Comprendre la Bible.
Ils sont nombreux aujourd'hui encore ceux qui expriment un tel souhait, comme le faisait, à l'aube du christianisme, le haut fonctionnaire de la reine d'Éthiopie, rejoint par le diacre Philippe sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza.
Les chrétiens de langue française disposent désormais d'une traduction complète de la Bible réalisée par des équipes de spécialistes en vue d'être proclamée dans la liturgie, mais aussi pour être utilisée dans la catéchèse et méditée dans la lecture personnelle.
Pour aider ceux qui cherchent à comprendre davantage, une équipe d'exégètes de la Bible a rédigé des notes explicatives permettant d'aller plus loin. Ces notes s'adressent à tout lecteur désireux d'approfondir sa compréhension de la Bible, individuellement ou en groupe.
On y trouvera toutes les informations utiles pour mieux comprendre le texte et le savourer.
Le père Henri Delhougne, osb, est moine bénédictin à l'abbaye Saint-Maurice de Clervaux, au Luxembourg. Coordinateur de La Bible, traduction officielle liturgique parue en 2013, il a dirigé le travail des nombreux spécialistes ayant contribué aux notes et introductions de cette édition.
L'Église ne cesse de déclarer son intention de mieux reconnaître la place des femmes en son sein. Si quelques évolutions vont dans ce sens, elles restent toutefois timides.
Elles suscitent souvent des résistances et des oppositions parfois très vives. Ces blocages, plus profonds qu'il n'y paraît, témoignent de la difficulté à penser un féminin, paradoxalement d'autant plus célébré qu'il est minoré, marginalisé dans les faits.
Dans cet essai stimulant, la théologienne Anne-Marie Pelletier propose de revisiter quelques aspects de l'histoire de la relation de l'Église aux femmes. Elle nous permet d'identifier la manière dont se sont constitués des préjugés, qui continuent à hanter les esprits, en freinant des évolutions aujourd'hui nécessaires.
Si l'auteur n'hésite pas à poser des questions dérangeantes, son objectif n'est ni de s'enferrer dans une logique de procès, ni de disqualifier la tradition qui porte jusqu'à nous le trésor de la foi. En revanche, il s'agit de percevoir que des convictions passant pour révélées en anthropologie chrétienne ne sont que le fruit d'un accommodement de la foi aux représentations culturelles d'un moment. Ce faisant, il s'agit de désencombrer les sources vives de l'Évangile pour que celui-ci déploie sa puissance de nouveauté et de vie en un temps qui appelle de courageuses révisions institutionnelles.
Agrégée de lettres, docteur en sciences des religions et professeur émérite des universités, Anne-Marie Pelletier a consacré une grande partie de ses travaux aux questions d'herméneutique biblique (D'âge en âge, les Écritures, Lessius, 2004). Elle mène aussi depuis plusieurs années une réflexion autour du féminin à l'aune de la révélation biblique (Le signe de la femme, Cerf, 2006 ; L'Église, des femmes avec des hommes, Cerf, 2019).
Être mère, c'est... une expérience aussi banale qu'unique au monde, aussi charnelle que spirituelle.
Réalité aux mille facettes, nimbée d'une joie mystérieuse, la maternité dévoile dans ce petit livre son visage le plus précieux.
De tout temps, les femmes ont donné la vie, mais plus quelque chose est évident, plus il est difficile de l'expliquer.
Les lecteurs trouveront, dans cette suite de courts chapitres empreints d'humanité, une expérience à partager en famille et entre mères.
La vie est un miracle permanent, et c'est aux mères de le révéler.
Alors que moins de 2% des français vont à la messe le dimanche, « cathos de droite » et « chrétiens de gauche » continuent régulièrement de croiser le fer, se disputant en quelque sorte l'appellation contrôlée de "bons chrétiens", Jean de Saint-Cheron interroge cette expression devenue aujourd'hui presque ridicule.
