans la traduction de toute la Bible ! En outre un constat aussi intéressant qu’inattendu était apparu : les clivages ou désaccords de traduction ne se faisaient pas entre confessions mais entre traducteurs, qu’ils soient catholiques ou protestants. Un débat fraternel – un tel travail en commun ne se fait pas sans créer des liens solides – permit de résoudre les difficultés à la satisfaction de tous.
Une traduction de toute la Bible enfin possible
On se mit donc au travail pour l’ensemble de la Bible. A cet effet on constitua des équipes, toutes paritaires, de spécialistes. Pour cette tâche considérable on réussit à mobiliser presque 120 traducteurs, l’indispensable coordination étant assurée, tant pour le Nouveau Testament que pour l’Ancien, par deux équipes, elles aussi paritaires. Les noms du père François Refoulé et du pasteur Georges Casalis, infatigables chevilles ouvrières de l’entreprise, doivent être ici cités, même si le principe du travail collectif et de l’anonymat des traducteurs a toujours été respecté (on trouvera en regard de la page de titre la liste de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre). Le Nouveau Testament put paraître en 1972, et l’Ancien en 1975.
A côté de cette édition dite « avec notes intégrales » (et références marginales) voyait aussi le jour une édition de volume plus réduit, dite « avec notes essentielles », ces dernières portant exclusivement sur les problèmes de texte ou de traduction, ainsi que sur le cadre historico-culturel à connaître pour pouvoir situer le texte lu. Il va de soi que les textes de ces deux éditions parallèles étaient strictement identiques et qu’ils devaient le rester au fur et à mesure des révisions.
Une première mise à jour (1988)
Après un usage d’une quinzaine d’années il devint évident qu’un toilettage de l’ensemble était nécessaire. Plusieurs raisons justifiaient cette mise à jour – qui s’impose d’ailleurs périodiquement à toute édition de la Bible.
En premier lieu, les éditeurs avaient reçu de lecteurs exigeants des remarques ou des suggestions concernant la traduction ou son annotation. Justifiées ou non, ces remarques devaient toutes être examinées.
En second lieu, le grand nombre de traducteurs était la cause d’une certaine diversité dans la traduction de certains mots ou de certains passages parallèles. Certes les évangiles synoptiques avaient été traduits de manière synoptique – c’est-à-dire que des libellés grecs identiques avaient été rendus en français de manière identique –, mais cela n’avait pas été le cas par exemple pour les passages parallèles des livres des Chroniques et des Rois. Une harmonisation s’avérait nécessaire.
En troisième lieu, la Bible représente une telle masse de textes à traiter que, malgré le soin rigoureux apporté à leur travail par les équipes engagées, un certain nombre de mises au point restaient indispensables.
Le fait mérite d’être souligné : à de rares exceptions près il a été possible de réunir à nouveau les mêmes équipes responsables pour la grande vérification qui donna le jour à une deuxième édition de la TOB, parue en 1988.
Le problème du Pentateuque en 2004
Une quinzaine d’années plus tard des spécialistes de l’Ancien Testament ont alerté le comité de l’AORB1 sur le fait que la conception qui prévalait quelques décennies plus tôt concernant la composition du Pentateuque avait vieilli et se trouvait de plus en plus contestée : il n’était plus possible de regarder, comme c’était encore le cas aux débuts de la TOB, l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible comme une sorte d’œuvre composite empruntant à quatre documents antérieurs, qu’on appelait respectivement « yahviste », « élohiste », « deutéronomiste » et « sacerdotal ». L’AORB décidait alors de confier l’indispensable mise à jour à une équipe – toujours œcuménique – de cinq spécialistes du Pentateuque, chargée de reprendre les introductions et l’annotation du Pentateuque, en tenant compte des avancées de la science. La traduction, elle, ne subit que d’infimes ajustements. L’équipe des rédacteurs sollicités profita de l’occasion pour actualiser aussi les introductions générales à la Bible et à l’Ancien Testament, et pour réviser le tableau chronologique et en écarter les datations par trop aventureuses, comme par exemple celles des patriarches.
En 2003 ce travail a été publié en un fascicule séparé, donnant le Pentateuque sous sa nouvelle présentation avant que celui-ci ne soit intégré dans l’édition datée de 2004. L’édition dite « avec notes essentielles » était parallèlement mise à jour.
La nouvelle édition de 2010
Après cette révision du Pentateuque, une nouvelle édition de la TOB devenait nécessaire pour au moins deux raisons.
En premier lieu, une participation plus active de la partie orthodoxe se devait d’apparaître ici ou là dans l’annotation de certains passages et surtout dans l’adjonction des livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras,3 et 4 Maccabées, Prière de Manassé, Psaume 151.
En deuxième lieu, après la révision de 2004, qui portait sur le seul Pentateuque, il convenait de mettre à jour le reste de la traduction, d’autant que la science biblique a continué de progresser : elle permet aujourd’hui une approche plus précise de la datation de certains livres et un éclairage historico-culturel parfois plus précis du texte biblique grâce aux nouveaux progrès de l’archéologie.
Enfin, dans le prolongement des travaux d’un Paul Ricœur sur le phénomène de la lecture, par exemple, on est mieux à même de comprendre aujourd’hui comment un livre aussi complexe que celui d’Esaïe présente une unité jusqu’alors plus ou moins méconnue. Sur la base de ces constats les introductions, d’une part, et l’annotation, d’autre part, ont été l’objet d’un certain nombre de retouches.
