Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner.
Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'Evénement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». Loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». Validant l'existence des VSCD - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la Résurrection.
Un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.
Lytta Basset a publié de nombreux ouvrages, principalement chez Albin Michel, dont Oser la bienveillance (2014), La Source que je cherche (2017) et Faire face à la perversion (2019). Ce lien qui ne meurt jamais (2007) est aujourd'hui disponible au Livre de Poche.
Que l'on soit croyant ou non, il est clair que Jésus est la personnalité ayant eue le plus d'impact sur l'histoire de l'humanité. Mais que sait-on exactement de lui ?Une enquête qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même par les plus passionnés.Pendant longtemps, l'expression populaire " Paroles d'Evangile " montrait que l'on prenait leur contenu au pied de la lettre. Puis, avec la modernité est venue la critique des textes, et certains auteurs, y compris chrétiens, en sont venus à dire que, finalement, on ne savait que très peu de choses sur Jésus, et encore moins sur les paroles qu'il avait prononcées. Mais est-ce vrai ou juste un a priori de notre époque ? Ne serait-ce pas extraordinaire si l'on pouvait avoir sur lui un témoignage de première main dont on pourrait montrer qu'il est extrêmement fiable jusque dans d'infimes détails ?
En menant une véritable enquête haletante " à la Hercule Poirot ", à partir de l'analyse de l'ensemble des ressources disponibles dans les premier et deuxième siècles de notre ère qu'il a analysé, Jean Staune nous montre que c'est bien le cas avec le 4e Evangile, qui est fort différent des trois autres.
Mais cela implique quelque chose de stupéfiant : le principal disciple de Jésus, celui qui se présente comme le " Disciple que Jésus Aimait " n'a jamais été l'un des Douze Apôtres !
Cela ouvre des perspectives nouvelles et inattendues sur les origines du christianisme.
Mais surtout, à partir du moment où l'on prend ce témoignage et les propos les propos de Jésus qu'il contient au sérieux, cela implique une compréhension nouvelle de la nature de Jésus qui surprendra même les chrétiens, qui pourtant placent déjà la barre très haut en le considérant comme " le fils de Dieu ". Cela nous dévoilera aussi des choses essentielles sur notre propre nature et notre propre destinée.
A l'opposé de toute " démarche à la Da Vinci code ", cette enquête, qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, est basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même par ceux passionnés par les origines du mouvement qui a le plus impacté l'histoire humaine.
Avec la Segond 21, plus besoin de choisir entre compréhension et fiabilité!
«L'original, avec les mots d'aujourd'hui», voilà en effet le principe qui a guidé l'équipe pluridisciplinaire de traduction de la version Segond 21, pendant sa douzaine d'années de travail.
«L'original»: le premier objectif de la Segond 21, c'est de rester le plus fidèle possible à ce que dit le texte biblique dans les langues originales, c'est-à-dire l'hébreu et l'araméen pour l'Ancien Testament, et le grec pour le Nouveau Testament.
«Avec les mots d'aujourd'hui»: le deuxième objectif de la Segond 21, c'est de recourir à un langage courant, compréhensible pour les jeunes du 21e siècle. Une nouvelle traduction à découvrir, pour redécouvrir la Bible.
Un récit d'espérance. Un récit de jouvence. Le livre de Tobie nous fait remonter à la bonté inaugurale de la création. Cette bonté qui confère dignité à tout être. Un livre pour nous ressouvenir de la beauté spirituelle de l'être humain.
C'est l'histoire d'un homme pieux et généreux nommé Tobit. Comme tous les justes, il doit traverser les doutes et la nuit de l'épreuve sans se détourner de Dieu.
C'est aussi l'histoire d'une jeune fille, Sarra, qu'un démon empêche de se marier, mais qui demeure digne et confiante.
C'est enfin le voyage initiatique d'un fils, le jeune Tobie, guidé et conseillé par l'Ange Raphaël.
Dans cette histoire, on rencontre aussi un chien, un poisson, une famille accueillante ; on assiste à un exorcisme, à un mariage d'amour et à une guérison miraculeuse.
Il ne s'agit pas là d'une fable. Il y va d'un patient chemin d'éveil et d'accomplissement spirituel que Jacqueline Kelen déchiffre pas à pas pour nous et sur lequel elle nous accompagne.
À partir d'un beau récit biblique composé au iiie siècle avant Jésus-Christ, ce livre magnifique nous rappelle que, sur terre comme au ciel, le temps de la bonté et de la bénédiction n'est pas révolu.