En plongeant dans l'Évangile, mais aussi dans l'histoire de l'Église et du monde moderne, il s'efforce de montrer que le christianisme est le plus pur des réalismes, seul capable de proposer à l'homme un horizon crédible de vérité et de bonheur : la sainteté. Celle-ci est pourtant le grand "obstacle" infranchissable, tant pour ceux qui se disent chrétiens que pour le monde sans Dieu. Avec un humour pamphlétaire, l'auteur met aussi en garde contre le confort de l'identitarisme chrétien ; car ce monde est le lieu de notre salut, et l'on ne saurait le rejeter d'un revers de main.
Une traversée de la matière et de l'esprit, tenant l'une sans jamais lâcher l'autre, où des géants tels que Pascal, Houellebecq, Nietzsche ou Bernanos nous aident à voir clair sans jamais désespérer.
Jean de Saint-Cheron est diplômé de Sciences Po Paris et en lettres. Il travaille actuellement pour la revue Magnificat.
Vivre pour quoi ? Vivre pour qui ?
Ces deux questions, tu te les poses aujourd'hui, alors que tu es au lycée ou à la fac et que tu imagines ton avenir. Elles ne sont pas réservées aux seuls philosophes.
Ta vie, telle que tu la mènes, telle que tu l'envisages ou telle que tu la construis, est-elle condamnée à l'absurde et au non-sens ?
Que veux-tu en faire vraiment ? Penses-tu la consacrer tout entière au moment présent, à une passion, au travail... ou à un amour infini ?
Consciemment ou non, tu réponds déjà à cette question mille fois par jour. Mais peut-être n'as-tu jamais pris le temps d'y réfléchir pour de vrai. Si tu es prêt à explorer le sens de ta vie, ce livre est là pour t'aider.
L'épreuve de la maladie est un mystère pour tout homme. Dieu n'abandonne pas celui qui souffre dans sa chair et dans son coeur.
Ce recueil de prières sera un outil précieux pour faire route avec Dieu le temps de la souffrance, à surmonter l'épreuve et mettre des mots sur des douleurs difficilement exprimables.
Le père Jean Kammerer (1918 - 2013) a été formé au séminaire des Carmes à Paris. Arrêté par la Gestapo à Montbéliard en 1944, il est déporté un an à Dachau. Il a été aumôner de l'Hôpital international de l'Université de Paris.
Les anges sont des messagers que Dieu nous envoie. Ils peuvent prendre la forme de rencontres, d'impulsions intérieures qui nous poussent à agir de telle ou telle manière, de rêves proximité bienfaisante », par exemple.
Ces êtres guident nos actions pour nous protéger et protéger les autres : ce sont des « puissances personnelles ». Toujours à nos côtés, ils veillent sur nous et nous soutiennent inconditionnellement. Cette certitude nous permet de reprendre confiance en nous.
Par le biais des anges, nous sentons la présence de Dieu : il nous aide par leur intermédiaire, de façon très concrète. Nous avons coutume d'adresser nos prières d'abord à Dieu, mais n'ayons pas peur de nous tourner aussi vers ses créatures du ciel.
Traduit de l'allemand par Marie-Lys Wilwerth-Guitard.
Anselm Grün, moine bénédictin de l'abbaye de Münsterschwarzach, anime de nombreuses retraites spirituelles. Tout à la fois nourris de psychologie et de spiritualité, ses livres sont traduits dans le monde entier. Il est notamment l'auteur de L'ange de simplicité (2015) et du Petit livre des anges (2019), publiés chez Salvator.
L'ange est un messager : il fait le lien entre la terre et le ciel.
Il est l'expression d'un amour qui ne juge pas, d'un amour patient. Cet amour-là nous accompagne et ne nous abandonne jamais. Découvrez à travers ces pages les mille résonances de cet amour, qui a un message pour nous rejoindre en toute circonstance.