Quant à la traduction elle-même, elle a été revue dans une double perspective.
En premier lieu, pour faire droit aux remarques de certains lecteurs, on a, quand cela se justifiait, procédé à des retouches ponctuelles.
Citons, à titre d’exemple, le cas de Gn 4.21, où on a remplacé cithare (désignation anachronique) par lyre ; ou de Gn 1.1, où l’on est revenu, sur le fond, à la traduction de 1975, tout en faisant apparaître l’aspect de titre ou de sommaire du premier verset de la Bible. Dans certains cas, on a préféré au décalque, fidèle à la forme du texte original, une traduction plus fidèle au sens. Ainsi en Mc 10.23, au lieu de « Qu’il sera difficile… ! », on lira « Qu’il est difficile… ! », car le futur a ici une valeur de sentence plus que de temps. N’entrons pas dans les détails des améliorations du français ou de l’orthographe – en particulier pour certains noms propres –, ni de la correction de coquilles ayant survécu aux relectures des éditions précédentes, ni de la rectification éventuelle de la ponctuation ou de la remise en place d’un numéro mal placé de verset, de référence marginale, voire d’un changement de sous-titre.
Outre ces retouches ponctuelles on a procédé à un certain nombre de retouches systématiques.
Les premières ont porté sur les noms divins. La quasi-totalité d’entre eux comportait en effet les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant ». Or ces qualificatifs sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il faut trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Sabaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, qui était rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible.
Dans la même perspective l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant », a été tout simplement transcrite. Les meilleures études récentes, en effet, reconnaissent ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Gn 17.1) une note apporte sur ce point les précisions utiles.
Le titre pantokratôr, qui apparaît non seulement dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain.
Certaines expressions idiomatiques ont été conservées dans leur forme décalquée, mais leur signification est élucidée dans une note, ou bien elles ont été rendues par un équivalent français adéquat. C’est ainsi que le décalque « parler au cœur » a été rectifié en « parler contre le cœur », avec note explicative, voire carrément traduit comme en Gn 34.3 : « Il se prit d’amour pour la jeune fille et regagna sa confiance. »
La « guerre sainte » est devenue guerre de Dieu pour des raisons que chacun comprendra. « Conclure une alliance en faveur de » est devenu conclure une alliance avec, les « pasteurs » sont devenus des bergers, etc.
Le qualificatif « jaloux », quand il est accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux », a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la « jalousie » de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète.
En ce qui concerne le Nouveau Testament, à la suggestion de l’Amitié judéo-chrétienne de France, la traduction systématique du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile johannique a été entièrement revue. En français, en effet, le terme « juif » n’a que deux acceptions : (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob. Or le grec de l’évangile johannique a, quant à lui, un éventail de quatre acceptions disponibles : outre celles du français, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Les acceptions (3) et (4) ne pouvaient donc pas être rendues comme les acceptions (1) et (2). Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable pour les soixante-huit cas où le terme « juif » se trouve dans l’évangile de Jean, proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
Editeurs et réviseurs espèrent avoir ainsi rendu plus aisée et donc plus profitable la lecture de la Bible.
Notes
1 ♦ Association œcuménique pour la recherche biblique, qui gère éditions et révisions de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB).
-
La Bible traduction liturgique avec notes explicatives
Collectif
- Éditions Salvator
- 11 Juin 2022
- 9782706721335
Comprendre la Bible.
Ils sont nombreux aujourd'hui encore ceux qui expriment un tel souhait, comme le faisait, à l'aube du christianisme, le haut fonctionnaire de la reine d'Éthiopie, rejoint par le diacre Philippe sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza.
Les chrétiens de langue française disposent désormais d'une traduction complète de la Bible réalisée par des équipes de spécialistes en vue d'être proclamée dans la liturgie, mais aussi pour être utilisée dans la catéchèse et méditée dans la lecture personnelle.
Pour aider ceux qui cherchent à comprendre davantage, une équipe d'exégètes de la Bible a rédigé des notes explicatives permettant d'aller plus loin. Ces notes s'adressent à tout lecteur désireux d'approfondir sa compréhension de la Bible, individuellement ou en groupe.
On y trouvera toutes les informations utiles pour mieux comprendre le texte et le savourer.
Le père Henri Delhougne, osb, est moine bénédictin à l'abbaye Saint-Maurice de Clervaux, au Luxembourg. Coordinateur de La Bible, traduction officielle liturgique parue en 2013, il a dirigé le travail des nombreux spécialistes ayant contribué aux notes et introductions de cette édition. -
Les plus belles prières de la Bible, dans un format idéal pour prier toujours et partout !
