L'auteur de polars polaires Mo Malø a vécu en immersion parmi les chasseurs d'ours du Groenland pour mieux enquêter sur cette tradition millénaire dans un monde où l'animal est aujourd'hui le porte-parole du changement climatique.Groenland, 74e parallèle nord, 450 habitants coupés du reste du monde par la banquise hivernale, dont une poignée de chasseurs d'ours polaires.
A priori, pas le genre de personnes à ouvrir facilement leur porte. Et pourtant...
À raison de virées de près de douze heures d'affilée à traîneaux par -30°C, en immersion totale, Mo Malø a suivi la traque de l'animal emblématique sur ces immensités septentrionales et vécu une aventure humaine auprès des Groenlandais qui l'ont initié à cette pratique. Il a tenté de mieux comprendre la perpétuation de cette tradition ancestrale dans un monde en mutation accélérée, où l'ours symbolise plus que jamais le dérèglement climatique et notre conscience écologique. Le récit de ce cache-cache entre le nanook et les humains permet de toucher du doigt la mélancolie de cet " éternel errant ", spolié de ses terres, et de montrer à quel point leurs destins sont liés.
Avec cette chasse à l'homme à couper le souffle, inspirée de faits réels, Ian Manook signe un prodigieux roman noir sur fond blanc.
Red Arctic, hiver 1931. Une meute d'une trentaine d'hommes armés, équipés de dix kilos de dynamite, d'une quinzaine de traîneaux, d'une centaine de chiens et d'un avion de reconnaissance pourchasse un homme. Un seul. Tout seul. C'est la plus grande traque jamais organisée dans le Grand Nord canadien. Pendant six semaines, par moins quarante, à travers blizzards et tempêtes, ces hommes assoiffés de vengeance se lancent sur la piste d'un fugitif qui les fascine. Cette course-poursuite dans un univers noir et glaçant va mettre certains des hommes face à leur propre destin. Car tout prédateur devient un jour la proie de quelqu'un d'autre...
Un huis clos d'une noirceur à faire fondre la banquise
L'heure du raid a sonné sur la base de Cap Prud'homme en Antarctique, et l'expédition s'annonce sous haute tension. Au volant des dameuses et des tracteurs qui permettent l'acheminement de provisions sur la station Concordia, sept hommes et une femme. Pour atteindre leur objectif, ils doivent parcourir 1200 kilomètres et se hisser à plus de 3000 mètres d'altitude dans des conditions extrêmes. Dix jours d'isolement total par -50°C, à slalomer entre des crevasses en plein blizzard. Dix jours au cours desquels le moindre imprévu peut tourner au désastre. Ici, la menace vient toujours de l'extérieur. Lorsque le charismatique leader du raid disparaît, tout le monde croit à un accident. Pourtant, son cadavre mutilé permet d'en douter. Et si, parmi les membres de l'expédition, quelqu'un n'avait pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin ? Ce huis clos angoissant est d'une noirceur à faire fondre la banquise.
Une saga scandinave au succès international portée par un personnage féminin inoubliable.
1859. Brita Caisa doit partir. Tombée en disgrâce, la guérisseuse de Sodankylä quitte sa Finlande natale pour se rendre à Vadsø, sur les côtes sauvages du Finnmark. Sur son traîneau, ses deux fils âgés de trois et onze ans : des enfants du scandale, nés hors mariage. C'est à l'extrême nord de la Norvège que Brita espère trouver un père pour eux et les mettre à l'abri de la famine. La route vers le nord est semée d'embûches, mais la guérisseuse ne se contente pas d'affronter les éléments, elle apporte son aide à tous ceux qui en ont besoin. Lorsqu'elle rencontre Mikkel Aska, Brita sait au fond d'elle qu'elle est arrivée à destination. Mais il est marié à une autre ; une autre qui n'a pas l'intention de laisser cette étrangère la déposséder de ce qu'elle a de plus précieux.
Une somptueuse odyssée scandinave, librement inspirée de faits réels, dont le style puise ses racines dans la force brute des éléments.
