La saga du Splendid racontée par les artistes eux-mêmes, cinquante ans après la naissance de la troupe.
Ce sont les acteurs de tous les superlatifs : super drôles, super cultes, super amis pour la vie. Pour la première fois, les voici réunis pour raconter leur histoire, celle d'une troupe nommée " Le Splendid " qui, en quelques années, a vu des copains de lycée se hisser au rang de superstars de la comédie française.
De leur rencontre à la fin des années 1960 au succès des premiers
Bronzés en 1978, le temps a filé comme un fou rire sur les planches des cabarets du Club Med et du café-théâtre de la rue des Lombards.
La suite est aussi célèbre que les plans foireux de Jean-Claude Dusse - " sur un malentendu, ça peut marcher " - ou que le
kloug de M. Preskovitch. Grâce à des répliques que les fans se répètent sans se lasser, les comédiens du Splendid sont devenus des icônes de la culture populaire au point d'avoir leur place au musée Grévin.
Ils nous ouvrent ici leur album de famille, racontent leur parcours et commentent avec plaisir et humour des photos dont beaucoup sont issues de leurs collections personnelles.
Le Parrain, Serpico, Scarface, L’Epouvantail, Un après-midi de chien, Heat, Donnie Brasco, Once upon a time in Hollywood, The Irishman, Looking for Richard racontés par Al Pacino himself… Autant de films qui font partie du panthéon du 7e art, que l’on soit cinéphile ou non. Au cours de ses 50 ans de carrière, Al Pacino a vu défiler l’Actor Studio, le Nouvel Hollywood et les plus grands réalisateurs. Pour la première fois, il décide de raconter sa vie fascinante, qui commence dans le Bronx en 1940.
Un texte sincère, émouvant, drôle et très incarné.
Si Al Pacino est une légende vivante du cinéma, il n’a pourtant jamais signé d’autobiographie.
Ce livre est un événement.
Bertrand aimait écrire. Il lui fallait penser à ses Mémoires, vous les avez entre les mains. À l'écran, le monumental Voyage à travers le cinéma français, cette introspection menée dans son propre passé cinéphile, mit du temps à mûrir : c'était pourtant à lui qu'il revenait de raconter cette histoire mais sans doute la fierté d'en avoir la charge se mêlait-elle à une retenue qui, contrairement aux apparences, était un trait frappant de son caractère. En revanche, il prit seul la décision de rassembler ses souvenirs. Est-ce parce qu'il a senti que chaque nouveau projet de cinéma serait un combat difficile (comme ce scénario américain qu'il venait d'écrire avec Russell Banks et qu'il ne parvint pas à monter) que cet hyperactif a décidé d'entreprendre son autobiographie - ou, pour reprendre l'une de ces litotes contemporaines qui nous faisaient rire tous les deux, le "récit de soi" ? Jamais il n'aurait renoncé à réaliser un film de plus, à créer une fois encore. Mais puisqu'il a choisi d'écrire, il faut considérer ce texte comme faisant partie de son oeuvre.
Car à lire les émotions d'un jeune cinéphile, les débuts d'un cinéaste qui deviendra majeur, à se délecter d'un texte plein de verve et de vie d'un pur écrivain, à voir revivre sous sa plume des comédiens ou simplement des personnages fondamentaux du cinéma français, à redécouvrir ce que furent la défense des auteurs et la lutte contre la colorisation des oeuvres, les engagements d'artiste et les désillusions politiques, à sa façon d'exhumer le monde englouti de la France des années 1950-2000, on regrettera seulement, malgré les six cents pages déjà noircies, qu'il n'ait pu choisir de mettre lui-même le point final à une confession qu'on a rarement vue aussi intense. Et l'ouvrage refermé, nous aurions aimé pouvoir lui dire qu'au sein des grands livres écrits par des cinéastes, il venait de rejoindre les auteurs qu'il aimait. (Extrait de l'avant-propos de Thierry Frémaux)
« J'ai prévenu tout le monde, j'ai dit que j'allais traîner partout. On m'a montré comment fonctionne le complexe tableau électrique qui ressemble à un ready-made de Duchamp, on a coupé les alarmes et j'ai proposé qu'on avertisse le commissariat d'arrondissement : si quelqu'un les sonne pour s'émouvoir de la présence d'un rôdeur, que personne ne s'inquiète, ça serait moi. »
Depuis ce jour de juin 1982 où le jeune Thierry Frémaux a découvert la « Villa Lumière » dans le quartier de Monplaisir, à Lyon, il ne l'a plus jamais quittée. Passer une nuit à l'endroit où Auguste et Louis ont donné le coup d'envoi du cinéma mondial : l'opportunité tombait sous le sens. Une façon pour le délégué général du Festival de Cannes d'effectuer une déambulation passionnante et virtuose, de ramener au présent le passé de la rue du Premier-Film, d'exprimer sa dette et sa passion pour cet art si particulier qui donne à voir le monde en même temps qu'il l'imagine.