-
La plus belle de toutes les histoires : Traverser la Bible en 14 étapes
Jonathan Conte
- BLF Éditions
- 12 Juin 2024
- 9782362498824
La Bible, c'est le plus grand monument littéraire au monde. Elle raconte un Dieu aimant qui prend soin de ses créatures. Un Dieu puissant qui est prêt à tout pour leur témoigner son amour. Un Dieu souverain qui a lui-même écrit chacune de ses pages. C'est la plus belle de toutes les histoires !Si cette histoire est si fascinante, pourquoi avons-nous tant de mal à nous plonger dedans ?Dans ce survol biblique à la portée de tous, l'auteur nous fournit deux clés de lecture essentielles :Le héros, c'est toujours Dieu, jamais nous !Toutes les histoires de la Bible appartiennent à une plus grande histoire, qu'il est nécessaire de connaître pour bien les comprendre.Embarquez dans cette traversée en 14 étapes pour redécouvrir la grande fresque biblique !Êtes-vous prêt à vous émerveiller à nouveau de la plus belle de toutes les histoires ?Points fortsun survol rapide et accessible qui permet de comprendre le fil rouge du grand récit bibliquedes chapitres courts qui se lisent facilementun auteur qui s'implique et nous invite à entrer dans cette grande histoireÀ propos de l'auteurJonathan Conte travaille pour le Foyer Évangélique Universitaire (FEU) et prépare en parallèle un master de recherche à la Faculté Libre de Théologie Évangélique de Vaux-sur-Seine. Il a accompagné des dizaines de chrétiens dans leur découverte de la Parole. Avec sa femme Lauranne, ils habitent à Reims.
-
La traduction de Louis Segond est très prisée chez tous les protestants de langue française depuis 1910. La révision de 1978 a modernisé le vocabulaire et rendu le style plus fluide.
Edition sans notes, avec glossaire
-
La Bible : ancien testament intégrant les livres deutérocanoniques et nouveau testament
Collectif
- BIBLI'O
- 1 Janvier 2011
- 9782853002295
La Bible Parole de Vie utilise des mots simples, ceux du langage de tous les jours. Cette version est tout indiquée pour découvrir la saveur et l'actualité de la Bible. Parole de Vie est une traduction respectueuse du texte original, réalisée par des spécialistes et reconnue par toutes les Eglises.
Edition avec les livres deutérocanoniques
Avec notes, introduction à chaque livre et vocabulaire
-
Louis Segond, est un pasteur protestant et théologien qui, à la demande de la Compagnie des Pasteurs de Genève, a traduit la Bible en français à partir des textes originaux hébreux et grecs, la traduction Segond. La traduction de l'Ancien Testament a été publiée par étape et s'est échelonnée sur une dizaine d'années, le recueil complet est paru en 1873. C'est en 1880 que le Nouveau Testament complet voit le jour. Louis Segond ne voulait pas que de son vivant on touche à sa traduction, mais il avait fait savoir qu'après son décès, les éditeurs pourraient faire ce qu'ils voudraient. C'est donc après sa mort, en 1909, qu'une révision de son travail a été envisagée, ce qui a abouti à la version de 1910. Extrait : Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
-
La Bible, un livre qui a modelé l'histoire de l'humanité, un livre qui permet de comprendre notre histoire et qui prétend dévoiler le secret de la vie.
90 minutes, la durée d'un match de foot ou d'un long métrage.
Et si vous consacriez 90 minutes à découvrir 45 extraits choisis de la Bible (version Segond 21)? Ce serait trop bête de mourir sans en avoir jamais rien lu! -
Table des matières
GENÈSE
EXODE
LÉVITIQUE
NOMBRES
DEUTÉRONOME
JOSUÉ
JUGES
RUTH
PREMIER LIVRE DE SAMUEL
SECOND LIVRE DE SAMUEL
PREMIER LIVRE DES ROIS
SECOND LIVRE DES ROIS
PREMIER LIVRE DES CHRONIQUES
SECOND LIVRE DES CHRONIQUES
ESDRAS
NÉHÉMIE
ESTHER
JOB
PSAUMES
PROVERBES
ECCLÉSIASTE OU QOHÉLETH
CANTIQUE DES CANTIQUES
ESAÏE
JÉRÉMIE
LAMENTATIONS
EZÉCHIEL
DANIEL
OSÉE
JOËL
AMOS
ABDIAS
JONAS
MICHÉE
NAHUM
HABACUC
SOPHONIE
AGGÉE
ZACHARIE
MALACHIE
SELON MATTHIEU
SELON MARC
SELON LUC
SELON JEAN
ACTES DES APÔTRES
AUX ROMAINS
PREMIÈRE AUX CORINTHIENS
SECONDE AUX CORINTHIENS
AUX GALATES
AUX EPHÉSIENS
AUX PHILIPPIENS
AUX COLOSSIENS
PREMIÈRE AUX THESSALONICIENS
SECONDE AUX THESSALONICIENS
PREMIÈRE À TIMOTHÉE
SECONDE À TIMOTHÉE
A TITE
A PHILÉMON
AUX HÉBREUX
DE JACQUES
PREMIÈRE DE PIERRE
SECONDE DE PIERRE
PREMIÈRE DE JEAN
DEUXIÈME DE JEAN
TROISIÈME DE JEAN
DE JUDE
APOCALYPSE DE JEAN
-
Échos de psaumes
Raphaël Sadin, Zadoc Kahn
- Éditions du Cerf
- RELIGION HORS COLLECTION
- 9 Novembre 2023
- 9782204160568
150 poèmes en écho contemporain aux Psaumes Une invitation à redécouvrir le sublime de la voix biblique et à écouter sa musique.
Dans la perspective juive traditionnelle, le Livre des Psaumes revêt une place prépondérante. Attribués pour l'essentiel, selon le Talmud, au roi David, les Psaumes constituent un texte unique dans le cursus biblique. Ils ne sont pas le grand récit de la révélation, ni le verbe prophétique dévoilant l'ultime de l'histoire, ni une déclinaison de la sagesse absolue. Ils sont tout cela à la fois. Ils sont surtout le chant d'une âme assoiffée de Dieu.
