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Amoureux de l´art sous toutes ses formes, chercheurs, étudiants, passionnés de littérature : nombreux sont ceux qui se réjouiront de la publication du Sens du toucher, qui regroupe un entretien avec Bénédicte Gorillot et une série d´essais sur des artistes contemporains.
Souriez, monde : vous êtes filmé (photographié, peint, sculpté, chorégraphié, écrit...). Un geste s´est déployé, exalté et enragé du désir de vous toucher. Mais simultanément désespéré de savoir que l´index du symbolique ne touche jamais en vrai « l´immense corps » des choses (la nature, la vie nue) - que c´est même lui qui, le désignant, le relègue dans une distance irrémédiable. Dans la démesure cruelle et charmante de cet écart oeuvre la puissance de distinction de l´art, son tact. Christian Prigent vous propose ici quelques exemples pour une fois de plus tenter de comprendre comment ça marche, en quoi ça touche, par où ça fait jouir, pourquoi ça déroute.
On disait que Pascal Leclercq nous gâtait...
Qui n'a pas joué au fameux "On disait" ? Pascal Leclercq a eu la bonne idée d'exploiter poétiquement ce mécanisme de l'imaginaire chez les enfants, qui leur permet de mieux comprendre le monde qui les entoure et de s'y intégrer. Dans ces jeux de rôle, tout devient possible : on est chat, crabe, on est propre sans jamais se laver, on n'est même pas né... La seconde partie du recueil (Et si jamais) s'inscrit comme une suite logique, et évoque le besoin d'être rassuré quand l'imagination nous joue un tour de trop...
Les poèmes anaphoriques, gigognes, impeccablement rythmés de Pascal Leclercq se prêtent à merveille à la lecture à voix haute.
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