Retrouve Anthony Colette, le célèbre danseur de Danse avec les stars, dans son premier roman jeunesse !
Anthony Colette, célèbre danseur, décide d'organiser un concours au sein de son école : réunir quatre enfants et les emmener découvrir les pays qui ont vu naître les danses de salon ! C'est ainsi qu'Anya, Flore, Marcel et Quinsey se retrouvent dans un avion en direction de Buenos Aires, capitale de l'Argentine, mais surtout capitale du tango. Pour les petits danseurs, c'est l'occasion d'apprendre un nouveau style de danse, de découvrir la ville et de se faire de nouveaux amis ! Mais, aux côtés d'Anthony, ils vont être confrontés à la rigueur de Doncarlito, professeur de tango argentin. Pour l'amour de la danse, parviendront-ils à s'entendre et à mettre de côté leurs différences ?
Etre chevalier, c'est à la fois bénéficier d'un statut, d'un armement particulier et observer une conduite originale. De l'époque carolingienne jusqu'au XVIIIe siècle, ces guerriers nobles vont adopter un comportement singulier dans leur manière de combattre, dans les rîtes d'adoubement, dans leurs jeux, leurs parades ou leurs tournois et jusque dans leurs discours politiques - qu'il s'agisse de la protection des églises, des pauvres, des femmes ou des croisades. De cette mutation majeure témoignent les châteaux conçus comme les manifestations d'une puissance territoriale et sociale, mais aussi comme les lieux d'une civilité chevaleresque. Ce livre, écrit notamment par Philippe Contamine, Dominique Barthélémy et Patrick Boucheron, offre la seule synthèse disponible en collection de poche.
VOUS AVEZ TOUJOURS RÊVÉ DE SAVOIR :
Ce qu'est un éditeur indépendant ?
Comment se définit une ligne éditoriale (et comment on la tient) ?
La vérité sur les rapports auteurs-éditeur ?
Ce qui se passe dans le service des manuscrits ?
Qu'est-ce que la Pop Culture ?
Pourquoi le diablotin se déplace sur la couverture ?
Comment Jean-Paul Didierlaurent a publié son premier roman ?
Pourquoi les lecteurs sont scotchés par la langue de Gaiman ?
Que fait Nicolas Rey quand il n'écrit pas ?
Comment fait-on pour vendre poésie et nouvelles ?
Combien d'essais il faut pour trouver la bonne couverture ?
ALORS LISEZ CE LIVRE !
L'histoire pop d'une maison d'édition indépendante qui fête 20 ans de combat et d'engagement pour la littérature et l'imaginaire.
À la fois plongée dans les coulisses de la création du livre et découverte par le menu d'une « maison pas comme les autres », voici le récit d'une aventure éditoriale semée d'embûches et de rencontres précieuses.
Avec :
o L'histoire de la maison
o Une conversation avec Marion Mazauric, la diablesse en chef
o Un dictionnaire du Diable
o Des entretiens avec auteurs et amis qui évoquent leurs liens avec le Diable
o Le catalogue complet, riche de 500 titres
"Le 14 octobre 2013, Neil Gaiman a donné une conférence à l'invitation de la Reading Agency, au Barbican Centre de Londres. Voici une retranscription intégrale de son discours. Né en 1960 en Angleterre, Neil Gaiman est auteur de célèbres comics, scénariste et romancier. Lauréat de nombreux prix, il est lu dans le monde entier. Cette édition gratuite, destinée aux bibliothécaires, libraires et lecteurs, vous est offerte par Neil Gaiman et les éditions Au diable vauvert."