Pour la première fois nous est proposée une expérience originale et spirituelle : résonner avec le verbe biblique à partir des échos et laisser sortir sa propre poétique métaphysique. Car, en vis-à-vis des 150 Psaumes, Raphaël Sadin propose 150 échos. Cet ouvrage s'inscrit dans la tradition des écrits cabalistiques et des commentaires du commentaire. Mais il est d'abord un acte de joie ! Joie offerte au monde, joie de la lecture, joie de la vérité qui prend, dans les Psaumes, le visage de la plus profonde beauté. -
Un recueil de textes commentés pour découvrir ou redécouvrir la pensée chrétienne à travers l'un de ses guides.
Saint Augustin (354-430) est un des plus grands docteurs de l'Église, auteur de l'oeuvre considérable La Cité de Dieu et grand maître de prière. Il ne
cesse pas de nous dire : « Sois un orant avant d'être un orateur. » Pour lui la contemplation de Dieu commence par le retour à notre coeur : « Reviens à ton coeur , et de là à Dieu car le chemin n'est pas long de ton coeur à Dieu. » Or la vie de notre coeur est l'amour. Et l'amour nous introduit dans le mystère même de Dieu, mystère de Trinité : « Si tu vois la charité, tu vois la Trinité » ; l'amour nous fait entrer aussi dans le vrai sens de l'Écriture, dans le mystère de l'Incarnation, dans l'Église, « corps mystique du Christ », dans l'Eucharistie et en la Vierge Marie, mère et modèle de l'Église ; plus encore l'amour remplit le coeur
de vie, d'espérance car « l'espérance est un amour affamé ». La prière se trouve à la base de toute sa théologie. Prier Dieu, c'est commencer à vivre : la prière est la vie de notre vie, l'âme de notre coeur .
Se ressourcer et apprendre pendant quinze jours en compagnie d'un maître spirituel.
EXTRAIT
Soyez la demeure de Dieu et Dieu sera votre demeure. Qu'il habite en vous et vous habiterez en Lui (En. Ps. 30, II, 3, 8).
La prière est un dialogue intime, profond, avec le Seigneur : parler à Dieu tout comme l'on parle au meilleur des amis. En présence de Dieu saint Augustin
médite, s'interroge, interroge Dieu. Nous devons donc nous approcher de la prière de saint Augustin à la lumière de l'amitié car la prière est pour lui une amitié
qui se dit, une amitié qui s'exprime : Ta prière est un entretien avec Dieu (En. Ps. 85, 7). Mais la prière est pour lui bien plus qu'un dialogue avec des mots ; elle est surtout un dialogue de vie. En elle Dieu se donne à nous et nous nous donnons à Dieu.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jaime García appartient à l'Ordre de Saint Augustin. Il est professeur à la Faculté de théologie de Burgos (Espagne). Jaime García est connu pour ses publications sur la spiritualité de saint Augustin. Il anime des retraites spirituelles augustiniennes en France, en Belgique et au Canada.
À PROPOS DE LA COLLECTION
La collection Prier avec, ce sont :
o Des livres sources
- pour passer quinze jours en compagnie d'un maître spirituel à la manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers quotidien.
o Des livres pratiques
- un rappel biographique en début de volume;
- un itinéraire balisé en introduction;
- une entrée dans la prière répartie sur les quinze chapitres de l'ouvrage;
- pour aller plus loin, une bibliographie expliquée.
o Des livres accessibles
- un ressourcement qui va à l'essentiel pour des chrétiens actifs;
- une information donnée de l'intérieur pour un public plus large. -
Dictionnaire amoureux : de la Bible
Didier Decoin
- Plon
- Dictionnaire amoureux
- 16 Décembre 2010
- 9782259214186
Didier Decoin nous rappelle que la Bible en fait est une bibliothèque, que chacune de ses deux grandes parties, l'ancien et le nouveau testament se compose d'écrits forts différents et qui nous parlent de la destinée humaine.
La Bible de mes dix ans se résumait à un mince petit ouvrage cartonné, L'Histoire sainte, qui racontait les relations agitées de quelques héros de temps très anciens et d'un Dieu interventionniste qui se disait lui-même jaloux et prompt à la colère. Des décennies plus tard, ma bible d'homme parle du (et au) monde entier. Amoureuse et nomade, elle m'a entraîné en Terre sainte, chez les imprimeurs du ghetto de Venise, à Doura Europos, dans les champs de coton de la Bible belt, à Babylone, sur les pentes du mont Ararat, chez les Amish, dans les grottes de Qumran, sur les traces des chasseurs d'Eden qui traquent sans relâche le Paradis perdu d'Adam et Eve, etc. Mes étoiles pour ce grand voyage dans le temps et dans l'espace ont été toutes ces bibles dont la vie m'a permis de tourner les pages : la Bible des pauvres, la Bible du Diable, la Bible paysanne, la Bible de Voltaire, la Bible d'argent, la Bible de Marcel Carné, la Bible du dernier des Mohicans, la Bible low cost, la Bible de l'Homme noir qui assure que, de Moïse à Jésus, tous les personnages bibliques étaient noirs, sans oublier la Bible des Gédéons et enfin la bouleversante Bible-vitrail que Chagall fit en mémoire d'une jeune fille noyée. D.D. -
Le nouveau testament pour les nuls
Eric Denimal
- Pour les nuls
- Poche pour les nuls
- 24 Novembre 2011
- 9782754034739
Plongez avec plaisir dans le Nouveau Testament !
