Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Poète trois fois primé, qui publie avec « La Lampe à huile » son quatorzième recueil, essayiste, critique, auteur d'un roman et animateur de la revue L'Arche, Michel Joiret est donc un « écrivain complet », ce qui devient assez rare en poésie. Cela signifie notamment qu'il sait écrire, qu'il connaît bien les ressources de la langue et de la prosodie, et qu'il a acquis suffisamment de métier pour nous le faire oublier en nous donnant cette impression d'aisance qui est le premier signe de la maturité. On lui a fait une réputation de poète fidèle aux formes classiques, en même temps que de baroquisme, et voici qu'il nous offre surtout des poèmes en prose, où l'originalité bien assumée nous comble d'images parfaites. « La lumière monte aux fenêtres et fait un bruit de neige »... Le baroque de grande tradition exige la maîtrise ; cette voie royale est celle que Michel Joiret a choisie.
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Pourquoi filer tout droit quand on peut prendre le chemin des écoliers ? « En avant ! » (avec ses nombreuses variantes), est l'injonction la plus catastrophique de l'histoire humaine ; mais le petit bond de côté, l'entrechat, les déviations de Bison Futé, la danse des abeilles, en bref les méandres, c'est bien plus écologico-poétique !... Loïse d'Olt nous propose alors une sinuosité qui n'est point morose. Cela n'exclut d'ailleurs pas la profondeur de pensée, la gravité parfois. Ses méandres se justifient par la diversité d'une inspiration déjà très affirmée dans son précédent recueil, « Etiage ». Tandis que tant d'auteurs ne cessent de se répéter, jouer ainsi de tous les registres est une belle démonstration de qualité. Suivons donc les méandres de Loïse d'Olt : ce sont des chemins de petite et grande randonnée balisés par l'humeur du poète.
Le sable et le vent, grandes présences naturelles du pays côtier habité par le poète, sont aussi les grands symboles poétiques de la temporalité, de la vie « dans sa marche toujours tournée vers l'avenir », qui efface et recommence... L'auteur de « La Cage ouverte » élève sa sensibilité à une méditation qui n'exclut ni l'humour ni la tendresse. Et la foi qui le porte vaut bien la muse païenne, à en juger par la sûreté expressive de ses vers, qui font bien souvent « se lever une étoile » dans l'âme du lecteur.
Fidèle à sa ligne de conduite qui est ligne de vie chaleureuse et poétiquement vécue dans l'attention quotidienne aux êtres et aux choses du monde, Guy Steibel poursuit son itinéraire. Inutile d'aller loin pour découvrir, éprouver, comprendre, pour aller « à la rencontre »... Ce qu'il fait avec sensibilité juste et mesurée. Et si ses poèmes prennent plus souvent qu'auparavant la forme interrogative, l'espoir y est toujours lucidement mais fermement ancré.
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Le sable et le vent, grandes présences naturelles du pays côtier habité par le poète, sont aussi les grands symboles poétiques de la temporalité, de la vie « dans sa marche toujours tournée vers l'avenir », qui efface et recommence... L'auteur de « La Cage ouverte » élève sa sensibilité à une méditation qui n'exclut ni l'humour ni la tendresse. Et la foi qui le porte vaut bien la muse païenne, à en juger par la sûreté expressive de ses vers, qui font bien souvent « se lever une étoile » dans l'âme du lecteur.
Fidèle à sa ligne de conduite qui est ligne de vie chaleureuse et poétiquement vécue dans l'attention quotidienne aux êtres et aux choses du monde, Guy Steibel poursuit son itinéraire. Inutile d'aller loin pour découvrir, éprouver, comprendre, pour aller « à la rencontre »... Ce qu'il fait avec sensibilité juste et mesurée. Et si ses poèmes prennent plus souvent qu'auparavant la forme interrogative, l'espoir y est toujours lucidement mais fermement ancré.
Pourquoi filer tout droit quand on peut prendre le chemin des écoliers ? « En avant ! » (avec ses nombreuses variantes), est l'injonction la plus catastrophique de l'histoire humaine ; mais le petit bond de côté, l'entrechat, les déviations de Bison Futé, la danse des abeilles, en bref les méandres, c'est bien plus écologico-poétique !... Loïse d'Olt nous propose alors une sinuosité qui n'est point morose. Cela n'exclut d'ailleurs pas la profondeur de pensée, la gravité parfois. Ses méandres se justifient par la diversité d'une inspiration déjà très affirmée dans son précédent recueil, « Etiage ». Tandis que tant d'auteurs ne cessent de se répéter, jouer ainsi de tous les registres est une belle démonstration de qualité. Suivons donc les méandres de Loïse d'Olt : ce sont des chemins de petite et grande randonnée balisés par l'humeur du poète.
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Pierre Camara Nangala est né le 10 Novembre 1956 en République de Côte d'Ivoire. Il a fait ses études primaires à l'Ecole Publique de la Gendarmerie Nationale et son cycle secondaire successivement à l'Institution Sacré-Coeur d'Adjamé et au Collège Saint Viateur de Bouaké. Il est présentement Maître d'Internat au Collège Sainte Barbe et étudiant en électronique au Centre Scientifique d'Orsay.