For Claude Monet the designation `impressionist' always remained a source of pride. In spite of all the things critics have written about his work, Monet continued to be a true impressionist to the end of his very long life. He was so by deep conviction, and for his Impressionism he may have sacrificed many other opportunities that his enormous talent held out to him. Monet did not paint classical compositions with figures, and he did not become a portraitist, although his professional training included those skills. He chose a single genre for himself, landscape painting, and in that he achieved a degree of perfection none of his contemporaries managed to attain. Yet the little boy began by drawing caricatures. Boudin advised Monet to stop doing caricatures and to take up landscapes instead. The sea, the sky, animals, people, and trees are beautiful in the exact state in which nature created them - surrounded by air and light. Indeed, it was Boudin who passed on to Monet his conviction of the importance of working in the open air, which Monet would in turn transmit to his impressionist friends. Monet did not want to enrol at the Ecole des Beaux-Arts. He chose to attend a private school, L'Académie Suisse, established by an ex-model on the Quai d'Orfèvres near the Pont Saint-Michel. One could draw and paint from a live model there for a modest fee. This was where Monet met the future impressionist Camille Pissarro. Later in Gleyre's studio, Monet met Auguste Renoir Alfred Sisley, and Frédéric Bazille. Monet considered it very important that Boudin be introduced to his new friends. He also told his friends of another painter he had found in Normandy. This was the remarkable Dutchman Jongkind. His landscapes were saturated with colour, and their sincerity, at times even their naïveté, was combined with subtle observation of the Normandy shore's variable nature. At this time Monet's landscapes were not yet characterized by great richness of colour. Rather, they recalled the tonalities of paintings by the Barbizon artists, and Boudin's seascapes. He composed a range of colour based on yellow-brown or blue-grey. At the Third Impressionist Exhibition in 1877 Monet presented a series of paintings for the first time: seven views of the Saint-Lazare train station. He selected them from among twelve he had painted at the station. This motif in Monet's work is in line not only with Manet's Chemin de fer (The Railway) and with his own landscapes featuring trains and stations at Argenteuil, but also with a trend that surfaced after the railways first began to appear. In 1883, Monet had bought a house in the village of Giverny, near the little town of Vernon. At Giverny, series painting became one of his chief working procedures. Meadows became his permanent workplace. When a journalist, who had come from Vétheuil to interview Monet, asked him where his studio was, the painter answered, "My studio! I've never had a studio, and I can't see why one would lock oneself up in a room. To draw, yes - to paint, no". Then, broadly gesturing towards the Seine, the hills, and the silhouette of the little town, he declared, "There's my real studio."Monet began to go to London in the last decade of the nineteenth century. He began all his London paintings working directly from nature, but completed many of them afterwards, at Giverny. The series formed an indivisible whole, and the painter had to work on all his canvases at one time. A friend of Monet's, the writer Octave Mirbeau, wrote that he had accomplished a miracle. With the help of colours he had succeeded in recreating on the canvas something almost impossible to capture: he was reproducing sunlight, enriching it with an infinite number of reflections. Alone among the impressionists, Claude Monet took an almost scientific study of the possibilities of colour to its limits; it is unlikely that one could have gone any further in that direction.
Gustav Klimt (Baumgarten, 1862 Vienne, 1918)
«Faire un autoportrait ne m'intéresse pas. Les sujets de peinture qui m'intéressent ? Les autres et en particulier les femmes » Aucune référence au monde extérieur ne vient contrarier le charme des allégories, portraits, paysages et autres personnages que l'artiste peint. Des couleurs et des motifs d'inspiration orientale (Klimt a été très influencé par le Japon, l'ancienne Egypte et la Ravenne byzantine), un espace bidimentionnel dépourvu de profondeur et une qualité souvent stylisée de l'image, autant d'éléments utilisés par le peintre pour créer une oeuvre séduisante, où le corps de la femme s'expose dans toute sa volupté. A 14 ans, il obtient une bourse d'Etat pour entrer à la Kunstgewerbeschule (l'Ecole viennoise des Arts et Métiers). Très vite, ses talents de peintre et de dessinateur s'affirment. Ses toutes remières oeuvres lui valent un succès inhabituellement précoce. Sa première grande initiative date de 1879 : il crée cette année-là la Künstlerkompagnie (la compagnie des artistes) avec son frère Ernst, et Franz Matsch. A Vienne, la fin du XIXe siècle est une période d'effervescence architecturale. L'empereur François- Joseph décide, en 1857, de détruire les remparts entourant le coeur médiéval de la ville. Le Ring, financé par l'argent du contribuable, est alors construit : de magnifiques résidences y côtoient de superbes parcs. Ces changements profitent à Klimt et à ses associés, leur fournissant de multiples occasions de faire montre de leur talent.