Cinéma, bandes dessinées, séries télévisées, univers ludiques, littérature jeunesse, on ne compte plus les variantes et les versions des aventures de Robin des Bois. Pourtant, les origines de sa légende restent mal connues. A-t-il réellement existé ? Et de quand datent les premiers récits de ses exploits ? Pour répondre à ces questions, cet ouvrage se penche non seulement sur les textes littéraires qui évoquent et mettent en scène l'archer de Sherwood depuis le XIVe siècle, mais aussi sur des chroniques et des sources judiciaires médiévales et modernes. Peu à peu, la légende traverse l'Atlantique et Robin devient à partir du XIXe siècle une figure centrale de la culture de masse américaine. C'est elle qui va diffuser la légende du hors-la-loi de Sherwood.
Écrit par trois spécialistes de la littérature médiévale et des représentations du Moyen Âge à l'époque contemporaine, ce livre vous entraîne dans un voyage à travers les mille visages d'une légende plus que jamais populaire.
Dans ce livre-fleuve, fruit de plus de vingt ans d'entretiens avec Jean Ollé-Laprune et Yves Alion, Claude Lelouch retrace, film après film, soixante ans d'une carrière exceptionnelle, depuis son premier long métrage, Le Propre de l'homme (1960), jusqu'à Finalement, son 51 e film. Cette traversée au long cours est aussi l'occasion inédite d'une réflexion très personnelle du réalisateur sur le septième art et sur son cinéma, un " cinéma d'auteur populaire ", comme il le nomme lui-même, sachant cultiver sa singularité pour toucher le grand public.
Par son ampleur, sa richesse iconographique, la variété des thèmes abordés, et grâce aux nombreuses confidences d'un artiste consacré mais paradoxalement méconnu,
Claude Lelouch. Le cinéma c'est mieux que la vie constitue un ouvrage de référence sans équivalent.
Claude Lelouch est réalisateur, producteur et scénariste de cinéma.
Après avoir tourné plusieurs courts-métrages dans le cadre du Service Cinématographique des Armées, il fonde en 1960 sa société de production, Les Films 13. Malgré des débuts difficiles, notamment avec son premier long-métrage
Le propre de l'homme, échec public et critique, Claude Lelouch finance ses projets grâce à des scopitones (ancêtre du clip) et des films publicitaires.
1966 :
Un homme et une femme lui vaut une Palme d'or à Cannes, deux Oscars et une quarantaine de récompenses internationales. Claude Lelouch a depuis poursuivi son exploration très personnelle du cinéma, naviguant entre succès et échecs, tout en demeurant attaché à sa conception d'un cinéma d'auteur populaire.
Au cours de sa carrière, il réalise une cinquantaine de films, dont
Vivre pour vivre (1967),
Le voyou (1970),
L'aventure c'est l'aventure (1972),
La bonne année (1973),
Les uns et les autres (1981),
Partir, revenir (1985),
Itinéraire d'un enfant gâté (1988),
Tout ça... pour ça ! (1993),
Les misérables (1995),
Roman de gare (2007),
Un + Une (2015),
Finalement (2024).
Le livre est une somme : 60 ans de carrière, 20 ans d'entretien, 1100 photos, 632 pages.