Terre sainte, Égypte, Turquie, Iran, Irak, Jordanie, Grèce, Italie... La Bible mentionne de très nombreux sites ou bourgades dans ses pages. Des lieux qu'ont parcourus et aimés des hommes et des femmes comme Jérémie, Isaïe, David, Salomon, Déborah, Ruth la Moabite, Paul de Tarse, Hérode... et bien sûr Jésus et Marie, sa mère. Des lieux où ont vécu aussi des gens ordinaires, et que les fouilles, menées depuis le milieu du XIXe siècle, permettent de mieux connaître aujourd'hui. Ainsi des pans entiers de la vie de leurs habitants, des témoignages de première importance sur leurs moeurs et leur quotidien, ont-ils surgi sous la pelle et le pinceau des archéologues.Après avoir exposé brièvement quelques notions essentielles sur l'archéologie - son histoire, ses méthodes, son évolution à travers le temps - pour donner au lecteur quelques repères concrets, le livre détaille l'historique des lieux, les découvertes archéologiques et les thèmes bibliques qui y sont liés. 49 plans et cartes, plus de 200 photographies enrichissent la compréhension des 99 sites et cités répertoriés dans cet ouvrage.Un voyage vivant, dans des lieux emblématiques ou méconnus, au coeur des pays bibliques.
Passionné de Bible, Jean Emériau est l'auteur d'un Guide biblique de Terre Sainte, d'un Guide des voyages de saint Paul, d'un Atlas des pays bibliques, et d'un Guide de la faune et de la flore bibliques. Ces ouvrages sont édités chez Desclée de Brouwer.
Les scandales s'enchaînent. L'Église semble s'effondrer. Comment continuer à croire ? Comment continuer à se dire membre de l'Eglise ? Beaucoup de chrétiens sont déboussolés. Cet ouvrage s'adresse à eux. Sans éluder les problèmes, il ouvre des pistes pour les aider à rester debout.
L'Église semble ne plus pouvoir tenir debout. Un scandale succède à un autre, et on ne reconnaît plus bien la chaste épouse du Christ dont nous parle le Nouveau Testament... Un sentiment de honte envahit aussi bien les fidèles que les pasteurs, et nous vide du courage d'annoncer la bonne nouvelle de l'Évangile à ceux qui nous entourent. Comment garder la foi et l'espérance ? Comment rester debout nous-mêmes, pierres vivantes de cet édifice ?
Sans éluder les problèmes, sans minimiser les souffrances, cet ouvrage offre un itinéraire pour panser les blessures et ouvrir de nouveaux horizons. Il s'adresse aux croyants ébranlés, afin de leur proposer un secours, pour qu'ils puissent prendre part à la tâche de reconstruction qui a commencé. Une vie, proposée en exemple plutôt qu'en modèle, peut nous aider : celle de saint Dominique, qui a aussi vécu dans des temps troubles pour l'Église, mais qui ne s'est pas laissé désarmer. Son audace et sa fidélité peuvent nous inspirer. Des pistes pour répondre à des interrogations profondes. Une approche courageuse et lucide à la fois. Une invitation à réfléchir, à prier, à agir.
On connaît la parabole du fils prodigue. Pour la première fois, Jacqueline Kelen prolonge le récit et donne la parole à tous ses acteurs. Une fable sur la générosité, le don et le pardon.
Et si la parabole du fils prodigue n'était pas qu'un message biblique mais une leçon universelle ? Et si en plus d'être l'histoire d'un fils ingrat et pécheur, elle constituait une injonction à la liberté qui nous concerne tous ? Et si elle n'était pas seulement une leçon pour les fils mais aussi pour les pères ?
Dans cette variation littéraire et philosophique, Jacqueline Kelen file le mythe et ajoute des personnages qui, tour à tour, prennent la parole. Il y a le père, pieux et bon, la mère, inquiète et tendre, le frère aîné, sérieux et travailleur, un vieux serviteur compatissant, et bien sûr le fils prodigue, rebelle et rêveur, qui part pour explorer le monde et éprouver sa liberté avec ce que cela implique de joies et de risques.
Un conte d'aujourd'hui sur l'amour humain et divin, l'absence et l'attente, les épreuves et la grâce, la justice et la réconciliation.
La nouvelle traduction officielle de la Bible désormais disponible en version numérique. 70 traducteurs se sont réunis au cours de 17 ans de travail pour présenter une traduction liturgique avec notes et présentations des livres bibliques.
La Bible de la liturgie est disponible en version numérique pour tous vos écrans : tablette, smartphone, liseuse et ordinateur. Elle contient l'intégralité de la traduction officielle ainsi que la table des lectures, l'index des personnages bibliques et des mots-clefs.Les petits plus du numérique :Une recherche facilitée par livre, chapitre et verset pour retrouver rapidement n'importe quelle référence biblique,Des références bibliques accessibles en un clic depuis le texte.