Qu'est-ce que le Nouveau Testament ? Comment comprendre les quatre siècles de silence qui ont séparé l'Ancien et le Nouveau Testaments et comment est-il parvenu jusqu'à nous ? Comment Jésus y est-il raconté et qui sont les autres grands hommes et femmes remarquables du Nouveau Testament ? Que faut-il comprendre des Évangiles ?
Grâce à ce livre en format poche, pénétrez au coeur du Nouveau Testament et découvrez la vie de Jésus, de sa naissance à sa mort en passant par les grands moments de sa vie et de son oeuvre. Vous appréhendrez également les enjeux de cette seconde partie du récit biblique, avec les lettres des apôtres et des missionnaires, ainsi que les prophéties sur la fin des temps. Vous découvrivrez aussi la chronologie de l'écriture des textes, ainsi que l'histoire de leur transmission jusqu'à notre époque. Enfin, vous en saurez plus sur les enseignements de Jésus, les grandes étapes et les personnages majeurs de ces textes sacrés.
Si vous souhaitez revenir aux débuts de l'expansion du Christianisme ou si vous avez besoin d'un outil pour pouvoir lire la Bible et la comprendre, alors ce livre vous indiquera la voie à suivre. -
Le Nouveau Testament Parole vivante communique avec fraîcheur un message toujours d'actualité. Sa particularité ? Il rassemble les variantes de plus de 80 traductions, dans un langage facilement compréhensible, pour renouveler votre méditation quotidienne.
Cette édition 2013 est revue, corrigée et agréable à lire. Ses notes en font un outil idéal pour accompagner votre étude de la Bible. -
Extrait
Introduction
Qu’est-ce que la Bible ?
Il n’y a pas de réponse neutre à cette question.
La version que nous proposons appartient à la grande famille des éditions protestantes de la Bible. Elle se compose de deux parties : d’une part, l’Ancien Testament écrit à l’origine en hébreu (à l’exception de quelques chapitres en araméen ; cf. Dn 2.4n ; Esd 4.7n), qui constitue à lui seul l’intégralité de la Bible juive ; d’autre part, le Nouveau Testament, écrit en grec, exclusivement chrétien quoique la quasi-totalité de ses auteurs soient d’origine juive. Les éditions catholiques et orthodoxes comportent d’autres textes dans leur Ancien Testament (voir l’introduction à l’Ancien Testament) ; mais les livres présentés ici figurent dans toutes les Bibles chrétiennes.
Les livres ? Le singulier « la Bible » vient en fait d’un pluriel grec, ta biblia, « les Livres ». On a en effet affaire à un foisonnement de textes divers, écrits à des époques, en des lieux et par des gens fort différents, textes qui ont pourtant été rassemblés depuis bien longtemps pour constituer un seul livre. Des livres, donc, qui se donnent à lire à la fois séparément et en relation les uns avec les autres.
C’est dire qu’il y a une distance culturelle, linguistique, historique et géographique variable (près d’un millénaire sépare, par exemple, l’hégémonie assyrienne de l’époque romaine), mais en tout cas considérable, entre les textes et nous. Certes, comme bien d’autres écrits, chaque page de la Bible a quelque chose à nous dire dès l’instant où nous la lisons. Cependant elle s’est adressée, d’abord, à d’autres qu’à nous. C’est pour qu’il soit possible au lecteur de tenir compte de cette distance et d’entendre chaque texte dans sa tonalité propre que nous avons conçu cette édition d’étude. Elle comporte :
- des introductions générales à l’Ancien et au Nouveau Testament, ainsi que des introductions à chaque livre de la Bible. On n’y trouvera pas systématiquement une indication de l’auteur, de la date et du lieu d’origine de chaque texte : de tels renseignements sont souvent hypothétiques, parfois d’autant plus douteux qu’ils se veulent précis ; ils n’ont en tout cas pas le même degré de certitude ni la même importance pour tous les écrits bibliques. Qui plus est, les accords entre les spécialistes étant toujours partiels et provisoires, il aurait fallu, à maintes reprises, procéder à une juxtaposition laborieuse et néanmoins incomplète des thèses concurrentes, sans que le texte biblique en reçoive pour autant un éclairage décisif. Si les introductions que nous proposons sont tributaires des vastes connaissances amassées par l’étude scientifique de la Bible, elles sont aussi au bénéfice de la lecture individuelle et communautaire de l’Ecriture, telle qu’elle se pratique notamment dans les diverses familles du protestantisme. Elles s’efforcent avant tout de remettre dans sa perspective chaque texte tel qu’il nous est parvenu, de faire apparaître sa logique et ses structures propres et de suggérer des pistes pour une lecture enrichissante, à la fois signifiante pour le lecteur et attentive à la particularité de chaque écrit.
- une mise en page comprenant des paragraphes et des titres destinés à faire ressortir la structure du texte. Elle s’attache en particulier à distinguer la poésie de la prose sur la base d’une analyse métrique de l’original et à signaler les emprunts d’un texte à un autre, notamment les citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau. Il importe toutefois de se rappeler que ces distinctions typographiques ne figurent pas dans l’original, quoiqu’elles résultent d’une analyse sérieuse du texte. Il en va de même des titres, qui s’efforcent de faire apparaître l’organisation du texte tout en pesant le moins possible sur son interprétation.