" Le livre de Rosten offre le portrait le plus tendre qui existe sur Marilyn. Un récit aussi beau qu'intime " Norman Mailer" Ombre et lumière, souvenez-vous d'elle / Lumière de ses yeux, gris-vert, bleus, / Lumière dansant en elle ; lumière irradiant d'elle, / Tissée d'une autre fibre, plus sombre. / Vivante, éphémère... " (Norman Rosten)
Il l'a rencontrée un jour de pluie. Au bras d'un photographe, elle s'était réfugiée chez lui, à Brooklyn, pour échapper à l'orage. Il n'a pas compris tout de suite qui elle était. Ainsi, leur amitié s'inscrira sous le signe de sincérité. Peut-être étaient-ils surtout liés par la poésie. À Norman Rosten, son ami poète, Marilyn donnait ses textes à lire. Et lui tenta de percer le mystère de la star dans ses vers. De 1955 jusqu'au dernier jour de la vie de Marilyn, le 4 août 1962, Norman Rosten et sa femme Hedda furent ses intimes, les témoins de ses petits et grands élans, de ses luttes.
Qui était-elle vraiment ? Des myriades d'ouvrages ont été écrits sur Marilyn Monroe. Aucun ne décrit avec tant de justesse son charme, sa drôlerie, ses failles, ses contradictions. Indisponible depuis des années, ce texte est non seulement l'oeuvre d'un ami, mais aussi celle d'un écrivain et d'un poète. Il est considéré comme le témoignage le plus pur, le plus authentique - tout simplement le plus beau - existant sur Marilyn.Traduit de l'anglais (États-Unis) par François Guérif
" Trésor national vivant ", Pierre Arditi est un des comédiens les plus populaires de sa génération. Irrésistible Arnolphe dans
L'École des femmes de Molière, séducteur malicieux dans
Faisons un rêve de Sacha Guitry ou valet manipulateur dans
Les Fausses Confidences de Marivaux, il vit de sa passion : les planches. Au fil de sa carrière, il alterne théâtre, cinéma et télévision.
Prolifique et éclectique, dès le plus jeune âge, ce fin gastronome a soif de jouer. S'étant fait connaître, il se produit sous la direction des plus grands : Claude Berri, Bruno Podalydès, Claude Lelouch, Bernard Murat, Alain Resnais et bien d'autres.
Mais qu'est-ce qui fait courir cet éternel séducteur ? Dans cette biographie fouillée, apparaît un homme à la sensibilité exacerbée, un " vieil enfant ", dit-il, marqué au " fer rouge " par ses parents, et qui reste vulnérable. Il se confie comme jamais auparavant, ainsi que ses proches, et le milieu de la scène et du septième art. Il révèle qu'il a aimé plusieurs femmes, dont la chanteuse Barbara, avant de rencontrer celle de sa vie, Évelyne Bouix. Enfin, il évoque ses amis, ses rôles, ce qu'il aime et ce qu'il déteste, en toute liberté.
Il a hésité avant de se dévoiler. Sans doute parce que, s'il affirme n'avoir aucun regret, il est parfois douloureux pour lui de replonger dans le passé. Pour nous, non, car voici un Pierre Arditi disert, amical et sans filtre.
À l'occasion des 25 ans de la disparition d'Hedy Lamarr, la réédition de son autobiographie culte, Ecstasy and Me. La confession sulfureuse d'une icône d'Hollywood qui s'épuisa à être libre." Je me suis toujours sentie plus proche de la Bête que de la Belle du vieux conte pour enfants. Pauvre Bête : son visage effrayant masque à tous la vérité de son âme. Je suis comme elle, [...] mon visage est un masque que je ne peux ôter ; je dois vivre avec. Je le maudis. " Qui se souvenait d'Hedy Lamarr il y a encore quelques années, au moment de la première parution française d'
Ecstasy and Me, son autobiographie explosive ? Pénélope Bagieu venait de lui consacrer un portrait dans ses
Culottées, tandis que s'apprêtait à sortir en salles
Bombshell: The Hedy Lamarr Story, un documentaire produit par Susan Sarandon retraçant son incroyable destin. Depuis, l'ancienne star déchue s'est vue propulsée au rang d'icône féministe et toute une nouvelle génération s'en est emparée.
À l'occasion des vingt-cinq ans de sa disparition, cette réédition de ses souvenirs de cinéma entend poursuivre ce travail de résurrection. D'une plume féroce, elle y révèle les détails de son ascension fulgurante et nous plonge dans les coulisses d'un Hollywood décadent où rôdent dangers, excès et plaisirs défendus...
Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
Le réalisateur culte Werner Herzog revient pour la première fois sur son parcours hors normes." Cinéaste de l'impossible ", aventurier des contrées hostiles, metteur en scène virtuose, écrivain de la démesure... La vie de Werner Herzog n'a rien à envier au plus incroyable de ses scénarios. Dans cette autobiographie dantesque, écrite à l'instinct, le réalisateur revient pour la première fois sur les épisodes marquants de son parcours : les tournages chaotiques devenus légendaires (
Aguirre,
Fitzcarraldo...), la collaboration explosive avec Klaus Kinski, mais aussi son enfance dans les décombres de l'Allemagne d'après-guerre, son amitié avec Bruce Chatwin, les dizaines de fois où il a frôlé la mort, son travail avec la Nasa, son expérience de cavalier de rodéo dans les arènes mexicaines, les stratagèmes mis en oeuvre pour boucler in extremis le financement de ses films...
Au fil des pages, Herzog égraine ainsi, avec cet art du récit et du montage qui ont fait sa renommée, les clés d'une filmographie intransigeante et viscérale. Irrésistible enchevêtrement d'anecdotes savoureuses, de scènes d'action et de fulgurances poétiques, ces souvenirs sont une jungle dont personne ne sortira indemne.
Alain Delon, la star, le mythe, a tiré sa révérence. Après des mois de tumulte médiatique autour de ses enfants, le Samouraï est parti retrouver ses idoles : Gabin, Ventura... laissant derrière lui de grands rôles, des amours célèbres - Romy Schneider, Nathalie Delon, Mireille Darc, Rosalie Van Breemen et tant d'autres -, mais aussi une image contrastée, auréolée de succès et remplie de zones d'ombre.
Sa carrière exceptionnelle, jalonnée de prestations éblouissantes
(
Rocco,
La Piscine ou
Monsieur Klein), ne doit rien au hasard. Surtout,
elle ne correspond pas à l'histoire officielle que le héros du Guépard
a toujours imposée au public. Alors, acteur, producteur, réalisateur, homme d'affaires, qui était vraiment Alain Delon ?
Après une enquête minutieuse menée sur deux décennies,
Bernard Violet décrypte les ressorts profonds d'une vie très
commentée, mais souvent méconnue. Grâce à une mine de
documents et de témoignages inédits - dont ceux de la mère
de l'acteur, de sa première compagne et de nombreux intimes -,
l'auteur illustre la volonté acharnée d'Alain Delon de réussir,
facilitée par cette beauté époustouflante dont il se servait pour
séduire des femmes comme des hommes, aventures cachées derrière
l'image d'un personnage viril et impétueux, par ailleurs acoquiné
à la pègre française.
Entre grandeur et décadence, une multitude de surprises et de
révélations percent les secrets de cette icône du cinéma français.
Une enquête référence, pour ses fans comme pour ceux qui aiment
la vérité, une fois levé le rideau rouge de la gloire.
Avant d'être animateur et producteur de télévision, j'ai connu une première carrière dans la publicité. D'abord copywriter, au début des années 70 chez TBWA, j'ai cofondé en 1978 l'agence Business où j'ai inventé les fameux spots ultracourts : J'ai 8 secondes pour vous dire qu'Ovomaltine, c'est de la dynamique , Quand c'est trop, c'est Tropico , Lapeyre, y'en a pas deux , Chaussée aux Moines, Amène ... Ce passage dans la publicité m'a appris la création sur commande et le goût de l'image, qui me seront très utiles à la télévision où je créerai, entre autres émissions, « Lunettes Noires pour Nuits Blanches », « Tout le monde en parle », « Paris Dernière » ou encore « 93, Faubourg Saint-Honoré ». La pub a été ma grande école, mon université.Dans L'Âge d'Or de la Pub, novélisation du documentaire coproduit pour France 3 avec Philippe Thuillier et coécrit avec Anne Saint Dreux, j'ai pour ambition de raconter les grandes années, celles où la pub avait une hebdo à la télé, « Culture Pub », et un festival à Cannes, « Les Lions », fruits d'une incroyable créativité ! C'est elle dont on parlait à la machine à café...Mon autre ambition avec ce livre est d'expliquer comment elle séduit le consommateur. Tel un magicien qui dévoile ses tours, j'illustre les trucs qui fonctionnent : le slogan, le discours produit, la mascotte, le gimmick, la musique, le grand spectacle, le sex-appeal, la star, l'humour, la démo. Mes secrets sont enfin révélés !
