L'ouvrage dénonce les mythes de l'industrialisation et du développement pour s'attaquer aux véritables raisons : la destruction des sources de créativité et le surréalisme suicidaire.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La Praxis est le point de départ et le point d'arrivée du matérialisme dialectique. Ce mot désigne philosophiquement ce que le sens commun appelle : la vie réelle, cette vie qui est à la fois plus prosaïque et plus dramatique que celle de l'esprit spéculatif. Le but du matérialisme dialectique n'est autre que l'expression lucide de la Praxis, du contenu réel de la vie et, corrélativement, la transformation de la Praxis actuelle en une pratique sociale consciente, cohérente et libre. Le but théorique et le but pratique - la connaissance et l'action créatrice - sont inséparables.
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Le discours philosophique négro-africain de ce siècle a d'abord réfléchi sur son existence, ensuite sur l'état de la culture africaine, l'enseignement, les langues africaines, les religions et enfin l'État. Toutes ces réflexions tournaient autour du paradigme de la refondation d'une histoire africaine.
Que faut-il entendre ici par « Ve République » ? Est-ce, de manière restrictive, l'événement historique, le passage de la IVe à la Ve République ? A l'inverse, sur un mode extensif, est-ce le régime politique tel qu'il fonctionne depuis 1958 - ensemble si complexe qu'il paraît échapper, par nature, à toute recherche de ce type ? En définitive, c'est dans une voie intermédiaire que l'on s'engagera, en s'intéressant aux origines de la Constitution de la Ve République : c'est-à-dire, au corps de règles et de principes suprêmes qui détermine la structure institutionnelle du régime, et dont l'établissement a justifié, au printemps 1958, la chute de la IVe République et le retour du général de Gaulle.
Angustia, districtia, les deux mots communiquent curieusement via l'étymologie qui, dans les deux cas, dit l'étroitesse, celle d'un espace qui se resserre, d'un détroit. Ce qui les distingue est-il affaire de quantité, la détresse est-elle l'angoisse extrême ? Ou affaire de qualité, l'une prenant dans le sexuel sa source quand l'autre serait plus proche du risque vital ?
Une histoire de l'Afrique précoloniale qui se termine au XVIe siècle.
Une présentation de la pensée japonaise ne peut que rappeler brièvement les traits fondamentaux du bouddhisme et du confucianisme, mais doit aussi souligner que la pensée du Japon ne s'est jamais réduite aux oeuvres produites sur son sol.
La publication des enseignements donnés de 1919 à 1928, qui correspond à la décennie phénoménologique de Heidegger, permet aujourd'hui de se faire une idée précise de la genèse du chantier et du livre «Etre et temps» et fournit de nouveaux critères au travail d'interprétation.
Si la formation de la « Grande Roumanie » date de la période 1914-1919, que savons-nous exactement de l'origine de ce pays, de son peuple, de son histoire. Que s'est-il passé depuis l'arrivée des Daces (VIIe-Ier siècle av. J.-C.), ce rameau indo-européen établi à partir du VIIIe siècle dans l'espace des Carpates et le nord des Balkans, et qui s'y individualise à l'intérieur de la communauté des Thraces. Georges Castellan vous propose de le découvrir.
Un panorama de la littérature russe des origines à nos jours. Reprend un ancien titre paru précédemment sous une autre signature.
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Le bouddhisme a plus de 2500 ans d'histoire. Aussi la plupart des textes auxquels se sont référés tous les courants jusqu'à aujourd'hui ont-ils été rédigés à l'origine en sanskrit. Il s'agit toujours d'une approche conceptuelle, buissonnante, argumentée, constituant l'un des plus formidables corpus de philosophie que l'humanité ait jamais constitué.
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Cet ouvrage propose un panorama de la Thaïlande. À la fois géographique et historique, ce tour d'horizon d'un pays millénaire s'interroge aussi sur la place de ce pays face au monde et à la modernité, avec les problèmes actuels du développement économique et de la montée des nationalismes. Destination touristique parmi les plus recherchées, la Thaïlande est étudiée ici comme partie intégrante des nouvelles donnes économiques et politiques de l'Asie.
