Après « Sartre vivant » et « Foucault vivant », Christophe Agogué nous présente aujourd'hui Deleuze, autre philosophe engagé dans les combats de son époque. Représentatif d'un XXe siècle en mouvement, il était à la fois professeur, penseur et créateur de concepts. Le travail de cet innovateur intellectuel est ici largement salué.
Véritable promenade au coeur d'un Paris qui n'appartient qu'à l'auteur, ces pages racontent ainsi des siècles d'urbanisme, les variations imperceptibles du temps, de la vie des quartiers et des monuments. Au fil de la balade s'entremêlent alors un chapelet d'anecdotes et mille détails qui font battre le pouls d'une grande cité.
Au travers de repères biographiques, et par l'analyse de l'oeuvre et de l'engagement sartriens, Christophe Agogué établit un dialogue à distance avec l'écrivain. Il démontre ainsi comment la pensée de cet homme vit encore et s'avère profondément nécessaire aux questions sociétales et politiques actuelles.
Marcher sur la Lune, un rêve qui n'a plus été réalisé depuis 1972. Dans cet ouvrage captivant, Christophe Agogué revient sur l'odyssée lunaire, exploit humain porté par l'émulation idéologique des années soixante.
Dans ce deuxième « Musée imaginaire », Christophe Agogué poursuit l'exploration de son panthéon personnel et continue à nous livrer les noms de celles et ceux qui l'ont inspiré.
Christophe Agogué explore dans cette nouvelle théâtrale les destinées de personnages historiques à l'instant de la décision.
Les idéaux sont-ils les accords mineurs qui se jouent morendo dans notre partition intime, qui s'épuisent et s'éteignent petit à petit ?
Un homme, né au milieu des années 1930, dans une famille communiste de Montmartre. Très vite, il sort des sentiers battus, s'engage dans des combats dont il maîtrise à peine les desseins.
Vient l'après-guerre : un temps ouvrier, il naviguera de l'Italie aux Amériques en quête de stabilité et d'un but à une existence qui ne cesse de lui échapper, malgré sa richesse. En toile de fond à son histoire, nous découvrirons notre si récent vingtième siècle où la liberté n'est qu'un leurre, où l'équilibre est trompeur.
Sous la plume de Christophe Agogué, les anti-héros ont du vague à l'âme et une évidente tendance à l'échec. Humains, si humains, ils prennent corps avec toute la force que peut revêtir une fin de partie.
Certains ont marqué la science, l'art ou encore l'Histoire, leur présence résonne dans la mémoire collective et leur rayonnement imprègne notre culture. À travers cette sélection totalement arbitraire, Christophe Agogué se dévoile et se confronte à l'opinion et à l'affect de ses lecteurs.
Dans un environnement marqué par la prédation des comportements et la recherche stérile des récompenses, la place de l'homme est indéniablement questionnée. À l'heure où l'économie et le sens de la propriété prennent le pas sur la solidarité et l'engagement artistique, comment redonner sens à une vie trop émoussée par notre société de normalisation ?
À travers ce dernier essai, Christophe Agogué se focalise particulièrement sur notre histoire institutionnelle et le devenir de la démocratie. En s'appuyant comme à son habitude sur ses connaissances politiques et philosophiques, il offre la perspective d'un regard différent sur notre société.
La société occidentale, ultralibérale, se présente comme le modèle le plus abouti pour une communauté humaine. Mais est-ce vraiment le cas ? Christophe Agogué en appelle ici au sursaut d'une conscience politique pour penser autrement le développement, l'éducation et la solidarité.
Après son dernier roman, « Le condamné », Christophe Agogué revient dans cet essai philosophique sur un thème qui lui est cher entre tous : la place de l'homme et son devenir. Réfléchir pour s'émanciper et s'élever contre les dogmes : une approche somme toute profondément humaniste.
Christophe Agogué questionne la place de l'Histoire dans une société en apparence figée politiquement et économiquement. Au travers d'exemples récents d'engagements politiques et de conceptualisations philosophiques de la liberté et du savoir, il construit avec érudition et intelligence une réflexion sur la place de l'Homme et le devenir de l'Histoire.
Christophe Agogué imagine une fresque sociale vivante dans laquelle deux familles parisiennes sont confrontées aux célèbres affrontements de mai 68. Dans ce récit dynamique, i
l noue une intrigue prenante tout en nous interpellant sur les origines de ce mouvement révolutionnaire à la limite de l'utopie. Sous les pavés, déjà, la plage...
À l'issue d'une réunion des journalistes de la chaîne de télévision franco-quatari, l'équipe apprend l'arrestation d'un de leurs collaborateurs, accusé d'apologie du terrorisme. Dans cette nouvelle théâtrale, Christophe Agogué invoque l'absurde pour caricaturer les médias et les libertés publiques. La férocité de son propos n'a d'égal que sa finesse.
Dans la continuité de ses deux premiers essais Le sens de l'histoire et Le sens de la vie, Christophe Agogué pousse son cheminement philosophique et politique vers une réflexion sur l'éducation. Féru de culture, sa plume témoigne non seulement d'une fine perspicacité, mais également de l'influence opportune de ses 4 maîtres à penser que sont Sartre, Foucault, Deleuze et Badiou.
Paris, 1978. Quelques années sont passées, nous retrouvons ainsi nos deux familles bourgeoises de l'est parisien à la fin des années 70. A travers toute cette agitation urbaine, le fil conducteur semble être le mariage promis de Clarisse et de Philippe. Un dénouement que tous les proches semblent attendre avec impatience. Trop intensément, peut-être ?
Christophe Agogué nous livre une revue claire et engagée de l'oeuvre du philosophe brillant, érudit, novateur mais dérangeant que fut Michel Foucault.
Accusé du pire des crimes, reconnu coupable et condamné à la perpétuité incompressible, il purge sa peine, de longues années, avant d'être libéré en un coup de théâtre dont la société a le secret. Innocenté par la science mais encore à la marge, il fait ses premiers pas d'homme libre.
Alors qu'on lui parle de « malheureuse méprise », qu'on lui demande de ne pas faire de vagues, il rêve de voir l'effroi dans les yeux de ceux qui l'ont unanimement rejeté : épouse, parents, amis. Reprendre le cours d'une vie brisée, retrouver l'amour, le narrateur ouvre la porte d'un nouveau monde, celui de la résilience sans oubli.
Récit à la première personne, construit en courts chapitres incisifs, « Le condamné » met en exergue les valeurs humanistes que l'espace social ne possède plus, seules capables, peut-être, de sauver l'innocent de la folie.
Christophe Agogué est l'auteur d'essais philosophiques, d'un « Musée imaginaire », de romans et de nouvelles théâtrales. Il nous livre aujourd'hui son quatrième roman, cinglant, douloureusement drôle. Réfléchir au fonctionnement de la justice et du système carcéral pour mieux s'emparer de l'absurdité et la dénoncer, un exercice relevé haut la main par un auteur au regard grave et lucide.
Les enfants du Marais ont mûri et le style de Christophe Agogué également. Un brin nostalgique mais teinté de cette chaleur particulièrement agréable à la lecture, ce récit est celui d'une saga familiale "à l'ancienne", dans la France de Pompidou et Giscard, sur fond de crise sociale et de conquête de la Lune.