L'Ancien et le Nouveau Testament en 100 textes expliqués
La Bible est l'ouvrage le plus traduit et le plus vendu au monde. Il est certainement le plus feuilleté, aussi. Mais ce qui est " bien connu " peut se révéler mal connu... Comment se repérer parmi ce qui constitue en réalité une bibliothèque ?Ce volume propose de guider le lecteur dans un monument de la culture universelle, qui est aussi la source d'inspiration principale de près de trois milliards de personnes. Cent textes essentiels sont présentés : leur contexte, ainsi que leur signification à toute époque. Ces extraits et leurs commentaires trament également un panorama plus général de la Bible ; la vision du monde qu'elle porte, en effet, est d'une force et d'une cohérence qui se laissent découvrir au fur et à mesure de la lecture. Il y est question de l'origine du monde et du dessein de Dieu, de la beauté de la Création, de la dignité et de la vocation de l'homme.Pour révéler toute leur richesse, étudiée depuis des siècles, et toute leur vitalité, ces textes sont expliqués par des croyants. Philippe Haddad, rabbin, commente les passages de la Bible hébraïque, appelée Ancien Testament ou Première Alliance par les chrétiens, et Bernard Miserez, prêtre, explicite ceux du Nouveau Testament. Cette écriture à deux voix est aussi le garant d'un livre ouvert à tous.
Chrétien, helléniste cultivé, citoyen romain, prophète, apôtre des nations, inventeur de l'Eglise, homme de paradoxes... Qui est Paul ? Le livre pour aller à sa rencontre, au-delà des idées reçues.
Persécuteur devenu disciple du Christ, helléniste cultivé, citoyen romain, prophète, apôtre des nations, fondateur d'Églises, personnage de paradoxes... Qui est vraiment Paul de Tarse, celui qui a su se faire " tout à tous " ? Derrière ces facettes variées, c'est l'homme lui-même, son histoire et sa personnalité que Chantal Reynier nous invite à découvrir dans ce livre. Une exploration qui se fait grâce au contact direct avec les sources, tenant compte des dernières problématiques de la recherche exégétique, historique et archéologique. Ce portrait se double d'un suivi de la réception, de l'apôtre et de sa pensée dans la culture occidentale.
La grande aventure du Livre des livres est d'abord celle des femmes et des hommes qui en animent la trame, en déroulent le fil et l'incarnent. Ces protagonistes majeurs de la Révélation sont ainsi devenus des figures éminentes de notre culture. La collection " Personnages de la Bible " nous fait partir à leur découverte et à leur rencontre.
Comprendre la Bible.
Ils sont nombreux aujourd'hui encore ceux qui expriment un tel souhait, comme le faisait, à l'aube du christianisme, le haut fonctionnaire de la reine d'Éthiopie, rejoint par le diacre Philippe sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza.
Les chrétiens de langue française disposent désormais d'une traduction complète de la Bible réalisée par des équipes de spécialistes en vue d'être proclamée dans la liturgie, mais aussi pour être utilisée dans la catéchèse et méditée dans la lecture personnelle.
Pour aider ceux qui cherchent à comprendre davantage, une équipe d'exégètes de la Bible a rédigé des notes explicatives permettant d'aller plus loin. Ces notes s'adressent à tout lecteur désireux d'approfondir sa compréhension de la Bible, individuellement ou en groupe.
On y trouvera toutes les informations utiles pour mieux comprendre le texte et le savourer.
Le père Henri Delhougne, osb, est moine bénédictin à l'abbaye Saint-Maurice de Clervaux, au Luxembourg. Coordinateur de La Bible, traduction officielle liturgique parue en 2013, il a dirigé le travail des nombreux spécialistes ayant contribué aux notes et introductions de cette édition.
Les nouveaux mystères de la Bible racontés par des historiens, archéologues, scientifiques, théologiens.Avec plus de quatre milliards d'exemplaires vendus dans le monde, la Bible fascine et attire, mais que savons-nous réellement à propos de ce livre et de son contenu ? Les découvertes archéologiques et scientifiques les plus récentes éclairent d'un jour nouveau nombre d'épisodes du récit biblique, répondant à certaines questions et en posant de nouvelles.
Dans ce livre aussi clair qu'accessible, les plus éminents archéologues, historiens, chercheurs et théologiens partagent avec nous leurs dernières découvertes majeures, et mettent tout leur savoir à notre disposition pour nous aider à percer les énigmes de la Bible.