En 1897, Klimt, accompagné de quelques amis proches, quitte la très conservatrice Künstlerhausgenossenschaft (Société coopérative des artistes autrichiens) ; il fonde le mouvement Sécession et en prend la présidence. La reconnaissance est immédiate. Au-dessus du porche d'entrée de l'édifice, conçu par José Maria Olbrich est inscrite la devise du mouvement : «A chaque âge son art, à l'art sa liberté. » A partir de 1897, Klimt passa pratiquement tous ses étés sur l'Attersee, en compagnie de la famille Flge. Durant ces périodes de paix et de tranquillité, il eut l'occasion de peindre de nombreux paysages qui constituent un quart de son oeuvre complète. Klimt exécute des croquis préparatoires à la plus grande partie de ses réalisations. Parfois, il exécute plus de cent études pour un seul tableau. Le caractère exceptionnel de l'oeuvre de Klimt tient peut-être à l'absence de prédécesseurs et de réels disciples. Il admirait Rodin et Whistler sans les copier servilement. En retour, il fut admiré par les peintres viennois de la jeune génération, tels Egon Schiele et Oskar Kokoschka.
Avec le prix Nobel de la paix attribué à Médecins sans frontières, les humanitaires se voient récompensés pour leurs efforts menés à travers le monde depuis trente ans. L'épopée a débuté au Biafra, en 1968, lorsqu'une poignée de jeunes médecins français, emmenés par Bernard Kouchner, s'aventura dans l'enfer d'une guerre oubliée. Depuis, les French Doctors ont été de tous les combats humanitaires, au chevet des victimes pour les soigner, mais aussi pour témoigner et dénoncer les atteintes aux droits de l'homme. En trois décennies s'est ainsi imposée une génération, celle du devoir d'ingérence, qui a su s'immiscer au coeur de l'action diplomatique. Olivier Weber retrace cette saga où les volontaires de Médecins sans frontières , Médecins du monde ou d'autres organisations ont couru la planète pour soigner, sauver et témoigner, parfois au péril de leur vie. Il a enquêté pendant trois ans, visité une quinzaine de pays et réalisé plus de deux cents interviews. Il nous montre, dans le détail de leur vie sur le terrain comme dans l'intimité de leurs choix personnels, les figures emblématiques de l'humanitaire français (Bernard Kouchner, Claude Malhuret, Xavier Emmanuelli, Jacques Bérès, Rony Brauman, Philippe Biberson), mais aussi des centaines d'anonymes. Il nous fait vivre avec eux le sauvetage des boat people en mer de Chine, l'aide aux victimes des tremblements de terre en Arménie, de la famine en Ethiopie, de la guerre en Afghanistan ou en Bosnie... Un livre passionnant, qui se lit comme un roman vrai et nous éclaire sur notre temps et ses enjeux.
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Catalogue général en couleur des éditions LettMotif.
Livres et revues de cinéma. Guides du scénariste. Manuel de l'acteur.