" Un roman envoûtant, d'une poésie et d'une sensualité remarquables. "
Klassekampen" Cette saga poignante a tout pour plaire : un cadre historique solide, des personnages bien campés, un amour interdit et des territoires sauvages, imprégnés de superstitions. On n'en fait qu'une délicieuse bouchée. "
Dagbladet" Dévoilant un pan méconnu de l'histoire commune des Norvégiens, des Sami et des Kven, ce roman captivant est servi par une écriture merveilleuse, et donne à voir des paysages d'une beauté époustouflante. "
Aftenposten" La passion adultère qui lie Brita Caisa à Mikkel est d'une telle intensité qu'elle triomphe de tous ceux qui voudraient leur jeter la première pierre. "
Stavanger Aftenbladet" Les forces de la nature sont à l'oeuvre entre ces pages, et Arvola décrit à merveille les efforts que les hommes déploient pour s'y adapter. La nature sauvage et la passion sont évoquées avec la même intensité. La romancière met en lumière les cultures kven et sámi et restaure la place de ces peuples nomades dans notre mémoire collective. " Jury du Prix Brage
- Prix Brage 2022
- Sélection du Nordic Council Literature Prize
Inventeur génial dès son plus jeune âge, amoureux de la nature, grand marcheur, il sillonna le monde à pied et fut le premier à percevoir les dangers de l'exploitation de la nature. John Muir aurait pu être millionnaire, il a choisi d'être vagabond. Il a inspiré Alexis Jenni (prix Goncourt 2011).
" C'est l'homme le plus libre que j'ai jamais rencontré " disait de lui Theodore Roosevelt.
Né en Écosse, débarqué à 10 ans aux États-Unis avec son frère et son père, installé dans la région des grands lacs, il travaille sans cesse dans les champs et lève parfois la tête pour regarder la nature environnante qui l'émerveille. Le soir il invente des objets mécaniques qu'il présente ensuite en ville comme, par exemple, cet appareil qui le sort automatiquement du lit à l'heure du lever.
Très vite John Muir s'interroge sur le sens de cette vie de forçat, alors qu'il pourrait vivre en autonomie dans la nature. Il quitte le Wisconsin et sillonne les États-Unis à pied jusqu'en Californie. Dès lors, il parcourra le monde.
Figure mythique aux États-Unis, créateur des parcs nationaux, John Muir posa clairement la question du sens de la vie dans la nouvelle société industrielle et industrieuse et il y a répondu, par son mode de vie.
Prix Goncourt 2011 pour
L'Art français de la guerre (Gallimard).
Ce livre a reçu le prix du Livre Lumexplore 2020
Nicolas Jaeger, médecin et alpiniste surdoué, explora la haute altitude. Jusqu'à s'y perdre...
Il était médecin, major de sa promotion de guides, l'un des plus brillants alpinistes de sa génération. En 1978, Nicolas Jaeger fut l'un des trois premiers Français à fouler le sommet de l'Everest. Mais plutôt que de cueillir les lauriers de la gloire, il partit en Amérique latine planter sa tente au sommet du Huascaran, à 6700 mètres d'altitude : le docteur Jaeger voulait prouver à la médecine et à l'alpinisme que ses très longs séjours dans l'oxygène rare lui apportaient une " superacclimatation " et lui donneraient la clé d'exploits inédits en haute altitude. Il partit en solitaire vers l'immense face sud du Lhotse et disparut à jamais.
Jaeger, figure énigmatique et pudique, ne se dévoilait qu'à demi dans ses
Carnets de solitude rédigés en fumant un paquet de Gitanes par jour pendant son séjour solitaire de deux mois au sommet du Huascaran. Virginie Troussier remonte le cours de sa vie et de ses pensées pour comprendre ce qui le jette, à 33 ans, vers la paroi la plus dure du monde, où sa trace se perd à près de 8000 mètres d'altitude.
Virginie Troussier est l'autrice du remarqué
Et au milieu de l'été un invincible hiver, où elle explorait les pensées intimes de sept hommes confrontés à la " tempête parfaite " dans le massif du Mont-Blanc. Enquêtant sur les derniers jours de Nicolas Jaeger, elle a recueilli les souvenirs de sa fille, qui avait 12 ans lors de la disparition de son père et lui a ouvert ses archives.
" Montre-moi comment tu marches, je te dirai comment tu penses ! " En 27 récits allègres et virtuoses, Roger-Pol Droit dessine autour de la marche une petite histoire de la philosophie. Une randonnée littéraire à la fois inattendue et accessible à tous, sur ce que marcher veut dire.