Anselm Grün est moine bénédictin et docteur en théologie. Né en 1945, il assure la gestion de l'Abbaye de Münsterschwarzach. Il est conseiller spirituel et animateur de retraites. Il porte spécialement attention à la méditation, à l'interprétation psychanalytique des rêves, au jeûne et à la contemplation. Parmi ces dernières publications : Faire son deuil veut dire aimer ; Rester serein dans la tourmente. Traduit dans le monde entier, ces livres sont vendus à des milliers d'exemplaires.
Iñigo (Ignace) est issu d'une famille de chevaliers basques. Jusqu'en 1521, il vécut dans la société des Grands d'Espagne, menant la vie de cour des nobles de son temps.
En 1521, blessé par un boulet de canon, Ignace est contraint à plusieurs mois de convalescence. C'est l'heure de Dieu. Il fondera la Compagnie de Jésus.
Plus tard, entre 1553 et 1556, répondant à la demande de ses compagnons qui souhaitaient garder son testament spirituel, Ignace de Loyola raconta sa vie à Luis Gonçalves da Cámara : le Récit du pèlerin constitue cette autobiographie.
Ignace de Loyola (1491-1556) a été le fondateur et le premier Supérieur général de la Compagnie de Jésus.
Giovanni Maria Vian nous raconte l'histoire des textes chrétiens, depuis les origines lointaines de la Bible hébraïque jusqu'aux découvertes, ces dernières décennies, de manuscrits que l'on croyait perdus, dans les sables des déserts mais aussi dans les bibliothèques européennes.
Traducteurs et philologues, hérétiques et évêques, patriarches et imprimeurs, clercs et laïcs, ermites et humanistes, entrepreneurs et faussaires : voici quelques-uns des acteurs de cette longue et passionnante histoire.
C'est la quête d'une parole vivante d'inspiration divine qui se transforme en écriture sacrée dont rend compte ici l'auteur. Écriture qui donne à son tour vie à d'innombrables autres textes qui la traduisent et la commentent. Ce récit sur les « livres de Dieu » nous permet de mieux comprendre la richesse et la fécondité d'une parole fondatrice.
Traduit de l'italien par Robert Kremer.
Spécialiste du christianisme antique, Giovanni Maria Vian est professeur de philologie patristique à l'université La Sapienza de Rome. Journaliste et éditorialiste reconnu, il a dirigé L'Osservatore Romano de 2007 à 2018.
Tout le mystère chrétien est présent dans l'Eucharistie. Mais comment comprendre cette institution en profondeur, sans verser dans un ritualisme formel ?
On a souvent dit que le christianisme s'appuyait d'abord sur un événement fondateur, celui de Jésus de Nazareth, mort et ressuscité. Or, la célébration de l'Eucharistie représente précisément le moment et le lieu où l'événement pascal de Jésus se fait institution, tout en demeurant l'événement personnel de Jésus. Comme l'avait souligné naguère le père de Lubac : « Si l'Église fait l'Eucharistie, l'Eucharistie fait l'Église. »
Chaque célébration eucharistique a pour but de faire de l'assemblée présente le Corps de l'Église, qui est le Corps du Christ.
Il s'agit donc ici d'expliquer ce qui est en jeu dans ce sacrement, afin d'aider les chrétiens qui ne sont pas théologiens de métier à mieux la comprendre, et surtout à mieux en vivre.
Théologien, jésuite, le père Bernard Sesboüé a publié de nombreux ouvrages dont, chez Salvator, L'homme, merveille de Dieu (2015), Jésus, voici l'Homme (2016) et L'Église et la liberté (2019).
Les « saints guérisseurs » ou « thaumaturges », c'est-à-dire les saints invoqués pour obtenir la guérison de maladies particulières du corps et de l'esprit, ont joui d'une grande vénération tout au long des siècles.
Aujourd' hui encore, de nombreux chrétiens touchés par la maladie sentent le besoin de recourir, outre aux indispensables moyens médicaux, à l'aide des « saints qui guérissent ».
