Queeriser l'art, ce n'est pas vouloir promouvoir un art queer, si tant est que cela existe ou que cela puisse exister, et encore moins vouloir esthétiser ou « artistiser » la pensée et la pratique queer. C'est renoncer définitivement à toute ontologie comme à tout paradigme, c'est rejeter toute prétention à la catégorisation, à commencer par les catégories d'art pur et même d'art. Ouvrir des pistes, mais pas pour les refermer aussitôt, le queer ne procédant pas de la vaine recherche d'une identité de plus, même minoritaire ou «mineure», mais tout au contraire d'une entreprise de désidentitarisation, de désidentification, de critique de toute identité.
... Non pas un roman-fleuve mais un livre-fleuve, pas si tranquille que cela, un livre-montage, une sorte de cut-up théorique mixant les références les plus diverses, les plus hétérogènes, voire les plus hétéroclites.
« (...) Faut-il quitter le monde de l'art pour rester debout ? On pensera ici . Lee Lozano, Raivo Puusemp et beaucoup d'autres de cette première génération d'artistes qui avaient anticipé ce devenir de l'art toxique et obscène et ne voulaient s'y compromettre. Certains y sont revenus, d'autres ont disparu... Décision terrible et aveu de faillite personnelle. Perspective d'anéantissements.
La question s'est posée. Elle a fait autour de nous l'objet de nombreuses discussions...
Personnellement, nous ne nous résignons pas à abandonner - à la fois pour maintenir les zones de résistances mais aussi parce que c'est sans doute le moment d'agir, de repenser tout l'écosystème
de l'art, de participer à l'effondrement de celui en place en anticipant des échappatoires... »
L'exposition "Dix mille ans de luxe" (Louvre Abu Dhabi, 30 octobre 2019-18 février 2020) présente les multiples facettes du luxe, de l'Antiquité à nos jours. Son catalogue permet d'explorer cette notion à travers la couture, la joaillerie, l'art visuel, le mobilier et le design, avec des chefs-d'oeuvre venus des collections d'institutions et de grandes marques internationales. Parmi les pièces majeures présentées figurent notamment la plus ancienne perle connue au monde ; le célèbre Trésor de Boscoreale, l'une des plus grandes collections de pièces d'argenterie datant de l'Antiquité romaine ; des robes et des bijoux conçus par de grandes maisons telles que Cartier, Maison Van Cleef & Arpels, CHANEL, Christian Dior, ELIE SAAB et Yves Saint Laurent.
Published by Louvre Abu Dhabi in collaboration with France Museums and Centre Pompidou, this exhibition catalogue examines how certain 20th century artists strove to establish a new visual language by merging text and image. Largely in response to a rapidly changing society, these artists looked towards eastern traditions and broke away from figurative conventions. Following the development of abstraction and how artists were inspired by early forms of writing, particularly calligraphy, the book is a rare opportunity to explore the work of modern masters such as Henri Matisse, Paul Klee, Joan Miró, Lee Ufan, Dia Azzawi, Lee Krasner and Jackson Pollock, alongside contemporary pieces and monumental calligraffiti by Mona Hatoum, eL Seed and Ghada Amer.
Accompanying the exhibition at Louvre Abu Dhabi, the catalogue Rembrandt, Vermeer and the Dutch Golden Age provides an image-rich overview of the artworks exhibited, complimented by four essays. The first situates The Leiden Collection within the context of the Dutch Golden Age. The second and third describe the major role that the Netherlands played on a global scale in the in the 17th century, the specificities of the Dutch Golden Age as well as the work of Rembrandt and his contemporaries, rooted in the society of that time and place. The fourth essay sheds light on the particular role that drawing played in the creative process of Dutch artists.
The exhibition "10,000 Years of Luxury" (Louvre Abu Dhabi, 30 October 2019-18 February 2020) explores the multifaceted nature of luxury from ancient times to the present day. Its catalogue allows the reader to explore luxury through fashion, jewellery, visual art, furniture and design with masterpieces from the collections of international institutions and brands. Highlights among the objects presentes include the oldest pearl in the world, the renowned Boscoreale Treasure - one of the largest collections of silverware preserved from Roman Antiquity - and dresses and jewellery from design houses such as Cartier, Maison Van Cleef & Arpels, CHANEL, Christian Dior, ELIE SAAB and Yves Saint Laurent.