SOMMAIRE // Nouveautés 2021 // Collection Claude Chabrol // Collection analyse filmique // Collection Darkness, censure et cinéma // Collection Une histoire du cinéma français // Collection Siècle du cinéma américain // Collection Sylvester Stallone // Hors collection // Collection cinéma japonais // Collection répliques de films // Collection essais sur le cinéma // Collection mémoires, thèses sur le cinéma // Collection guides du scénariste // Collection scénarios de films et séries // Revue Ciné-Bazar // Revue Mondes du cinéma // A paraître 2022-2023 // Hors cinéma, revue Supplément d'âme // DVD Hal Hartrley.///// Version en couleur
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... Je sens son halètement sur mon visage. Je n'ose même pas crier. Il va me mordre à la gorge et me sectionner la veine jugulaire, Je vais mourir après m'être vidée de mon sang et juste aujourd'hui, mardi, alors qu'on n'a pas école demain. C'est comme ça à Montigny. Vous pourriez croire qu'il ne s'y passe rien. Pourtant, restez-y quinze jours avec Chris et Marinette, et vous verrez ! Un hold-up fracassant, une Toyota en or massif, une pianiste martyre, un baron louche, un chemineau mélomane... Je vous garantis que vous ne serez pas déçus !...
En juillet 1793, on décide que, pour en finir avec la Vendée, il faut l'encercler par des colonnes venues de toute part mais, paradoxalement, ce plan n'entrera en application qu'en janvier 1794 bien que, après le massacre de Savenay, l'armée catholique et royale soit déjà agonisante. C'est alors que le général Tureau adresse à la Convention la terrible dépêche : « Si nos intentions sont bien secondées, il n'existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons, ni subsistances, ni armes, ni habitants. » On connaît l'hécatombe résultant du passage des colonnes incendiaires en quatre mois : des dizaines de milliers de victimes, de tout âge et de tout sexe. L'intérêt et la nouveauté de l'étude de Louis-Marie Clénet, fondée sur des sources inédites, résident dans son souci de restituer les itinéraires, les faits, les hommes, et le contexte stratégique et psychologique avec le plus d'exactitude possible, par-delà les légendes, les anathèmes et les simplifications.
En cherchant à comprendre comment des hommes, que rien n'y prédisposait, se sont mués, soudainement, en criminels, Louis-Marie Clénet nous plonge dans un débat, que les atrocités du XXe siècle ont constamment soulevé. De plus, s'attachant à faire la part des responsabilités entre la Convention, les généraux, les chefs d'escouade, et les simples soldats, il révise bien des idées reçues.
Ce premier roman de Jacques Renoncourt, instituteur dans une petite ville de province, met en scène des antihéros dont la vie, tissée de joies et de peines mais surtout d'ennui et des frustrations inhérentes à leur milieu, cache, sous l'apparente surface des eaux de la quotidienneté, des courants d'une violence parfois insoupçonnée. Le silence des eaux : Des gens ordinaires... Madeleine, Pierre, Colette et les autres... Et pourtant ! Au-delà des apparences, on découvre des êtres complexes, de chair et de sang, qui trop ou pas assez, qui souffrent souvent, se réjouissent parfois, qui vivent, à n'en pas douter... « Madeleine se leva et s'approcha du miroir... Tu n'es qu'une femme en papier. On peut te froisser, te déchirer, te marquer, te mouiller, te sécher, mais peut-on te brûler ? »
Nous sommes en Flandres, sous un ciel à la Ruysdaël. Un moulin. Près du moulin, un vieux café. Devant le café, notre héros René (Ronny), patron du bistro et personnage central de chaque histoire. Il balaie devant sa porte et s'adresse à la caméra !
« Je m'étais réfugié, pour une commodité liée à mon tempérament de fainéant, dans une sottise feinte. Du sot j'avais, la nature ne m'ayant point comblé, toutes les apparences. » C'est à la fin du XVIIe siècle que débute cette chronique alors que flotte depuis plus de vingt ans sur Lille la bannière fleurdelisée du Roi de France sans que l'âme du peuple de la ville lui soit acquise. Le conteur traverse cette époque troublée avec l'innocence du Candide de Voltaire et c'est avec une grande naïveté - peut-être feinte - qu'il nous livre ses souvenirs marqués par un penchant à la crédulité. Son entendement est celui d'un homme du peuple mais ne croyons pas pour autant qu'il soit incapable de philosopher ou, sur la fin de sa vie, d'analyser avec clairvoyance les mystères de ce monde. En suivant les heurs et malheurs du Nichôt, Gérard Demarcq, dont voici le second roman, nous fait revivre un épisode clef de l'histoire de la Flandre Gallicane, cette province qui fut convoitée tout au long des siècles pour la richesse de ses terres et la beauté de ses villes. La qualité du récit nous tient en haleine et, si le héros est (presque) imaginaire, la trame historique et tous les détails de la vie quotidienne de ces temps nous sont restitués avec la plus rigoureuse exactitude.