Thierry Ardisson est écrivain (Rive Droite, Louis XX, Confessions d'un baby-boomer), animateur, mais aussi producteur (« Graines de Star », « FrouFrou », « On a tout essayé »).Anne Saint Dreux, auteur de Génération Pub (Jean-Claude Gawsewitch, 2011) a fondé et dirige La Maison de la Pub à Paris.
Pour la première fois en français, les souvenirs de Monica Vitti, véritable icône du cinéma récemment disparue. L'autoportrait d'une femme résolument moderne restée assez mystérieuse sur sa vie privée.Une silhouette élégante et mystérieuse, une voix rauque, un regard qui semble se perdre dans la plus abyssale des mélancolies... Pendant plus de trente ans, la grâce et le talent de Monica Vitti ont envoûté des générations de spectateurs, tombés sous le charme de
L'avventura, du
Désert rouge ou de
L'Éclipse. Face aux icônes de l'italianité, elle a incarné une femme moderne, troublante et surtout énigmatique, une façon d'être indéchiffrable, insaisissable, dont on lui laisse résumer la formule : " Comme toutes les femmes, j'ai deux visages. "
Ces Mémoires, rédigés en deux volumes dans les années 1990 et traduits pour la première fois, lèvent le voile sur l'une des figures les plus secrètes du cinéma. Son enfance pendant la guerre, ses débuts au théâtre à l'insu de sa famille, sa rencontre avec Michelangelo Antonioni... Monica Vitti fait le récit d'une vie qui semble placée sous l'influence de l'existentialisme, elle évoque ses succès, ses doutes et ses amours - celui du jeu, surtout, et de la comédie, où elle irradie par son sens de l'improvisation et de l'autodérision.
Entre souvenirs et rêveries, ces pages d'une sincérité désarmante révèlent une artiste complexe, fantaisiste et tourmentée, irrésistiblement drôle, à la soif absolue de liberté. " Je suis actrice pour ne pas mourir ", écrivait-elle. Pari réussi.
Les textes de la plus célèbre, la plus acerbe et la plus jubilatoire des critiques américains, réunis pour la première fois en un seul volume.Pauline Kael (1919-2001) est certainement la critique de cinéma la plus célèbre et la plus controversée des États-Unis. Pendant près de quatre décennies, principalement dans les pages du
New Yorker, elle a fait - et défait - les réputations de bon nombre de metteurs en scène et acteurs. Elle fut en particulier l'un des principaux artisans à la fin des années 1960 de la promotion d'un certain cinéma européen (celui de Jean-Luc Godard, de Bernardo Bertolucci...) puis de l'émergence des cinéastes du Nouvel Hollywood (de Francis Ford Coppola à Robert Altman en passant par Martin Scorsese). Ses critiques virulentes du système des studios, de ses travers mercantiles, et ses descentes en flammes de certains réalisateurs (comme Stanley Kubrick, Clint Eastwood ou encore Federico Fellini) sont restées célèbres dans le monde entier.
D'une plume jamais tiède, Pauline Kael porte aux nues, dénonce, égratigne, assassine, se passionne, toujours avec une insolence réjouissante, un enthousiasme communicatif et, plus que tout, un amour inconditionnel du cinéma." Pauline Kael converse avec toute une nation, imprimant au plaisir ou à la colère ressentis dans une salle une syntaxe, un souffle qui embrassent la vie du pays, l'esprit du temps. "
Les Cahiers du cinéma" Pas une seconde de relâchement, pas le moindre sens en veille, mais des emballements et des désamours à la hauteur de son esprit critique tourbillonnant. "
Télérama" Le regard que porte Pauline Kael sur le cinéma est gourmand, exigeant, empreint d'une morale de spectatrice plutôt que de principes intellectuels... Réjouissant. "
Le Nouvel Obs" Clint Eastwood doit encore en faire des cauchemars. "
Les Inrocks
« ... Un cadeau empoisonné ? C'est un peu la définition du succès, ça. C'est beau, c'est bien, mais si tu finis par y croire, si tu penses que tu es le meilleur, tes chances s'évaporent, et tu es mort. On me caressait dans le sens du poil, tout le monde me disait oui pour tout, j'aurais pu sombrer. Parfois, je ne voulais plus entendre tout ça, c'était trop. Ça sentait le piège. Prendre l'air, c'était la solution. » Omar Sy
Acteur emblématique du film mythique Intouchables, Omar Sy a depuis enchaîné les succès au cinéma, sur les plateformes, en France comme aux États-Unis. Son itinéraire, inédit et exemplaire, a fait de lui une icône de notre époque, qui compte parmi les personnalités préférées des Français.