Une monographie de Philippe Levy, photographe rock incontournable. Une sélection tirée à quatre épingles parmi des milliers de tirages. Rencontres et aventures qu'il a partagées depuis le milieu des années 80 avec toutes les scènes expérimentales de la planète rock : new wave, pop, post-punk, électro... Un casting de stars et de groupes cultes découverts bien souvent à leurs débuts. Une plongée dans une histoire en mouvement, où portraits, look, attitudes soulignent combien le regard du photographe est important pour fixer en un instant des icônes - acteurs vagabonds de leurs musiques.
Près de 200 clichés légendées de Sonic Youth, Nirvana, Steve Albini, Henry Rollins, Lou Barlow, Björk, Electrelane, Einstürzende Neubauten, Tricky, Lee Scratch Perry, ESG, Daft Punk, Plastikman, Carl Craig, Mark E. Smith, Dominique A., Rodolphe Burger, Pete Doherty, Warpaint, Yasmine Hamdan, La Femme, Kindness...
Avec une introduction de Christophe Basterra.
Première monographie de l'artiste qui fait des états du corps en mutation le territoire de ses recherches, entre désirs et souffrance : un livre-objet non pas chronologique ou descriptif, mais davantage tourné vers l'intimité d'un processus de création, conviant le lecteur à s'immerger dans un geste pictural et à plonger dans le quotidien d'un atelier.
Entre l'âge de sept ans et vingt ans, Sarah Jérôme exerce la danse quotidiennement. La danse classique appelle à un dressage du corps, une discipline que l'artiste a peu à peu refusée et abandonnée. En 2008, elle décide de se plonger dans le dessin, la peinture et la sculpture. Le corps constitue la colonne vertébrale de sa réflexion plastique. Des ramifications s'opèrent vers d'autres territoires comme le temps, la mémoire, le paysage et la matière. Ses oeuvres génèrent des impressions contradictoires. Si la danse représente une source de jouissance et de beauté, elle renferme aussi la douleur, la privation et la soumission. La grâce y est synonyme de torture.
Cette monographie est une invitation à la découverte du regard d'une artiste qui retranscrit le monde à travers un spectre à la fois poétique et critique dans une esthétique de la dissonance. Au moyen de media protéiformes comme le dessin, la peinture, la sculpture ou l'installation cet ouvrage est le témoignage d'une démarche qui sensibilise le spectateur à une vision tapissée de zones grises d'une troublante attraction.
« Un rapport dichotomique que Sarah Jérôme distille dans son oeuvre en opérant à des frottements entre la séduction et la répulsion, l'étonnement et l'effroi, le rêve et le cauchemar, la délicatesse et la brutalité. Elle explore un espace entre-deux, deux états, deux sentiments, deux moments. Son oeuvre engendre une vision plurielle de notre histoire, des relations humaines et de nos relations à la nature. Entre épanouissement et aliénation, l'artiste sonde la matière humaine pour en extraire les trésors monstrueux. »
Sarah Jérôme est née en 1979 à Rennes, elle vit et travaille à Montreuil. Diplômée du conservatoire national supérieur de danse de Paris en 1998, elle fait un passage à l'Opéra national de Lyon puis se tourne vers les arts plastiques et étudie à l'école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Son oeuvre engendre une vision plurielle de notre histoire, des rapports humains et de notre relation à la nature.
Première monographie consacrée à l'un des studios indépendants de création graphique français les plus reconnus, cet ouvrage de référence propose une analyse originale et inédite de leur travail autour de mots clés : Composer, des cartouches, fluorescences, cadrer, imager, à la marge, éclairer... Il s'intéresse à leur créations culturelles et corporate mais aussi aux données statistiques de productions, à la fabrication des image et tente de définir ce qui, au-delà d'un style, est devenu avec le temps une marque de fabrique, une direction graphique.
Que peut-on voir si on regarde mieux les objets graphiques pensés par ABM Studio ? C'est-à-dire les approcher dans le détail, sans les tenir éloignés les uns des autres comme ils nous apparaissent dans la vie.
Ce livre, conçu par les designers graphiques Huz & Bosshard, s'essaie à cet exercice patient en partant des images produites par le studio ces dernières années ; un éclairage qui dialogue avec les points de vue d'Élodie Boyer et Pierre-Yves Cachard.
