Après Sapiens qui explorait le passé de notre humanité et Homo Deus la piste d'un avenir gouverné par l'intelligence artificielle, 21 leçons pour le XXIe siècle nous confronte aux grands défis contemporains.
Pourquoi la démocratie libérale est-elle en crise ? Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle guerre mondiale ? Que faire devant l'épidémie de « fake news » ? Quelle civilisation domine le monde : l'Occident, la Chine ou l'Islam ? Que pouvons-nous faire face au terrorisme ? Que devons-nous enseigner à nos enfants ?
Avec l'intelligence, la perspicacité et la clarté qui ont fait le succès planétaire de ses deux précédents livres, Yuval Noah Harari décrypte le XXIe siècle sous tous ses aspects - politique, social, technologique, environnemental, religieux, existentiel... Un siècle de mutations dont nous sommes les acteurs et auquel, si nous le voulons réellement, nous pouvons encore redonner sens par notre engagement. Car si le futur de l'humanité se décide sans nous, nos enfants n'échapperont pas à ses conséquences.
Que deviendront nos démocraties quand Google et Facebook connaîtront nos gouts et nos préférences politiques mieux que nous-mêmes ? Qu'adviendra-t-il de l'Etat providence lorsque nous, les humains, serons évincés du marché de l'emploi par des ordinateurs plus performants ? Quelle utilisation certaines religions feront-elles de la manipulation génétique ?
Homo Deus nous dévoile ce que sera le monde d'aujourd'hui lorsque, à nos mythes collectifs tels que les dieux, l'argent, l'égalité et la liberté, s'allieront de nouvelles technologies démiurgiques. Et que les algorithmes, de plus en plus intelligents, pourront se passer de notre pouvoir de décision. Car, tandis que l'Homo Sapiens devient un Homo Deus, nous nous forgeons un nouveau destin.
Best-seller international - plus de 200 000 exemplaires vendus en France, traduit dans près de 40 langues - Sapiens interrogeait l'histoire de l'humanité, de l'âge de la pierre à l'ère de la Silicon Valley. Le nouveau livre de Yuval Noah Harari offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXIe siècle.
« Si nos processus de pensée étaient moins pressants, moins crus, moins hypnotiques, nos déceptions constantes, la masse grise de la nausée nichée au coeur de l'être, nous désempareraient moins. Les effondrements mentaux, les fuites pathologiques dans l'irréalité, l'inertie du cerveau malade peuvent, au fond, être une tactique contre la déception, contre l'acide de l'espoir frustré. Les corrélations manquées entre pensée et réalisation, entre le conçu et les réalités de l'expérience, sont telles que nous ne saurions vivre sans espoir. Espérer contre tout espoir est une formulation forte, mais en définitive accablante de la brunissure que la pensée jette sur la conséquence. »
George Steiner
Édition bilingue
Comment affronter la peur de la mort ? Accepter la fin de l'amour ?
Tirer parti de chaque instant ? En deux mots : comment vivre ?
La perplexité devant l'existence nourrit toute l'oeuvre de Montaigne. En écrivant sur lui-même, le grand penseur tend un miroir où chacun peut se reconnaître. D'où l'extrême modernité et l'intelligence des Essais.
Véritable phénomène d'édition en Angleterre et aux Etats-Unis, le livre de Sarah Bakewell est un guide aussi érudit que savoureux de l'univers et de la pensée du philosophe. En vingt chapitres, qui sont autant de tentatives de réponse à la question existentielle Comment vivre ?, il aborde de manière chronologique et thématique la vie personnelle de Montaigne et les événements qui ont marqué son temps. Connaisseur ou néophyte, chacun y trouvera des réponses à ses doutes les plus obscurs et les plus féconds.
Une superbe incitation à découvrir ou relire un des chefs-d'oeuvre de la pensée moderne.