Il suffit de déambuler avec les philosophes en compagnie de Roger-Pol Droit ; de la Grèce antique à nos jours, de Copenhague au Tibet ; pour comprendre à quel point marcher définit notre humanité. Et pour saisir comment marcher, parler et penser ne forment qu'un seul et même mouvement : être sur le point de tomber, se rattraper et recommencer sans fin.
Aristote arpentant le gymnase du lycée avec ses disciples, Kant faisant sa promenade quotidienne dans Knigsberg, Rousseau traversant la France à pied, Nietzsche cheminant sur les crêtes de Sils-Maria... chacun connaît ces silhouettes de philosophes en mouvement. Mais bien d'autres sont à découvrir qui, en changeant de continent ou de langue, ont élaboré leur pensée en marchant.
Et s'ils avaient fait demi-tour ? Ou s'ils étaient arrivés au sommet ? L'auteur Thomas Vennin réécrit l'histoire de l'alpinisme dans une uchronie jubilatoire.
Le 3 juin 1950, parce qu'il voit un improbable papillon agoniser sur la neige, quelques dizaines de mètres sous le sommet de l'Annapurna, Louis Lachenal décide de faire demi-tour et laisse son compagnon, Maurice Herzog, partir seul vers le sommet, et disparaître.
Thomas Vennin, auteur de La Dent du Piment s'engouffre dans cet instant où l'histoire hésita et s'en empare pour réécrire avec jubilation la conquête des 8000. Sous sa plume, les alpinistes qui ont fait l'Histoire deviennent des marionnettes plus vraies que nature, auxquelles l'auteur fait jouer un rôle de sa composition.
Les vaincus, les oubliés et les malchanceux se voient offrir de nouvelles chances, les statues vacillent sur leur piédestal, les ego sont mis au congélo...
Une manière ludique de revoir ses classiques et de redécouvrir l'histoire des plus hauts sommets de la planète au moment où la foule s'y précipite
Extrait :
" (...) Un papillon à 8 000 mètres ? Comment est-ce possible ? Un battement d'ailes et il disparaît... Lachenal, décontenancé par ce qu'il vient de voir, décide finalement d'envoyer Herzog et l'Annapurna au diable : " Alors bonne chance. " lui répond-il. Les deux hommes se serrent la main et repartent, l'un vers le haut, l'autre vers le bas.
Quelques heures plus tard, Lachenal est de retour au camp 5 où il retrouve Lionel Terray et Gaston Rébuffat montés au soutien :
- Où est Momo ?
- Là-haut. Parti tout seul. (...) "
Le livre idéal pour passer l'hiver.
Le froid est un adversaire redoutable qui met tout le monde au diapason : qui ne s'adapte pas à ses rigueurs risque d'y laisser sa peau. Les bêtes font leur poil d'hiver, les hommes s'emmitouflent, et chacun rêve secrètement d'une hibernation qui ne prendrait fin qu'au retour des beaux jours. Mais au fait, qu'est-ce que le froid et comment délimiter son empire ?
Fort de ses voyages dans les régions du monde où le froid est le plus tenace, François Garde se propose de cerner cet adversaire à travers 99 textes surprenants, insolites, drôles, poétiques. Ces variations qui vous feront frissonner sont à savourer bien au chaud.
Entre roman d'aventures et épopée amoureuse sur fond de luttes ethniques, Le Silence des tambours est une fresque magistrale.
Laponie, 1851. Dans le village reculé de Gárasavvon, les Samis élèvent des rennes depuis des générations, et mènent une existence nomade soumise aux seules lois de la nature. L'arrivée de Lars Levi Laestadius, pasteur luthérien, sème la discorde au sein de la communauté. Après la conversion spectaculaire de l'ancien chamane, son fils, Ivvár, doit s'occuper seul du troupeau. Lorsqu'elle s'éprend du jeune homme, Willa, la sage fille du pasteur, n'a pas idée des tourments auxquels elle s'expose. Son père ne veut pas pour elle d'un ivrogne qui a tourné le dos à l'église, encore moins d'un Sami. Pour rejoindre Ivvár dans les confins glacés où il mène ses rennes, Willa devra renoncer à tout.
Magnifiquement écrit, traversé par la beauté âpre des paysages du Grand Nord scandinave,
Le Silence des tambours met en scène de façon saisissante la confrontation de deux cultures.