Un numéro 2 exemplaire pour une revue de référence en art contemporain, réalisée par une partie de l'équipe d'Art Book Magazine. La version numérique est en couleur : les oeuvres et documents participent à une expérience de lecture différente, réaliste et lumineuse dans la perception du travail des plasticiens. Un prix modique pour un sommaire exceptionnel, une pagination dense, un travail de fond et de forme.
À ne pas manquer.
Art Book Magazine
OpticalSound est une prise de parole, une construction erratique, un objet hybride - au service des plasticiens, des critiques, musiciens, chercheurs, commissaires, écrivains qui nous entourent et participent avec passion, souvent abnégation, à sécuriser un territoire auquel nous tenons et que nous défendons : celui d'un art de plus en plus éloigné du monde de l'art. Nous écrivions dans le sommaire du n°1 : l'art quitte l'art... La situation s'accentue, les frontières se creusent en un mouvement partagé depuis chacune des rives. Bon signe. Nous y participons. Ce numéro 2 appartient à tout le monde®. L'équipe rédactionnelle s'est étendue avec de nouveaux contributeurs et invités, s'est fidélisée avec certains. Nous avons essayé de maintenir un équilibre fragile entre les disciplines, les générations, les styles, les forces, les genres, les langages : un sommaire en constellation, sans centre - en gravitation. Il est - toujours - question d'engagement, de points de forces - de la place de chacun dans un système où nous devons repenser la position de l'artiste, de l'institution, du marché, du spectateur - ou plutôt de l'usager comme le qualifie Stephen Wright.
Et repenser l'oeuvre d'art, son statut, sa temporalité, sa fonction, comme sa finalité. Vaste programme...
Nous juxtaposons alors des propositions exemplaires, provoquons des rencontres, plaçons des repères, incitons à la dérive et au débordement. Au dépassement ?
opticalsound
Avec : Paul Bernard, Cercueil, Nina Childress, Michel Chion, François Coadou, Tony Conrad, François Deck, Nicolas Descottes, Carole Douillard , FranckDavid, Raphaële Jeune, Alexandre Laumonier, Jerôme Lefèvre, Nathalie Leleu, Rainier Lericolais, Philippe Mairesse, Isabelle de Maison Rouge, Franck Marguin, Miquel Mont, Nicolas Moulin, Guillaume Ollendorff, Raivo Puusemp, Jacques Rivet, Thibaut de Ruyter, David Sanson, Mabel Tapia, Stéphane Thidet, Jim Thirlwell, Philippe Thomas, Laurent Tixador, Stephen Wright...
Fruit de trois années de recherches, d'échanges et de rencontres, cette publication rend hommage à ce créateur essentiel que nous sommes honorés de partager avec vous.
A.-M. Cassandre est un affichiste prolifique à coter des années vingt. L'étoile du Nord, Le Transatlantique, Dubo-Dubon-Dubonnet et des dizaines d'autres... Chacune de ces affiches demandaient le dessin d'un caractère spécifique. La fonderie Deberny & Peignot a commandé à Cassandre plusieurs caractères de titrage (Bifur et Acier) et de labeur (Peignot), avec une réflexion prospective sur leur impact et leur lisibilité, au point de devenir emblématiques de leur époque. D&P a édité pour chaque typographie une brochure promotionnelle à l'attention des imprimeurs et des professionnels de la chaîne graphique. Il est rare aujourd'hui de les manipuler, ou simplement d'en trouver des reproductions complètes, même en ligne. L'ambition de cette publication est de combler cette incompréhensible lacune. En bonus, des documents d'époque replaçant la création de ces caractères dans leur contexte.
Entre documentaire et livre d'artiste, ce livre tisse différentes histoires de l'art, des années 70 à nos jours : minimales, conceptuelles, relationnelles et contractuelles. Ainsi se côtoient les oeuvres d'artistes comme Joseph Kosuth, Philippe Thomas, Gilles Mahé, Sol LeWitt, Claude Rutault...
Au travers des archives de l'agent d'art Ghislain Mollet-Viéville - «personnage» central et mystérieux - se dessinent les contours d'un art en perpétuelle reconfiguration, qui interroge ses frontières et ses protocoles pour tenter d'échapper à sa propre récupération.
Exposant la réalité à la fiction, l'auteur et artiste P.Nicolas Ledoux agence et juxtapose des documents aux statuts différents, parfois contradictoires, souvent étonnants. Il pose alors la question de l'écriture de l'Histoire au travers des histoires, et s'empare au fil des pages d'un espace à fort coefficient d'art pour y dissimuler quelques subtiles interventions personnelles.