Pour chaque saint guérisseur, ce petit livre donne une notice biographique et une ou plusieurs prières pour demander la grâce de la guérison.
Figure charismatique, Grégoire Ahongbonon est engagé depuis plus de vingt-cinq ans au service de ceux qu'il appelle les « oubliés des oubliés », les personnes souffrant de troubles mentaux.
Pourtant, rien ne prédisposait cet ancien réparateur de pneus à prendre en charge ces malades, souvent mis au ban de leurs familles et délaissés par la société car soupçonnés d'être possédés par le diable.
Fort d'une foi profonde et d'une volonté inébranlable, Grégoire, à travers l'association Saint-Camille qu'il a fondée, a créé plusieurs centres de soins en Côte d'Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso et au Togo.
Cette oeuvre exceptionnelle que décrit ici son ami, le psychiatre Benoît Des Roches, repose sur une approche originale et innovante qui met le malade au centre, le rend acteur de sa guérison et permet sa réinsertion sociale et professionnelle.
En brisant des tabous qui entourent la maladie psychique, Grégoire travaille les consciences et les coeurs.
Peu à peu, grâce à son action, beaucoup d'êtres fragiles retrouvent leur entière et pleine dignité.
Fils d'enseignants athées, Jean-Christophe Thibaut a été attiré dès son enfance par l'ésotérisme et l'occultisme, de la pratique du pendule à l'âge de 8 ans à celle du spiritisme à 13 ans et de la magie noire à 18 ans... Converti à 22 ans, il devient prêtre du diocèse de Metz.
Dans le cadre d'une prière de délivrance, il rencontre Olivier Joly, un ancien médium qui lui demande son aide pour sa fi lle Kalia. Effondrée par une rupture sentimentale, elle a réclamé à son père de pratiquer un rituel de « retour d'affection ». Le rituel ne s'est pas tout à fait passé comme prévu et a ouvert des portes qui n'auraient jamais dû être ouvertes...
La première partie de ce livre, sous la forme d'un entretien, revient sur le parcours des deux auteurs. Les nombreuses questions que soulèvent ces témoignages sont développées dans une seconde partie : à quoi servent les objets destinés à la voyance (boule de cristal, tarot divinatoire, pendule, etc.) ? Les fantômes existent-ils ? Sont-ils des âmes errantes ? Peut-on communiquer avec des anges ? Quelle différence entre le diable et un démon ? Comment se libérer de la magie et des mauvais esprits ?
Avec talent, le père Jean-Christophe Thibaut nous invite à nous plonger dans ces récits de conversion passionnants et à prendre la mesure du danger de la « prison des esprits ».
Jean-Christophe Thibaut est historien des religions, spécialiste des courants ésotériques. Il est également l'auteur de plusieurs thrillers sous le pseudonyme de Michael Dor, notamment aux éditions Salvator : La mandragore du boucher (2017) et Le triton noir (2018).
Olivier Joly, qui publie ici sous pseudonyme, est un ancien médium converti au christianisme depuis sa rencontre avec le père Jean-Christophe Thibaut.
Et si nous entendions l'Évangile d'une autre oreille ?
C'est l'invitation de Dominique Collin dans ce nouvel essai très tonique. Partant de l'idée répandue que l'Évangile a passé avec feu la chrétienté, il argue qu'il est possible d'en entendre l'inouï : « ce que l'oreille n'a pas entendu » (1 Co 2, 9).
Quel inouï annonce la « Bonne Nouvelle » ? Une possibilité d'être Soi au lieu d'être asservi à son « moi » infantile et régressif.
Il y a urgence, dit l'auteur. Dépossédée de son futur, notre époque est tentée par l'attraction du rien. Nous ne nous en sortirons pas sans changer notre manière de penser. Car l'Évangile est cette parole qui n'a pas pour fonction de résoudre des problèmes, mais de donner l'envie de penser différemment.
