Le plus controversé des leaders syndicalistes. Taxé de gauchisme par les uns, de collaborationisme par les autres, André Bergeron ne cesse depuis plus de 30 ans de combattre pour la justice sociale, dans le respect de la démocratie. Au service des travailleurs, il lutte pour la liberté quotidienne, refusant d'inféoder son syndicat à tout système, à tout parti. Un syndicat pas comme les autres ? Un syndicat à « l'américaine », à « l'allemande » ? Un syndicat indépendant... celui de la vraie Démocratie ? « Il n'est pas de démocratie véritable sans syndicalisme libre, totalement indépendant des partis politiques et de l'État. Les syndicats ont pour mission éternelle de défendre les intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière. Je crois plus aux hommes qu'aux systèmes, quels qu'ils soient. Par contre, je crois à la nécessité du combat à travers l'action réformiste. Il appartient au mouvement syndical de combattre tout ce qui peut être injuste dans le monde où nous sommes. La C.G.T.F.O. maintiendra son orientation de toujours, entre la réaction et l'aventure... »
André Bergeron a popularisé un jour le « grain à moudre », et signé le réformisme à la française. Mais les temps ont changé : la mondialisation de l'économie et la montée du chômage posent de nouveaux problèmes. Le « père tranquille du syndicalisme » ne croit pas que la crise explique tout. Il continue à se battre à sa manière pour que le dialogue remplace la fracture sociale, pour que ne se perde pas la pratique de la concertation et que la politique contractuelle l'emporte sur l'épreuve de force. A travers une histoire méconnue, qui se lit comme le roman d'une vie, l'ancien secrétaire général de Force ouvrière explique aussi comment le syndicalisme pourrait demain négocier son virage.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
A. Bergeron reconstitue ici sa carrière et révèle les dessous des combats qu'il a menés au cours d'une vie militante bien remplie.
Version revue, corrigée et augmentée de "Quelques théories explicatives du développement de l'enfant".
Comment l'enfant établit-il son premier lien d'attachement et quelles en sont les conséquences sur son développement affectif, social, intellectuel et
La revue XYZ renoue avec la tradition des nouvelles d'une page. L'expérience avait déjà été tentée avec succès à trois reprises, dans les numéros 11, 28 et 61. Pour cette récente mouture de micronouvelles, plus de cinquante auteurs ont répondu à l'appel dont Raymond Bock, Guillaume Corbeil, Louise Dupré, Hans-Jürgen Greif, William S. Messier, Suzanne Myre, Monique Proulx et Larry Tremblay, pour ne nommer qu'eux. Dans sa rubrique « Voies nouvelles », Hugues Corriveau signe son deuxième survol annuel des recueils québécois Par son caractère exhaustif, le panorama permet d'observer des tendances, heureuses ou malheureuses, et de mettre en valeur des livres réussis inexplicablement passés sous le radar.
Le dossier du numéro de mars-avril 2017 de Relations s'intéresse aux violences faites aux femmes au Québec, un fléau que l'actualité des derniers mois (banalisation des agressons sexuelles, violence policière et systémique à l'endroit des femmes autochtones...) s'est malheureusement chargée de nous rappeler. Deux ans après le mouvement «Agression non dénoncée », l'auteure féministe Aurélie Lanctôt fait le point; elle est accompagnée de sept autres femmes qui signent autant de textes sur différents sujets, et du documentariste Will Prosper qui nous parle féminisme au masculin. Également au sommaire, un débat sur la place du numérique à l'école, un regard sur la position trouble du Maroc en matière de torture, une analyse du processus de paix en Colombie, la chronique poétique de Rodney Saint-Éloi et le Carnet de Catherine Mavrikakis. L'artiste invitée de ce numéro est la créatrice multidisciplinaire Brigite Normandin, qui travaille depuis quelques années l'anatomie féminine au travers d'oeuvres hybrides mêlant dessin, peinture, couture et collage d'objets trouvés et juxtaposés.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
LES FICTIONS : « La Faucheuse », de Julie Marcil ; « Le Quatrième chien seul », d'Alain Bergeron ; « Mon écrivain », de Jean Charbonneau ; « On ne meurt pas un soir de pâté chinois », de Maude Gosselin-Lord ; « De si beaux yeux verts », de François Leblanc ; « Les Moutons andalous et les pâturages du Yorkshire «, de Hugues Morin. LES ARTICLES : « L'Année 2015 du polar québécois », d'André Jacques ; « Le Polar québécois : bilan de santé objectif, diagnostic critique subjectif », de Norbert Spehner. LES CHRONIQUES : « Camera oscura » ; « Le crime en vitrine » ; « Dans la mire ».