" Alliant la grâce de la prose à l'acuité du regard, Hanna Pylväinen nous entraîne dans une aventure aussi puissante que profonde à travers la toundra scandinave. "
Elle " Ambitieux et poignant, ce roman à l'écriture ciselée met en scène des personnages qui portent en eux les grandeurs et les misères de l'âme humaine. Leurs passions, leur tendresse, leur jalousie, leur courage, leurs doutes et leurs moments de grâce donnent à cette histoire toute sa saveur. "
Kirkus " Ce roman sur fond de paysages grandioses permet une véritable immersion dans le monde des éleveurs de rennes samis et fait écho aux heures sombres de l'histoire des colons qui voulurent imposer leur religion aux peuples autochtones. Un livre qui résonne longtemps. "
BookPage " Sublime. "
Publishers Weekly " Un chef-d'oeuvre ! " Julia Philipps
" Ce choc des cultures sur fond de toundra scandinave conjugue à merveille le charme de l'histoire à celui de la fiction. " Anthony Marra
" Alliant la précision historique à une plume remarquable,
Le Silence des tambours est un roman prodigieux. " Marisa Silver
" Un roman extraordinaire. " Elliott Holt
En août 1930, Henry George Watkins (surnommé " Gino "), un jeune Britannique de 23 ans, fraîchement émoulu de l'université de Cambridge, pilote et amateur d'alpinisme, prend les rênes d'une ambitieuse expédition au Groenland. Treize scientifiques et explorateurs l'accompagnent. Leur mission : cartographier la région et installer une base météorologique à plus de 2000 mètres d'altitude. Leur but : explorer un territoire encore inconnu afin d'établir une voie aérienne arctique entre l'Angleterre et les États-Unis.
Mais lorsque August Courtauld décide d'hiverner sur cette calotte glaciaire balayée par de féroces orages et où règnent des températures épouvantables, le projet initial se transforme rapidement en une série d'épreuves de survie épiques...
Jordane Liénard, presque néophyte, décide de s'attaquer aux 82 plus hauts sommets des Alpes avec son guide. Récit d'une aventure de trois ans.
Un jour sur un sommet de Suisse, Jordane Liénard demande à Fred Bréhé, son guide, de nommer le chapelet de sommets de plus de 4 000 mètres flottant au-dessus de la mer de nuages. Dans toutes les Alpes, il y en a officiellement 82. Jordane, alpiniste amateure, décide de tenter de les gravir dans leur intégralité. Elle se lance dans l'aventure avec une détermination d'acier et lui ajoute un peu de piment : interdit d'emprunter les remontées mécaniques. Quatre ans et deux confinements plus tard, Fred et Jordane se tiennent sur un sommet satellite du mont Blanc, le 82e. Entretemps, une cordée est née.
Pour son premier livre, Jordane Liénard raconte cette aventure partagée d'une plume sensible, en s'arrêtant sur tous les détails et les sensations qui donnent corps aux instants traversés, les moments de doute, de peur, d'exaltation. Son enthousiasme sincère est contagieux.
Un grand du trail se livre avec sincérité sur sa passion, intacte depuis bientôt deux décennies. Un parcours exemplaire et une source d'inspiration.
"Mes courses, mes aventures, mes engagements..."
Un grand de l'ultra-trail partage sa passion. Elle prend sa source dès l'enfance dans une famille sportive, au pied des montagnes.
À chaque étape de sa vie et de ses courses, François D'Haene
s'interroge sur ce qui lui a permis de garder le goût de courir longtemps, très longtemps, et d'accéder aux plus beaux des podiums, de l'utmb à la Diagonale des Fous en passant par la Hardrock ou le mont Fuji. C'est un plaidoyer pour l'équilibre d'une vie où la course jamais ne détruit les bonheurs quotidiens, ceux de la famille, de la fidélité en amitié, du travail de la vigne, du plaisir des longues sorties improvisées en montagne et du ski-alpinisme en hiver. Une réflexion nourrie par près de deux décennies de pratique, où les amateurs trouveront une foule de conseils pour vivre longtemps leur passion de la course d'endurance.
Récit authentique et déséquilibré d'une première ascension du mont Blanc par un blond à lunettes inexpérimenté qui, au cours de son voyage, réapprit à marcher.
Journaliste pour Radio Nova plutôt branché bouquins que bouquetins, Richard Gaitet n'avait avant cette épopée aucune expérience de la montagne : tout juste sept heures à mourir de chaud en descendant le Grand Canyon et un séjour au Tibet où il a connu... les vertus du naturisme sur lac gelé.