La réflexion morale s'est donné un nouvel objet : l'environnement. Au début des années 70, le besoin d'une éthique environnementale a été formulé et tout un débat s'est développé sur ces problèmes : différentes tendances philosophiques s'y sont exprimées, des questions critiques ont été déterminées. L'éthique environnementale existe, comme une réflexion philosophique qui a su associer les questions morales classiques et les problèmes contemporains qui font de la nature l'objet d'un débat philosophique. Ce débat affecte plus particulièrement la communauté de langue anglaise : la crise environnementale y a été entendue comme une incitation à redéfinir les rapports de l'homme et de la nature, à ne plus voir dans celle-ci un simple réservoir de ressources, à remettre en question l'anthropocentrisme moral, à développer, donc, une nouvelle éthique. Ce livre a pour objet de présenter les principaux thèmes débattus : la question de la valeur intrinsèque, celle du bien-être animal, la conception de la communauté, celle de la wilderness, le problème du pluralisme moral.
En 1687 Isaac Newton a publié son plus important ouvrage : Philosophiae Naturalis Principia Mathematica. La nouveauté de l'apport newtonien est considérable : en soumettant à la seule loi de la gravitation universelle les phénomènes célestes et terrestres, Newton a unifié la physique. Les mêmes principes, les mêmes lois s'appliquent désormais à la terre comme au ciel. Le Cosmos hiérarchisé aristotélicien est définitivement détruit. Ce n'est pas tout. Par-delà ce travail conceptuel extrêmement novateur, le texte newtonien est aussi traversé par un souci d'organisation déductive qui conduit Newton, tout à la fois, à énoncer en pleine clarté les principes qui gouvernent les développements théoriques et à mettre en place les mathématiques qui rendent possibles ces développements. L'oeuvre newtonienne est l'aboutissement des travaux du XVIIe siècle et le point de départ de ce que l'on appelle aujourd'hui la mécanique rationnelle. C'est ce double aspect que cette étude vise à éclairer en analysant à la fois en quoi Newton renouvelle le travail des contemporains et en quoi aussi son ouvrage n'est, par certains aspects, qu'un écrit de la fin du XVIIe siècle.
L'Institut de France retient l'attention du public par ses cérémonies, ses séances, le costume de ses membres, dont la télévision se fait souvent l'écho. Il retient également l'attention par les déclarations des Académies en matière de langue ou de grammaire, de francophonie, ou des études de problèmes contemporains (violence, religions et sectes, le vieillissement, le PACS). Mais qu'est-ce que l'Institut, au-delà de l'habit vert ou de la Coupole ? L'auteur répond en étudiant l'histoire des cinq Académies et de l'Institut. Il décrit les usages et les coutumes académiques. Il définit la nature juridique de l'Institut, ses tâches et sa fonction de mécène. Parlement des savants, l'Institut de France assure le rayonnement de l'esprit et de la société française dans le monde.
Pour s'opposer au septicisme de la connaissance des valeurs, nombreux sont les philosophes qui soutiennent, avec John Rawls, qu'une croyance morale est justifiée, dans la mesure où elle appartient à un ensemble cohérent de croyances. Christine Tappolet s'inspire des travaux de Max Scheler et d'Alexius von Meinong pour défendre une conception différente. Elle soutient que la connaissance des valeurs dépend de nos émotions, ces dernières étant conçues comme des perceptions de valeurs.
S'attache à mettre en application les principes définis pour analyser l'un des mythes qui nous touchent le plus aujourd'hui, celui de Pasiphaé, en s'appuyant sur les concepts de mythe littérarisé et de syntagme minimal du mythe.
Ce qu'on nomme ici poésie (disposition et opération) est donc impliqué... partout. En tout jeu de langage - puisque c'est le jouer même du langage. Dans l'opération de penser quoi que ce soit - ou logique du penser, sont impliqués l'oxymore, la contrariété, l'allégorie, l'homologie, l'analagon, la transposition, le comme d'antidosis ou de réciprocité, la logique du un-peu... Figures qui, comme dans toute danse, se cherchent, se trouvent, se prennent par la main, s'organisent autrement, se reforment, attenantes puis disjointes, croisées, séparées, réunies... Métamorphose d'aujourd'hui, qui n'est plus réelle/réaliste, mais idéale, c'est-à-dire littérale-littéraire, dans l'idéation-écrituration appelée poétique. Et je le prouve (la pluie ; les ombres ; le progrès ; passim).