Vladimir Jankélévitch ne fait pas partie du troupeau. Il ne rompt pas avec la philosophie allemande, il fait pire, il l'oublie. C'est ce qu'on ne lui pardonnera jamais. Et le troupeau n'aura de cesse de l'isoler, de l'ignorer. Si le vrai sens de la philosophie est l'amour, l'amour est avant tout acte qui engage. Et l'engagement n'est pas pour le philosophe du « sérieux de l'intention », du « pur et de l'impur » un vain mot. C'est un mot grave, c'est un mot qui urge et brûle et consume, à l'image de l'amour. Il ne se galvaude pas. Il ne transige pas. Il s'oppose, il prend parti, il "engage" tout l'être : corps, âme, esprit. Jankélévitch s'oppose ici diamétralement à Sartre et à Merleau-Ponty, à propos desquels il ne livra jamais publiquement son sentiment sur cette question. Demeure un fait incontournable : ni Sartre, ni Merleau-Ponty ne s'engagèrent dans la Résistance. L'engagement est l'acte par lequel la liberté choisit.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Peinture sociale minutieuse de la bourgeoisie tourangelle au début du vingtième siècle.
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