Quel lien entre les tacos et le mur de Donald Trump ? Pourquoi les présidents américains aiment-ils tant le cidre ? Que commander pour conduire une Cadillac tout en graillant ? En quoi faut-il prendre la cuisine chinoise avec des baguettes aux USA ? La disparition de la pizza new-yorkaise à 1$ annonce-t-elle l'effondrement de l'économie mondiale ? Et qui est donc ce fameux Nathan dont tou·tes les dingues de hot dogs parlent ?
À toute blinde à travers les États-Unis, Elisabeth Debourse décortique les plats et boisson qui font la
(parfois sale) réputation de ces bouffeur·ses de burgers - bien plus regardants sur ce qu'ils et elles ingèrent qu'il n'y paraît. Une épopée de New York à la Nouvelle-Orléans qui démonte les clichés sur la gastronomie américaine en explorant le passé, le présent et le futur de l'empire des doigts gras.
Elisabeth Debourse est une journaliste belge née à Bruxelles, où elle réside toujours. Elle a collaboré avec de nombreux médias : Vice, Le Vif/L'Express, Moustique et Elle, pour ne citer qu'eux. Pour la RTBF, elle a co-réalisé deux saisons du podcast « Salade Tout », qui explore les liens entre bouffe et société. Dans le même élan, elle a créé et animé pendant plus d'un an la newsletter « Mordant ». Depuis 2021, elle est la rédactrice en chef du Fooding.
La bière est la boisson alcoolisée la plus consommée au monde. Mais savez-vous combien de centilitres de sexisme il y a dans un demi ? Combien de décilitres de patriarcat dans une pinte ? Aujourd'hui, les femmes ont plus que jamais soif de bière et d'égalité : après avoir été historiquement évincées de la profession, les brasseuses sont enfin de retour ; tout comme les consommatrices, qui sont de plus en plus nombreuses à s'intéresser à la bière et à s'y connaître en lambics, stouts, IPA et autres dark lagers.
A travers l'histoire passionnante de ce breuvage millénaire, en s'appuyant aussi sur des enquêtes bien plus actuelles et de nombreuses interviews de spécialistes (brasseuses, zythologues, sommelières, cavistes, influenceuses...), Anaïs Lecoq dessine un panorama saisissant et sans faux-col de ce monde de la bière en pleine effervescence, où le patriarcat a désormais la pression.
Anaïs Lecoq est journaliste et vit à Reims. Elle a particulièrement travaillé sur les mécaniques des violences sexistes et sexuelles ainsi que sur les violences au travail, et a lancé en 2017 le site Paye ton journal, recueillant de nombreux témoignages de journalistes qui subissent du sexisme au sein de leurs rédactions et sur le terrain. Elle est aussi brasseuse à l'occasion. Maltriarcat est son premier ouvrage.
« Quel rapport entre le patriarcat et une entrecôte ? Où se cachent les cheffes ? L'agriculture est-elle une affaire de mecs ? » Dans une époque devenue si sensible au slow food, si attentive aux tendances culinaires, nous nous voilons trop souvent la face sur la place de la femme dans l'organisation de cet acte essentiel qui est celui de (se) nourrir. Rapports ambigus ou destructeurs entre chair et chère, domestication et émancipation, genre et gastronomie... Faiminisme vous les expose (et les explose) par le menu !
Passée par France TV info et le site web La Blogothèque, Nora Bouazzouni est traductrice et journaliste (spécialiste des séries, entre autres) pourCanal +, Libération et Slate. Elle aime cuisiner, prendre son assiette en photo et convaincre des inconnu-e-s que le féminisme est toujours aussi nécessaire en 2019.
Depuis quand la nourriture a-t-elle un genre ? Pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans les kebabs ? Qui a décidé que les hommes n'aimaient pas le rosé ? Pourquoi le végétarisme est-il perçu comme un régime dévirilisant ? Les femmes jouissent-elles vraiment en mangeant un yaourt ? Pourquoi certains hommes préfèrent-ils littéralement renoncer à la vie plutôt qu'à la viande ?
Rien n'échappe aux injonctions genrées, surtout pas la nourriture. En matière de bouffe, ces règles, tacites ou officielles, sont partout : de la Rome antique aux menus des restaurants, en passant par la publicité et les repas de famille. Elles façonnent le genre et renforcent les stéréotypes sexistes, avec des conséquences réelles sur la planète et la santé des femmes et des hommes qui les subissent.