Connaissez-vous deux verbes plus proches que lire et élire ? Connaissez-vous deux mots plus proches que lecteur et électeur ?
C'est souvent en ces temps d'effervescence politique que l'on comprend le mieux le lien vital qui existe entre lecture, éducation, liberté et donc... démocratie.
L'enjeu rappelé dans ce recueil est bien là : c'est l'éducation du sens critique qui donne aux lecteurs la liberté de choisir et leur assure d'être demain des femmes et des hommes libres.
Cet esprit anime l'école des loisirs depuis maintenant plus d'un demi-siècle.
Une cinquantaine de ses auteurs, de textes ou bien d'images, parfois des deux, nous ont fait l'amitié de nous éclairer, chacun à sa manière, sur la motivation profonde de leur création en direction de l'enfance et de la jeunesse.
Voici, pour vous, leurs témoignages et leurs réflexions.
Marx s'est voulu avant tout le défenseur du prolétariat, c'est-à-dire de la classe ouvrière. Cela signifie, entre autres choses, qu'il ne s'est intéressé à la philosophie, à l'économie politique et à l'histoire que dans la mesure où ces disciplines servaient la cause de cette classe. D'où les rigueurs et les limites du schéma de Marx : il se présente bien plus en effet comme une dialectique matérialiste-historique du prolétariat, que comme un matérialisme dialectique historique des sociétés. D'un autre côté, Marx l'a exposé, de manière fragmentaire et dispersée, dans une suite de travaux qui s'échelonnent de 1844 à 1868. Notre propos a donc été de coordonner et de généraliser ce schéma, de telle sorte qu'il puisse intégrer les travaux empiriques des historiens. En conséquence, ce livre se présente comme une introduction à une théorie d'ensemble du processus historique.
Retrouvez dans ce dossier gratuit les premiers chapitres de 15 titres incontournables recommandés par l'Éducation nationale :
Ali Baba et les quarante voleurs ; La farce de maître Pathelin ; Artemis Fowl - Tome 1 (Eoin Colfer) ; Moi, Boy (Roald Dahl) ; Tobie Lolness - Tome 1 (Timothée de Fombelle) ; L'innocent de Palerme (Silvana Gandolfi) ; Le capitaine Fracasse (Théophile Gautier) ; L'Iliade (Homère) ; Phaenomen - Tome 1 (Erik L'Homme) ; La parure et autres contes cruels (Guy de Maupassant) ; Le Petit Prince (Antoine de Saint-Exupéry) ; Vendredi ou la vie sauvage (Michel Tournier)
L'Automne Romanesque présente les ouvrages publiés à la Rentrée Littéraire 2015 par les Editions Grasset.
Pour Benjamin Moise le conteur, le monde réel est un grand théâtre où tout un chacun s'exprime à sa manière. À partir de l'observation de telle ou telle scène, le conteur s'évade, et réinterprète ce qu'il voit : les animaux qui crient, les bruits de la forêt, les mimiques des gens... ; tout cet ensemble sous-tend la dramatisation des contes. Auditeurs et lecteurs s'évadent alors eux-mêmes, dans le souvenir de leurs propres observations. Mais écoutons le conteur évoquer son enfance : « La campagne n'était pas électrifiée quand j'étais petit. Lorsqu'on rentrait à la maison par des nuits très noires, avec une petite lampe à pétrole, après avoir écouté des contes chez tonton, cousin ou grand-père, on tremblait de peur, ce qui n'empêchait nullement d'y retourner la nuit suivante » et d'engranger toute cette richesse orale, pour le bonheur des enfants d'aujourd'hui qui aimeront côtoyer Mano, Ti-Jean, Vaval et compagnie. Le CNDP (Centre National de Documentation Pédagogique) a réalisé pour FR 3, une émission TV, le « P'tit Kiosque » (incitation à la lecture), à partir des contes guadeloupéens de Benjamin Moise
Une présentation touristique de l'histoire de la ville de Vendôme.