Omar Sy est aussi un homme et un père de famille qui se veut ordinaire. Pendant près de trois ans, il a accepté de vivre l'expérience d'un livre avec Elsa Vigoureux, auteur de plusieurs ouvrages et grand reporter au Nouvel Obs.
Au fil de leurs échanges, Omar Sy parle de tout, de la famille, de l'amour, du cinéma, du monde, de la vie. On découvre un nomade, un pionnier, un homme profond et libre, doué d'une insatiable curiosité.
'Quand venait l'heure de nous coucher et de nous mettre en pyjama, notre père restait près de nous et nous apprenait à disposer nos vêtements dans l'ordre très exact du rhabillage. Il nous avertissait, nous savions que la cloche de la porte extérieure nous réveillerait en plein sommeil et que nous aurions à fuir, comme si la Gestapo surgissait. Votre temps sera chronométré, disait-il, nous ne prîmes pas très longtemps la chose pour un jeu. C'était une cloche au timbre puissant et clair, actionnée par une chaîne. Et soudain, cet inoubliable carillon impérieux de l'aube, les allers-retours du battant de la cloche sur ses parois marquant sans équivoque qu'on ne sonnait pas dans l'attente polie d'une ouverture, mais pour annoncer une brutale effraction. Sursaut du réveil, l'un de nous secouait notre petite soeur lourdement endormie, nous nous vêtions dans le noir, à grande vitesse, avec des gestes de plus en plus mécanisés au fil des progrès de l'entraînement, dévalions les deux étages, sans un bruit et dans l'obscurité totale, ouvrions comme par magie la porte de la cour et foncions vers la lisière du jardin, écartions les branchages, les remettions en place après nous être glissés l'un derrière l'autre dans la protectrice anfractuosité, et attendions souffle perdu, hors d'haleine. Nous l'attendions, nous le guettions, il était lent ou rapide, cela dépendait, il faisait semblant de nous chercher et nous trouvait sans jamais faillir. À travers les branchages, nous apercevions ses bottes de SS et nous entendions sa voix angoissée de père juif : Vous avez bougé, vous avez fait du bruit. - Non, Papa, c'est une branche qui a craqué. - Vous avez parlé, je vous ai entendus, ils vous auraient découverts. Cela continuait jusqu'à ce qu'il nous dise de sortir. Il ne jouait pas. Il jouait les SS et leurs chiens.'
Écrits dans une prose magnifique et puissante, les Mémoires de l'auteur de la Shoah disent toute la liberté et l'horreur du XXe siècle, faisant du Lièvre de Patagonie un livre unique qui allie la pensée, la passion, la joie, la jeunesse, l'humour, le tragique.
