Claude Luezior fomente dans ce recueil une révolte des mots, à scander oralement et dans les nuances. Clamer ces mots parce que la langue est avant tout sentinelle de la parole.
Me voilà donc réduit à l'exil intérieur. Le rouge et l'ocre du verbe s'y fiancent dans la lumière de mains presque jointes. Les silences de soie patiemment recousent la peau de nos blessures. Avec Fragment et D'un seul geste, Claude Luezior nous offre ici une nouvelle trilogie.
Lèvres ouvertes aux murmures de la nuit, disséquons l'univers et ses indices d'éternité. D'un seul geste, provoquons le mystère où se nidifie l'énigme des nébuleuses, lorsque les galaxies écopent les étoiles. Avec Fragment et La couleur d'un silence, Claude Luezior nous offre ici une nouvelle trilogie.
Dans sa forge le poète martèle ses mots. Sur l'enclume des heures, le voilà qui se mesure à l'étincelle du minerai verbal. D'où prennent forme, insolents, rougeoyants, ces fragments d'une parole scandée par ses entrailles. Avec D'un seul geste et La couleur d'un silence, Claude Luezior nous offre ici une nouvelle trilogie.
Cet opuscule atypique rassemble des harangues qui rebroussent le poil au bien-penser (Lettre à Politicien ou au Grand Barbare), pouvant prendre la forme d'une ordonnance hilarante (Lettre à ma Contractuelle préférée) ou d'un réquisitoire vitriolé (Lettre à Assureur)... Jamais (trop) méchant, toujours tendre mais acidulé, souvent poétique (le gros mot est lâché), ce pamphlétaire triture la langue et décortique l'humain avec compassion.
Recueil de poèmes inspirés par l'atmosphère des gares, les départs, le mouvement incessant de voyageurs... Tout le monde le sait, toutes les destinations mènent au même terminus.
"Sentinelle de l'espérance, Claude Luezior centre son recueil autour de l'Amour. Mendiant d'utopie à la recherche du paradis perdu, rêveur d'un rêve unitaire, sa parole remonte des zones d'ombre pour colmater la fracture initiale", Nicole Hardouin.
Ce recueil fait partie "d'une trilogie d'amour" dont les deux autres volets sont Prêtresse et Soleil levant, parus en 2009 chez l'Harmattan.
Fabienne, médecin de campagne, suspecte très vite chez Larry, ingénieur des ponts, une maladie létale. Comment dire cette réalité à celui qui cherche un geste magique ? Un roman à l'interface des êtres.
Une suite de courts récits faits pour notre époque : flashes tendus ou angoissés, lettres de tendresse, défilés de personnages. A lire comme un bréviaire ou à emporter pour une salle d'attente.
Une série de fables sur les mains : mains câlines du bébé ou mains précises du chirurgien, doigts cicatrisées du grand brûlé ou mains d'où jaillissent le mouvement floral de la danseuse, poignée du politicien ou doigt momifiés des saintes...
Une saga paysanne des années cinquante, autour d'un drame mystérieux : le bébé des Belois, futur prince des collines, est-il mort à cause d'une grande soeur jalouse et négligente, d'un chien ou d'une maladie que l'on cache de génération en génération ?
L'orpailleur va chercher au fond des mots et de l'humain ces paillettes d'or qui constituent en silence les trésors de la poésie. Le poète tisse une oeuvre dont le style puissant et concis étonne et dont les thèmes ne cessent de s'élargir autour de l'amour et de la souffrance humaine. Un recueil de combat à l'encre intense au verbe haut. Un recueil de vie.
Geste par geste, le poète décrit d'une plume fulgurante la vie dans ses plus beaux atours, ceux de l'amour. Il peint ici "l'acte majeur" en un verbe si subtil, que ce qui aurait pu être indécence, devient l'art suggestif d'un aquarelliste. Par touches successives, l'écrivain nous mène dans la chorégraphie du désir, dans l'espace du regard échangé au-delà des corps, au plus haut des mots que la langue française sied si bien à servir.
Les derniers instants de sa mère, Luezior les évoque avec une pudeur sacramentelle : complicité où les mots ont la densité du silence. Et si la mort était une écluse pour rejoindre cet au-delà du palpable ? Et si elle était une manière d'"accouchement aux filières du destin?"