1967-1972. Entre ces deux dates, les événements qui transforment le monde se succèdent à nouveau à grande cadence. C'est l'Union Soviétique qui entre en Méditerranée, avec la guerre des Six-Jours et, dans l'océan Indien, avec celle du Bengale. C'est l'élan américain, brisé en Asie, avec les échecs politiques et militaires subis au Viêt Nam, la partition de l'allié pakistanais, l'abandon de Formose. C'est aussi, portée par ses succès atomiques, la montée de la Chine sur la scène internationale, le Pacifique rivalisant en importance avec l'Atlantique. C'est l'accélération de la course aux armements, les grands se donnant la faculté de détruire, plusieurs centaines de fois, le même adversaire, malgré la paix forcée, qu'ils entretiennent entre eux à bien meilleur compte. Ce sont, enfin, les pays de l'Europe qui, entre deux formes de colonisation, cherchent la troisième voie.
Dix ans après, la crise cubaine de 1962 n'apparaît pas seulement comme le dernier volet du processus, par lequel Cuba sort définitivement de la zone d'influence des États-Unis mais, surtout, comme la date de naissance du système international dans lequel nous vivons. Cet ouvrage est, d'une part, une étude historique de la crise, saisie dès son origine, c'est-à-dire la révolution cubaine et le changement de camp de Cuba. Mais ce judo diplomatique cubain n'est pas le seul thème de l'ouvrage. En ramenant, comme un faisceau convergent autour de l'étude de la crise, l'ensemble des crises et des négociations qui étaient en cours dans le système international, aux alentours de l'automne 1962, (Berlin, Laos, désarmement, essais nucléaires, conflit sino-indien, alliance pour le progrès, révision de la stratégie OTAN des représailles massives, lutte de McNamara pour la reprise en main du pentagone), on voit s'esquisser, en filigrane, les lignes de force qui structurent les conflits actuels. Au cours de cette plongée dans un passé récent mais déjà lointain, le lecteur redécouvrira le monde encore jeune de la coexistence pacifique. C'est à partir de la crise cubaine que la scission intervient dans le camp socialiste, que la guerre du Viêt Nam devient possible, que la tension autour de Berlin en Europe disparaît, bref qu'on entre dans ce compromis global entre l'U.R.S.S. et les États-Unis dans lequel nous vivons, et qui mériterait le nom de coexistence guerrière.
Ce livre retrace l'itinéraire singulier d'un ancien « mao », inséré dans le mouvement général de pensée et d'action de milliers d'autres jeunes gens qui, nourris comme lui de l'amour de la Révolution, se sont embarqués il y a une quinzaine d'années pour une quête qui les a vus s'enflammer successivement pour Cuba, le Vietcong, la révolution culturelle chinoise ; prendre part de toutes leurs forces à Mai 68 puis à la saga mao des années 70 ; enfin, quelques années plus tard, instruits de leur propre aventure, du témoignage de Soljenitsyne et des épouvantes cambodgiennes, s'attaquer avec véhémence, non à leur idéal de liberté et de justice, mais aux pierres angulaires à partir desquelles ils avaient cru pouvoir monter à l'assaut du ciel : Mao, Lénine et Marx bien sûr, mais plus profondément cette conception politique du monde qui régit l'idée même de Révolution. Un retour sur soi en quelque sorte, sans la moindre amertume, car seuls des chemins aussi escarpés mènent quelque part, c'est-à-dire ailleurs, peut-être.