Après Faiminisme, Nora Bouazzouni s'attaque aux questions de genre sous l'angle de ce sexisme alimentaire toxique qui imprègne nos sociétés comme l'ail imprègne l'haleine. Entre goûts innés, constructions culturelles et pensée magique, Steaksisme met les pieds dans le plat pour en finir avec tous les préjugés.
Féministe passionnée par le contenu de nos assiettes, Nora Bouazzouni est journaliste et traductrice. Steaksisme est son deuxième ouvrage après Faiminisme paru en 2017.
Surnommé l'avocat du vin naturel, Éric Morain a livré de nombreuses plaidoiries devant les tribunaux en faveur de ce vin jugé rebelle. Après avoir défendu des vignerons emblématiques comme Olivier Cousin ou Alexandre Bain - et gagné tous ses procès - il prend ici la plume pour nous conter, avec humour et conviction, ce combat juridico-humain pour un vin et une agriculture libérés de la chimie folle et de la pieuvre administrative... Son mot d'ordre ? Buvez nature !
Il s'agit du premier ouvrage d'Eric Morain, avocat au barreau de Paris depuis 1997 (spécialisé dans le pénal, droit de la famille et droit de la presse). Depuis quelques années, il a défendu la cause (et remporté les procès) de nombreux vignerons naturels réputés tel Olivier Cousin, Alexandre Bain ou Sébastien Riffaut, souvent en conflit contre leur propre AOC. Il s'est ainsi fait connaître dans le milieu viticole et y occupe une place unique grâce à son regard juridique précis et vulgarisateur.
« La race est particulièrement visible dans l'alimentation. D'abord parce que le concept fut inventé pour justifier la gourmandise de certain·es Européen·nes. Ensuite parce que la nourriture prend une telle place dans nos vies - la majorité d'entre nous mange trois fois par jour - que les restaurants, les supermarchés ou les cuisines sont des lieux privilégiés pour créer et perpétuer les constructions sociales. Si je vous dis maintenant que le racisme, tel qu'on le connaît aujourd'hui, trouve son origine dans une histoire de sucre, vous risquez d'avoir du mal à l'avaler. C'est pourtant vrai. Le racisme s'est installé dans les têtes des Européen·nes en même temps que le sucre arrivait sur leurs tables. La corrélation n'a rien de fortuit. Ce système de pouvoir fut précisément créé pour que les Européen·nes puissent consommer du sucre en ayant la conscience tranquille. Et l'industrie alimentaire l'entretient depuis. »
Dans Voracisme, l'auteur mène l'enquête sur les liens consubstantiels entre racisme et alimentation, depuis l'esclavagisme dans les cultures de cannes à sucre au 17e siècle jusqu'aux cuisines de nos restaurants, en passant par l'histoire du marketing alimentaire.
Nicolas Kayser-Bril est un journaliste français et allemand. Lauréat de l'European Press Prize en 2015, il a collaboré avec Le Monde, Der Spiegel, The Guardian... Quand il n'écrit pas, il est parfois chef à domicile. Voracisme est son troisième ouvrage publié aux éditions Nouriturfu.
Les Romains avaient-ils une potion magique ? Pourquoi le camembert est-il le fromage national des Français ? Pourquoi met-on du sucre dans le café, et pas du sel, comme c'était l'usage dans certains pays ? Les plats régionaux le sont-ils vraiment ?
En déconstruisant les mythes et clichés qu'on trouve au fond de nos assiettes, du foie gras au kebab en passant par les sushis, on comprend mieux le monde qui nous entoure. Avec un peu d'humour et beaucoup de rigueur, l'auteur démonte nos idées reçues sur la nourriture et délivre de savoureuses anecdotes sur l'histoire et la politique vues par la lorgnette de la gastronomie.
Data-journaliste basé à Berlin féru de cuisine et d'histoire, Nicolas Kayser-Bril joint ses deux passions dans ce premier ouvrage.