Léaud ne tient pas en place. Quand ce ne sont pas les doigts, les mains, les bras ou le corps entier qui bougent, ce sont les yeux qui regardent à droite à gauche, comme essentiellement indisciplinés. Résultat : une image dynamisée et un réjouissant climat de liberté, mais aussi le spectacle d'un personnage/acteur livré à lui-même, sans amarres, courant en permanence le risque d'une sorte de perdition. De là que malgré la vitalité physique et verbale, malgré la malice, la gouaille, le rire (souvent contenu), le sourire (éclatant, juvénile jusque dans le visage devenu vieux), on ressente chez Léaud un fond de détresse. »
Parmi les cinquante-quatre textes du cinéma de Léaud, dix-huit analysent le jeu de l'acteur, vingt-sept textes évoquent chacun un film (Les Quatre Cents Coups, Baisers volés, La Maman et la Putain, etc.), plus précisément une séquence dans le film, choisie parce que Léaud, révélé par François Truffaut, y est exemplairement lui-même, et neuf textes décrivent chacun un souvenir personnel dans la vie de l'auteur, un moment vécu dans la réelle compagnie de Jean-Pierre Léaud. Des Quatre Cents Coups (1959) à La Mort de Louis XlV (2015), les films évoqués se succèdent dans l'ordre chronologique, de même que les souvenirs. Ce parti-pris présente l'avantage d'une mise en perspective simple et claire : l'intemporalité des textes d'analyse traduit la permanence des oeuvres ; la chronologie, dans les deux autres types de textes, donne à ressentir le défilement des années et le vieillissement des individus - en particulier l'individu Léaud, bien sûr.
Son talent et sa beauté ont conquis les jeunes des années 1970, la propulsant au rang d'idole incontestée. Mais derrière le mythe se cache une femme complexe, dont l'histoire fascine. Un mystère qui fait d'elle une légende du cinéma français. Journaliste et biographe, Elizabeth Gouslan questionne et analyse le mythe Adjani.
Sur ce visage, les plus grands metteurs en scène ont projeté leur vision de la femme idéale. Actrice surdouée propulsée dès son adolescence sur la scène de la Comédie-Française, révélée au cinéma par François Truffaut, Isabelle Adjani a incarné une pléiade d'héroïnes littéraires : Adèle Hugo, Emily Brontë, Mademoiselle Julie, Camille Claudel, la reine Margot, la Dame aux camélias et bien d'autres.
Ces masques romanesques la protègent des regards intrusifs.
Les réalisateurs qui l'ont filmée n'ont jamais pu la cerner. Pourtant, elle leur a tout donné. De sa vie intime, on ne connaît que ce qu'elle consent à révéler, par bribes ou messages codés. Apparition, disparition : elle maîtrise l'art d'esquiver les pièges de la notoriété. Comment percer le mystère ?
D'une plume alerte et vibrante, Elizabeth Gouslan livre le portrait d'une icône et la chronique d'une génération.
« Je rêve de vous, je dis vous parce qu'il me semble que nous devons de nouveau faire connaissance, vous
m'intimidez maintenant que vous êtes dans votre nouveau monde. Sortons, allons prendre le thé et refaisons le chemin inverse, ce sera amusant, je suis prête, j'ai retrouvé la station debout, vos yeux peuvent croiser les miens. Venez, j'ai des choses à vous dire. »
C'est ainsi que débute la correspondance d'Agathe Natanson, avec l'homme tant aimé, à présent disparu. Des lettres, comme autant de rencontres, pour lui raconter ses jours et ses nuits dans la solitude révoltante du deuil qui est désormais la sienne. Dans ses mots, où se mêlent larmes et éclats de malice, chagrin et éclairs de joie, il y a tout le charme déployé pour tromper la tristesse, la capacité à chérir le souvenir d'une vie extravagante aux côtés du formidable comédien qu'était son mari. Et bien sûr ce goût irrésistible pour le jeu, qui les liait si fortement et qui fut tellement précieux quand la maladie fatale s'est immiscée dans la grande histoire d'amour de ce couple magnifique.
Agathe Natanson, comédienne, a été la dernière épouse de Jean-Pierre Marielle.
Dix fois nommé aux Oscars, Paul Newman obtient finalement la récompense du meilleur acteur en 1987, pour La Couleur de l'argent. Sa filmographie compte une soixantaine de rôles, parmi lesquels La Chatte sur un toit brûlant, L'Arnaqueur, Le Plus Sauvage d'entre tous, Luke la main froide, Butch Cassidy et le Kid, Le Verdict et Les Sentiers de la perdition. Mais son talent ne s'arrête pas aux plateaux de cinéma. En tant que pilote de course, Newman a remporté plusieurs championnats nationaux. Par ailleurs, militant politique et humanitaire, il a collecté et donné près d'un milliard de dollars à de nombreuses organisations caritatives, en particulier celles dont il est le fondateur. Paul Newman a eu six enfants et a été marié pendant cinquante ans à l'actrice Joanne Woodward. Il est décédé en 2008 à l'âge de quatre-vingt-trois ans.