« Si vous connaissez l'oeuvre de Montaigne, Comment vivre ? vous enchantera. Si vous ne la connaissez pas, le livre se suffit largement à lui-même... Pour faire court, Montaigne a ici la biographie qu'il mérite. » The Independant
« Une magnifique et vivante introduction à l'oeuvre de Montaigne. » The Guardian
Inscrit dans les gènes de tous les animaux sociaux, le soutien mutuel est reconnaissable aussi bien chez les chimpanzés qui s'épouillent les uns les autres que chez les enfants qui construisent un château de sable ou les hommes et les femmes qui amassent des sacs de terre pour parer à une inondation soudaine : tous coopèrent pour accomplir ce qu'ils ne peuvent faire seuls.Cette tendance naturelle, innée, est pourtant moins un trait génétique qu'un art, une capacité sociale, qui requiert un rituel pour se développer. Dans un monde structuré par la concurrence, où la compétition prime toujours sur l'entente, savons-nous encore ce que c'est qu'être ensemble, par-delà le repli tribal du « nous-contre-eux » ?Dans ce deuxième volet de la trilogie qu'il consacre à l'Homo faber, Richard Sennett, se fait tour à tour historien, sociologue, philosophe ou anthropologue pour étudier cet atout social particulier qu'est la coopération dans le travail pratique. De la coordination des tâches dans l'atelier de l'imprimeur aux répétitions d'un orchestre, il nous fait découvrir de nombreuses expériences de communauté et d'action collective qui permettent de proposer une vision critique des sociétés capitalistes contemporaines. La richesse des références, l'originalité des points de vue, la liberté du style et la volonté de rester toujours au niveau de l'expérience quotidienne font la force de ce livre singulier et engagé. Et si, pour sortir de la crise, il suffisait de réapprendre à coopérer ?
En proposant une définition de l’artisanat beaucoup plus large que celle de "travail manuel spécialisé", Richard Sennett soutient que le programmateur informatique, l’artiste, et même le simple parent ou le citoyen font œuvre d’artisans. Ainsi pensé, l’artisanat désigne la tendance foncière de tout homme à soigner son travail et implique une lente acquisition de talents où l’essentiel est de se concentrer sur sa tâche plutôt que sur soi-même. Dans ce livre stimulant, Richard Sennett aborde l’expertise sous toutes ses déclinaisons. Nous voyageons ainsi à travers le temps et l’espace, des tailleurs de pierre de la Rome antique aux orfèvres de la Renaissance, des presses du Paris des Lumières aux fabriques du Londres industriel ; nous observons les expériences de l’informaticien, de l’infirmière, du médecin, du musicien ou du cuisinier. Face à la dégradation actuelle des formes de travail, l’auteur met en valeur le savoir-faire de l’artisan, coeur, source et moteur d’une société où primeraient l’intérêt général et la coopération. Et tandis que l’histoire a dressé à tort des frontières entre la tête et la main, la pratique et la théorie, l’artisan et l’artiste, et que notre société souffre de cet héritage, Richard Sennett prouve que "Faire, c’est penser".
Paris, 1932. Trois amis se réunissent dans un célèbre café de Montparnasse. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir écoutent Raymond Aron, de retour de Berlin, parler d'une forme de pensée radicalement neuve qu'il a découverte : la phénoménologie. En guise d'explication, Aron pointe son verre du doigt et dit à Sartre : « Tu vois, tu peux parler de ce cocktail, et c'est de la philosophie ! »
Intrigué et inspiré, Sartre élabore une théorie philosophique fondée sur l'existence vécue, dont le quartier de Saint-Germain-des-Prés va devenir l'emblème. Des cafés aux clubs de jazz, des cénacles intellectuels aux nuits blanches de Boris Vian chantées par Juliette Gréco, l'existentialisme va faire vibrer Paris et se diffuser dans le monde entier, de l'après-guerre aux mouvements étudiants de 1968.
Avec l'érudition et l'humour qui ont fait l'immense succès de Comment vivre ?, Sarah Bakewell fait revivre un courant fondateur de l'histoire de la pensée du XXe siècle et nous plonge dans l'atmosphère effervescente du Paris existentialiste.