Saviez-vous que les Mésopotamiens brassaient l'orge bien avant d'avoir inventé la roue ? Mais que la bière moderne est née en Picardie - une invention attribuée au cousin de Charlemagne. Quant aux premiers distillateurs, ils étaient chassés tels des sorciers avec leur eau de feu. Les femmes et le vin blanc ? Ce cliché relou date de la Grèce antique. Le café ? Début 18e, une tasse coûtait la moitié du salaire quotidien d'un ouvrier. Et quand a-t-on cessé de distribuer des bonbons au pastis aux enfants ? Et quand Coca-Cola a-t-il retiré la cocaïne de sa recette ? En déconstruisant les mythes et clichés qu'on trouve au fond de nos verres, de nos chopes, de nos tasses, de l'Antiquité à nos jours, on comprend mieux le monde qui nous entoure... Après Bouffes bluffantes, bienvenue sur la route de la soif !
Nicolas Kayser-Bril est un journaliste et apprenti-cuisinier de 34 ans. Il a dirigé entre 2011 et 2017 l'agence de data-journalisme « Journalism++ », avec laquelle il a gagné en 2015 le European Press Prize. Aujourd'hui, il travaille pour AlgorithmWatch, une organisation de data-journalisme. Breuvages Bluffants est son deuxième ouvrage, après Bouffes bluffantes aux éditions Nouriturfu.
Vous aimez la truffe ? Vous devriez alors aussi aimer les limaces sans lesquelles cet or noir ne verrait jamais le jour. Une motte de terre ? Entre les vers, « maîtres affineurs du sol », et les champignons, dont les filaments mycéliens parcourent l'équivalent d'un Paris-Tokyo par m², « c'est le Bronx » ! La vie grouille partout, l'organique se combine avec le minéral, et tout s'enrichit, tout se crée. Bien sûr, « comme dans les histoires de mafia, tout commence avec la roche-mère... ». Cette observation scientifique du vivant, au sein de son environnement, montre à quel point sa préservation et sa compréhension sont essentielles. L'agriculture moderne gère le vivant, en le contraignant (monocultures, engrais) ou en l'éliminant (herbicides, pesticides). Le geste de l'agronome est radicalement différent ; c'est une recherche d'équilibres, qui tend vers un certain idéal : celui de systèmes agronomiques autosuffisants, qui peuvent ainsi pratiquement se passer de toute intervention brutale... Pure agro-utopie ? Que nenni ! Agronome globe-trotter, Cédric Rabany démontre avec rigueur, style et humour, en quoi notre agriculture actuelle, accro aux engrais et aux pesticides, est obsolète ; en se basant sur des modèles existants à travers le monde - qu'il a parcouru de long en large - l'auteur présente enfin d'autres voies agricoles, plus saines et pérennes, qu'il serait temps d'explorer à grande échelle.
Cédric Rabany est un jeune agronome brillant, qui aime aussi le vin nu et la musique bruyante. Les Agronautes est son premier ouvrage. Globe-trotter infatigable, l'auteur a travaillé dans une trentaine de pays, du Brésil au Vietnam en passant par la Tanzanie, accumulant les expériences locales les plus diverses et autant d'observations qui lui confèrent un regard rare sur l'agriculture mondiale, ses écueils actuels comme ses solutions à venir.
« Je pensais être cuisinier. Je pensais avoir eu la chance de choisir un métier beau, vieux et simple, et de l'avoir fait au moment même où ce métier devenait cool et intéressant aux yeux de tout le monde. Je pensais être cuisinier et j'ai découvert que j'étais un des nombreux soldats d'une guerre sans quartier ni tranchée ; une guerre invisible, qui oppose des troupes minuscules, inconscientes et désorganisées, qui se battent tous les jours sur plusieurs fronts sans savoir ce qu'il y a à gagner. La bouffe est violemment entrée dans le panthéon de la culture pop, et la culture pop est anarchiste, conservatrice, sans scrupules, réactionnaire, révolutionnaire et sentimentale. Les plats, les idées et les recettes circulent à une vitesse jamais vue. Je voudrais raconter un morceau de l'histoire de cette guerre que nous vivons. » Tommaso Melilli, Italien écrivant en français, lettré ombrageux et drôle camouflé en chef hipster, est à 28 ans le Cioran des restaurants, le Kundera des bons petits plats ! Son récit - truffé de recettes originales - nous emmène au coeur de l'acte culinaire.
Tommaso Melilli, Italien écrivant en français, lettré ombrageux camouflé en chef hipster, est à 28 ans le Cioran de la Cuisine, le Kundera des bons petits plats ! Jeune chef à la plume piquante qui écrit toutes les semaines sa chronique culinaire dans Slate, Spaghetti Wars est son premier ouvrage. Il anime aussi ponctuellement le podcast "Finis tes légumes".