Stewart Stern, ami de longue date de Paul Newman, fut son confident lors des enregistrements qui composent ce livre. Il est surtout connu pour avoir écrit le scénario des films La Fureur de vivre, The Rack et Rachel, Rachel, réalisé par Paul Newman.
C'est en 1986, année de son Oscar d'honneur et de ses soixante et un ans, que Paul Newman s'assoit avec son vieil ami, le scénariste Stewart Stern, pour enregistrer des bribes de souvenirs destinés à la rédaction d'une biographie. Une entreprise de plusieurs années, pour laquelle Stewart Stern interroge également tous ceux qui ont gravité autour de la star hollywoodienne, sa famille proche, des amis et collègues acteurs, scénaristes, producteurs, mais aussi d'anciens camarades d'université ou de la marine. Quelques années après la mort de Newman, ce sont les retranscriptions de ces cassettes qui ont permis de raconter La Vie extraordinaire d'un homme ordinaire, témoignage intime sur ce que c'est que d'être le visage le plus admiré de la planète.
Trente ans après la création de la pièce Le dîner de cons et vingt ans après la disparition de mon père, Jacques Villeret, il est important pour moi de lui rendre hommage et de vous faire découvrir les coulisses de son esprit. Car derrière la simplicité apparente du jeu de mon père, se trouve un travail acharné.
Entre les lignes, derrière la technique, il y a toute sa vie, l'intensité des répétitions d'un acteur légendaire, dont chaque annotation, chaque geste témoignent de sa passion de l'incarnation, de son dévouement à l'art du théâtre et de son attachement infini au plaisir du public.
Alexandre Villeret, réalisateur et monteur, publie le scénario annoté du Dîner de cons par son père, Jacques Villeret, honorant ainsi son héritage artistique.
Né il y a dix-huit ans dans le coeur de deux copains, Benoît Poelvoorde et Gilles Lellouche, L'Amour ouf a été présenté pour la première fois en mai 2024 au Festival de Cannes.
Éric Libiot raconte la genèse de ce film-événement, dont il a suivi toutes les étapes : l'écriture, la préparation, le tournage, le montage. Il a partagé les doutes et les élans des comédiens, des techniciens, du réalisateur.
Se dessine une magistrale radiographie artistique. On apprend comment Benoît Poelvoorde se prépare pour un rôle, la façon dont on réinvente un décor des années 70, dont on s'adapte aux caprices de la météo, l'excitation et l'inquiétude de Gilles Lellouche avant de dire « action ! » ; mais aussi l'évidence du couple François Civil/Adèle Exarchopoulos, l'importance de la cantine et de l'accessoiriste, les heures de travail, les coups de sang et les états de grâce...
Le cinéma comme on ne l'a jamais lu.
Philippe Blasband a participé à plus d'une centaine de scénarios, dont plusieurs dizaines ont été tournés et diffusés. Certains de ces films ont même eu un succès international (entre autres Une liaison pornographique, Irina Palm, Les émotifs anonymes). Il a aussi eu des échecs cuisants.
Il s'est bien amusé, et il en a bavé.
Dans ce livre, il évoque sa vie de scénariste, et tente aussi d'analyser ce que c'est, finalement, un scénario. Il parle des relations de cause à effet dans l'écriture ; des rapports entre le scénariste et le reste de l'équipe qui fabrique le film ; de l'importance de l'intuition chez les scénaristes. Il y utilise la masturbation et la sexualité comme métaphores de l'écriture.
Ceci est un manuel, mais le plus personnel et à vif possible.
Philippe Blasband est belge. Il est né à Téhéran, le 26 juillet 1964 (le même jour que Sandra Bullock).
Il a étudié le montage cinéma et vidéo à l'INSAS.
Il a écrit des films, des pièces de théâtre, des romans. Il a parfois réalisé et mis en scène.
Il boit beaucoup de thé vert et mange trop de chocolat. Mais il arrête quand il veut.
Il vit à Bruxelles, avec son épouse, la comédienne Aylin Yay, leurs deux enfants Théo et Ellie, et un vieux bouledogue français, prénommé Pétunia.