Pour ce livre, le reporter à lunettes plus tête en l'air que tête brûlée a survécu à l'aiguille du Midi par l'intervention d'une providentielle main au cul, hurlé de peur dans la vallée d'Aoste, gravi cinq fois de suite en courant les deux premiers étages de la tour Eiffel, découvert les joies de la via ferrata au crépuscule et celles de la tomme de Savoie au petit-déjeuner, relu Tolkien, Lionel Terray et les mangas de Jirô Taniguchi, et surtout... appris le maniement du piolet afin d'aller danser sur des arêtes sommitales de 40 centimètres de large, avec 2000 mètres de vide de chaque côté, par -8°C et le visage battu par des vent des 50 km/h...
Le jeune écrivain facétieux est instruit dans sa quête par le plus drôle et le plus romanesque des membres de la Compagnie des Guides de Chamonix : René Ghilini, 60 ans, guide professionnel, vainqueur de l'Annapurna, chasseur de cristaux précieux, surnommé " le condor français " dans certains villages du Pérou suite à son décollage en deltaplane depuis les 6768 mètres du Huascaran... et par ailleurs handicapé de la main gauche, en raison d'un terrible accident dont il réchappa miraculeusement.
De Lionel Terray à Mary Shelley, de Dragon Ball à René Daumal, de Christophe Profit à Kilian Jornet, il revisite l'imaginaire montagnard sous un angle burlesque et poétique, en convoquant ses héros présents et passés, réels ou fictifs.
Un inédit de Robert Louis Stevenson.
Au large de l'Écosse, en mer du Nord, à la croisée de plusieurs routes maritimes, se trouve un récif meurtrier, où les navires s'abîment par dizaines. En 1807, un homme décide de mettre fin à cette malédiction. Ingénieur pour la Compagnie des Phares du Nord, Robert Stevenson se lance dans une entreprise périlleuse : ériger un phare sur un récif immergé vingt heures par jour. Trois années durant, dans des conditions chaotiques, il coordonne le chantier de Bell Rock. Animés par la volonté de rendre la mer plus sûre, ses hommes et lui luttent contre vents et marées pour mener à bien ce projet ambitieux.
En racontant l'histoire de sa famille et en publiant les carnets de son grand-père, Robert Louis Stevenson rend non seulement hommage à la dynastie de pionniers et de bâtisseurs dont il est issu, mais il révèle aussi au public une formidable aventure collective.
Découvrez sous la plume d'Alexis Jenni le destin hors du commun de l'explorateur polaire qui sauva des milliers de vies.
Comment passe-t-on de champion de ski à Prix Nobel de la paix ? De héros polaire à créateur d'un statut pour les réfugiés ?
Alexis Jenni raconte à la façon d'un roman la vie extraordinaire de Fridtjof Nansen, homme doué en tout, qui fut champion du monde de patinage, consacra ses travaux scientifiques au système nerveux, dessinait fort bien et écrivait d'une plume remarquable. L'histoire d'un homme qui traversa le Groenland à ski puis tenta d'atteindre le pôle Nord et devint héros national norvégien. Un homme qui oeuvra pour le rapatriement des prisonniers de guerre, puis créa un passeport destiné aux centaines de milliers d'apatrides laissés pour compte par l'effondrement des empires en 1918. Un homme qui sauva des milliers de vies et qui se demandait avec mélancolie s'il n'avait pas raté la sienne.
Entre humour et cynisme, Jacky Schwartzmann nous fait le récit de son immersion en Corée du Nord lors de sa participation à l'improbable marathon de Pyongyang.
Rien n'était gagné. Il fallut franchir l'étape de la sélection, affronter les réactions - de l'éclat de rire à la quasi-hostilité -, puis se préparer à passer les frontières de la dernière dictature communiste à l'oeuvre... pour courir 42 kilomètres. Numéro de dossard : 1071.
Dans son style imparable, alternant humour et cynisme, Jacky Schwartzmann cherche à comprendre ce qui pousse des individus venus du monde entier (les Américains mis à part) à participer à l'événement sportif le plus abracadabrant de la planète : le marathon de Pyongyang. Entre rêve fou, défi sportif et envie irraisonnée, il raconte un voyage durant lequel il fut aussi bien désorienté qu'émerveillé ou exaspéré, mais constamment surveillé, et allie émotion et curiosité pour nous proposer une immersion dans un pays fermé qui lui a ouvert ses portes... l'espace d'une course.