Face au chaos qui vient, reste à entendre l'inouï du « bon sens » ouvert par l'Évangile. Bon sens de penser à l'Autre. Bon sens de vivre une conversion à la joie.
Bon sens de tendre l'oreille à l'Évangile inouï.
Dominique Collin, né en 1975, est philosophe et théologien. Dominicain, il donne de nombreuses conférences sur la signification actuelle du christianisme. Il a notamment écrit Mettre sa vie en paraboles aux Éditions Fidélité en 2010, préfacé par Maurice Bellet. Il a publié en 2018, chez Salvator, un essai très remarqué : Le christianisme n'existe pas encore.
Prier, c'est parfois simple, souvent pourtant, il est difficile d'entrer en relation avec Dieu. Ce livre propose des prières pour toutes les situations, tous les états d 'âme, toutes les humeurs. Le lecteur y trouvera des textes simples, nourrissants et profonds.
Lore Dardanello Tosi vit et travaille à Milan. Elle collabore à la revue Missione Salute.
Parmi les quatre grandes voies jacquaires qui traversent la France, celle du Puy-en-Velay est la plus ancienne et la plus fréquentée. Les acteurs de cette voie ont donc souhaité proposer, en complément des ouvrages pratiques, un guide ouvert à toute sensibilité religieuse ou spirituelle.
Ce livre en poche, les pèlerins pourront ainsi transformer leur marche en démarche et nourrir leur quête au fil des étapes. Pour chacune d'elles, ils trouveront des textes variés rédigés par une centaine de contributeurs : explications sur le patrimoine sacré, vies de saints, présentations d'acteurs du chemin, témoignages de pèlerins, méditations.
Un compagnon de route indispensable au pèlerin avant et pendant son pèlerinage mais également à son retour, pour entretenir la flamme de cette aventure et poursuivre son cheminement.
Sous la direction de Gaële de La Brosse avec la collaboration de Brigitte Alésinas, Dominique Bourgin, Marie-Virginie Cambriels et Pauline Dobon.
Parmi les auteurs : Mgr Luc Crepy, Pierre Bonnet, Michel Fraïssé, Martin de Framond, Pierre Gauer, Patrick Huchet, Humbert Jacomet, François Legrand, Irène de la Morinière, père Jean-Loïc Ollu (textes) ; Marie-Noëlle Lapouge, Sophie Latappy (illustrations).
Le titre provocateur de ce livre fait écho à une citation du philosophe Søren Kierkegaard (1813-1855). L'auteur la reprend à son compte pour expliquer que le christianisme historique et culturel est une sorte d'illusion qui permet aux chrétiens d'éviter de se demander s'ils sont encore fidèles à l'Évangile.
Quand donc le christianisme existera-t-il ? Quand il cessera de s'interroger sur son futur et se souciera davantage de ce qui manquerait d'essentiel à l'homme si l'Évangile n'était pas proclamé comme Évangile.
Pour sortir de la panne de transmission de la parole chrétienne dans le monde actuel, Dominique Collin plaide avec brio pour un christianisme sachant parler évangéliquement, à tout homme, croyant ou non, pour l'inviter à exister enfin.
Dominique Collin, né en 1975, philosophe et théologien dominicain, donne de nombreuses conférences sur la signification actuelle du christianisme. Il a notamment écrit Mettre sa vie en paraboles (Éditions Fidélité, 2010), préfacé par Maurice Bellet.
Dans un village cosaque de la Russie encore soviétique des années 1980, un jeune homme découvre l'Évangile et décide d'y consacrer sa vie.
Le père Alexandre Siniakov, de l'Église orthodoxe de Russie, raconte dans cet ouvrage son chemin atypique qui l'a conduit des steppes du Caucase à la France des écrivains qu'il lisait en secret.