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Nous connaissons surtout, de l'Afrique, ses chants d'exil, mais voici que vient le temps du retour, pour des générations nécessairement formées par l'Occident, qui n'a pas eu raison de leurs attaches. Leurs poètes, comme Dominique Nkounkou-Moundele, reviennent à la forêt « sévère et aimante », à la fête ancestrale, aux fragments de leurs langues précieusement enchâssés dans la langue apprise : Bouloueloue mwana... Sans complaisance folklorique, ces nouveaux poètes africains retrouvent le suc et le sel de la palabre, avec quelque amertume parfois mais, le plus souvent, et c'est cela qui importe, avec toute la force de l'amour, une force « énorme », dit Nkounkou-Moundele... Il chante, et la disposition typographiques de ses vers n'est nullement une concession au « livre » : il s'agit de l'incantation qui remonte en lui, scansion, rythmique, oralité. Et quelle force aussi d'espérance lucide, chez celui qui a dans le coeur « le grain d'éternité ! »
"Bleu à la clé, ces vers tentent de combler un silence de Mozart ! En marge de tant de haine, de médiocrité et de violence, une couleur crève ma toile ; c'est elle qui me tend et m'entraîne loin des pays de la dérision." Jean-Noël Sissia.
Le titre de ce recueil est chargé de sens. « Cantates », sans référence ici au domaine musical, c'est à dire pièces courtes pour voix qui chante la solitude poétique, et la poésie d'une solitude riche de réflexion et de sensibilité que le poème permet de communiquer.
La tradition s'accorde avec les dictionnaires pour voir en l'élégie un « poème lyrique », dont le ton est le plus souvent tendre et triste » (Lexis). Ce que l'on ne dit pas, c'est que l'élégie, dont la prosodie peut être plus souple que celle des poèmes à forme fixe, requiert une maîtrise d'autant plus grande qu'elle est plus discrète. Il s'agit d'y suivre la sensibilité dans ses mouvements et non de l'y corseter. C'est alors que la sûreté du métier libère le poète au lieu de le contraindre, comme le démontre parfaitement ce nouveau recueil, dans lequel Hermine Venot-Focké semble maintenir - sans effort - le cours limpide de son lyrisme. L'équilibre de la forme et du fond, est ici pleinement assuré, car il est en vérité « vécu ». Le lecteur se laisse alors conduire par une évocation, qui a le pouvoir de l'universalité et qui l'atteint au coeur sans artifice. L'émotion naît dans la douce clarté d'une pensée toujours élevée, à l'expression de sentiments dont la fraîcheur lamartinienne, et l'intacte vivacité, se confortent d'une éthique digne de Vigny.
Jean-Marie Clause a commencé à composer vers 15 ans, formant - avec quelques amis - un petit cercle littéraire. Marié, déporté du S.T.O., a continué à composer, mais ce n'étaient que des essais. Après un silence de 25 ans, il en est maintenant à son second volume de 108 sonnets en 4 ans. Partagé entre la forme pure des Parnassiens, et le frémissement des Symbolistes, il a pour maîtres : Hérédia, Verlaine, Coppée, Régnier, Samain. Il est délégué départemental de la S.P.A.F., maître ès-lettres de l'Académie des poètes classiques de France, chevalier dans l'Ordre international des lettres et des arts. Il est membre de la Société des écrivains ardennais. Il a obtenu le 1er Prix du Sonnet, en 1974, et a été lauréat des Jeux floraux de Toulouse, en 1976.
La publication de ces poèmes, écrits entre 1940 et 1944 par une Résistante de la première heure, fut sans cesse compromise, jusqu'au jour où, ayant reconstitué le recueil original, nous avons pu réaliser cette édition. Les premiers de ces poèmes, retenus pour être publiés dans la revue « Poésie 41 », ne le furent jamais. Seuls quelques uns, dactylographiés à plusieurs exemplaires, circulèrent parmi les amis du réseau « Sabot ». 1943. Le recueil composé de poèmes écrits à cette époque, adressé à Vercors, pour les Éditions de Minuit, ne parvint pas à son destinataire. 1944. S'inquiétant du sort réservé à son nouveau recueil, transmis à « Confluences », René Daumière fut informée que ses textes étaient chez l'imprimeur, lequel venait d'être arrêté par la police allemande. 1945. René Daumière fit une dernière tentative auprès d'un éditeur ami, qui prétexta la crise du papier pour justifier son refus de publier ce recueil : « C'était le Temps des Messages ». Ainsi, René Daumière, romancière, poète et authentique Résistante, ne figura pas dans cette Poésie de la Résistance, dont elle fut pourtant l'un des plus nobles fleurons. Bien qu'il y ait 37 ans de cela, nous n'avons pas le droit d'oublier ceux qui luttèrent pour la liberté, avec pour seule arme, celle des mots, « ces passants mystérieux de l'âme », ces magiciens redoutables entraîneurs de foules.