Médecin-écrivain passionné par l'histoire et le voyage, l'auteur de ce récit nous fait découvrir une cinquantaine de villes du monde entier, riches ou miséreuses, infernales ou paradisiaques, de Rome à Weimar, en passant par Barcelone, Bangkok, Istanbul, Jérusalem, Mexico, New York, Paris, Prague, et tant d'autres. C'est leur caractère d'agglomération humaine qui symbolise le fil conducteur entre ces cités.
Me voilà donc réduit à l'exil intérieur. Le rouge et l'ocre du verbe s'y fiancent dans la lumière de mains presque jointes. Les silences de soie patiemment recousent la peau de nos blessures. Avec Fragment et D'un seul geste, Claude Luezior nous offre ici une nouvelle trilogie.
Lèvres ouvertes aux murmures de la nuit, disséquons l'univers et ses indices d'éternité. D'un seul geste, provoquons le mystère où se nidifie l'énigme des nébuleuses, lorsque les galaxies écopent les étoiles. Avec Fragment et La couleur d'un silence, Claude Luezior nous offre ici une nouvelle trilogie.
Dans sa forge le poète martèle ses mots. Sur l'enclume des heures, le voilà qui se mesure à l'étincelle du minerai verbal. D'où prennent forme, insolents, rougeoyants, ces fragments d'une parole scandée par ses entrailles. Avec D'un seul geste et La couleur d'un silence, Claude Luezior nous offre ici une nouvelle trilogie.
L'orpailleur va chercher au fond des mots et de l'humain ces paillettes d'or qui constituent en silence les trésors de la poésie. Le poète tisse une oeuvre dont le style puissant et concis étonne et dont les thèmes ne cessent de s'élargir autour de l'amour et de la souffrance humaine. Un recueil de combat à l'encre intense au verbe haut. Un recueil de vie.
Geste par geste, le poète décrit d'une plume fulgurante la vie dans ses plus beaux atours, ceux de l'amour. Il peint ici "l'acte majeur" en un verbe si subtil, que ce qui aurait pu être indécence, devient l'art suggestif d'un aquarelliste. Par touches successives, l'écrivain nous mène dans la chorégraphie du désir, dans l'espace du regard échangé au-delà des corps, au plus haut des mots que la langue française sied si bien à servir.
Les derniers instants de sa mère, Luezior les évoque avec une pudeur sacramentelle : complicité où les mots ont la densité du silence. Et si la mort était une écluse pour rejoindre cet au-delà du palpable ? Et si elle était une manière d'"accouchement aux filières du destin?"