De Moïse recevant les Dix Commandements et les plaçant dans l'Arche d'alliance à la quête du Saint-Graal - la coupe dans laquelle Jésus but lors de la Cène -, des miracles du Christ aux apparitions de la Vierge à Fátima, au Portugal, sans oublier la puissance du roi Salomon ou le Saint-Suaire de Turin,
Les Nouveaux Mystères de la Bible nous entraînent dans un voyage captivant aux sources de l'humanité.
À la question : « Quel est le plus grand obstacle à la rencontre inter-religieuse ? », le théologien Dennis Gira répondait : « La peur, parce qu'elle construit des forteresses. Un chrétien n'a pas le droit de craindre la différence, appelé à aller toujours plus loin dans sa quête de la vérité. »
Affectionner la confusion ne mène ni à la paix ni au vivre-ensemble véritable, mais à la fuite. Musulmans et non-musulmans sont tentés par une schizophrénie de confort psychologique : fuir une réalité qui leur demande trop, et se réfugier dans une posture illusoire, soit forte (islamisme), soit accommodante et faussement consensuelle (laïcité, tolérance et « dialogue » mous).
Dans ce livre, François Jourdan trouble la tranquillité du déni organisé, démasque la confusion entretenue et prend le risque de raviver la peur et le conflit inévitable. Mais les voir en face pour les désamorcer en les résolvant le plus possible, à l'avance des violences très probables qu'il faut éviter : voilà une solution non-violente et un chemin de liberté, permettant de bâtir une paix solide et durable.
Docteur en théologie, histoire des religions et anthropologie religieuse, prêtre eudiste, François Jourdan a longtemps été délégué du diocèse de Paris pour les relations avec l'islam. Il a enseigné à l'Institut pontifical d'études arabes et islamiques à Rome, à l'École cathédrale de Paris et aux Instituts catholiques de Paris, Angers et Toulouse. Il est l'auteur d'essais remarqués, dont Dieu des chrétiens, Dieu des musulmans (Flammarion, coll. « Champs-Essais », 2012).
Jean de la Croix est un immense poète, un réformateur de l'Ordre du Carmel et un mystique, promoteur d'une vision exigeante mais tendre de l'être humain. C'est par le biais de la fiction que David Clair nous fait entrer avec subtilité et sensibilité dans la psychologie de cet être fascinant.
13 décembre 1591. Jean de la Croix, grand mystique et poète, réformateur de l'Ordre du Carmel aux côtés de Thérèse d'Avila, a rejoint depuis quelques jours le couvent d'Ubeda, au coeur de l'Andalousie. Atteint d'une maladie qui gangrène d'abord sa jambe, puis son corps tout entier, il sent la mort approcher.
Dans son agonie, il se met à parler. Avec soi-même d'abord, mais aussi en dialogue avec celui qu'il n'a cessé de chercher toute sa vie durant, celui qui l'a soutenu pendant les épreuves, pendant les heures sombres. Et peut-être a-t-il aussi quelque chose à dire aux nombreux frères qui l'entourent, ainsi qu'à nous, qui l'écoutons plusieurs siècles après.
Le frère Jean se souvient de l'existence intense qu'il a vécue. De la grande pauvreté d'une enfance villageoise castillane aux bancs de l'université de Salamanque, des rencontres qui l'ont aidé à celles qui ont failli le détruire, d'un cachot de Tolède aux instants merveilleux dans la Grenade andalouse, la vie de Jean de la Croix est une aventure constante, dense, inspirante.
S'affranchissant des cadres habituels, ce livre introduit le lecteur à une compréhension profonde d'un homme hors du commun, dont le message invite à se recentrer sur l'essentiel, à suivre son coeur et à renouer avec la subjectivité et la sensibilité.
Un roman passionnant. Un récit majestueux.
Un parcours d'ouverture à la conscience, fondé sur les trois livres de Salomon, issus de la Bible
Dans cet ouvrage, je vous propose un chemin de conscience. Notre guide sera Salomon, et ses trois livres issus de la Bible : le Qohélet (aussi appelé l'Ecclésiaste), le Livre de la Sagesse et le Cantique des cantiques. Le Livre du Qohélet est décapant ; il fait entendre la sagesse de la lucidité : " Tout n'est que vanité... Rien de nouveau sous le soleil. " Il ne nous permet aucun mensonge, aucun bluff, aucune belle histoire spirituelle. Cette approche, si rigoureuse soit-elle, pourrait aussi nous conduire au désespoir. Car sans illusion, peut-on vivre encore ?
C'est alors que le Livre de la Sagesse intervient : nous sommes mortels, mais nous possédons la capacité de nous éveiller à une autre dimension, à une vie atemporelle. " Tu es poussière, tu retourneras à la poussière ", c'est vrai, mais souviens-toi également que tu es lumière et que tu retourneras à la lumière.