OEuvre-produit, consommation et production culturelle, marché et valeur, artiste-marque : cet essai s'intéresse aux liens complexes entre art et économie pour en révéler les enjeux et les systèmes de domination. Le théoricien de l'art Jean-Claude Moineau interroge le statut de l'artiste au travers d'une histoire de « l'auteur collectif ». Au delà des morts annoncées de l'oeuvre et de l'auteur, l'essai s'intéresse à la notion d' « artiste entrepreneur ». À travers les images de Rembrandt et de son atelier, de Beethoven en « entrepreneur social », des «entreprises artistes » d'aujourd'hui, ou encore des oeuvres anonymes ou sous forme de contrats, Jean-Claude Moineau propose une lecture inédite et sans concession de l'histoire de l'art.
Un essai prospectif, dense et fulgurant, une analyse engagée et critique et un style personnel de l'auteur qui se joue de citations et de 322 notes, une forme littéraire singulière, la première référence de la collection : Art et alentour.
« L'Industrie Culturelle grandissant, l'artiste se voit toujours plus dominé par un impératif : celui de se rendre perceptible. Dans une époque qui demande d'apparaître toujours davantage, contre la bonne morale, je souhaiterais défendre la notion de "pratique élitiste de l'art". J'ai choisi cet alliage de mots moins pour son exactitude que pour ce à quoi il renvoie, à savoir une objection au projet d'"art pour tous" aujourd'hui plus que jamais embarrassant. Quand bien même une "pratique élitiste de l'art" serait le pire scénario imaginable, il vaudrait mieux que celui qui fait naître chaque jour des oeuvres d'art blafardes tellement machinées par le souci pathologique de s'adresser au plus grand nombre qu'elles échouent à attirer durablement l'attention de qui que ce soit. »
Dans cet ouvrage recueillant plusieurs textes, Jean-Baptiste Farkas raconte avec force détails la façon dont son travail, entièrement fondé sur des modes d'emploi, est mis en pratique par lui-même et par d'autres acteurs depuis 2003.
Revue indépendante dédiée à l'art contemporain et aux musiques expérimentales.
OpticalSound privilégie les pratiques artistiques décalées, frontières et subversives; lutte à sa manière contre la standardisation des objets du monde, l'allégeance de l'information et de la critique à l'argent et aux médias; propose des pratiques exemplaires et références; puise dans l'histoire de l'art, la création contemporaine mais aussi le cinéma, les sciences, sociales et la littérature.
Apparue dans le contexte des années 50 et 60, l'oeuvre de Debord s'est efforcée d'achever le projet à la fois artistique, éthique et politique porté par le dadaïsme et le surréalisme dans la première moitié du XXe siècle : jusqu'à affirmer la nécessité pour l'art de se supprimer en tant que tel, pour mieux se réaliser dans la vie et comme vie. Les différents articles qui composent ce recueil entendent revenir sur quelques-unes des principales expériences, ou quelques-uns des principaux concepts mis en jeu pour cela : situations, dérives, détournements. On les examinera dans leur systématicité, leur complexité voire leur ambiguïté ; on s'interrogera sur leur devenir, après le reflux y compris des mouvements révolutionnaires dans les années 70, ainsi que sur celui du programme de dépassement de l'art dont ils procédèrent. Comme autant de manières d'en questionner l'intérêt aujourd'hui encore, pour penser et agir un projet émancipateur.
Qu'est-ce qu'être contemporain ? Être déphasé par rapport au donné du présent ; savoir qu'il est construit, autrement dit déconstructible et reconstructible : se le réapproprier en tant qu'il est Histoire. Au croisement de l'art et du politique, la collection « Perspectives inactuelles » propose par des reprises historiques et philosophiques précises d'y contribuer.
A l'occasion de l'exposition Korea On/Off du collectif de photographes Tendance Floue présentée dans le cadre de l'année France-Corée à la Cité internationale des Arts à Paris (30 août-25 septembre 2016), Art Book Magazine publie un ebook trilingue, complément de l'exposition.
Le catalogue de Korea On/Off retranscrit le travail du collectif en proposant une présentation détaillée de chacun des douze récits de l'exposition, ayant tous un auteur et un thème singuliers.