Prix 2016 de la page 111 pour
Mauvais Coûts (La Fosse aux ours)
Prix Transfuge du meilleur espoir polar 2017 pour
Demain c'est loin (Seuil)
Prix du roman noir du festival de Beaune 2018 pour
Demain c'est loin (Seuil)
Prix Amila-Meckert 2018 pour
Demain c'est loin (Seuil)
Le récit inédit de la première ascension du Gasherbrum IV en 1958. Un inédit de l'immense alpiniste italien.
En août 1958, Walter Bonatti signe avec Carlo Mauri une ascension légendaire au Pakistan. Le Gasherbrum IV, 7 925 mètres ! Quelques mètres lui manquent pour se placer dans la fameuse liste de quatorze 8 000, mais les alpinistes savent que cette montagne-là n'a aucune voie facile. Sa difficulté sidérante la place au-dessus de la plupart des autres. Pour Bonatti, l'ascension est un exorcisme, quatre ans après l'expérience traumatisante vécue sur le K2, tout proche, où ses compagnons l'avaient abandonné une nuit en pleine tempête.
Si cette ascension magistrale, que personne ne parviendra à répéter pendant presque trente ans, était passée presque inaperçue, c'est en partie parce que Bonatti avait été empêché de publier son récit, comme les contrats d'édition le stipulaient souvent à l'époque.
Dix ans après la mort de ce géant de l'alpinisme, son récit inédit a été retrouvé dans les archives du musée de la Montagne,
à Turin. L'auteur de
À mes montagnes s'y exprime d'une plume intense,
où les sentiments et l'action s'épaulent mutuellement pour créer un récit captivant. Qui n'a pas pris une ride.
Le septième tome des aventures de Gilles Belmonte fait la part belle au romanesque tout en racontant un fait historique marquant : la bataille de l'île d'Aix.
Avril 1807. Les écueils jalonnent décidément la route de Gilles Belmonte, missionné en mer de Chine à la tête d'une division. Décidé à couler bas l'ambassade diplomatique française, la Perfide Albion a envoyé une division semblable se battre sous fausse bannière. Aux canons anglais se sont joints ceux de la Marine de Jiaking, obligeant Belmonte à sceller un pacte avec la pirate Ching-Shih.
Entre l'Union Jack, le pavillon jaune à tête de dragon et celui, rouge, de l'effroyable O-Po-tae, le rival de Ching-Shih, les Français auront fort à faire s'ils veulent revoir les rivages de la mère patrie.
Ils seront peu nombreux à rentrer. Et pour un repos de courte, car l'Empereur, choisit ses escadres de Brest, Lorient et Rochefort pour ravitailler les Antilles. Aucun navire ne verra la Martinique : au mouillage de l'île d'Aix leur sort se jouera dans les flammes et la fureur...
" Stéphanie Bodet redonne à la littérature alpine une fraîcheur et une intensité que l'on croyait perdues. " Jean-Christophe Rufin
C'est l'histoire d'une enfant asthmatique qui serre très fort un caillou dans sa main pendant le supplice du cours de gym. D'une petite fille sensible qui aime se perdre hors des sentiers. Qui d'aussi loin qu'elle se souvienne, a choisi de regarder sa vie de haut, à la verticale de soi. Surtout depuis cette fêlure, celle d'une petite soeur disparue trop tôt et qui lui a donné ses ailes : " Vivre. Vivre intensément ", écrit-elle. Perdue pour le sport, Stéphanie Bodet s'est pourtant donnée à l'escalade. Elle raconte l'entraînement intensif, les podiums en compétition, puis les années de vagabondages verticaux sur des parois égarées dans des jungles, les bivouacs glacials sous les étoiles. Et cet amour fertile qui l'unit à Arnaud Petit. La corde entre eux ne signe aucune entrave. Synonyme de liberté et de confiance, elle leur permet de flâner les yeux grands ouverts dans ces lieux vertigineux qu'ils affectionnent ensemble depuis plus de vingt ans.
À l'heure des rendez-vous avec soi-même, elle se raconte avec une totale sincérité, à l'écoute des tourments de son âme et de son corps. Plus qu'un terrain de jeux, les parois sont pour Stéphanie un territoire de connaissance, de reconnaissance. Se fondre dans la nature, ne faire qu'un avec l'hirondelle ou le pin funambule, pour éprouver sa nature véritable. La grimpeuse vit l'ascension comme un acte poétique, une voie d'intrépidité et de sagesse. Acquiescer à la vie coûte que coûte, et peut-être réussir à s'élever, dans tous les sens du terme...