Cette lumière, c'est le Cantique des cantiques qui la fait jaillir. Comment ? En célébrant l'amour.
Les trois grands livres de Salomon ne nient pas la difficulté de vivre ; ils nous apprennent à reconnaître chaque occasion d'accéder à la prise de conscience et peut-être à l'amour. Leur lecture nous conduit vers la sagesse essentielle : savoir nous abandonner au mouvement de la Vie qui se donne.
Jean-Yves Leloup
La croix du Golgotha: dans la vie de Jésus, c'est l'événement dont l'historicité est réputée la plus fiable et le sens le plus énigmatique. Qu'un homme meure fait partie de sa condition, dès la naissance. Que le «Fils de Dieu» trépasse constitue un désaveu de la toute-puissance divine.
Cette tension accompagne toute l'histoire du christianisme: depuis les origines, les croyants en Jésus ont tenu ensemble la factualité de cette mort en croix, châtiment antique particulièrement cruel, et la nécessité d'en comprendre le sens.
C'est ce saisissant travail d'interprétation que le présent volume collectif, fruit d'un cours public, retrace. Esquissant un parcours de l'apôtre Paul au Coran, en passant par l'Évangile de Pierre ou encore les Actes de Pilate, il s'ouvre sur la réception de la crucifixion au diapason des enjeux écologiques contemporains.
Avec les contributions de Frédéric Amsler (éd.), Simon Butticaz (éd.), Andreas Dettwiler, Christiane Furrer, Éric Junod, Daniel Marguerat et Sarah Stewart-Kroeker.
Avant-propos à l'édition 2010
L’idée d’une version de la Bible qui soit commune aux confessions chrétiennes francophones est ancienne : elle remonte à Richard Simon au xxe siècle. Mais elle n’a pris vraiment corps et atteint le grand public que dans les années soixante du xxe siècle.
Le test de l’épître aux Romains
Pour vérifier que l’entreprise était viable, on essaya de traduire en commun l’épître aux Romains, selon le principe « qui peut le plus peut le moins ». On sait que l’interprétation de cette épître a donné lieu, dans le passé, aux affrontements les plus vifs entre protestants et catholiques.
Le projet initial avait en fait été de procéder à une révision œcuménique de la Bible de Jérusalem. Mais les premiers essais, sur l’épître aux Romains, confiés aux professeurs P. Bonnard (Lausanne) et P. Prigent (Strasbourg), ont rapidement conduit les responsables à constater qu’on était déjà au-delà d’un simple travail de révision, et qu’en réalité on avait commencé une œuvre nouvelle.
Il fut donc décidé de constituer une équipe paritaire de six traducteurs. On était en 1965. L’entreprise se trouvait alors encouragée du côté catholique par la récente promulgation de la Constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II. Au bout d’un peu plus d’un an de travail commun on put considérer que le pari était gagné : un fascicule comportant introduction, traduction et annotation communes de l’épître vit le jour. La démonstration était faite : puisqu’on pouvait traduire ensemble l’épître aux Romains, on pouvait se lancer dans la traduction de toute la Bible ! En outre un constat aussi intéressant qu’inattendu était apparu : les clivages ou désaccords de traduction ne se faisaient pas entre confessions mais entre traducteurs, qu’ils soient catholiques ou protestants. Un débat fraternel – un tel travail en commun ne se fait pas sans créer des liens solides – permit de résoudre les difficultés à la satisfaction de tous.
Une traduction de toute la Bible enfin possible
On se mit donc au travail pour l’ensemble de la Bible. A cet effet on constitua des équipes, toutes paritaires, de spécialistes. Pour cette tâche considérable on réussit à mobiliser presque 120 traducteurs, l’indispensable coordination étant assurée, tant pour le Nouveau Testament que pour l’Ancien, par deux équipes, elles aussi paritaires. Les noms du père François Refoulé et du pasteur Georges Casalis, infatigables chevilles ouvrières de l’entreprise, doivent être ici cités, même si le principe du travail collectif et de l’anonymat des traducteurs a toujours été respecté (on trouvera en regard de la page de titre la liste de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre). Le Nouveau Testament put paraître en 1972, et l’Ancien en 1975.
A côté de cette édition dite « avec notes intégrales » (et références marginales) voyait aussi le jour une édition de volume plus réduit, dite « avec notes essentielles », ces dernières portant exclusivement sur les problèmes de texte ou de traduction, ainsi que sur le cadre historico-culturel à connaître pour pouvoir situer le texte lu. Il va de soi que les textes de ces deux éditions parallèles étaient strictement identiques et qu’ils devaient le rester au fur et à mesure des révisions.