Les oeuvres s'attachent à montrer les antinomies présentes dans l'univers coréen avec le concept de Ying et de Yang. Empreintes de poésie et d'engagement, ces images révèlent la vision et le talent du collectif. Cette publication offre l'ensemble des supports visuels du projet Korea On/Off (photographies, vidéos, son, textes et liens internet) et approfondit certains éléments de l'exposition. Finalement, elle soumet au lecteur une nouvelle vision de la Corée, pays aux multiples paradoxes.
Crée en 1991, le collectif Tendance Floue se donne pour mission de défendre la liberté propre à la photographie : les pratiques traditionnelles de la photographie documentaire sont remises en question afin d'offrir une vision décalée et innovante du monde. Pour cela, le travail du groupe repose sur une confrontation collective des travaux de chacun afin de présenter des manifestations interpersonnelles.
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Que reste-t-il aujourd'hui d'Isidore Isou (1925-2007) ? Un nom dans la rumeur de l'histoire de l'art, et celui du mouvement dont il fut le fondateur en 1946 : le lettrisme. Un film manifeste aux images déconnectées de la bande-son et grattées : Traité de bave et d'éternité (1951). Un vocabulaire étrange, qui l'expose à un possible hermétisme. Une mauvaise réputation, de querelle et de prétention. Ce livre propose d'y regarder de plus près. Sans prétendre à l'exhaustivité face à une oeuvre vaste et complexe, il examine quelques notions et inventions décisives (poésie à lettres, métagraphie, hypergraphie, art infinitésimal, art super-temporel, etc.), évoque des contextes et des sources, trace quelques parallèles et perspectives, pour essayer de restituer dans sa cohérence propre et à sa place dans l'Histoire, une vision singulière de l'homme et de la création.
Qu'est-ce qu'être contemporain ? Être déphasé par rapport au donné du présent ; savoir qu'il est construit, autrement dit déconstructible et reconstructible : se le réapproprier en tant qu'il est Histoire. Au croisement de l'art et du politique, la collection « Perspectives inactuelles » propose par des reprises historiques et philosophiques précises d'y contribuer.
Monographie anniversaire du label Optical Sound et de son fondateur Pierre Beloüin : l'ouvrage retrace vingt années d'activité à l'intersection des musiques expérimentales et de l'art contemporain, avec de nombreux documents inédits et des vues d'expositions, un tiré à part, ainsi que des textes critiques et des entretiens en annexes.
Consacré à l'artiste Pierre Beloüin et à son projet Optical Sound initié en 1997, cet ouvrage anthologique de plus de 200 pages regroupe sur une période de 20 ans l'ensemble des oeuvres, éditions et événements produits par Pierre Beloüin et son label. Le texte principal commandé à Jérôme Lefèvre se déploie de manière inédite entre la critique d'art et les liner notes, mettant en lumière les liens entre musiques et art contemporain dont l'artiste se nourrit.
Accompagnant l'exposition « Routes d'Arabie : trésors archéologiques de l'Arabie Saoudite », ce catalogue en reprend le parcours historique et les différents thèmes que sont les routes commerciales, de l'encens et les chemins de pèlerinage du golfe Arabique, illustrant les connexions essentielles et les réseaux que le Golfe a toujours entretenus avec les régions et les civilisations avoisinantes. Il vous propose de découvrir les principaux chefs-d'oeuvre de l'exposition, tels que les objets et monuments funéraires, mais également des objets du quotidien, témoignant tous de la diversité des cultures ayant peuplé les terres d'Arabie au fil des siècles. L'ouvrage débute à la Préhistoire par des oeuvres datant des premiers établissements humains, se poursuit avec la très riche période islamique et ses précieux objets de culte et se termine en explorant le Moyen Âge et l'époque moderne à travers cartes et photographies.
This catalogue, which accompanies the exhibition "Roads of Arabia: Archaeological Treasures of Saudi Arabia", presents a historical journey through the trade routes, incense roads and pilgrimage paths of the Arabian Gulf. Following the major themes of the exhibition and highlighting its masterpieces, the book introduces a variety of cultures that inhabited these lands through their statues, funerary monuments, grave goods and daily use objects. Beginning with artifacts from the earliest human settlements to prehistoric times, continuing through to the dawn of Islam and precious religious objects and finally exploring the Middle Ages and the modern period with maps and photographs, the catalogue illustrates the essential connections and networks that the Gulf has always maintained with surrounding regions and civilizations.