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Grasset
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Le soufi égyptien Ibn "Atâ" Allâh (1259-1309) est l'auteur d'une oeuvree qui a pénétré tous les milieux mystiques de l'islam. Dans la Sagesse des maîtres soufis, son dernier ouvrage, Ibn "Atâ" Allâh rend hommage à son maître al-Mursî et au maître de celui-ci, le Marocain Abû l-Hassan al-Shâdhilî, fondateur de l'ordre shâdhilî - l'une des principales composantes du soufisme actuel.
Ibn "Atâ" Allâh le premier - ni al-Mursî ni al Shâdilî n'avaient écrit -, nous révèle l'essentiel de la doctrine de son ordre et dresse un plaidoyer très étayé en faveur du soufisme et de la sainteté. Soucieux de toucher un public large, Ibn "Atâ" Allâh émaille son récit d'anecdotes savoureuses ayant pour cadre l'Egypte du XIIIe siècle.
« Il est plus difficile de connaître le saint que de connaître Dieu », affirmait al-Mursî. A l'évidence, la relation privilégiée qui s'est tissée ici entre maître et disciple fournit un témoignage incomparable suir la sainteté en terre d'islam, qui a valeur universelle. -
Les fleurs du vide ; anthologie du bouddhisme
Eric Rommeluère
- Grasset
- Les écritures sacrées
- 17 Mai 1995
- 9782246796367
Le Zen s'est développé aux VIe et VIIe siècles grâce à la fusion du bouddhisme Dhyana importé en Chine par Bodhidharma et du taoïsme. La pratique du zen doit mener à la vision de notre propre nature et à l'Eveil parfait, tel que Bouddha l'a vécu sous l'arbre Bodhi après une période intense de méditation. Le chemin pour parvenir à l'Eveil est la pratique du zazen : la méditation assise, en posture dite du "lotus" ou du "demi-lotus". La plupart des grands maîtres du zazen ont témoigné de leur expérience intérieure, et de cette recherche formelle sont nés les {koan}, aphorismes ou dialogues à caractère toujours paradoxal, qui frappent l'esprit du pratiquant et produisent chez lui l'Eveil. Des cinq grandes écoles chinoises, l'école Rinzai (ou "zen de la contemplation des mots") et l'école Soto (ou "zen de l'Illumination silencieuse" et de "la méditation pure") seules ont survécu. Si l'école Rinzai fait de l'étude du koan le centre de la pratique, le zen Soto a privilégié la méditation assise, sans objet, le zazen.