Une première mise à jour (1988)
Après un usage d’une quinzaine d’années il devint évident qu’un toilettage de l’ensemble était nécessaire. Plusieurs raisons justifiaient cette mise à jour – qui s’impose d’ailleurs périodiquement à toute édition de la Bible.
En premier lieu, les éditeurs avaient reçu de lecteurs exigeants des remarques ou des suggestions concernant la traduction ou son annotation. Justifiées ou non, ces remarques devaient toutes être examinées.
En second lieu, le grand nombre de traducteurs était la cause d’une certaine diversité dans la traduction de certains mots ou de certains passages parallèles. Certes les évangiles synoptiques avaient été traduits de manière synoptique – c’est-à-dire que des libellés grecs identiques avaient été rendus en français de manière identique –, mais cela n’avait pas été le cas par exemple pour les passages parallèles des livres des Chroniques et des Rois. Une harmonisation s’avérait nécessaire.
En troisième lieu, la Bible représente une telle masse de textes à traiter que, malgré le soin rigoureux apporté à leur travail par les équipes engagées, un certain nombre de mises au point restaient indispensables.
Le fait mérite d’être souligné : à de rares exceptions près il a été possible de réunir à nouveau les mêmes équipes responsables pour la grande vérification qui donna le jour à une deuxième édition de la TOB, parue en 1988.
Le problème du Pentateuque en 2004
Une quinzaine d’années plus tard des spécialistes de l’Ancien Testament ont alerté le comité de l’AORB1 sur le fait que la conception qui prévalait quelques décennies plus tôt concernant la composition du Pentateuque avait vieilli et se trouvait de plus en plus contestée : il n’était plus possible de regarder, comme c’était encore le cas aux débuts de la TOB, l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible comme une sorte d’œuvre composite empruntant à quatre documents antérieurs, qu’on appelait respectivement « yahviste », « élohiste », « deutéronomiste » et « sacerdotal ». L’AORB décidait alors de confier l’indispensable mise à jour à une équipe – toujours œcuménique – de cinq spécialistes du Pentateuque, chargée de reprendre les introductions et l’annotation du Pentateuque, en tenant compte des avancées de la science. La traduction, elle, ne subit que d’infimes ajustements. L’équipe des rédacteurs sollicités profita de l’occasion pour actualiser aussi les introductions générales à la Bible et à l’Ancien Testament, et pour réviser le tableau chronologique et en écarter les datations par trop aventureuses, comme par exemple celles des patriarches.
En 2003 ce travail a été publié en un fascicule séparé, donnant le Pentateuque sous sa nouvelle présentation avant que celui-ci ne soit intégré dans l’édition datée de 2004. L’édition dite « avec notes essentielles » était parallèlement mise à jour.
La nouvelle édition de 2010
Après cette révision du Pentateuque, une nouvelle édition de la TOB devenait nécessaire pour au moins deux raisons.
En premier lieu, une participation plus active de la partie orthodoxe se devait d’apparaître ici ou là dans l’annotation de certains passages et surtout dans l’adjonction des livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras,3 et 4 Maccabées, Prière de Manassé, Psaume 151.
En deuxième lieu, après la révision de 2004, qui portait sur le seul Pentateuque, il convenait de mettre à jour le reste de la traduction, d’autant que la science biblique a continué de progresser : elle permet aujourd’hui une approche plus précise de la datation de certains livres et un éclairage historico-culturel parfois plus précis du texte biblique grâce aux nouveaux progrès de l’archéologie.
Enfin, dans le prolongement des travaux d’un Paul Ricœur sur le phénomène de la lecture, par exemple, on est mieux à même de comprendre aujourd’hui comment un livre aussi complexe que celui d’Esaïe présente une unité jusqu’alors plus ou moins méconnue. Sur la base de ces constats les introductions, d’une part, et l’annotation, d’autre part, ont été l’objet d’un certain nombre de retouches.
Quant à la traduction elle-même, elle a été revue dans une double perspective.
En premier lieu, pour faire droit aux remarques de certains lecteurs, on a, quand cela se justifiait, procédé à des retouches ponctuelles.