- des notes en bas de page, qui tentent de rendre compte du texte et de ses particularités dans le détail : autres traductions possibles, variantes des manuscrits et des versions anciennes, informations culturelles, linguistiques, historiques et géographiques susceptibles d’éclairer certains aspects du texte. Il ne s’agit jamais d’un commentaire doctrinal indiquant au lecteur « la bonne interprétation du texte » dans la perspective d’un « message biblique » global. Les notes constituent plutôt un atelier où chacun pourra venir chercher les outils nécessaires à l’étude, pour enrichir et renouveler sa propre lecture — lecture dont il reste seul responsable.
- intégrés dans les notes, de nombreux renvois à d’autres textes : d’abord des références bibliques consultables dans la présente édition, suivant le grand principe protestant qui veut que l’Ecriture sainte soit son propre interprète ; mais aussi des écrits extérieurs à la Bible, au moins dans son « canon protestant », et, dès lors, cités in extenso ou résumés1. Ces derniers écrits sontissus de la vaste littérature, essentiellement juive et chrétienne, dont le corpus biblique s’est détaché. Les citations qui en sont faites ne prétendent à aucune « autorité ». Comme il ne s’agit que d’extraits, elles ne permettent pas à elles seules de se faire une idée précise de cette littérature. Elles peuvent être antérieures ou postérieures au texte biblique dont elles sont rapprochées, et elles ne visent pas forcément à « l’éclairer » : rien ne saurait l’éclairer mieux, en général, que son contexte immédiat. Mais elles montrent comment les jeux de miroirs de l’intertextualité (la pratique toujours commune aux juifs et aux chrétiens de faire abonder, voire proliférer le sens des textes en les rapprochant les uns des autres) ont pu se produire, avant même que la rédaction de toute notre Bible soit achevée, au sein d’un ensemble bien plus large encore. Sur chacune des œuvres ainsi citées, un renvoi à l’index signalé par un astérisque (*) permettra d’obtenir quelques renseignements essentiels.
- un index, donc, quiprécise surtout le sens « biblique » de termes traditionnellement employés comme équivalents de tel ou tel mot hébreu, araméen ou grec, quand la traduction les a conservés, faute de mieux, en dépit d’un certain décalage avec leur sens le plus courant dans le français actuel — ainsi des mots comme « cœur », « chair » ou « esprit » ne sont pas forcément à prendre au sens qui viendrait spontanément au lecteur dans un texte moderne. Certes, la traduction aurait pu lever toute ambiguïté au cas par cas, comme elle l’a fait pour de nombreux autres termes ; mais on aurait sans doute perdu, ici et là, des notions essentielles à la Bible, qui ne correspondent pas tout à fait aux représentations courantes de nos jours. Sans vouloir fournir une synthèse conceptuelle (car la diversité des emplois d’un même mot ne se laisse pas toujours synthétiser dans un concept qui en serait le « dénominateur commun »), l’index décrit l’usage de ce « français biblique », de façon à aider le lecteur à corriger, le cas échéant, l’écart par rapport à l’usage moderne prépondérant. On y trouvera par ailleurs une foule d’informations sur le monde de la Bible, ainsi que des renvois aux principales notes explicatives.
- entre l’Ancien et le Nouveau Testament, ainsi qu’à la fin de l’ouvrage, figurent également d’autres annexes :notamment des repères chronologiques, un tableau synoptique présentant un plan comparé des quatre évangiles, des cartes géographiques et une concordance permettant de retrouver aisément de nombreux textes de la Bible. Mais une bonne partie des informations historiques et géographiques sont réparties dans l’ensemble du livre, sous forme de cartes, de tableaux et d’encadrés, à l’endroit où elles sont le plus utiles ; il reste en tout cas possible de les retrouver à partir de l’index général.
Quant à la traduction, elle résulte de plusieurs révisions, sur les originaux, de celle qui a été réalisée dans la seconde moitié du XIXe siècle par Louis Segond, docteur en théologie de Genève. Dans sa révision posthume de 1910, qui différait assez peu de la première édition, cette traduction s’est imposée à l’ensemble du protestantisme francophone, et sa renommée s’est étendue bien au-delà. Après une révision plus importante parue en 1978 (connue sous le nom de Bible « à la colombe »), elle a été de nouveau l’objet d’un examen approfondi dans les années 1990. Plus d’une cinquantaine de spécialistes ont été consultés pour passer la traduction de chaque livre biblique au crible des découvertes modernes, qui nous permettent de mieux comprendre aujourd’hui les langues et l’univers culturel de la Bible. Les responsables de la révision se sont en outre appliqués à rendre la traduction plus cohérente, pour que les correspondances possibles entre les différentes parties de la Bible en français reflètent, autant que faire se peut, les relations qui ont été effectivement établies entre les textes originaux. L’outil informatique a été d’une grande aide dans ce domaine. On a procédé quelquefois à une actualisation du vocabulaire : des tournures et des termes vieillis ont été remplacés par des équivalents plus courants aujourd’hui, et on a préféré l’expression la plus naturelle quand le sens de l’original ne faisait pas de doute.
