Giovanni Maria Vian nous raconte l'histoire des textes chrétiens, depuis les origines lointaines de la Bible hébraïque jusqu'aux découvertes, ces dernières décennies, de manuscrits que l'on croyait perdus, dans les sables des déserts mais aussi dans les bibliothèques européennes.
Traducteurs et philologues, hérétiques et évêques, patriarches et imprimeurs, clercs et laïcs, ermites et humanistes, entrepreneurs et faussaires : voici quelques-uns des acteurs de cette longue et passionnante histoire.
C'est la quête d'une parole vivante d'inspiration divine qui se transforme en écriture sacrée dont rend compte ici l'auteur. Écriture qui donne à son tour vie à d'innombrables autres textes qui la traduisent et la commentent. Ce récit sur les « livres de Dieu » nous permet de mieux comprendre la richesse et la fécondité d'une parole fondatrice.
Traduit de l'italien par Robert Kremer.
Spécialiste du christianisme antique, Giovanni Maria Vian est professeur de philologie patristique à l'université La Sapienza de Rome. Journaliste et éditorialiste reconnu, il a dirigé L'Osservatore Romano de 2007 à 2018.
On lit souvent que l'Inquisition fut l'un des chapitres les plus terribles et sanglants de l'histoire occidentale ; que Pie XII, dit « le pape d'Hitler », était antisémite ; que l'obscurantisme a freiné la science jusqu'à l'arrivée des Lumières ; et que les croisades furent le premier exemple de l'avidité occidentale.
Ces affirmations sont pourtant sans fondements historiques.
Dans cet ouvrage, l'éminent professeur de sociologie des religions Rodney Stark démontre que certaines idées fermement établies - surtout lorsque l'Église entre en scène - sont en réalité des mythes. Il s'attaque aux légendes noires de l'histoire de l'Église et explique de quelles façons elles se sont substituées à la réalité des faits.
Un livre passionnant, écrit « non pour défendre l'Église, mais pour défendre l'Histoire ».
Rodney Stark a enseigné la sociologie et les religions comparées à l'Université de Washington (Seattle) jusqu'en 2004. Il est désormais professeur de sciences sociales à l'Université Baylor au Texas. Traduit dans le monde entier, il est l'auteur du best-seller L'essor du christianisme (Excelsis, 2013).
L'Europe de la paix peut-elle être un lieu vide de toute spiritualité ? Loin de la fausse querelle sur ses " racines chrétiennes ", l'un des grands théologiens d'aujourd'hui montre comment le Vieux Continent a besoin d'un christianisme réinventé pour trouver une nouvelle jeunesse. Dans ses discours devant le Parlement européen et le Conseil de l'Europe, le pape François n'a pas hésité à esquisser l'image d'une Europe blessée, qui traverse une profonde crise de confiance et d'espérance. Le christianisme est, lui aussi, concerné par cette crise : sa force d'inspiration semble être affaiblie.
Comme l'Europe, il se trouve devant l'alternative : dissolution ou réforme. Christoph Theobald relève ce défi, le prenant pour point de départ d'une traduction contemporaine du croire, espérer et aimer, offert par la tradition biblique et chrétienne. Il se laisse guider par la question : comment témoigner aujourd'hui d'une espérance commune et comment laisser advenir une confiance mutuelle ? Ses réflexions le conduisent à comprendre l'être chrétien comme une manière de vivre selon une sainte hospitalité, susceptible de produire de la confiance, d'engendrer de l'espérance et d'offrir à une Europe blessée une nouvelle force de vie.