Citons, à titre d’exemple, le cas de Gn 4.21, où on a remplacé cithare (désignation anachronique) par lyre ; ou de Gn 1.1, où l’on est revenu, sur le fond, à la traduction de 1975, tout en faisant apparaître l’aspect de titre ou de sommaire du premier verset de la Bible. Dans certains cas, on a préféré au décalque, fidèle à la forme du texte original, une traduction plus fidèle au sens. Ainsi en Mc 10.23, au lieu de « Qu’il sera difficile… ! », on lira « Qu’il est difficile… ! », car le futur a ici une valeur de sentence plus que de temps. N’entrons pas dans les détails des améliorations du français ou de l’orthographe – en particulier pour certains noms propres –, ni de la correction de coquilles ayant survécu aux relectures des éditions précédentes, ni de la rectification éventuelle de la ponctuation ou de la remise en place d’un numéro mal placé de verset, de référence marginale, voire d’un changement de sous-titre.
Outre ces retouches ponctuelles on a procédé à un certain nombre de retouches systématiques.
Les premières ont porté sur les noms divins. La quasi-totalité d’entre eux comportait en effet les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant ». Or ces qualificatifs sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il faut trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Sabaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, qui était rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible.
Dans la même perspective l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant », a été tout simplement transcrite. Les meilleures études récentes, en effet, reconnaissent ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Gn 17.1) une note apporte sur ce point les précisions utiles.
Le titre pantokratôr, qui apparaît non seulement dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain.
Certaines expressions idiomatiques ont été conservées dans leur forme décalquée, mais leur signification est élucidée dans une note, ou bien elles ont été rendues par un équivalent français adéquat. C’est ainsi que le décalque « parler au cœur » a été rectifié en « parler contre le cœur », avec note explicative, voire carrément traduit comme en Gn 34.3 : « Il se prit d’amour pour la jeune fille et regagna sa confiance. »
La « guerre sainte » est devenue guerre de Dieu pour des raisons que chacun comprendra. « Conclure une alliance en faveur de » est devenu conclure une alliance avec, les « pasteurs » sont devenus des bergers, etc.
Le qualificatif « jaloux », quand il est accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux », a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la « jalousie » de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète.
En ce qui concerne le Nouveau Testament, à la suggestion de l’Amitié judéo-chrétienne de France, la traduction systématique du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile johannique a été entièrement revue. En français, en effet, le terme « juif » n’a que deux acceptions : (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob. Or le grec de l’évangile johannique a, quant à lui, un éventail de quatre acceptions disponibles : outre celles du français, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Les acceptions (3) et (4) ne pouvaient donc pas être rendues comme les acceptions (1) et (2). Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable pour les soixante-huit cas où le terme « juif » se trouve dans l’évangile de Jean, proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
Editeurs et réviseurs espèrent avoir ainsi rendu plus aisée et donc plus profitable la lecture de la Bible.
Notes
1 ♦ Association œcuménique pour la recherche biblique, qui gère éditions et révisions de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB).
« Dans la perspective de la grande assemblée synodale qui aura lieu à Rome en octobre 2023, ce livre est un guide utile destiné à tous ceux qui veulent en savoir plus sur le thème parfois mal compris du Synode. Celui-ci, indique par exemple le pape François, "nous offre l'opportunité de devenir une Église de l'écoute : faire une pause dans nos rythmes, réfréner nos angoisses pastorales pour s'arrêter et écouter" ».
La Genèse décrit l'humain comme crée à l'image et à la ressemblance du Créateur sans expliquer ces vocables, sauf pour dire qu'ils impliquent de ne pas faire couler le sang. Comment les personnages de ce récit en découvrent-ils la trace en eux-mêmes et en autrui ? Ou, au contraire, pourquoi la négligent-ils au point de l'oublier ? Pourquoi enfin une tentation majeure s'impose-t-elle très vite de croire que cette image doive suivre un régime contrasté pour l'homme et pour la femme, au point de méconnaître qu'elle excède toujours la visibilité des différences entre les personnes ? Pourtant, malgré l'histoire tourmentée que raconte la Genèse, histoire qui est aussi la nôtre, le Créateur ne revient jamais sur le don qu'Il a fait de Son image. En dialogue avec plusieurs commentaires de la tradition hébraïque, surtout hassidique, ce livre explore ces questions en montrant qu'elles nous habitent toujours et que les personnages de la Genèse sont révélateurs de notre humanité.
Il y a plus de deux mille ans, Jésus de Nazareth, juif de Galilée, livra à ses contemporains une parole toute nouvelle, des mots et des enseignements étranges et forts, hors du commun.
Comment cette parole fut reçue, comment elle bouleversa une société tout entière et comment fut-elle transmise jusqu'à nous ? C'est ce que Serge Bloch, illustrateur mondialement reconnu, et Frédéric Boyer, auteur de nombreux romans chez P.O.L, nous racontent dans ce livre, à travers un texte et des illustrations saisissantes, une vision personnelle et moderne de la vie de Jésus et de la mémoire qu'elle a laissé.