Dans ces pages, l'auteur retrace son itinéraire spirituel et intellectuel qui prend librement racine entre les peines du déracinement et les joies de la migration, entre les prophètes et les ânesses. Les pérégrinations d'un pèlerin russe hors frontières.
Né à Stavropol (en Russie) en 1981, Alexandre Siniakov est entré au monastère à Kostroma à l'âge de 15 ans. Il a ensuite étudié à l'Institut catholique de Toulouse avant de poursuivre sa formation à Paris et à Louvain. Titulaire d'une maîtrise de théologie de l'Institut orthodoxe Saint-Serge et d'un doctorat en lettres classiques de l'École pratique des hautes études (Paris), il a enseigné à la faculté d'études slaves à la Sorbonne.
Il est ordonné diacre en 2003 puis prêtre en 2004 à Vienne (Autriche) par Mgr Hilarion, actuel métropolite de Volokolamsk et président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou. Le père Alexandre a été membre de la représentation de l'Église orthodoxe russe près des institutions européennes à Bruxelles, puis chargé des relations oecuméniques et publiques du diocèse de l'Église russe en France. En 2008, le patriarcat de Moscou lui a confié la création d'un séminaire en région parisienne qu'il dirige depuis.
Prix Lyautey 2017
Un officier de cavalerie toujours à l'action, un explorateur brillant, scientifique de surcroît, une vocation obstinément cherchée, une âme assoiffée de solitude et d'absolu ouverte à l'universel, un éminent spécialiste du monde touareg, un prêtre au sacerdoce atypique, désireux de fraternité, brûlant d'un feu missionnaire... Autant d'aspects qui se superposent, s'enchevêtrent, se complètent chez Charles de Foucauld.
Cette biographie exhaustive, construite à partir de ses écrits et des enquêtes les plus récentes de sa cause de canonisation, restitue les événements d'une existence hors du commun. Remplie de détails inédits, fidèle aux sources, elle trace un portrait magnifique de cette étonnante personnalité.
L'auteur, par sa connaissance intime et inégalée des documents originaux, nous livre l'ouvrage incontournable pour découvrir le vrai Charles de Foucauld.
Pierre SOURISSEAU est depuis plus de trente ans archiviste de la cause de canonisation. Licencié en théologie, expert référent pour les Amitiés et la Famille spirituelle de Charles de Foucauld, il fait des articles et des conférences sur les multiples aspects de la figure du bienheureux Charles de Foucauld.
- À moi la gloire ! Vous n'avez pas honte ?
- Si, un peu.
- Comment pouvez-vous être aussi vain ?
- C'est que j'essaie d'être honnête.
- Vous voulez briller.
- Je voudrais illuminer même.
- Ne savez-vous pas que c'est à Dieu que revient toute la gloire ?
- Si, un peu.
- Vous vous prenez pour Dieu ?
- Je ne suis pas assez humble pour cela. Mais je prends Dieu pour Dieu, je ne le crois pas avare de sa lumière.
- Toujours le dernier mot, n'est-ce pas ?
- L'avant-dernier, seulement. Ou l'antépénultième.
- Vous êtes vraiment lourd.
- En hébreu, la gloire se dit kabod. Ce qui veut dire « poids ».
Extrait d'une interview par Marie-Christiane Léthérée pour le magazine Je crois que je crois (numéro d'automne 2019).
La notion de gloire, essentielle à la révélation biblique plus encore qu'à la raison païenne, a été souvent négligée au profit d'une humilité qui semble mieux convenir aux pusillanimes. Dans ces pages, Fabrice Hadjadj essaie de la repenser, allant gaiement de la gloire de Dieu à celle du caillou, du paon ou de la coquette - en passant par sa propre gloire à lui, sans vergogne.
Fabrice Hadjadj, essayiste et dramaturge, dirige l'Institut Philanthropos à Fribourg (Suisse). Il collabore aux revues Art Press et Limite. Son oeuvre est traduite en onze langues.