Cependant la présente traduction reste à bien des égards une traduction classique, donc exigeante. La Bible, en effet, est un ouvrage complexe. Dès lors qu’il y a eu « Bible », c’est-à-dire recueil de textes d’époques, d’auteurs et de genres différents, le lecteur, même si l’hébreu ou le grec était sa langue maternelle, a été obligé de fournir un sérieux effort pour la comprendre. Les auteurs de la présente traduction, depuis Louis Segond jusqu’à ses derniers réviseurs, ont choisi de ne pas faire de la simplicité leur principal objectif. Ils ont tenu à conserver ou à mettre en valeur les images, les métaphores, les évocations et les représentations propres aux langues originales — qui ont d’ailleurs largement contribué à la formation de la langue française — au moins lorsqu’elles ne présentent pas un risque sérieux de contresens (dans le cas contraire, les particularités de la tournure originale sont indiquées en note [« litt. »]). Il s’agissait en effet de rendre non seulement ce qui est écrit — ou du moins ce que nous en comprenons — mais aussi, autant que possible, la façon dont cela est écrit. Un de nos principaux soucis a été de garder une distance critique par rapport au risque d’aplatissement ou d’affadissement, sinon de dérive, inhérent à toute traduction d’un texte présentant autant d’enjeux, risque qui augmente à mesure qu’on « simplifie ». Le texte, en effet, résiste toujours à l’ambition du traducteur, qui consiste à dire « simplement » ce qu’il a compris de la façon qu’il trouve « naturelle ». Une traduction destinée à l’étude porte nécessairement les traces de cette résistance. Elle navigue entre des écueils qu’elle ne peut pas toujours éviter tout à fait, redoutant autant d’être plus claire que l’original que d’être plus obscure que lui, d’être plus élégante que d’être plus maladroite. Ce faisant, elle espère préserver ce qui fait, sur le plan littéraire, la particularité de la Bible : un livre à plusieurs voix qui n’est pas seulement l’objet d’une lecture linéaire à sens unique, mais aussi d’une relecture individuelle et communautaire à plusieurs niveaux — relecture en devenir dont témoigne, sans l’enclore, l’histoire de l’exégèse. Elle se doit de servir la rencontre, toujours à refaire, entre les textes et leurs lectures diverses, sans mesurer ce qu’elle transmet à l’aune de l’interprétation du moment — si savante et autorisée soit-elle.
S’il ne fallait dire qu’un mot sur le contenu de la Bible, ce serait peut-être ce qui va presque toujours sans dire : la Bible est connue comme un livre qui parle de « Dieu ». Pourtant elle en parle assez rarement sur le mode de la théologie, c’est-à-dire du discours théorique (tel qu’il se déploie dans l’épître aux Romains). Elle comporte des récits où « Dieu » est acteur, où il agit et parle directement, de diverses manières (p. ex. Gn 1—11 ou Jonas), comme les dieux des anciennes mythologies... et toutefois différemment, pour autant qu’il s’agit du Dieu unique. Plus souvent elle désigne en lui le maître et le juge invisible de l’histoire d’un peuple, voire de l’histoire tout court, dont les événements heureux ou malheureux apparaissent comme les effets de ses actions salvatrices ou punitives (Deutéronome ; Rois). Elle rapporte des paroles d’hommes (les « prophètes » comme Amos ou Osée), et parfois de femmes (p. ex. la prophétesse Houlda, 2R 22.15ss), qui parlent ou écrivent au nom de « Dieu » et dont le discours nous semblera cependant maintes fois plus éthique, social ou politique que religieux. Elle renferme aussi des prières (p. ex. les Psaumes), c’est-à-dire des paroles d’hommes et de femmes adressées à « Dieu », où s’expriment tour à tour allégresse et désespoir, effroi et confiance, désir et regret. Elle contient encore des récits (p. ex. Esther), des poèmes (p. ex. le Cantique des cantiques) et des réflexions (p. ex. l’Ecclésiaste / Qohéleth) où « Dieu » peut sembler passablement absent.
En tout cela la Bible reste, aussi, un livre humain — au point que théologiens et philosophes l’ont souvent jugée trop humaine. Pourtant la tradition chrétienne, et les protestants y ont insisté, reconnaît dans tous les textes qui la composent — et pas seulement dans les discours attribués au locuteur « Dieu » — une parole de Dieu, le produit d’une inspiration divine (cf. 2Tm 3.16). Cette confession de foi est souvent paradoxale : même là où Dieu ne parle pas (p. ex. Ruth), Dieu parle ! Même là où Dieu est violemment pris à partie (p. ex. Job 3—31), Dieu parle ! Plutôt que de souscrire à une telle affirmation avec une hâte irréfléchie ou de la rejeter d’emblée, mieux vaut sans doute l’entendre comme une invitation à l’approfondissement, à la recherche, ou au désir...
Le Comité de rédaction
-
La constatation est sans appel : aujourd'hui l'humanité ne sait plus croire, au sein d'une société de l'anonymat où se perd la dimension symbolique de l'existence humaine et donc le sens même de la vérité. Au nom d'une liberté individuelle absolutisée, les hommes rejettent comme une soumission insupportable la reconnaissance d'un donateur qui leur offre la vie.
Pourtant la structure même de l'humain est priante, espérant d'un autre, dans la confiance, le nom qui lui permet d'exister : ainsi les parents font sortir l'enfant de l'anonymat dès sa naissance. De même c'est dans la foi que l'humanité peut accueillir la Révélation d'une parole créatrice qui, la première, l'a appelée à l'existence. Dans la prière, Dieu fait de l'homme son interlocuteur.
Selon l'Écriture Sainte, Dieu a toujours fait en sorte de maintenir la prière vivante au sein de son peuple. Moïse, le roi Salomon ou le psalmiste sont témoins du combat spirituel intérieur nécessaire pour résister à l'« Ennemi » qui exalte en chacun le sentiment de toute-puissance et détruit l'intimité de Dieu avec son peuple.
