Le rhum est une des conséquences de la conquête de l'Amérique, où, dès le XVe siècle, les Européens plantèrent la canne à sucre originaire d'Asie. Dans leurs empires coloniaux, les Portugais et les Espagnols, puis les Français et les Anglais, qui savaient déjà l'art de produire l'eau-de-vie, tirèrent très tôt du jus de canne une boisson fortement alcoolisée. Les progrès de la distillation en permirent la production sur une grande échelle.
D'abord réservé à l'usage des Noirs, des boucaniers et de tous les écumeurs des mers du Nouveau Monde, le rhum fut aussi utilisé sur les côtes d'Afrique comme monnaie d'échange dans la traite des esclaves. En tant que boisson, il ne se répandit en Europe et en Amérique du Nord qu'au cours du XVIIIe siècle. Jusqu'à nos jours, sa production et sa consommation demeurèrent liées aux bouleversements coloniaux et aux convulsions des métropoles, dont la principale fut la Prohibition dans les états-Unis des années vingt.
Dans l'évolution de cette boisson devenue quasi mythique, se reflète une bonne part de l'histoire mouvementée des deux rives de l'Atlantique.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Chaque année, au cours de la réunion du comité d'organisation des Journées de Flaran, Charles Higounet nous invitait à proposer de nouveaux thèmes susceptibles d'être abordés au cours des prochaines rencontres.C'est à cette occasion aussi qu'étaient confirmés les programmes des deux années suivantes. Or, lorsque à l'automne 1987 fut préparé le colloque consacré à la Croissance agricole du haut Moyen Age, le programme des journées 1989 ne fut pas arrêté. Apparemment, Charles Higounet ne l'avait pas souhaité. Sa disparition au printemps 1988 plaça donc les membres du comité devant un premier choix : fallait-il ou non poursuivre la tenue annuelle de journées si profondément marquées par leur fondateur ? Si nous décidions d'aller de l'avant, il convenait de retenir - sur le champ - un thème permettant de réunir rapidement un groupe de rapporteurs.