Un récit illustré ultra contemporain, entre le beau livre et le roman graphique, qui parvient à restituer la force, la modernité, et plus encore, l'immense portée littéraire des Évangiles.
Les dernières décennies du XVIe siècle furent incontestablement le théâtre de cruautés et d'exactions innombrables suscitées par l'explosion d'une haine confessionnelle exacerbée. Mais la France des guerres civiles a aussi été la scène de profonds bouleversements qui ont affecté durablement la manière de penser et de vivre la diversité confessionnelle, l'évolution des théories et des pratiques politiques et jusqu'à l'appréhension d'une chrétienté devenue bipolaire, au coeur de laquelle les considérations religieuses ont parfois fini par transcender les intérêts purement nationaux.
En s'affranchissant du récit chronologique traditionnel, où s'enchevêtre, de manière souvent inextricable, une litanie presque interminable d'événements qui fait écran aux véritables enjeux de cette période infiniment complexe, ce livre adopte une approche différente afin d'éclairer les guerres civiles qui ont déchiré la France pendant près d'un demi-siècle.
Au fil d'une démarche sélective et thématique, il met en lumière les forces convergentes ou divergentes qui ont structuré le scénario d'un affrontement au cours duquel se sont inlassablement croisés engagement religieux et combat politique, défense de la foi et lutte pour le pouvoir. En quelques chapitres, sans avoir la prétention de tout dire, il déplace le curseur traditionnellement adopté par les historiens afin d'offrir un autre regard sur ces «guerres de religion».
Longtemps recteur de l'Institut catholique de Paris, désormais président de l'Institut pontifical de théologie Jean-Paul II à Rome, Mgr Philippe Bordeyne livre ici, face aux grandes mutations sociales et culturelles, technologiques et éthiques, un vibrant plaidoyer, argumenté et sensible, en faveur de la famille comme fondement de l'humanité.
Notre société vit une double crise : celle de la foi ecclésiale et celle du mariage. Face à la sécularisation et à la dérégulation du monde contemporain qui juge les croyances religieuses révolues et les modèles traditionnels échus, l'Église peut-elle encore proposer une parole apte à être entendue et reçue ? Et, plus crucialement, les familles peuvent-elles encore être des lieux d'évangélisation et d'aventure spirituelle ?
Sans nier les réalités complexes du moment historique que nous traversons, Philippe Bordeyne ose faire ici le pari de l'espérance. Se fondant sur des situations vécues autant que sur des considérations éthiques, il nous invite à redécouvrir la vraie finalité de la famille où la découverte et l'apprentissage de l'amour s'ouvrent sur la recherche et la rencontre de Dieu. Considérant que l'Église se doit d'écouter autant qu'elle se doit d'enseigner, il nous invite à mieux accueillir et recueillir l'appel profond du Christ à la sainteté que portent en eux toutes et tous les baptisés.
Un plaidoyer argumenté, sensible et réaliste en faveur de la source de notre humanité, par l'un des grands théologiens français d'aujourd'hui.
Dans ce livre, il y a toutes les histoires qui nous rassemblent. Elles racontent le mystère du peuple, son drame au sein de l'histoire du monde. Et le chemin de l'espoir. De la Genèse au Livre de Daniel, voici trente-cinq récits bibliques extraits de l'Ancien Testament comme vous ne les avez jamais lus ni vus ! S'adressant à toutes les générations et à tout public, ces histoires marquées par la puissance des textes de Frédéric Boyer et la modernité des illustrations de Serge Bloch racontent le monde dans lequel nous vivons et tentent de répondre aux grandes questions que se pose l'homme aujourd'hui.
Face à Nabuchodonosor qui va détruire Jérusalem, Jérémie, prophète persécuté, délivre un message d'une force inspirante pour toutes les crises à venir. Erwan Chauty nous donne ici les repères nécessaires pour comprendre ce prophète, son message, et son actualité.
C'est Erwan Chauty, jésuite, exégète, docteur en théologie biblique et enseignant au Centre Sèvres, qui se fait ici votre guide pour entrer dans le livre de Jérémie.
Identification de l'auteur ou des auteurs, contexte scripturaire, historique, culturel et rédactionnel, analyse littéraire, structure et résumé, examen détaillé des grands thèmes, étude de la réception, de l'influence et de l'actualité, lexique des lieux et des personnes, chronologie, cartes géographiques, bibliographie : les plus grands spécialistes de l'Écriture se font votre tuteur. " Mon ABC de la Bible ", ou la boîte à outils d'une lecture informée et vivante du Livre des Livres.
125X195 - 152 pages