C'est en Jésus, le Psalmiste par excellence, que se réalise parfaitement cette intimité priante, et par Lui que chaque homme peut y demeurer, pourvu qu'il ne cesse de prier Dieu. Car il n'y a pas d'autre prière qu'il nous soit donné de partager que celle du Christ, en son humanité.
Dans ce texte puissant, Michel Farin scrute la Parole de Dieu. Il ouvre ainsi le lecteur aux mystères de la création et de l'incarnation, et l'invite à demeurer dans la relation avec Dieu pour rester vivant. Bien plus qu'une activité pieuse à pratiquer épisodiquement, la prière se découvre dans l'attitude d'un coeur ouvert à l'Esprit Saint qui en est la source et l'énergie. -
La Bible pas à pas Tome 1 ; d'Adam à Jacob
Jocelyne Tarneaud
- Lethielleux Editions
- Bible - Catéchèse
- 16 Septembre 2010
- 9782249624995
Pendant plus de dix ans, Jocelyne Tarneaud a raconté la Bible sur les ondes de Radio Notre-Dame. Pour elle, la Bible est fondamentalement une histoire de famille, avec tous ces moments de l'histoire d'Israël où la Création elle-même est venue au secours de la foi : la colombe de Noé, la baleine de Jonas.... Puiser aux sources de l'exégèse hébraïque permet d'entrer plus avant dans l'intelligence de la Parole comme le Christ nous y invite à travers la Samaritaine, lui qui est l'accomplissement des Ecritures, en affirmant : "le salut vient des juifs". C'est pourquoi, "raconter" est la nourriture indispensable à la croissance de la foi. Ce premier tome propose de cheminer d'Adam à Jacob à travers les symboles qui jalonnent le livre de la Genèse. Il sera suivi d'autres tomes permettant d'avancer dans tout l'Ancien et le Nouveau Testament et d'aider les lecteurs à acquérir les clés d'interprétation qui ouvrent au mystère des Ecritures.
-
Le Cantique des Cantiques est un livre de la Bible. Le Cantique des Cantiques revêt la forme d'une suite de poèmes, de chants d'amour alternés entre une femme et un homme (ou même où plusieurs couples s'expriment), qui prennent à témoin d'autres personnes et des éléments de la nature. C'est l'un des livres de la Bible les plus poétiques.
-
Une histoire personnelle de la bible
Olivier Millet
- PUF
- Une histoire personnelle de ...
- 23 Août 2017
- 9782130799306
Recueil antique de livres divers, texte sacré dépositaire de la parole divine pour le judaïsme et le christianisme ou livre des livres pour les artistes et les écrivains, la Bible est tout cela en même temps.Elle est ici présentée de manière historique et vivante, sans cesse rapportée au contexte de notre culture contemporaine. Sa constitution progressive, sa transmission, l'extrême diversité des textes qui la composent, qu'il s'agisse des genres littéraires ou des thèmes, ainsi que sa place dans les grandes religions monothéistes sont analysées et éclairées. Les questions passées et présentes de son interprétation sont prises en compte, à la lumière que projettent les sciences historiques sur elle. Enfin, la Bible est étudiée comme objet littéraire, source majeure d'inspiration pour les écrivains, la politique ou le cinéma, dans une réflexion tout autant documentée que personnelle.
-
Le livre d'Hénoch : l'apocryphe interdit
Henoch, Jacques-paul Migne
- Les éditions L'Alchimiste
- 5 Septembre 2023
- 9782379662478
Recueil de textes parmi les plus anciens de la Bible, considéré apocryphe et interdit par l'Église chrétienne, Le Livre d'Hénoch est un des écrits les plus mystérieux et peut-être le plus étonnant. Attribués par la tradition à Hénoch, défini comme arrière-grand-père de Noé et donc 7e Patriarche, ces écrits sont aussi nommés « Livre d'Hénoch l'Éthiopien » ou encore « Hénoch 1 ». Le Livre d'Hénoch expose les origines des démons et des géants, la chute des anges, leur accouplement avec les humains, la raison du Déluge , ainsi que moult éléments qui ont certainement valu que l'Église l'interdise dès le IVe siècle. Aujourd'hui, seule l'Église éthiopienne le considère comme canonique.
Texte intégral, traduction de Jacques-Paul Migne (1856), complété par une introduction. -
Les nouveaux mystères de la Bible racontés par des historiens, archéologues, scientifiques, théologiens.Avec plus de quatre milliards d'exemplaires vendus dans le monde, la Bible fascine et attire, mais que savons-nous réellement à propos de ce livre et de son contenu ? Les découvertes archéologiques et scientifiques les plus récentes éclairent d'un jour nouveau nombre d'épisodes du récit biblique, répondant à certaines questions et en posant de nouvelles.
Dans ce livre aussi clair qu'accessible, les plus éminents archéologues, historiens, chercheurs et théologiens partagent avec nous leurs dernières découvertes majeures, et mettent tout leur savoir à notre disposition pour nous aider à percer les énigmes de la Bible.
De Moïse recevant les Dix Commandements et les plaçant dans l'Arche d'alliance à la quête du Saint-Graal - la coupe dans laquelle Jésus but lors de la Cène -, des miracles du Christ aux apparitions de la Vierge à Fátima, au Portugal, sans oublier la puissance du roi Salomon ou le Saint-Suaire de Turin,
Les Nouveaux Mystères de la Bible nous entraînent dans un voyage captivant aux sources de l'humanité.