Sort des migrants, avenir de Notre-Dame de Paris, souffrances des personnes délaissées, enjeux de l'écologie, perversion de l'ultra-libéralisme, le père Benoist de Sinety nous livre son regard sur les événements de diverses natures qui ponctuent notre quotidien.
Sans céder aux réactions à chaud de la dictature de l'immédiat, l'auteur nous offre le recul de sa réflexion, tout animée par la bienveillance et l'exigence de la radicalité évangélique.
Au fil des pages, à travers la voix de ce pasteur engagé, le lecteur s'éveille au message révolutionnaire du Christ à la fraternité.
Voici plus d'un demi-siècle, le pape Paul VI adressait à l'ensemble des catholiques l'encyclique Humanae Vitae.
Pour l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, le moment est venu de réfléchir à nouveaux sur ce texte qui a été si mal reçu à sa sortie en 1968 et qui, aujourd'hui encore, fait l'objet de controverses douloureuses.
Avec la contraception artificielle, ce qui fut principalement perçu au départ était la libération des contraintes de la grossesse et de ses aléas. Avait-on réfléchi aux enjeux humains et éthiques que la « pilule » pouvait impliquer ?
Le recul et l'expérience permettent aujourd'hui de dépasser les anciennes passions pour réaliser ce que cette encyclique avait de prophétique, dans une large vision qui allie la dimension écologique et la vérité anthropologique.
Elle procure, en outre, à notre société désorientée, une compréhension plus profonde et enthousiasmante de l'union de l'homme et de la femme et de leur fécondité.
Après avoir été évêque du diocèse de Nanterre, Mgr Michel Aupetit est archevêque de Paris depuis 2017. Ordonné prêtre après avoir exercé la médecine, il se montre particulièrement attentif aux actuels débats éthiques.
Il a notamment publié chez Salvator Découvrir l'Eucharistie (2005) avec Christian Clavé, La mort, et après ? (2007), L'embryon, quels enjeux ? (2008), L'homme, le sexe et Dieu (2011) ; chez Téqui Contraception : la réponse de l'Église (2000) ; et plus récemment aux Éditions du Moulin Construisons-nous une société humaine ou inhumaine ? 2016).
Paroisses essoufflées, prêtres surchargés, laïcs dispersés ! Comment revitaliser nos paroisses ? C'est la question qui habite aujourd'hui beaucoup de prêtres et de laïcs, en ville comme en milieu rural.
À la suite du pape François, les auteurs, membres de la communauté du Chemin Neuf, témoignent de leur expérience et nous invitent à laisser souffler l'Esprit Saint pour que ces lieux retrouvent la joie missionnaire et incitent à pousser la porte de nos églises.
S'inspirant du chapitre 37 du livre d'Ézéchiel où l'Esprit redonne vie aux ossements desséchés, ce guide nous entraîne dans les pas des premiers disciples et propose une démarche dynamique pour incarner les « cinq essentiels de la vie chrétienne » - la prière, la fraternité, la formation, le service et la mission - à tous les niveaux de la paroisse. De l'accueil à la préparation au mariage, en passant par les jeunes, les finances ou l'emploi du temps du curé, aucun sujet n'est tabou.
Les auteurs partagent leurs réussites et leurs difficultés qui rejoignent nos situations paroissiales. Ils appellent non seulement à revitaliser ce qui existe déjà, mais aussi à faire de la paroisse un espace ouvert et en croissance. Pour cela, ils fournissent des outils concrets à adapter selon chaque réalité.
Renaître, grandir, témoigner en paroisse : tel est le défi lancé à chacun.
Jean-Hubert Thieffry, prêtre, pionnier du Parcours Alpha en France, est actuellement en mission au Canada.
Bérénice Gerbeaux, mariée et mère de famille, est accompagnatrice de la transformation pastorale dans le diocèse de Nice.
Vincent de Crouy-Chanel, marié et père de famille, est diacre au service de la paroisse de Levallois.