Edouard VII a toujours nourri une passion pour la France. Amant des plus célèbres actrices, courtisanes et danseuses parisiennes, il parlait un français plus parfait encore que son anglais, et fut le premier invité sur la tour Eiffel, malgré l'interdiction officielle de la couronne anglaise. Ses atouts de séduction à la française sont à l'origine de la prouesse diplomatique qui scella l'Entente cordiale.Un roi typiquement anglais ? Pas du tout ! Avec un humour inimitable, Stephen Clarke, auteur du best-seller God save la France, montre qu'avant de devenir roi, c'est en France que « Dirty Bertie » a tout appris de la vie ! « Une réjouissante comédie historique. » Daily Mail
Tout le monde sait qui a perdu la bataille de Waterloo. Même les Français doivent bien admettre que, le 18 juin 1815 au soir, sa Grande Armée en lambeaux, Napoléon Ier a capitulé. Il avait misé sur une grande confrontation avec ses ennemis et il a tout perdu. Personne ne peut le contester sérieusement. Enfin, presque...
Avec un humour très british, Stephen Clarke, subtil observateur des particularités hexagonales, auteur du best-seller God save la France, interroge ces frondeurs d'hier et d'aujourd'hui qui refusent toujours d'admettre l'évidence. Analysant Waterloo du point de vue des grognards, des romanciers, des historiens et même des hommes politiques contemporains, il montre que, pour les Français, comme le dit Dominique de Villepin, la défaite française « brille d'une aura victorieuse ». Comment expliquer que deux siècles après, Waterloo fasse encore débat ? Déni ? Excès de patriotisme ? Anomalie spécifiquement française ?
Publié à l'occasion du 200e anniversaire de la bataille de Waterloo, ce livre aussi brillant que spirituel tente d'y répondre.
à l'époque de la destruction du Second Temple de Jérusalem, en 70 de notre ère, le peuple juif qui vivait en majorité en Palestine et en Mésopotamie travaillait la terre et ne savait ni lire ni écrire. En 1492, date de son expulsion d'Espagne, il est devenu un modèle de communauté citadine et éduquée, particulièrement dynamique dans les domaines de l'artisanat, du commerce, de la banque. Comment expliquer un tel changement ?
Pour Maristella Botticini et Zvi Eckstein, il existe une corrélation entre le niveau d'alphabétisation des populations juives et leur degré de fidélité au judaïsme. Urbains et lettrés, les Juifs perdurent ; ruraux et analphabètes, ils disparaissent. Revisitant quinze siècles d'histoire, les auteurs montrent que ce ne sont pas les contraintes extérieures qui ont poussé les Juifs à se lancer dans les professions liées à l'argent, mais que le processus s'est amorcé auparavant, notamment grâce à l'usage de l'hébreu et aux fortes ramifications de réseaux juifs marchands à une échelle internationale. En effet, l'éducation favorise non seulement l'écriture, mais aussi la maîtrise des questions juridiques, notamment dans l'établissement des contrats.
Ce livre original apporte une contribution remarquable à l'histoire juive, revisitée sous l'angle économique et démographique, et invalide bien des idées reçues.
Pourquoi se souvenir de Claude-Nicolas Fabbri de Peiresc (1580-1637) ? Il n'a pas laissé d'oeuvre à proprement parler et son renom d'antiquaire, sa fidélité à la Provence et son catholicisme ne lui valurent pas l'estime des hommes des Lumières, ses successeurs. De lui ne nous restent qu'une correspondance démesurée et une renommée qui fut immense en Europe, dans ce qu'on appelait alors la République des Lettres. Pourtant, apprendre qui fut Peiresc, c'est découvrir le plus grand humaniste français, c'est observer sur le vif la construction, entre Renaissance et Modernité, d'un espace européen des idées, du savoir et des arts.Au coeur de l'Europe savante, Peiresc s'intéresse au Nord comme au Sud, à la topographie de la lune autant qu'aux camées et aux pierres, aux langues orientales comme au breton, aux traces présumées de géants comme à l'apprivoisement des chats persans ou à l'observation des caméléons. Astronome réputé, mais aussi archéologue, égyptologue, botaniste, zoologue, ami de Galilée et de Rubens, il correspondit depuis Aix-en-Provence avec toute l'Europe, conseilla le roi de France et le pape, reçut, discuta et diffusa les théories, les connaissances et les arts, et défendit l'idée qu'aucun savoir, qu'il concerne la nature ou l'histoire, n'était inutile ou superflu.Première biographie contemporaine d'un prince européen du savoir, le grand livre de Peter N. Miller est indispensable à qui veut découvrir la culture scientifique et historique de la France du xviie siècle.