L'homme est discret, secret même, mais c'est un héros. Il a été le premier à atteindre les pôles Nord et Sud en solitaire et en autonomie totale, le premier à traverser, sans l'aide de quiconque, l'océan Arctique et le continent antarctique.
En parfait conquérant de l'inutile, il a, dans le sillage de ses compatriotes norvégiens Fridtjof Nansen ou Roald Amundsen, bousculé les obstacles glacés les plus infranchissables.
Il est l'explorateur polaire contemporain le plus authentique qui soit, selon Jean-Louis Étienne. Compagnon d'expédition de Mike Horn, son exact contraire, il a fait sienne la volonté
de préférer la vérité au spectaculaire, l'épure au superlatif.
Depuis peu, l'infatigable explorateur s'est fixé comme objectif de traverser les plus grands glaciers du monde afin de témoigner de leur inquiétante dégradation.
Ce livre entend rendre hommage à un esthète qui considère les étendues glacées comme des vigies d'exception et milite pour leur indispensable sauvegarde.
Emmanuel Faber, le patron visionnaire écarté de Danone, partage sa passion de la montagne et ses engagements pour l'avenir.
" Nous sommes au pied de la montagne. Nous avons dix ans pour ouvrir une nouvelle voie et nous y engager tous ensemble. "
Passée sa brutale éviction de Danone, Emmanuel Faber se pose dans un refuge des Alpes. Il raconte comment la montagne et l'escalade ont dessiné son itinéraire : l'orage en Oisans dans l'enfance, les falaises du Vercors à l'adolescence, seul dans la tempête une nuit d'hiver à ski, en collectif pour l'ouverture d'une nouvelle voie sur le granite corse. Il partage son expérience hors du commun de patron activiste et livre sa vision des enjeux d'aujourd'hui et demain.
Un appel vibrant à la prise de conscience et à l'action.
Le grand auteur suisse Charles-Ferdinand Ramuz révèle dans un roman d'aventure le destin d'un Robin des bois du Val d'Aoste.
" L'événement d'une langue inouïe, puissante. " - Alexis Jenni
Alexis JenniFarinet, c'est un fameux faux-monnayeur, roi de l'évasion et Robin des Bois qui vécut entre Val d'Aoste, Savoie et Valais au XIXe siècle. Arrêté pour avoir fabriqué de fausses pièces qu'il distribuait généreusement dans les villages de montagne, il s'évade à de nombreuses reprises. Ce héros populaire à la vie romanesque et rocambolesque meurt à 35 ans, en 1880.
Cinquante ans plus tard, Ramuz, le grand écrivain et poète qui rayonne bien au-delà de la Suisse romande, s'empare du personnage et en fait le héros d'un récit haletant, prenant comme un roman d'aventures, porté par son style unique et incandescent.
Un grand classique de la littérature réédité dans sa plus belle version.
Une femme part seule faire le tour du monde à vélo pour se remettre d'un deuil. Un récit bouleversant.
Après être parvenue à s'extraire de la secte où elle a grandi, c'est l'homme qu'elle aime qui meurt brutalement. Comment survivre à ce nouveau drame ? À une connaissance qui lui propose de traverser le Canada en pédalant, elle s'entend répondre : " Le Canada ? Pourquoi pas le monde ? Et pourquoi pas seule ? " Huit mois d'entraînement lui suffisent, alors qu'elle n'avait aucune expérience sportive, pour se lancer dans l'aventure.
En 152 jours, elle parcourt près de 30 000 kilomètres, traversant quatre continents : de l'arc alpin à l'Amérique des petites villes et des grandes montagnes, des étendues désertiques de l'Australie aux forêts tropicales de l'Asie du Sud-Est et aux plaines turques. Elle a subi d'innombrables pannes, les agressions de poursuivants hostiles, la souffrance physique, la maladie. Mais lorsqu'elle franchit la ligne d'arrivée, Juliana Buhring a officiellement battu le record du tour du monde à vélo et prouvé qu'il n'y a pas de personnes extraordinaires. Juste des personnes ordinaires qui décident d'accomplir des choses extraordinaires.